Titre : La septième âme

Chapitre 3 : Si Jamais

Disclaimer : tous les personnages appartiennent à JK Rowling

Avertissement : il pourra y avoir dans les chapitres a venir certains rapports homo entre un certain harry et un certain Draco alors euh si ça vous dégoûte juste lisez pas et euh il peut y avoir du sang aussi fais que les cœurs sensibles..

Spoiler : oki la fic est une certaine suite au 6eme livre alors ceux qui l'on pas lu risquent de en pas comprendre puisque mon histoire tourne autour de l'intrigue ( si on veut principale) du 6 eme tome et donc les horcrux (sans commentaire pour ceux qui ont pas lus ) donc arrêtez vous la si vous voulez pas en savoir plus

Réponses Review :

Sendra: voila la suite :D

Sinelune : gnihihi michi :D voilà la suite et j'adore ta fic faut que tu la continue :D

Love Draco Malefoy : ohh merci pour ta proposition :D c'est trop gentil a toi , mais je doute que je pourrais un jour patienter encore quelques heurs après avoir fini mon chapitre pour qu'on le corrige XDD, puis c'est pas si catastrophique xDD . en tout cas merci qu'en même je t'adore voici la suite :D

Dop : gros michi voilà la suite.


Pov Draco

Le soleil s'éteint pour faire place à la nuit, mais renaît sans cesse de ses cendres. Les jours passent ainsi pour faire place aux suivantes et dans moins d'un clignement de yeux on se rend compte que tout a changé.

Nous sommes à la fin de septembre. Le vent froid est déjà permis nous et prend avec lui tout le vert faisant la beauté de l'été, pour le remplacer par des couleurs de feu. J'aimerais les voir, j'aimerais me sentir libéré. J'aimerais m'envoler loin dans le ciel, tel un papillon et me laisser porter par le vent.

J'ai repris des forces depuis cet été, mais pas autant pour réussir à vivre par moi-même. Harry prend soin de moi, autant qu'il le peut. Pendent ces dernières semaines il est devenu mes yeux autant que mon corps. J'ai réussi à quitter le lit mais j'ai toujours ce malaise cet étourdissement et je ne vois toujours pas. Harry dit que c'est parce que mon âme est placée de travers elle ne s'y sent pas à sa place. Cette idée m'horrifie.

Harry… Jusqu'à maintenant il est toujours resté près de moi sauf à une rare occasion ou il est parti, sans m'avertir, lors d'une nuit pour aller trouver le horcruxe qui lui avait permis de me sauver quelques semaines plus tôt. Il est revenu au petit matin avec une voix saccadé et une odeur de sang imprégnant son corps. Il ne me raconta pas ce qui c'était passé, mais seulement qu'un jour il devrait y retourner.

Sinon il a toujours été la, renonçant à Poudlard renonçant à tout, mais je doute que ce soit pour moi. Apparemment, dit-il, il ne reste que très peu de temps avant la dernière guerre, il a besoin d'être prêt, mais de quelle façon je l'ignore.

Je me réveille avec un léger tressaillement. J'essaye de voir autour de moi, pour en suite me souvenir que c'est impossible. C'est étrange je n'ai jamais vraiment la totale certitude que je suis sortit du monde du rêve. Puis du coup un frisson parcourt mon dos et paniqué j'appelle Harry, mais il ne semble pas se trouver dans la chambre.

Pourvus qu'il ne soit pas parti. La porte s'ouvre et je me lève précipitamment du lit, avant d'être accueilli dans des bras chaleureux qui me forcent à me recoucher

- Calme-toi. (Sa voix est si douce ) je viens de recevoir un hibou d'Hermionne. Elle dit qu'elle a trouvé avec Ron l'endroit ou se trouve le vase de Poufsouffle.

- Je pensais qu'ils étaient à l'école. Je m'entant dire avec colère

- Ils ont 17 ans Draco ils peuvent sortir

- N'y va pas ! l'a dernière fois t'a failli mourir, alors n'y va pas je te l'interdis.

