Disclamer : Ils ne sont pas à moi. Quel dommage !
Couples : Heero/Duo - Wufei/Zechs - Trowa/Quatre
Sujet : Violences sur mineur et homophobie
Hlo, béta de Catirella :
J'ai toujours eu énormément de mal à écrire un commentaire sur cette fiction. Elle me touche beaucoup trop… Alors, je préfère vous laisser lire, chacun trouvera son propre ressenti. Bonn lecture !
Note de l'auteur :
Chapitre - 3. Et oui. Après celui-ci il n'en restera plus que trois chapitres.
Ce chapitre va nous ramener dans l'atmosphère des premiers. Peur, violence et douleur. Et un revirement de situation.
Bonne lecture à vous tous. Bisous. Catirella
NOTE
Alors Hlo aura moins de disponibilités durant les mois de mai et juin, donc les chapitres arriveront plus doucement.
Les One-Shot aussi se feront rares, voir inexistants.
Aucune nouvelle fiction à chapitre ne débutera non plus. Même si certaines touchent à leur fin d'ici quelques chapitres.
Merci de votre obligeance.
Cette fiction est beaucoup plus sérieuse que les autres.
Pourquoi ?
Chapitre 14
Duo se lève du lit pour aller prendre une douche. Arrivé dans la salle de bain, il pâlit subitement.
« Oh, mon dieu, il va me tuer ! »
Heero qui s'étirait encore dans la couette, la rejette et bondit hors du lit en une vitesse record.
« Qui a-t-il mon ange ? »
Duo ne peut parler et lui montre les traces dans son cou. Heero prend à son tour conscience du problème et surtout que la cause de celui-ci, c'est lui.
« Duo, je suis désolé. Je n'ai pas pensé à cela. Excuse-moi mon amour. Pardon, pardon, pardon… »
Heero enfuit son visage dans le cou couvert de suçons de son amant, en le serrant dans ses bras. Duo se laisse aller à l'étreinte et soupire.
« Ce n'est rien mon amour. Je ne regrette rien…. Je… Je dois assumer mon choix et faire face à ce qui m'attendra lorsqu'il les verra. De tout façon, je ne peux pas les cacher et si j'essaie de le faire, il s'en doutera tout de suite et ce sera encore pire. »
« Duo, ne rentre pas chez toi. Reste avec moi. Nous expliquerons la situation à mes parents, je suis sûr qu'… »
« NON… HEERO, NON. »
« Mais Duo ! »
« Ce sont mes parents Heero et je ne peux pas ne pas rentrer chez moi. Il y a trop de choses que je ne veux pas perdre et je les aime malgré tout et j'aime aussi mon père, ne te trompe pas. »
« Quelles choses ? Ton super PC portable, tes vêtements ? Ton petit confort ! C'est cela que tu appelles les choses que tu ne veux pas perdre. Tu te fous de moi ou quoi ? En plus tu les aimes ? Ces enfoi… »
Heero ne put finir sa phrase, car Duo venait de lui mettre une gifle magistrale.
« Ne parle pas de ce que tu ne sais pas. Et je ne te permets pas d'insulter mes parents. Je rentre. »
Sans prendre la peine de se laver, il va se rhabiller. De toute manière, maintenant il avait sur son corps les traces de son crime, donc la douche ne servait plus à rien.
Heero, lui, n'en revient pas. Il a sa main gauche sur sa joue chaude et fixe le sol avec des yeux grands ouverts et regrette des dernières paroles.
Avant que Duo n'ait fini de se rhabiller, Heero l'enlace dans le dos et enfouit son visage de nouveau dans son cou.
« Je t'en prie, pardonne-moi… Je suis désolé. Tu as raison, je n'ai pas le droit de parler de tes raisons et de tes parents comme je l'ai fait. Mais je t'en prie, ne pars pas comme cela, et fâché en plus… Reste encore un peu et prends quand même une douche. S'il te plaît… Il n'a pas besoin de sentir mon odeur sur toi en plus. S'il te plaît, ne pars pas Duo. »
Duo avait fermé les yeux et sa joue droite reposait sur celle giflée d'Heero. Il pouvait sentir sa chaleur.
