L'Ambre Noire

Rating : K+ pour le moment, je me réserve le changer par la suite.

Disclaimer : Poudlard et Compagnie sont à la Warner Bros et à Rowling. Seule l'intrigue de cette fanfiction, les lieux, et les personnages n'apparaissant pas à la base dans les livres m'appartiennent. Encore heureux ! Merci à Andromaque, ma bêta-lectrice pour cette fiction, qui fait du très bon travail :p. Sans elle, le temps entre chaque publication serait doublé, alors vous pouvez la remercier xD. Un énorme merci également à Habby-chérie, sans qui l'inspiration me manquerait souvent, et dont qui l'amitié et l'aide m'est précieuse pour cette fic. Merci!

Ce chapitre est dédié à Chewie.

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Tell me how you've never felt
Delicate or innocent
Do you still have doubts that
Us having faith makes any sense

Show me love,

t.A.T.u, album 200km/h in The Wrong Lane

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- Chapitre 7 : Rêves et cauchemars -

Il n'y avait pas réellement eu de conséquences positives à ce dernier voyage dans le temps qu'elle avait effectué. Sauf peut-être une : Tom ne voulait pas d'elle… Elle était désormais fixée sur ce point.

-Tu me pache le sel s'il che pkai? demanda son frère, la bouche pleine.

Elle le lui passa sans la moindre énergie, mais depuis ces trois derniers jours, ils avaient compris qu'il valait mieux s'abstenir de tout commentaire. Toutefois, Harry tenta une approche :

-Souris! C'est le premier match de la saison, je sais que tu adores le Quidditch!

-Je ne veux pas jouer aujourd'hui.

-Comment ça?

-J'aimerai que vous preniez une remplaçante. Si je joue, nous allons perdre, c'est certain.

-Bien sûr que non! Tu es irremplaçable!

-Ça suffit, intervint Hermione d'un ton glacial. Elle n'est pas en état de jouer, alors pourquoi vous ne prendriez pas Mackenzie Ebough pour jouer à sa place? Il m'a semblé qu'elle ne jouait pas trop mal...

-Laisse tomber, coupa Ron tandis qu'il avait finit d'avaler, tu es une vraie quiche au Quidditch! Ebough EST une horreur totale sur un balai.

-Je préfère être une quiche à un sport ridicule qu'un abruti profond toutes catégories, vociféra t-elle et elle replongea dans son livre, tandis qu'Harry et Ginny soupiraient à l'unisson.

SsSsSsSsSsS

Ginny était assise, sur une roche près du lac, les pieds pendant au dessus de l'eau noire presque inquiétante.

Elle cueillit une pâquerette et commença à lui retirer ses pétales.

- Il m'aime...un peu... beaucoup... à la folie... passionnément... à la folie... pas du tout.

Mais le pétale entre "à la folie" et "pas du tout" s'était en allé tout seul, et elle n'avait pas pu déterminer à quoi il correspondait. Décidemment, même le destin était contre elle.

Un vague "Salut" retentit dans ses oreilles, elle leva la tête. Le survivant, essoufflé, encore en tenue de Quidditch, un sourire jusqu'aux oreilles, venait de s'asseoir à coté d'elle.

-On a gagné! C'est dommage que tu ne sois pas venue, c'était un match sensas!

-Super.

-Qu'est-ce que tu fais là? Drôle d'endroit.

- Rien…je réfléchis.

Il lui répondit en souriant que c'était déjà pas mal, et ses sourcils roux se froncèrent subitement. Son regard devint encore plus vide.

-Harry, interrogea t-elle, ça t'es déjà arrivé que même après qu'un de tes rêves soit brisé, tu continues à y croire?

Lui aussi, était soudainement devenu sérieux. Sa respiration se fit plus régulière et il lui confia:

-Oui. J'en ai presque tous les jours des espoirs qui s'éteignent... mais au final, on ne peut pas les empêcher de rester.

-Mais alors pourquoi! cria t-elle en tapant du poing sur l'herbe humide. Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas s'en débarrasser une bonne fois pour toute?

