Severus Snape s'avançait prudemment en direction de l'immense grille fermée qui lui faisait face. Un énorme "M" calligraphié en métal couvrait une partie de ledit portail. Le paysage, derrière l'homme, était plus qu'inquiétant. Un tas de ruine sans toit et une immense forêt broussailleuse donnait un aspect d'abandon total du Manoir.

Derrière l'homme, les membres de l'Ordre du Phénix avançaient avec autant de prudence. Hermione demanda même nerveusement à Harry s'il était sûr d'être arrivé au bon endroit, et si ses informations étaient véridiques.

Le sifflement du vent et le déplacement des nuages donnaient un ton sombre à l'atmosphère légèrement étouffante. Le soleil frappait durement, et le bruissement de feuillage des quelques arbres alentour faisait tressaillir le Maître des Potions.

Soudain, un hennissement lointain, venant de derrière la grille, se fit entendre. Celle-ci s'ouvrit dans un grincement, provoquant alors une apparition incroyable. Entre les deux battants, un paysage quasi-féerique leur en faisait prendre plein la vue. Un cheval ailé, monté par un personnage non distinguable arrivait au galop vers eux, ailes dépliées et les sabots touchant à peine le sol.

La personne qui montait la créature était couchée sur l'encolure de celle-ci. Arrivée devant un Severus livide, elle se cabra et retomba sur ses sabots face Harry.

-Eh ben c'est pas trop tôt ! J'ai failli aller vous chercher !

Une jeune fille aux longs cheveux noirs attachés et tressés en une longue queue de cheval (genre Lara Croft, si vous voulez une idée, mais plus foncé) et aux yeux d'un bleu ciel lumineux leur faisait face.

-Crystale ! S'exclama Harry, ravi. Tu es magnifique !

-Merci, merci, mais à vrai dire j'ai toujours été comme cela.

Elle descendit d'un bond de sa monture, et s'approcha de Harry, aussitôt suivie de la créature ailée.

-Papa et Maman sont à l'intérieur, ils nous attendent. Pourquoi n'êtes-vous pas entrés ?

-Et comment entre t-on ? S'enquit Drago avec humeur.

-Ben… en sonnant ! Là, la sonnette.

-Tu es sûre qu'elle fonctionne, cette sonnette ? Fit Hermione en fronçant les sourcils.

-Bien sûr. Bon, vous venez ?

Un large sourire ravi sur les lèvres, la jeune fille fit demi-tour en courant. Le cheval, quant à lui, semblait s'intéresser de très près à Severus Snape, qu'il poussait du museau.

-Je crois qu'il veut que tu le montes, fit soudain remarquer Drago très sérieusement.

Severus le regarda fixement comme s'il était fou.

-A mon avis, il était chargé de vous ramenez, vous, plus particulièrement, ajouta Hermione sur le ton de la conversation.

Severus tourna finalement son regard légèrement ennuyé sur l'animal et, après un temps d'hésitation, prit appui sur son aile, s'élança et atterrit sur son dos. Très mal à l'aise sur la créature immobile, il crut un instant qu'il s'était trompé et qu'il n'avait rien à faire sur la bête.

Mais dans un soubresaut, la créature fit volte-face et dépliant ses ailes, s'envola en direction de l'immense Manoir.

Soufflé par l'immensité et la hauteur, Severus fit courir son regard sur le mini château en face de lui, ainsi que sur l'immense parc et le lac appartenant au domaine. A mi-chemin, juste au-dessous de lui, il vit Crystale qui courait à foulées régulières en direction d'un bâtiment à l'écart.

Le cheval ailé tourna brutalement, et faillit désarçonner Severus. Celui-ci se redressa et aperçut le mur de la plus haute tour du Manoir qui semblait se diriger droit vers lui. Alarmé, il tenta de faire faire demi-tour au cheval en tirant sur ses crins, mais devant l'absence de réaction, il essaya de s'introduire par Légilimencie dans son esprit, dont il fut immédiatement éjecté mentalement avec brutalité.