- Je l'entends rire, puis continue toujours de sa voix si calme.

- Je serais accompagné cette fois.

- J'ouvre la bouche pour continuer mais il m'en empêche

- Il le faut Draco. Il faut que ça finisse.

- Tout a toujours une fin, de toute façon… je t'en pris reste, n'accélère pas l'arrivée de la fin

- Je suis désole. À tout à l'heur

- Et si tu ne revenais pas ?

- Je suis toujours revenu.

Il m'embrasse sur le front en signe d'au revoir et un « pouf » indique qu'il vient de transplaner.

- Reviens … . j'entends mes paroles résonner dans la pièce vide.

Pov Harry

Je transplane à Pre-au-lard, ou j'ai rendez-vous avec Ron et Hermionne. La place est déserte, abandonné.

Je n'aurais pas du le laisser seul. S'il lui arrive quelque chose je ne me le pardonnerais jamais. C'est égoïste de ma part, mais je ne veux pas qu'il s'en aille, même guéri, je veux qu'il reste avec moi. C'est la seule personne dont la compagnie ne l'amène pas à la mort, au contraire même.

Je m'avance doucement et rentre dans le café le plus près, pour me ramasser avec une touffe de cheveux dans le visage la seconde suivante

- OHHH mon Dieu HARRYYYY ! Je croyais ne plus jamais te revoir !

- Hermione tu m'étouffe, j'arrive finalement à articuler, mais elle ne me lâche pas.

- OHHHH tu ma tellement manqué. On fait pas ce genre d'affaire à ses amis. Dit lui, toi, Ron.

- Hermionne, je crois qu'il a raison, tu l'étouffe, il vire bleu là.

- AHH ! . Excuse-moi Harry je ne voulais pas, mais ça fait si, SIIIIII longtemps.

Elle décide enfin de me lâcher ce qui me permet enfin de prendre une grosse bouffée d'air.

- Hermionne, Ron . Je suis content de vous revoir. Je leur dis en souriant tout en reprenant mon souffle.

- OHHHHHHH HARRYYYY, elle a les larmes aux yeux et se rapproche de moi pour m'enlacer, une nouvelle fois, mais s'arrête à mi-chemin.

- Vous allez bien vous deux ? Je leur demande prenant garde à Mionne.

- Ouais à merveille, seulement, vois-tu, on pensait que tu allais, une nouvelle fois, nous poser un lapin.

- Ron a raison ! En plus, tu es en retard, fais plus ça.

Je leur souris innocemment, pour en suite leur répondre :

- Je suis désolée Dra… , enfin il fallait que j'attende que quelqu'un se réveille pour pouvoir lui dire que je partais.

- T'avais qu'à lui laisser un mot, me répond Ron avec un haussement d'épaules, pendant qu'Hermionne ouvre grand la bouche, avec une expression de terreur mélangée à du dégoût.

- TU N'A PASS… tu ne l'as pas gardé chez toi, n'est ce pas ? Tu n'a pas osée ?

- Hermionne il le fallait bien…

- NON, c'est la chose la plus immature et la plus conne que tu n'as jamais fait.

- De quoi vous parlez ?

- Ron tais-toi ! En plus t'attend qu'il se réveille, c'est quoi ton problème ?

- C'est pas la fouine tout de même ?

Je soupire avant de me détourner d'aux

- Harry ou vas-tu ?

- Je pensais qu'on avait quelque chose de plus important à faire que de parler de Mallefoy. Je leur réponds tout en ouvrant la porte avec rage.

Je sens leur surprise, pour me rendre compte de ma réaction si anormale. Puis, je me retourne vers eux, pour leur expliquer un quelconque mensonge avant qu'ils ne pensent que…

- Écoutez, j'ai eu plusieurs informations de lui, alors… je me dis qu'il peut être utile et… et c'est ça. Ils ne semblent pas convaincus, mais à mon grand bonheur ils cessent le sujet

Nous sortons du café, pour transplaner dans une ruelle de ce qui semblerait être un cartier chic. Mais là aussi, tout a l'air si déprimant, si mort.