« Excuse-moi de t'avoir giflé. »
« Non, tu as eu raison. J'ai été trop loin. Je n'ai pas à te juger et je te l'avais promis. Je l'ai mérité, mais tu frappes fort alors attends encore un peu avant de me gifler une nouvelle fois mon amour. »
Duo se retourne, Heero se redresse, et ils échangent un baiser rempli d'excuses, de remords et d'amour.
5 minutes plus tard, ils étaient sous une douche chaude et de nouveaux câlins furent échangés. Duo voulait en profiter un maximum avant de retourner vers Alcatraz.
Duo est devant la porte de sa maison.
Il soupire, il a peur de la réaction de son père et du fouet. Sa mère l'aidera peut-être. Il re-soupire et met enfin la clé dans la serrure.
Une fois la porte refermée de l'intérieur, il se retourne. Son père arrive juste à ce moment-là dans l'entrée.
« Tu as bien avancé ? Ta mère a été appelée d'urgence à la Clinique juste après ton départ. Cela faisant longtemps qu'ils ne l'avaient pas fait. Un incendie dans un restaurant, si j'ai bien tout compris, donc… … … »
Duo ne bouge pas. Il est blanc et attend la correction qui ne va plus tarder. Hélas pour lui, sa mère, son dernier espoir, n'est pas présent.
« Tu l'as fait… Tu as couché avec lui… COMMENT AS-TU PU FAIRE CELA ? »
Sans même laisser le temps à Duo de répondre, il l'attrape par les cheveux.
« AHHHHHHHHH. »
Duo le suit, plus traîné derrière lui qu'autre chose. Il ne l'emmène pas dans la chambre, mais dans la salle à manger. Puis le projette contre la table de celle-ci.
« Déshabille-toi ! »
Duo s'exécute. Il ne tremble pas encore. Son père retire sa ceinture.
« Entièrement. »
Duo blêmit d'un coup.
« Papa ! »
« J'ai dit : entièrement. »
Cette fois, Duo tremble. Il n'a jamais reçu une punition à même la peau. Sauf pour les fesses. Mais jamais avec la ceinture.
Un fois nu avec uniquement ses chaussettes, Duo le regarde avec ses deux mains plaquées sur sa virilité.
« Prends appui sur la table et je t'interdis de bouger. COMPRIS ? »
« Oui papa. »
Duo prend la position demandée par son père et prend la précaution de mettre sa natte sur le devant.
Les coups de ceinture ne se font pas attendre.
Duo sent beaucoup plus les coups portés sur son dos et son fessier. La douleur est cuisante, immédiatement. Moins coupante que le fouet mais plus diffuse de par la largueur de la ceinture. En plus, aujourd'hui, son père porte un jean avec plutôt un ceinturon épais et large.
Les coups tombent vite et avec puissance. Duo ne peut pas retenir ses plaintes bien longtemps. Et ses pleurs suivent de très près. Pour la première fois depuis plus de deux ans, il supplie son père d'arrêter, qu'il ne le fera plus et qu'il était désolé. Mais son père continue à lui fouetter le dos et surtout les fesses avec ce ceinturon en cuir épais.
Combien de temps la correction dura-t-elle ?
Ni Duo, ni son père ne le savaient, mais les hurlements de Duo donnaient une vague idée : toujours trop longtemps.
Et enfin, David suspendit un nouveau coup. Comme si quelque chose venait de le frapper à son tour.
Duo saignait.
Le dernier coup reçu sur les fesses avait fait éclater la peau tendre et déjà meurtrie par plusieurs autres coups portés avant celui-ci.