-C'est comme ça depuis la nuit des temps! La vie est tellement courte... ça ne serait plus drôle si on oubliait tout, je veux dire... on se rendrait moins bien compte de l'évolution de nos sentiments…tu vois? Moi aussi ça me ferais du bien d'oublier, mais il y a des choses qu'il vaut mieux garder avec nous, tu sais.

Elle se sentit égoïste. Lui, ne subissait pas un simple chagrin d'amour... Il avait presque tout perdu et était né avec un destin hors du commun. L'avenir du monde reposait sur ses épaules. Elle se demanda si elle aurait pu supporter une telle chose.

-La vie est tellement courte... murmura-t-il en arrachant un brin d'herbe. Courte pour souffrir, courte pour sourire... courte pour s'aimer. Ginny, est-ce que tu voudrais m'épouser quand nous sortirons de Poudlard?

La question mit quelques secondes à atteindre son cerveau.

-Quoi? s'étrangla-t-elle, sans comprendre. Mais on ne sort même pas ensemble, et... tu ne m'aimes pas!

-Évidemment que si... je t'aime pour amitié.

-On ne se marie pas avec un ami.

-Moi, si. Tant qu'on sera dans cette putain de guerre, on ne pourra pas vivre de relations amoureuses... J'aimerai que nous soyons mariés car je sais que tu peux me faire rire, me faire sourire... Je sais que ma réaction est égoïste: si moi, à cause de mon « boulot à plein temps », je ne peux aimer personne, toi tu aimerais sans doute avoir un petit-ami ou quelque chose comme ça. Mais tu n'es pas obligée d'accepter. C'est compréhensible, avec un type comme moi qui risque de se faire tuer toutes les secondes...

La Gryffondor se mordit la lèvre en pensant que ça aurait pu être Tom, là, à sa place, en train de lui dire qu'il voulait qu'elle soit son épouse.

"Mais Ginny... Tom ne t'aime pas."

C'était vrai. Mais si dur à accepter.

Elle savait que ce mariage n'avait rien de passionnel, c'était plutôt un moyen de s'accrocher dans ces temps de guerres pénibles.

- Je ne sais pas quoi te répondre, Harry…avoua-t-elle. Je ne peux pas te dire oui maintenant, mais ce n'est pas un non…Peut-être que...

Elle laissa sa phrase en suspension.

Et selon elle, le sourire du survivant, pas amoureux ou rassuré, mais reconnaissant, valait tous lesmots du monde. Si elle pouvait le rendre heureux et l'aider à tuer Voldemort, alors... elle ne reculerait pas.

SsSsSsSsSsS

-Oui, professeur Dumbledore? Vous nous cherchiez?

Jamais le directeur n'avait semblé aussi vieux, derrière son bureau aux étranges objets.

Tous les enfants Weasley scolarisés à Poudlard étaient présents - c'est à dire, juste Ron et Ginny-.

-J'ai une dure nouvelle à vous annoncer... annonça t-il en se levant.

-Je vous écoute... assura Ron, le visage inquiet.

-Ce midi, Voldemort est venu au Terrier.

Ils poussèrent à l'unisson une exclamation horrifiée.

-Et visiblement, continua le directeur, il cherchait quelque chose... un objet, nous supposons. Visiblement, il n'a pas trouvé, puis il est tombé sur vos parents... ils n'ont pas pu s'enfuir, je suis désolé.

-C'est une blague! souffla le roux. C'EST UNE BLAGUE! CA N'EST PAS VRAI! NON, NON!

-Je suis désolé, Monsieur Weasley.

-GINNY! DIS LUI QUE C'EST FAUX!

Mais elle resta muette, les yeux grands ouverts, rivés vers le sol, sans larmes. Elle n'arrivait plus à pleurer. Elle avait beau en avoir envie, ses yeux restaient désespéramment secs.

Même sans les voir, elle imaginait bien Dumbledore avec cet air grave en train de regarder son frère, et elle voyait tout à fait ce dernier, le visage rouge.

Ginny serra ses poings, si fort que ses jointures déjà blanches devinrent presque diaphanes. Elle savait ce que Voldemort cherchait. Il voulait la statuette d'ange. Elle constata avec horreur que sa conversation d'il y a trois jours avait déjà eu des conséquences sur le futur. Elle s'empêcha de hurler.