Fermant les yeux, il attendit le choc… Qui ne vint pas. Lorsque qu'il sentit que le cheval touchait terre du bout des sabots, il entrouvrit un œil… Et resta bouche bée. Il avait atterri sur une plate-forme immense qui dominait le domaine, et qui se situait pratiquement dans les cieux. (Hum, ça sent la magie à plein nez !)

Prudemment, il descendit de cheval… Et s'écroula par terre. Ses jambes rendues faibles par la traversée flanchaient sous son poids, et c'est avec grand peine et en chancelant qu'il se tint finalement debout, accroché au flanc du cheval qui lui jetait un regard compatissant.

Un ricanement soudain derrière lui le figea. Lentement il tourna sa tête, puis son corps tout entier face à la personne qui avait osé rire de lui.

L'air moqueur, un visage rieur, l'homme qu'il vit ne lui donna pas du tout, mais alors pas du tout l'impression d'être humain. Les cheveux semblables à des feux, des yeux familiers exactement pareil que ceux de Crystale, et… Des oreilles pointues.

"Oh là là, mais dans quelle galère je me suis fourré, moi, encore… Qui c'est l'autre abruti qui me regarde comme ça, comme si j'étais une bête de foire ? Par Merlin, il va voir comment je m'appelle…"

-Oui ? S'enquit sèchement Severus. Un problème ? Qu'est-ce que vous regardez comme ça ?

-Tutut, non Severus, vous ne me la ferez pas à moi. Je vous connais trop bien pour ça.

Severus scruta un instant l'homme, puis soudain…

-A… Albus ?

-Oui Severus, c'est bien, dix points pour Serpentard.

L'homme resta un instant silencieux.

-Vous ne dites plus rien. Vous êtes surpris ?

-A vrai dire… Assez, oui. Pour moi, vous avez toujours été un vieil homme à la longue barbe grise et complètement gaga de bonbons au citron.

-Ah, bah oui, dans ce cas-là… Vous savez pourquoi vous êtes là ?

-Non.

-C'est très simple. Suivez-moi, je veux vous parler de quelque chose.

-Attendez, Albus !

-Oui ?

-Vous êtes quoi, au juste ?

-Un Magicien.

-Qu'est-ce que c'est ?

-Suivez-moi, je vais vous expliquer en chemin.

Albus Dumbledore appuya sur une racine verte dépassant du mur, et aussitôt un trou semblable à une petite arcade apparue à partir de ladite racine, donnant sur le vide total.

Fasciné, Severus Snape n'eut cependant pas le temps de s'extasier. Déjà, Albus Dumbledore avait franchi la porte et disparu au-delà. Surpris, Severus passa la tête dans l'ouverture, mais au lieu du vide, il se retrouva à moitié dans un corridor sombre et immense.

-Par ici, Severus. Donc, comme je le disais tout à l'heure, je suis un Magicien, c'est-à-dire un mélange d'elfe et de sorcier hyper puissants tous les deux. Les Magiciens sont très rares, c'est pourquoi je suis là. Nous avons besoin de Magiciens, et donc de sorciers puissants. Vous voyez ce que je veux dire ?

-Potter ?

-Oui. Crystale est une elfe très puissante. J'espérais que Harry pourrait donner quelques spermatozoïdes à notre laboratoire, vu que Crystale est déjà d'accord pour donner deux trois ovules.

-Votre… Euh… Votre fille est réglée, Albus ?

-Bien sûr.

-Ah. Je me disais que, la dernière fois que je l'avais vu, elle avait à peine onze ans.

-Oh, non, Severus. Crystale est beaucoup plus âgée que vous, vous savez.

-Albus, j'ai beaucoup de mal avec les âges. Vous avez conçu Crystale il y a combien de temps, exactement ?

-Exactement, je n'en sais rien. Mais Crystale est une très jeune elfe, à peine une centaine d'années. Elle seule pourra vous dire avec exactitude son âge actuel.

-A… A peine une centaine d'années ?