David venait de faire couler le sang de son fils. Il devient blême à son tour. Et tomba à genoux. Tout son travail avec cet homme qui l'aidait à garder cette colère qu'il reportait sur Duo, venait d'éclater et avait été balayé en une fraction de seconde.
« Mon dieu, qu'est-ce que j'ai fait ! »
Duo, lui, tremblait de tous ses membres. La seule chose qui lui permettait de rester debout était cet appuis sur la table.
David se mit à pleurer après avoir lâcher l'instrument qui avait encore une fois fait du mal à son enfant avec ses propres mains.
Duo ne bougeait pas. Il ne pouvait pas. Et il pleurait encore et encore.
David sortit de son état semi léthargique grâce au reniflement de Duo et à ses pleurs. Il se rendit aussi vite qu'il le put dans la salle de bain de leur chambre, prit un drap de bain, le passa sous l'eau froide et, une fois un peu essoré, redescendit auprès de Duo.
Celui-ci n'avait pas bougé. Duo attendait maintenant une autorisation à se relever, si cela lui était possible bien évidemment.
Une fois que David fut de nouveau auprès de Duo, il lui posa la serviette sur les épaules. À son contact, Duo hurla tellement il avait mal. Mais très vite, la fraîcheur de la serviette lui procura un bien-être qui lui fit relâcher tous ses muscles et il s'écroula dans les bras de son père qui le porta dans son lit.
David resta à ses côtés jusqu'à l'arrivée d'Hélène, en lui posant en alternance une autre serviette sur son corps couvert de larges marques de ceinture violettes dont certaines étaient encore plus prononcées et une avec du sang qui avait coagulé. Il surveillait aussi la respiration de Duo qui était normale pour le moment à part ses joues rouges et son front un peu trop chaud à son goût. David se sentait au plus mal et avait un nœud à l'estomac.
Quand Hélène vit le dos et les fesses de Duo, elle attrape son mari par le bras et une fois dans le couloir lui hurla dessus comme elle ne l'avait jamais fait depuis leur premier baiser lorsqu'ils avaient 16 ans.
Puis elle se rendit compte que son mari pleurait et cela lui fit comme un choc.
« David ? »
« Je n'ai pas su gérer le fait qu'il ait fait l'amour avec ce Heero. Je sais qu'ils l'ont fait. Il porte la trace de ses lèvres dans son cou. Hélène ! Je n'ai pas su, j'ai été trop loin. Je ne mérite pas de vivre, je… »
David se prit aussi pour la première fois une gifle d'Hélène. Ce qui eut pour effet qu'il la regarde complètement perdu. Comme un enfant que l'on vient de gronder mais qui, pour lui, ne l'a pas mérité parce qu'il n'a rien fait pour être puni.
« Hélène ? »
« Ne redis jamais que tu ne mérites pas de vivre. Jamais tu m'entends. Je t'aime et ce que tu viens de faire encore subir à Duo, je ne le comprends pas et en même temps je le comprends par rapport à Solo, mais je t'interdis de redire des bêtises pareilles… Je vais le soigner et je le ferais même si tu ne le veux pas. »
« Je ne t'en empêcherai pas. J'ai fait ce que j'ai pu en t'attendant. Hélène ! Je crois qu'il a de la fièvre ! »
« Le choc. Il a été choqué par la violence des coups, même s'il devait bien se douter que tu allais lui en donner… David, il faut que tu prennes du recul. Duo est ce qu'il est. Pardonne-lui… Je retourne auprès de lui… David ? »
« Oui ? »
« Tu peux préparer une soupe s'il te plaît ? »
« Bien sûr ! »
Hélène dût réveiller Duo pour lui faire boire le sachet de poudre dissout dans l'eau pour la fièvre qui était montée à plus de 39. Elle lui dit aussi qu'elle lui avait fait une piqûre pour la douleur. Duo lui sourit. C'est vrai qu'il souffrait beaucoup moins.