N'importe qui la regardant dans les yeux à cet instant pouvait voir sans aucun problème la lueur de folie qui régnait dans ses pupilles dilatées par la haine.

Tout était de la faute de Tom. Sa vie était devenue un enfer, à cause de la personne qu'elle aimait le plus au monde.

Elle devait lui parler... Elle devait le faire souffrir, à son tour. Elle devait savoir pourquoi il avait voulut la statue. Elle devait le faire payer...

N'y vas pas! Je t'en supplie! Il te fera du mal!

Mais elle s'en fichait. On ne pouvait pas faire souffrir plus son coeur; il lui semblait que celui-ci était déjà mort.

SsSsSsSsSsS

La pluie battait contre les carreaux de sa chambre, mais ni elle, ni lui ne semblaient s'en soucier, transportés par une sorte de folie brûlante. Le corps de la jeune fille était parcouru par les mains blanches de l'homme, la faisant frissonner à chaque mouvement.

-On passe à la vitesse supérieure, ma chérie? susurra Tom, mielleux tandis qu'il déboutonna le premier bouton de sa jupe.

Car en effet, bien qu'ils étaient allongés sur le lit, ils étaient habillés, n'ayant point besoin de corps à corps fiévreux pour apprécier le sentiment irrésistible qu'était le désir. Il enleva sa propre chemise, et les cheveux blonds de la Serpentard lui caressèrent le torse, sensuellement, offrant en un simple geste toute la féminité qu'une femme pouvait offrir à l'homme.

Il n'y résista pas.

Puis, soudainement, au moment où les lèvres de Jenna entrèrent en contact avec celles de Tom, une silhouette aux cheveux de feu et aux yeux exprimant la folie apparut dans la chambre.

-Comment tu as pu...souffla t-elle, la voix tremblante.

Sa voix était vide, sans aucun sentiment, aucune couleur. Mais lui, était contrarié. Il lui avait dit de ne pas revenir. Ce n'était pas le fait qu'elle soit justement revenue qui le fâchait, mais surtout qu'elle lui ait désobéit. Il n'en avait pas l'habitude.

Mais il ne put s'empêcher de noter, vu l'état dans lequel elle était, qu'il devait y avoir quelque chose d'important. Très important. Sa curiosité presque avide de tout ce qui pourrait lui donner du pouvoir pris le dessus sur tout sentiment, et il cria à Jenna de sortir de la chambre. Celle-ci le regarda, les yeux ronds, et il se rappela qu'elle ne pouvait pas la voir.

-Je t'expliquerai plus tard! assura-t-il la poussant vers la porte.

Bien qu'étonnée, elle obéit.

-Comment tu as pu... répéta Ginny.

Elle releva enfin ses yeux flous. La haine et l'amour s'y combattaient.

Et cela lui fit peur, même si bien sûr, son visage resta plus froid que la glace.

-Je t'avais dit de ne pas revenir, lâcha-t-il.

-Je ne pouvais pas faire autrement. J'ai besoin de réponses.

Elle se rua vers lui, et le martela avec ses petits poings anormalement pâles, tout comme son visage. Elle était fragile, en une fraction de secondes, il réussit à lui prendre ses poignets. Il s'attendait à une quelconque résistance – après tout, pour une fille de la maison du lion – mais il n'en fut rien. Elle lui tomba dans les bras, ses mains tremblantes, agrippées autour de son cou, sa tête sur le haut de son torse.

On aurait dit qu'il avait une morte dans les bras.

Il ne s'était jamais sentit ainsi. Il n'avait nullement pitié pour elle, mais il ne la méprisait pas, c'était...différent. Il se disait que quelque chose s'était passé, et il voulait savoir quoi, et même s'il devait être gentil ou mielleux avec elle, et bien il le serait.

-Pourquoi tu m'fais ça? Pourquoi? souffla t-elle, et cette fois-ci quelques uniques larmes naquirent dans ses yeux puis coulèrent sur son torse. Elles étaient brûlantes.

Il soupira. Sincèrement.

-Je ne sais pas.