- Hermionne t'est sure que c'est ici ?

- T'a bien dit la maison de Hapzibah.(J'approuve de la tête) Alors c'est pas loin d'ici, suivez-moi.

Nous marchons quelque temps avant que Ron brise le silence

- Pourquoi t'est plus revenu à Poudlard

- Oui Harry, Ron a raison, t'aurais pu y apprendre pleins de nouveaux sortilèges. Tonks enseigne en DEFM, elle est vraiment géniale.

- Je n'ai jamais dit ça lui répond Ron surpris.

- Ca ne servirait à rien. Dumbledore n'est plus là de toute façon, alors on peut se faire attaquer à tout moment et les sorts enseignés ne valent rien. Ils ne sont pas assez forts

- Ta raison mon Harry. La moitié des parents semblent penser pareil, l'école est presque vide. Moi aussi je voulais rester chez moi, mais ma mère m'a obligé à y aller et il fallait bien que…. Il fait un signe de tête vers Hermionne qui se retourne brusquement vers moi comme brûlé

- HARRY qu'est ce que tu veux dire par : « ils ne sont pas assez forts » ? Il y a quelque chose de plus fort?

- J'évite son regard. Elle me tuerait si elle savait. Ils ne me le pardonneraient jamais, mais on bat le feu par le feu en guerre.

- Harry, je t'en pris, dit moi que tu n'as pas ? me demande t'elle d'une voix extrêmement aiguë

- Hermionne c'est la maison ! S'exclame Ron, qui ne semblait pas vraiment suivre la discussion. En fait, je le remercie intérieurement, puisque hermionne cesse de m'achaler et se dirige vers la clôture gardant la maison.

Celle-ci s'avance avec hâte, la baguette levée, pendant que Ron et moi traînons en arrière

- Il faut la pardonner, me murmure celui-ci, je crois qu'elle est dans sa semaine, elle se comporte en hystérique depuis hier. Elle refuse même de m'embrasser.

- Je pars à rire sur cette dernière phrase.

- T'a raison Ron, c'est la fin du monde

- Taisez-vous, vous deux. Dès maintenant, il faut être extrêmement prudent. Dit-elle en ouvrant la porte de la grille.

Nous rentrons, pour faire face à un jardin immense remplit de mauvaises herbes. Une maison de style victorien se retrouve au fond de celui-ci. Elle aussi est dans un piteux état. Elle semble avoir brûlé et n'attend que de s'écraser

- Hermionne, je crois que finalement, Tu sais qui n'a rien caché ici. L'endroit est juste abandonné.

- Mais justement Ron, réfléchis. Il devrait y avoir du monde. Dombledore avait dit que Hapzibah avait de la famille qui avait cherché son trésor après sa mort. Vu la grandeur de cette maison je ne crois pas qu'ils l'auraient abandonné. Quelque chose les a sûrement éloignés de cette maison. Ou tués…

Nous nous rendons jusqu'à la porte d'entrée de la maison. Elle est grande, immense même, et carbonisé. J'essaye de l'ouvrir mais elle est verrouille, alors Hermionne prend la relève, avec un roulement de yeux, et lui lance une multitude de sorts qui ne font qu'être absorbés par la porte.

- Euh je crois qu'on devrait tout simplement lui donner un bon coup de pieds, vu son état elle devrait partir au vent, propose Ron. Chose qui bien entendu ne fonctionne pas. Même après la centième fois qu'il fonce dedans.

- Euh vous pourriez peut être m'aider au lieu d'admirer la scène.

- Excuse-nous Ron, mais c'est juste ridicule, je veux dire si mes sorts n'ont pas pu ouvrir la porte, nous ne pourrons certainement pas l'ouvrir en fonçant dedans. Je croyais pourtant que tu avais compris après t'être disloqué l'épaule.

Ron tourne le dos à Hermionne, tout en sortant des grognements. Puis, je le vois qui part

- Euh Ron, je voulais pas t'offenser, mais ou tu va ? Ne te fâche pas s'il te plaît c'est pas le moment !