-Remettez-vous, Severus, vous savez, les elfes vivent très longtemps. Minerva est dix fois plus âgée que Crystale, vous savez. Je me souviens comme si c'était hier du jour de notre rencontre. A l'époque, j'étais Godric Gryffindor, et elle est la fille de celui qui m'avait envoyé en mission. Nous eûmes le coup de foudre.

Albus avait imperceptiblement ralenti, plongé dans ses souvenirs.

-Vous avez été Gryffindor ?

-Oui. Ce fut fantastique, comme beaucoup d'autres rôles d'ailleurs. Ah, nous sommes arrivés.

Albus passa doucement sa main sur une racine bleutée qui sortait du mur. Aussitôt, comme précédemment, celle-ci s'élargit, donnant accès à un vaste bureau, pratiquement semblable à celui de Poudlard, si ce n'était l'absence des tableaux.

-Jolie pièce, fit Severus avec bonne humeur.

-N'est-ce pas ? Je la trouve agréable pour le travail.

-Qu'est-ce que vous vouliez me dire ?

-Tout à fait. Entrons dans le vif du sujet. Crystale m'a rapporté que Harry et vous n'étiez pas en très bon termes.

-Qu'est-ce que ça peut vous faire ? Attaqua immédiatement le professeur d'un ton agressif.

-Calme, Severus. Je rapporte juste les faits. N'est-ce pas ?

-Humff…

-Bien. Alors, maintenant, j'aimerais vous poser une question. Pourquoi détestez-vous Harry, Severus ?

-…

-Très bien, je reformule ma question. Un jour vous m'avez dis, je ne sais pas si vous vous en souvenez, que vous trouviez, ou plutôt que vous saviez que Sirius Black considérait Harry comme s'il était James.

-Oui, je m'en souviens.

-Et bien vous Severus, comment considérez-vous Harry ? L'identifiez-vous à James ?

-… Un peu. Je ne sais pas trop. Une partie de Potter ressemble extraordinairement à son père, son mépris pour les règlements, son insolence, son stupide courage de Gryffondor…

-C'est vrai. Mais c'est son père, et il n'y peut rien. Pourquoi vous sentez-vous obliger de le haïr ?

-Je ne sais pas. Les gènes, j'imagine.

-Non. Vous le haïssez pour une raison qui est enfouie tout au fond de vous, que vous peinez à comprendre, ou bien que vous avez déjà comprise et que vous refusez tout net.

-Je ne pense pas, Albus.

-Bien sûr que si, que vous pensez, Severus. Tout être doté d'une intelligence sait penser.

Severus eut un sourire ironique.

-Bien sûr, Albus. Vous avez tout à fait raison, comme d'habitude. Quoi d'autre ?

-Une dernière chose. J'aimerais que vous soyez un peu plus compréhensif avec Harry, que vous l'aidiez. Il a l'air fort, peut-être, mais au fond de lui il est extrêmement fragile. Prenez en grand soin, je vous le confie, Severus.

-Pourquoi moi ?

-Parce que c'est ce que je souhaite. S'il vous plaît, Severus. C'est ma dernière faveur.

-… Très bien. Mais c'est bien parce que c'est vous.

-Parfait. Alors c'est parti, Crystale doit m'attendre. Vous restez là, la porte s'ouvrira quand vous aurez mûrement réfléchi.

Il y eut une lumière blanche, et Albus Dumbledore disparut.

-Génial, maugréa Severus, je sens que je vais bien m'amuser. Merci Albus !

Harry entra prudemment dans le parc et observa attentivement autour de lui. Les reliefs habillés du Manoir se voyaient au loin, et une petite maisonnée, à leur droite, semblait leur faire signe.

Arrivés devant la porte, ils entrèrent et aperçurent Crystale devant une table verte qui scintillait. Fasciné, ils s'approchèrent tous et observèrent la jeune fille qui bougeait des solides lumineux sur la surface gravée de la table.

-C'est fou, on dirait une table de mixage gravée dans du bois, murmura Hermione, étrangement attirée par les voyants multicolores de l'accessoire.