Elle lui avait aussi passé une crème sur tout le dos et aussi sur les fesses pour les coups et avait recouvert le tout de gaze, et ensuite elle avait reposé son drap sur lui en repoussant la couette au pied du lit. Elle avait mis le chauffage de la chambre en route pour qu'il n'ait pas froid lorsque la fièvre commencerait à baisser car la couette n'irait pas sur son corps avant deux, trois jours.
Hélène aida Duo à manger la soupe que David avait préparée.
Le dimanche, pour une fois, aucun de ses parents ne se rendit à la messe. Duo culpabilisa. Sa mère lui expliqua que ce n'était pas grave, qu'ils iraient dimanche prochain !
David cuisina à nouveau le dimanche midi. Chose qui ne lui était pas arrivée non plus depuis fort longtemps.
Lorsque Duo, toujours aidé de sa mère, mangea le plat principal, il sourit.
« C'est papa qui a cuisiné, n'est ce pas ? »
« Oui. C'est lui aussi qui a fait la soupe fraîche hier soir. Il s'est servit du micro-onde pour cuire les légumes plus rapidement, mais c'est quand même la soupe qu'il vous faisait à Solo et à toi quand vous étiez petits. »
Hélène baissa la tête et son visage perdit son sourire, mais Duo ne le vit pas.
« Comme ce plat, c'est un de mes préférés qu'il a cuisiné. Je n'ai pas reconnu la soupe hier soir ! »
Hélène prit sur elle est relève la tête avec un sourire.
« La fièvre mon chéri… Oui, il a cuisiné ce plat en pensant à toi, Duo ! Papa s'en veut beaucoup tu sais. Je ne te demande pas de lui pardonner son geste, mais il faut aussi que tu saches qu'avant que j'arrive hier soir, c'est lui qui a pris soin de toi, même si c'est lui qui t'a mis dans cet état mon chéri. »
Duo regarde sa mère bizarrement. C'est la première fois qu'elle le soigne et qu'elle s'occupe de lui après une sévère correction… Après une correction tout court même.
Remarque, à part la correction au fouet, c'est la plus dure qu'il ait reçu aussi. Peut-être même encore plus douloureuse du fait qu'il était nu… Et comme cela fait plusieurs semaines qu'il n'avait pas été puni, il avait oublié la douleur qu'une punition corporelle procurait. Même si on ne l'oublie jamais vraiment, il l'avait juste mise de côté dans l'espoir qu'elle reste en vacance pour toujours.
Mais il s'avait bien que là, cela était impossible au vu des marques de suçons dans son cou qu'Heero lui avait fait inconsciemment.
La plus belle journée à ses yeux… et la plus horrible aussi.
Sauf le jour au Solo est parti en le laissant seul et sans être revenu le voir. Il aimerait tellement qu'il soit à ses côtés, là. En même temps, si Solo était avec eux, il n'aurait pas été puni et en plus il ne serait peut-être pas avec Heero.
Oui.
Comment serait sa vie si Solo était revenu ou ne les avait jamais quitté ? ça! Il ne le saura jamais, car il en était autrement et Solo n'était pas avec lui la nuit, quand il avait besoin de réconfort et de chaleur auprès de lui.
« Maman ! Je sais que j'ai mérité une punition. Papa a frappé très fort et je ne m'attendais pas à ce qu'il me punisse à nu. Ça fait encore plus mal… Mais je reconnais avoir fait quelque chose qui m'était interdit. Pardon maman ! »
« On ne mérite pas d'être puni comme ton père t'a puni pour cause d'amour mon cher… Tu l'aimes vraiment ce garçon ? »
« Oui maman. Je l'aime, et si je devais recommencer, je le ferais sans hésiter maman. »
Hélène l'embrasse sur les cheveux. Duo sourit et des larmes coulent le long de ses joues. Sa mère ne l'a pas rejeté.