Il se retourne tout rouge vers celle-ci

- Je ne pars pas, je vais juste voir s'il y a une autre entré.

Bien entendu, nous le suivons. Pour finalement trouver une autre porte qui ne s'ouvre toujours pas et des fenêtres barricadées. Puis finalement, il y a un instant ou je ferme les yeux, pour me retrouver dans une pièce déserte avec un lit renversé et des armoires mises de travers. La poussière m'étouffe et très peu de lumière y pénètre.

Je dois halluciner, ou me retrouver à l'intérieur de la maison, mais j'ignore comment j'ai pu y entrer. Et ou sont passés Ron et Hermionne. D'ailleurs je me mets à crier leurs noms, pour en suite remarquer le ton paniqué de ma voix et les tremblements de mes mains. La porte de la chambre est entrouverte alors je sors.

Un long couloir se trouve devant moi. Des ampoules sont collés au plafond un peu comme dans les hôpitaux moldus. Je me mets à avancer, pour me rendre compte que le couloir avance avec moi. Je dois me trouver dans ce genre de rêve ou t'essaye d'avancer, mais que plus tu avance, plus ton but principal s'éloigne. J'essaye de me rendre de l'autre côté mais le couloir est infini. La porte par ou j'étais sorti n'existe plus. Il y a juste un couloir qui même à un endroit impossible à atteindre.

Je me donne des coups pour me réveiller, mais ça ne semble pas être un rêve. j'essaye de transplaner ailleurs mais ça ne marche pas. D'ailleurs je me rends vite compte que mes pouvoirs ne me servent à rien, c'est comme si j'en avais juste pas.

Alors je me contente d'avancer, comme si cela servait à quelque chose. Les heures passent, mais toujours rien, toujours pas de fin. Puis au bout de ce qui semblerait être des jours… enfin des jours, quand on attend impatiemment d'arriver à une fin…..une heur peut équivaloir à un mois. Il y a finalement une fin. Un simple mur sans rien dessus. Un mur m'empêchant de passer un mur pour définir la fin de ma marche, de mes efforts, de ma vie.

J'ai faim et je suis plus que fatigue, mais je n'arrive pas à dormir, comme si mes yeux refusaient de se fermer. Alors je me tourne dos à mon mur et je repars dans l'autre direction.

Des siècles de marche.. encore. Mais toujours pas d'issue. De l'autre côté il y a le même mur. Je suis coincé dans ce couloir ayant deux fins qui ne mènent nulle part.

Je suis désolé Draco, je n'ai pas tenu ma promesse, je ne reviendrai pas… Je… je t'aim…

Non ! Comment pourrais-je, ce n'est rien qu'un fils de mangemort, un tueur un… Je l'aime. Des larmes coulent des mes yeux et je m'encrasse à terre.

Un frisson me parcourt le dos et j'ai l'épouvantable pressentiment qu'il ne va pas bien. qu'il est en train de mourir, alors je sursaute et me met à frapper désespérément le mur le plus près.

- SORTEZ MOI DE LÀ !JE VEUX M' EN ALLER

Si seulement les murs pouvaient m'obéir. Si seulement je pouvais savoir qu'est ce qui était dans la tête de Voldemort en créant ce passage sans issue, sans fin, sans véritable fin.

Puis, je ne sais pourquoi, des mots de Voldemort me reviennent en tête. Ce jour au ministère « il n'y a rien de pire que la mort, Dumbledore. »…

Si ce n'était qu'un simple rêve, duquel il voudrait un jour se réveiller… mais comment ? Et si ce n'était pas un rêve.

Dit-on que si on meurt dans nos rêves on meurt aussi dans la vraie vie. Mais si la mort nous ramenaient à la réalité et que justement la vie est le rêve ?