-Crystale, qu'est-ce que c'est ? S'enquit Harry d'un air intéressé.

La jeune elfe ne répondit pas, et soudain, la salle entière s'illumina de blanc.

Lorsque enfin ladite lumière s'estompa, ils distinguèrent qu'ils n'étaient plus dans la maisonnée, mais plutôt dans le Manoir lui-même, dans une sorte d'immense hall d'entrée.

D'un pas de conquérante, Crystale s'approcha d'une porte et l'ouvrit en grand. Stupéfaits, ils virent une terrasse s'étaler devant leurs yeux, une table garnie ainsi qu'un magnifique début de parc lumineux aux couleurs chatoyantes et innombrables.

Abasourdis, ils pénétrèrent lentement dans ce havre de paix et de couleurs perpétuellement changeantes.

-Je vous en prie, asseyez-vous !

Crystale, le visage rayonnant, les guidait lentement mais sûrement vers les chaises installées autour de la table.

-Les places sont libre-choix. Papa ne va pas tarder, et Maman est aux cuisines, en train de régler un petit détail.

Soudain, un éclair blanc fit apparaître un elfe aux cheveux roux et aux yeux bleus et rieurs.

-Alors, tout se passe bien ?

-Albus ! S'exclama aussitôt Harry, ravi. Comment allez-vous ?

-Très bien ! Tout le monde est là ?

-Oui ! Même les aurors. Ils ont réussi à se libérer pour l'après-midi et la soirée.

-Fantastique ! Asseyez-vous, et prenez donc quelque chose à manger. Nous avons beaucoup à nous dire.

Tous s'assirent, et Albus alla s'installer en bout de table, sa fille à sa gauche. A sa droite, un siège vide attendait. Les sièges de trois personnages étaient particuliers par rapport à ceux des autres ; d'une blancheur immaculée, ils tranchaient carrément avec le reste du décor, tandis que ceux des invités, d'un rouge bois, apportaient une note de couleur qui se fondait avec le papier peint qu'était le parc.

-Bien. A présent, je vous invite à goûter à l'apéritif en attendant Laeticia, elle ne va sûrement pas tarder.

Harry ouvrit la bouche en même temps que Hermione et Drago, mais Albus les coupa dans leur élan.

-Minerva MacGonagall est Laeticia de son vrai nom, Hermione, Severus arrive, Harry, il a quelque chose à faire avant de nous rejoindre, et pour les questions, vous les poserez après, quand j'aurai fais mon "petit discours", Drago.

Des sourires et des rires partirent de l'assistance, et ils se regroupèrent autour de l'apéro en discutant de tout et de rien.

-… Mais c'est vraiment incroyable toutes ces couleurs…

-… A ton avis, y a quoi au menu ? …

-… Albus, vous avez toujours été roux ? …

-… Au fait, félicitations Tonks, Remus pour votre mariage, à quand les enfants ? …

-Ahem !

-… Excusez-moi… Papa ? …

-… Le jour où tu te marieras, Hermione, eh ben ce sera pas drôle pour ton mari…

-…Au fait, excellent les oreilles en pointe ! …

-AHEM !

Ils sursautèrent, et se tournèrent tous d'un bond vers l'entrée du Manoir. Une lueur moqueuse dans les yeux, une jeune femme à peine plus âgée que Hermione, les cheveux longs et noirs, les yeux gris-vert, se tenait face à eux, un semblant de sévérité sur les traits, les poings sur les hanches.

-Et bien, je vois qu'on s'amuse bien sans moi !

Un sourire en coin, Albus prit un verre et s'avança vers la jeune femme, main vide tendue. Celle-ci posa ses doigts sur ladite main et attrapa le verre que lui tendait son mari.

-Bonjour tout le monde ! Hum, Potter vous avez trop grandi…

-Rectification professeur, c'est vous qui avez légèrement rétréci !

-Allons, cessez de dire des âneries, et appelez-moi Laeticia comme tout le monde.

-Oui, m'dame !