« N'en parle pas à papa pour le moment. Vous avez eu chacun votre choc et hélas c'est toi qui en as subi les conséquences. »
« Maman ? »
« Oui, mon chéri ? »
« Comment papa a su qu'il s'agissait d'un garçon ? Je ne lui ai jamais dit. »
« C'est compliqué… Il le sait, c'est tout. Ne cherche pas à savoir pour le moment. Ton plat a refroidi ! Tu veux que je te le réchauffe ? »
« Non. J'aime bien aussi quand c'est froid. »
« Bien. Allez, finis de manger et après je te refais une piqûre pour la douleur et tu te reposes. »
« Maman ? »
« Oui ? »
« Je vais en cours demain ? »
« Non. Je sais que ce n'est pas bien, mais je vais demander à un des médecins de la clinique de te faire un certificat pour que tu restes à la maison toute la semaine. »
« Mais maman, les cours ! »
« J'irai te chercher tes cours et tes devoirs à ton école. Mais ne fais pas venir ce garçon à la maison. C'est beaucoup trop tôt et ton père ne l'a pas encore accepté. D'accord ? »
Duo baisse la tête.
« Oui, maman... Maman ! Je peux téléphoner ce soir au garçon que j'aime bien ? »
Hélène sourit.
« Oui, mon chéri. Mais je resterai avec toi pendant la communication. »
« Oui, maman. »
« Allez, finis de manger. »
Duo lui sourit et ouvre la bouche car sa mère lui présente une bouchée de son plat froid maintenant.
Vers 19h45, Duo est débout avec un pyjama en soie de son père, bien trop grand mais qui lui convient parfaitement.
Il appuie donc sur la touche où le numéro de portable d'Heero est mémorisé et attend. Il n'attend pas longtemps car au bout de deux sonneries, il entend :
« DUO, ÇA VA ? »
« Ne crie pas. Oui. Je t'appelle pour te prévenir que ne n'irai pas en cours cette semaine. »
« Pourquoi ? Il t'a frappé trop fort ? »
« Tu ne t'inquiètes donc pas d'accord ? »
« Duo ? … Tu n'es pas seul ? »
« Oui. »
« Ok ! Et pour tes cours et le journal ? »
« Ma mère passera au lycée tous les jours pour aller les chercher avec les devoirs. Par contre pour le journal, je suis désolé mais je ne peux rien faire. »
Heero soupire.
« Je vais faire au mieux. »
« Merci. Je te revois donc dans 8 jours, à bientôt. »
« Je ne peux pas te téléphoner ? »
« Non. Je suis désolé. Au revoir, à la semaine prochaine… »
Duo regarde sa mère et, se mordant la lèvre et avec les yeux qui suivent, il la supplie de pouvoir lui dire un mot doux.
Hélène lui sourit et hoche la tête en clignant des yeux en signe d'approbation.
« Je t'aime ! »
Et duo appuie sur le bouton rouge.
Maison Yuy.
« Il m'a dit je t'aime ! … Et il y avait quelqu'un à côté de lui ! »
« Tu parles tout seul maintenant ? »
« Hn ? »
« Houla ! Tu es repassé en mode deux consommes ? »
Heero fronce les sourcils
« PAPA. »
Son père lui fait son plus beau sourire et ça fait peur !
« Oui, c'est moi ou Odin Yuy au choix. Et toi c'est Heero Yuy ! »
Heero baisse la tête en secouant celle-ci.
« Un vrai gamin ! »
Odin cette fois-ci lève à son tour un sourcil et fait un sourire en coin.
« Oui, mais le gamin peut encore baisser ton pantalon et boxer et te donner une bonne fessée déculottée mon garçon ! »
Heero relève la tête rouge de honte.
« Hn ! C'est vrai ! Tu le ferais ? »
« Si tu fais une énormmmmmmmmmmmmmme bêtise ! OUI ! … … En attendent, si on ne redescend pas au plus vite, c'est moi qui risque une punition de la part de ta mère pour ne pas t'avoir ramené avec moi pour le dîner…. Heero ? Tu vas bien ? »
Heero sourit comme il le peut et là ! Ça inquiète !