Je ne comprends que très peu le sens de ma pensée, mais à part crever ici sur place, en attendant que le temps passe, aussi bien essayer tout de suite. Il le savait bien qu'aucun homme ne se tuerai. Ne penserait à mourir, parce qu'il est lui-même terrifiée par la mort. Alors…

Je sors un poignard d'une de mes poches et je m'entaille doucement la paume de ma main. Le sang commence à couler, mais la douleur n'est pas présente. Je me sens juste plus faible. Peut être que….

J'ai peur. Si peur… si follement peur… si c'était la fin ?

J'approche le poignard près de ma poitrine. Mes mains tremblent et je sens des larmes chaudes couler sur mes joues, essayent de m'empêcher de faire une telle erreur.

Puis je le plonge. Cette fois ci je ressens la douleur. Elle brûle, plus qu'un simple feu. Une douleur atroce, parce qu'elle est là, sans vraiment me faire mal physiquement. Elle est là, faisant aussi mal qu'un océan de larmes. Qu'un univers de sentiments refoules qui finalement arrivent à sortir par cette petite entaille dans mon cœur. C'est pour ça que ça brûle.

J'ouvre les yeux, pour ne voir que le néant. Le noir total.

Je ne me sens plus a ma place dans mon corps. Comme si mon âme désirait plus que tout me quitter et que mon corps étant la de trop l'empêchait de sortir. Je veux m'en aller, je veux qu'il me libère.

Quelqu'un m'appelle. Mon véritable maître. Il faut que je m'en aille, qu'il me laisse partir ce corps damné.

Je cligne des yeux et finalement j'aperçois une douce lumière. L'image se clarifie peu à peu devant moi.

Certains disent qu'au moment de notre mort nous continuons à vivre comme si de rien n'était, sans nous rendre compte que nous ne sommes plus réellement là.

Je suis au milieu d'un jardin. La maison de Hapzibah est devant moi. Ou enfin ce qu'il en reste. Rien que des morceaux. Qui partent en poussière à la moindre brise. J'appelle mes amis, mais ils ne sont pas là. En fait, il n'y a nulle trace de vie, ni dans le jardin, ni à l'extérieur.

Alors je transplanne, dans l'espoir de comprendre, dans l'espoir de le revoir.

Je me retrouve au milieu de quatre murs…. Des murs entièrement carbonisés. Des murs que je connais, des murs si familiers. Je regarde la pièce et pendant un moment je la vois de la façon que je l'avais laissée. Mon souvenir semble si lointain. Perdu dans le temps. Pourquoi ?

Je balaie la chambre d'un regard, pour m'arrêter sur un lit au fond de ma pièce. Mon cœur bat plus fort, j'ai peur, peur qu'il y soit encore. Je m'approche de celui-ci et des larmes affolées envahissent mes yeux.

Le lit est vide… à l'exception d'un squelette humain d'une blancheur irréelle qui est là, à travers les draps noircis par le feu. Il semble posée la, avec douceur, comme par peur qu'il soit sali.

Je n'y crois pas. Je refuse que ça soit lui. C'est tout simplement impossible. Mais mes larmes elles sont certaines du contraire. Elles s'acharnent contre moi me prenant toute énergie, me déchirant des sanglots, me faisant tomber. Je m'écrase., j'hurle. Je veux mourir. Je ne supporte pas cette réalité et je refuse que ça en soit une. Ma respiration est difficile. Je lève les yeux sur les ossements et j'effleure le crane de ma paume.

Je suis désolé Draco…

Mon cœur crie sa douleur, veut éclater, ne supporte plus, mes yeux non plus. Puis finalement je réussis à faire cesser mes larmes. Pas qu'elles ne veulent plus couler, mais parce qu'il y en a plus assez. Je me lève me détournant de ce lit maudit et je sort de la maison. Essayent d'oublier, essayant de nier.

Dehors tout est gris. Abandonné, mort. Plus aucune couleur, ni de blanc ni de noir, mais seulement des teintes de gris.

Le monde à perdu espoir, ils se sont contentés d'abandonner.