Il y eut quelques rires, puis chacun alla s'installer à sa place. Albus tira la chaise de Laeticia et attendit qu'elle se fut installée pour l'avancer d'un mouvement du poignet (sous-entendu magiquement), avant de faire la même chose pour Crystale, sous le regard légèrement éberlué de Hermione et Harry.

-Bien. A présent que nous sommes tous là, je vais tenter de vous donner quelques réponses aux questions que vous vous poser. Sachez en premier qu'il existe un univers parallèle au votre, un univers elfique. Laeticia, Crystale et moi en venons, et c'est là-bas que nous avons appris la magie et beaucoup d'autres arts dont vous ignorez l'existence. Mon vrai nom est Lannëm, et j'aimerai désormais que vous m'appeliez ainsi.

Il y a fort longtemps, alors que Poudlard n'avait même pas encore été conçue, les elfes étaient les créatures les plus puissantes et les plus sages de ce monde. Un jour, un elfe extrêmement puissant, du nom de Myrddin, tomba en amour réciproque avec une humaine que l'on surnomma la Dame du Lac. Longtemps, ils vécurent séparés par cet amour impossible, en effet, il était dit que si un ou une elfe venait à s'accoupler avec un ou une simple humain(e), il perdrait immédiatement ses pouvoirs. Myrddin, alias Merlin, pour palier à son impuissance donna des pouvoirs magiques à sa Dame, lui conférant une puissance incroyable et faisant d'elle la première sorcière du monde.

Mais un jour vint où, incapable de se retenir plus, ils firent l'amour sans se retenir, emportés par leur amour. Immédiatement, Merlin et La Dame perdirent leurs pouvoirs. Pendant neuf mois, l'elfe vécut dans la dureté de la vie de simple mortel, mais aussi dans l'amour le plus complet avec celle qu'il aimait plus que tout. Neuf mois durant lesquels le ventre de la Dame du Lac s'arrondit étrangement. A terme enfin de ce laps de temps, un enfant naquit, un petit garçon. Moi.

Par la force de mon père, Myrddin, l'elfe puissant mais déchu, et par la douceur de ma mère, Viviane, la Dame du Lac aux pouvoirs enchanteurs, je suis devenu le premier Magicien. Longtemps, je vécus comme simple mortel. Mais le jour de mes seize ans, mon pouvoir éclata en moi. Suivie une douloureuse période de reconstruction personnelle, et au dénouement de celle-ci, je devins l'instrument du Bien pour les hommes et par le biais des elfes.

Celui qui m'apprit et m'aida à me retrouver s'appelle Dalmane. Il est le père de Laeticia, que je rencontrais un jour de hasard.

Lorsque mes pouvoirs eurent atteint un certain niveau, je décida de contrer la volonté des elfes et de rendre leurs pouvoirs à mes parents. Laeticia m'y aida, et nous réussîmes avec succès. Merlin et Viviane sont quelque part à présent, et ils veillent sur les deux mondes, paisiblement.

Quant à moi, je continue à aider les mortels, les sorciers. Je veille, en quelque sorte.

L'autre jour, Les elfes m'ont demandé de trouver d'autres Magiciens. C'est pourquoi je suis ici actuellement, et c'est aussi pourquoi je vais rester ici quelques temps encore. Voilà. Avez-vous des questions ?

Un silence plana sur la table. Drago prit soudain la parole.

-Je crois que nous avons tous besoin de réfléchir. Mangeons, nous verrons bien plus tard.

-Comme vous voudrez. Bon appétit, alors !

Albus s'assit et des plats apparurent sur la table. Aussitôt les bruits de table ronflèrent. Mais une personne ne mangeait pas. Harry, assis à la droite de Crystale, observait attentivement la place vide en face de lui. Mais où Diable était passé Severus ?

A suivre…

Question bibliographie, je conseille à n'importe quelle personne aimant les histoires d'Enchanteur, de Table Ronde, etc…L'Enchanteur de Barjavel. J'ai beaucoup aimé, à vous de voir si ça vous plaît ou non.