Pour la première fois de sa vie, Tom Jedusor avait quelque chose qu'il n'arrivait pas à saisir, un mystère donc il ne connaissait pas la solution. Et cette énigme, il voulait la résoudre. Il voulait enfin découvrir ce qui hantait le coeur de la Gryffondor. Et sans même trop savoir pourquoi – car ce n'était pas dans ses habitudes du tout –, il se dit à ce moment là qu'il ferait tout, vraiment tout, pour y parvenir.

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°soupir° Oh, là, là (comme dirait Fleur dans le chapitre Fleurk, tome six), je sais pas quoi dire à propos de ce chapitre. Ah si : c'est celui qui m'a posé le plus de problèmes, pour toutes les raisons du monde. J'ai du le ré-écrire au moins cinq fois même après correction de mes bêta-lectrices tellement j'en étais pas satisfaite, hors je HAIS les ré-écriture… c'est vous dire. Bref, là je n'en suis pas toujours hyper satisfaite mais il est indispensable pour aborder le chapitre suivant, qui me plait pas mal lui par contre… Vous me détestez pas trop? Vous savez que dans la version 1, Ginny acceptait la demande d'harry?

Chapitre 8 : Découvertes innocentes. Beaucoup de Tom et de Ginny, beaucoup beaucoup d'explications et de réponses aux questions que vous me posez depuis le début à propos de la statue de l'Ange. J'aime beaucoup le caractère de Tom dedans, et aussi la.. fleur-bleuité de Ginny : l'amour rend aveugle. Extrait :

"-Tu n'es pas encore un meurtrier. Une partie de moi à encore la folie de croire que tu peux encore changer, et j'aime penser qu'elle peut avoir raison!"

Il leva sa main droite, plus pale que d'ordinaire, devant lui. La bague de son père, un peu lourde, enlacait déja un de ses doigts.

-Ginny Weasley... soupira t-il, encore une fois. Si seulement tu savais à quel point tu te trompes.

Voilà... Par contre ATTENTION: malgré que la phrase de Ginny peut porter à confusion, je veux que tout soit clair sur ce point: malgré ce que croit Ginny, Tom ne vas PAS DU TOUT changer, ce n'est pas une fic où Tom se reconvertit en Harry version 50s! Le "Une partie de moi à encore la folie de croire que tu peux encore changer, et j'aime penser qu'elle peut avoir raison" est juste là pour montrer la naïveté de Ginny et n'annonce nullement son but: la gryffondor n'a nullement pour but de le faire devenir gentil contrairement à beaucoup de fictions, et heureusement parce que sinon elle raterait magistralement. Donc voilà, je voulais que vous le sachiez pour que vous ne partiez pas juste après avoir lu ça! Je le répèterai aussi au chap, d'après, je pense que ça peut toujours être utile...

MILLE MERCI ENCORE ET ENCORE A MES REVIEWEURS sans qui je ne pourrait RIEN faire! Vous êtes géniaux, vous êtes mon inspiration ;P. Je vous remercie encore et encore pour votre soutien et vos remarques! Merci à: LinAngel, Ira Lea, Habby-chérie, Gwinnyth-chan, Mathilda, Dreaming, Mani, Estampille, Shari, Severusslave, France encore, Chewie-le-mouton (lol j'adore ton pseudo), Fafae, Klo0nah Jedus0r, miss-bouclettes, Amelia, Margox, L'ame, VertJade, Americanlife, Moony007, Arwen, Youwillbe, themarauders, leonie Delacour, 5870, Petrouska-the-lala (tes reviews me font toujours rire lol), LeeLee, Annallee, Elo, Nothing else, ToxicBeauty, For Heaven's sake, Mar', Pink Cinnamon, Clémence, The reason why, La-mince-dame, Emily, Yunie, et à Maikie. (pensez à laiser votre MAIL)

A propos: le 300ème revieweur je lui dédicace un OS sur le couple de son choix (pas de slash par contre merci) rating au choix too!

Gros bisous à tout le monde, bonne semaine, et à dimanche!

NalaHalliwell alias NalaH alias Nala-the-only-one alias Nala-chocolate alias Nala-banana.