Je n'aurais jamais du aller dans cette maison. Jamais. Un temps infini semble avoir passé sur le monde, alors que j'étais coincé dedans. Un temps, irréel, un temps qui les a détruit. Tous, tout. Je parcours la rue, il n'y a aucune trace de la moindre vie. Il n'y a que le squelette d'arbres déracinés, des maisons détruites, en ruine. Une rue déserte. Un monde que le destin s'est contenté d'abandonner. Il ne reste plus rien.

Je parcours les rues suivantes aussi, je m'en vais sur le chemin de traverse, chez Ron, n'importe ou. Rien n'est plus comme avant, tout semble avoir été rasée. Il ne reste rien.

Poudlard… des ruines oubliés là, rappellent qu'un certain bâtiment c'était déjà trouvé là, des centaines d'années auparavant. Des siècles. Des millénaires.

Le lac est desséché, laissant voir dans son fond une multitude d'ossements eux aussi abandonnés là.

Combien de temps est donc passé ?

Voldemort existe t'il encore ?

Une quelconque vie existe t'elle encore ?

Je cherche, ailleurs, partout. J'espère. Pourvu qu'il reste quelqu'un, pour m'expliquer, parce qu'il faut que quelqu'un m'explique. Je transplanne dans le cimetière ou a eu lieu la renaissance de ce monstre….

Il doit être là lui. Il faut qu'il soit là. Il faut que je le vois, qu'il s'explique, qu'il crève … Voldemort

Je lance sa marque dans l'espoir qu'il viendra. Puis j'attends. Finalement, regardant au loin, je le vois accoté sur une tombe.

Sa face n'est plus la même, elle semble plus jeune, différente, il est plus humain. Presque charmant. Ses cheveux sont un peu plus haut que ses épaules et ils volent au vent. Si je ne savais pas qui c'était j'aurais aimé le connaître.

Je me dirige vers lui, la rage palpitant dans mes veines.

- MONSTRE, tu va le payer ! Je me jette sur lui baguette à la main. Une de mes mains se resserre autour de son cou, pendant que l'autre le menace avec ma baguette.

Il ne réagit pas… il se laisse faire.

- Tu va mourir. Tu va payer pour tout ce que tu as fait, tu va payer pour chacune de leurs âmes.

Des menaces en l'air ? Peut-être. Puisque je n'arrive pas à réagir. Je reste là, sur lui, le pointant avec ma baguette, mais je ne fais rien. Puis finalement, je me lève, attendant que lui aussi soit debout pour lui donner un bon coup de poing.

Il ne réagit pas, il ne fait qu'épousseter ses vêtements, puis il me regarde avec un petit sourire au coin des lèvres.

- Tu es vivant alors ? après tout ce temps…et tu les as laissée mourir.

- Je les ai laissée se faire tuer par ta main… et tu va payer crois-moi.

Je me sens bouillir, tellement, que ça m'aveugle, ça m'empêche de penser. Puis j'essaye de penser au pire sort qui pourra le faire souffrir jusqu'a ce qu'il rende l'âme.

- Harry , la guerre que j'ai mené pendant toute mon existence a été contre toi, pas contre eux. Ils sont morts parce qu'ils se sont entre tues.

- JE N'EN CROIS PAS UN MOT !

- La guerre entre le « bien » et le « mal » a toujours existée. Ou sinon la guerre tout court.

- Tu es celui qui a partit celle ci, tu es le responsable

- On est deux alors.

- FERME-LA !

Son calme m'énerve alors je lui donne un autre coup, par vengeance, pour le faire taire, alors que je voudrais qu'il continue.

- La dernière bataille, celle qui a rasé toute trace de vie, était en ton nom, Potter

- Bien sur, avec toi au premier rang du camp adverse.

- Non… Je n'en avais plus besoin, tu étais supposément mort. Toi, mon seul et unique adversaire, le seul ayant le pouvoir de me donner la mort. Mais tu n'existais plus. Pourquoi combattre, alors que j'avais l'éternité devant moi pour conquérir le monde d'une façon ou d'une autre.