« Oui, papa. Ça va ! »
« Tu es sûr ? »
« Oui. Tout va bien. Allez, dépêchons-nous avant que maman n'arrive avec la cuillère en bois. »
« Toi aussi, elle t'a fait le coup ? »
« Hn ! »
Odin n'est pas stupide et si son fils est reparti en mode « hn », c'est que quelque chose le tracasse…
Mais quoi ?
Ces 8 jours passèrent trop lentement au goût d'Heero.
Duo, lui, n'avait pratiquement pas vu son père de la semaine, à croire qui l'évitait au possible.
Et ce lundi matin, c'est le sourire aux lèvres qu'il arriva au lycée. Son dos et ses fesses vont beaucoup mieux. Duo a pu se rendre compte des talents de sa mère en tant qu'infirmière. En premier lieu, il n'avait pratiquement pas souffert. Là où la peau avait craqué, elle lui avait appliqué dès le lundi après être rentrée du travail, qu'elle avait quitté plus tôt d'ailleurs, des pansements qui permettent une cicatrisation en un temps record. Ce que l'on ne trouve que dans les milieux hospitaliers ou en Cliniques, au vu de la grandeur des pansements, 30 cm de long et 15 de large ! Et avec tous les soins qu'elle lui avait prodigué, Duo allait beaucoup mieux déjà le mercredi et le samedi il était en pleine forme.
Donc, quand Heero le vit arriver de loin avec le sourire, il retrouva le sien qui l'avait quitté depuis ces 8 derniers jours et ces parents commençaient à avoir très peur qu'il ne retombe en dépression, comme au moment du décès de Yoko.
Evidemment, ils ne peuvent pas se voir avant l'intercours. Zechs et Wufei leur gardèrent leurs affaires de cours, plus celles de sport pour qu'ils soient moins encombrés dans les toilettes du Stade.
Heero prend Duo immédiatement dans ses bras, sans trop le serrer car il se doute bien qu'il n'était pas parti en vacance sur une île paradisiaque.
Il l'embrasse avec beaucoup d'amour et enfouit son visage dans le cou de Duo.
« J'ai eu tellement peur, mon ange. Tu m'a tellement manqué… Que t'a-t-il fait Duo ? »
« Je ne veux pas en parler. »
« Duo, s'il te plaît… Dis-moi ce qu'il t'a fait samedi ! »
Duo soupire, enfouit et pose sa joue contre son épaule gauche.
« Il m'a puni très sévèrement et pour la première fois ma mère m'a soigné. Il a eu des remords Heero. C'est la première fois je crois ! »
« Avec quoi t'a-t-il frappé ? »
« Le ceinturon qu'il portait sur lui… Heero ! Je ne veux plus en parler. Il sait pour toi et moi. Il m'évite depuis samedi et je ne sais pas comment aller vers lui et, là tout de suite, j'ai juste envie d'être dans tes bras, de sentir ton odeur et que tu m'embrasses… C'est tout ce que je veux pour l'instant mon amour ! »
« D'accord, mon ange. Juste une dernière question ! Qui était avec toi lorsque tu m'as téléphoné dimanche soir ? »
Duo relève son visage et le regarde en souriant.
« Ma mère. Elle m'aime toujours. Je t'aime Heechan. Embrasse-moi ! »
Heero l'embrasse. Ils ont 8 jours à rattraper.
Duo se sent bien et en sécurité dans les bras d'Heero. Sa mère l'aime toujours et ne lui a pas dit que son amour était mal. Un grand pas pour le futur retour de Solo chez eux. Et là, Duo y croit de plus en plus…
suivre…
C'est la dernière fois que Duo est violenté par son père.
Duo a une nouvelle alliée !
Sa maman.
Et l'espoir que Solo revienne enfin !
Catirella