- Peu importe, elle a été provoquée par toi cette guerre, toi et ton égocentrisme, toi et tes mangemorts. Vous étés contents maintenant, vous avez tout détruit. Vous pouvez mener le monde. Mais qu'allez vous faire si je te tue ?

- Vous ? Tu ne semble comprendre une certaine chose Harry. Il n'y a plus personne. La guerre n'a pas été gagnée par aucun des côtés, ils se sont juste exterminées mutuellement

- TU MENTS !

- Quelle ironie tu ne trouve pas ? l'humanité est morte en combattant au nom de deux personnes qu'ils croyaient finis et voilà que nous sommes les deux seuls à avoir survécu. .

- Je n'y crois pas. j'en suis sure tu les tiens prisonniers, ou peu importe

- Harry, ils sont morts.

- NON !

Un nœud se forme dans ma gorge alors que je lui enfonce pratiquement la baguette dans la sienne. Il ne se contente que de reculer. Puis, il se retourne et part comme si de rien n'était

- HALTE ! Ou vas-tu ? Les rejoindre, hein ?

- Non, je pensais faire une petite promenade, tu veux m'accompagner ?

- AVADA KEDAVRA !

Le sort le rate, alors qu'il ne bouge pas d'un millimètre. Je le vois sourire avec satisfaction.

- C'est une façon de m'avertir Harry ? De me dire que tu es capable de jeter un sort ?

Je ne réponds pas, mais me contente de le regarder avec haine.

- Félicitation. Pourtant on sait bien tous les deux, que tu n'oseras jamais me tuer.

- Tu me crois incapable

- Tu en es capable, mais tu ne veux pas.

- Je sais mieux ce que je veux que toi !

- Vraiment ? Alors que veux-tu Harry ? Tu sais que si tu me tue, il ne restera plus rien. Plus personne. Seulement toi, dans ta solitude, ton désespoir, sans personne à tes cotés

- C'est mieux que de te savoir en vie ! Il est temps que tu paie pour une fois le mal que tu as causé, pour tous ceux que tu as tué. Pour tous mes amis qui sont morts à cause de toi, pour lui.

Mes mains tremblent de rage alors que j'essaye de contrôler ma voix… je veux lui faire éclater le crane, pour qu'il ne reste que de la poussière.

- La douce vengeance

Il semble impressionné en disant ce-ci . Il a raison, la douce vengeance. Je dois les venger tous. Mes parents, mes amis, Draco. Pour Draco, parce qu'il a osé lui faire du mal. Et parce qu'il est mort maintenant, sans que j'eu pu lui dire…

Il se rapproche de moi et prend ma main, celle tenant la baguette qui depuis quelque temps pointait le sol, puis la lève vers son cœur.

- N'as-tu donc pas attendu ce moment depuis tant de temps. Tu as enfin l'occasion.

Je retire ma main des siennes avec hâte. Je ne veux pas qu'il me touche

- Tu ne mourras pas n'est ce pas ?

- Pas sans toi .

- Pardon ?

Je recule alors qu'il se rapproche. Une rafale de vent passe par la et dégage son visage, entièrement. Ses yeux sont rouges, flamboyants.

- Tu mourras toi aussi… parce que tu n'auras pas le choix.

- Je peux vivre sans eux.

Je ne le laisse pas répliquer. Je me contente seulement de hurler la formule. Par la suite, tout semble se passer au ralentit. Un courant traverse la baguette, alors que le sort la quitte peu à peu. L'éclair de lumière verte se dirige droit sur son cœur, l'entoure, lui vole son âme. Il est mort.

Un tourbions noir se forme alors tout autour. Le paysage change, pour faire place à une immense pièce. La pièce dans laquelle se trouvait Hapzibah et tom dans le souvenir que m'avait montrée Dumbledore.

Le vase des Poufsoufles se trouve en suspension au milieu de la pièce. Une lumière verte l'entoure. Cette même lumière qui sort de ma baguette. Puis finalement le vase éclate, se répandant en des milliards des petits morceaux, qui a leur tour s'évaporent.

Son horcrux a été détruit.

Qu'est ce qui c'est passé exactement ? Qui sait… sûrement un sort, nous faisant plonger dans notre pire cauchemar. Ou encore un cauchemar fabriqué par lui. Cherchant à nous emprisonner dans un monde… irréel ? Une telle chose ne pourrait jamais arriver, n'est ce pas ?

Je me rue à l'extérieur de la maison avec hâte, le cœur battant, espérant de toutes mes forces que ce cauchemar ne continue pas.

Le soleil est bas au sol, illuminant le ciel d'une lumière orangée. L'air est encore chaud rappelant que l'été était encore là il n'y a pas si longtemps. Je soupire, de soulagement.

Puis, j'aperçois au loin Ron avec une Hermionne en sang dans ses bras. Ils lèvent la tête à ma vue et me sourient. Je les rejoins en courant.

- Oh mon dieu Harry tu es vivant !

- Qu'est ce qui c'est passé ? je leur demande inquiet.

- À toi de nous dire, tu t'es volatilisé d'un coup, alors on a essayé de te trouver.

- Ouais, rajouta Hermionne d'une voix faible, puis le jardin c'est transformé en jungle et nous nous sommes fait attaquer par une forêt d'épines. Puis il y a quelques minutes elles se sont tout, simplement, retirées dans le sol.

- Vous avez l'air mal, Ron tu devrais l'amener à St Mangouste.

- Harry qu'est ce qui c'est passé ? me demande Hermionne avec hâte ignorant mon commentaire précédent.

- Je ne sais pas exactement, je me suis retrouvé là dedans, je lui réponds montrant la maison du doigt, puis il y a eu une sorte de cauchemar et quand je me suis réveillé le vase a éclaté.. C'était juste bizarre. En tout cas c'est fini le horcrux a été détruit.

- SERIEUX !

- C'est génial.

Ils me sourient et je leur réponds. Puis nous transplanons a St Mangouste. Je les quitte la bas. Je ne veux pas me lancer dans les détails.

La nuit est tombée quand j'ouvre la porte de sa chambre, il se réveille en sursaut entendant le craquement de celle-ci. Je regrette tout de suite d'être entrée. J'aurais du faire plus attention.

- Qui est-là ?

- C'est moi, je lui réponds avec un sourire, qu'il ne doit sûrement pas voir. Pourtant il me sourit aussi.

Je m'approche et m'assois à côté de lui.

- Tu vas bien ?

- Oui, mais c'est plus à moi de te poser la question. Ca va Harry ?

- Bien sur.

Il ne semble pas convaincu par ma réponse.

- Qu'est ce qui c'est passé ?

Je lui raconte. Enfin lui résume plus qu'autre chose, mais il insiste, alors je lui dis tout en détail, chaque mot, chaque geste dont je me rappelle, tout sauf les moments ou je me suis rendu compte que je l'aimais. Je le vois à certains moments tressaillir, ou encore soupirer puis il me sourit quand je lui annonce que j'ai réussi.

Puis, à ma plus grande surprise, il me serre dans ses bras. Timidement, pendant quelques secondes à peine, mais il le fait. C'est la première fois.

Si ça aurait été lui qui m'aurait proposé de vivre avec lui pour l'éternité, je l'aurais accepté, même dans le pire des cauchemars, parce que seulement son doux visage l'aurait transformé en rêve. Le plus merveilleux des rêves.

Je l'aime.


Note de moi : ahhh ça en a pris du temps … il est plus long que les autres :D et je suis plutôt contente du résultat :D …. C'est le fun décrire des rêves, ça a pas besoin d'avoir de sens et j'adore faire passer Ron pour un euh con XDDDD . Sinon il y a beaucoup d'indices pour la suite :D a vous de les trouver XDD y a même une phrase qui décrit le dernier paragraphe de la fic :D enfin si ça va vraiment être ça la fin. Ça se peut que je change d 'avis :P . a pars ça euh j'espère que vous avez aimées .. REVEWWWWWWWWWWWW :D…