Note de mercredi : Désolée du retard mais je devais écrire aujourd'hui et ma meilleure amie a accouché ce matin. J'ai filé direct voir le bébé (et la maman bien sûr). Donc entre le train, la marche à pied car je me suis perdue en ville, encore le train, et pour finir presque deux heures de marche dans Lyon car ces messieurs des transports en commun font grève (super pour la fête de la musique), finalement je suis naaaaaaze. Mais j'ai envie de finir cette fic pour débuter la suivante (j'ai eu l'idée de l'histoire dans le train).

En ce qui concerne nos deux amis, reprenons l'histoire. Elisabeth pense qu'ils sont plus que de simples amis. Après avoir reçu vos nombreuses reviews (et je vous en remercie) j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de demande d'amitiés (pas la majorité mais nombreuses quand même). Donc ce sera cette fois ci de l'amitié et un bonus spécial pour celles qui en veulent (celle qui ont demandé de l'amitié, vous avez encore 2 chapitres à lire puisqu'il y en a 3 en tout). Il se trouve que sur ce site il y a de nombreuses fics slash (et j'aime ça). Dorénavant, j'indiquerais dans le sommaire si c'est une fic générale ou slash. Je prendrai la décision au départ.

Pour finir, (je suis bavarde ce soir) pour celles qui ont les DVD de la saison 2, regardez Siège 3 avec les commentaires des acteurs et de Martin Gero et Martin Wood. Un moment, on voit Paul McGillion à l'écran, jouant sa scène (où il se fait étranglé par Super Ford dans le bureau de Weir), et l'un des commentateurs dit « Ah McGillion et son double menton ! » d'après les voix c'est l'un des Martin. YES ! Et après qu'on ne vienne pas dire que Roro (David) est gros ! VENGEANCE !

Note bis : impossible d'updater le chapitre ce soir. Je retente demain matin. GRrrrrr. Finalement c'est pour Samedi matin.

Disclaimer : Stargate Atlantis et les personnages sont la propriété des créateurs de la série.


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- Je voudrai que vous m'expliquiez pourquoi ne pas m'avoir prévenu des menaces que vous avez reçu et ensuite pourquoi ne pas m'avoir informé que vous vous en étiez sorti.

- A chaque fois que j'essaie de vous parler, j'ai l'impression que je vous ennuie, que ... John leva les yeux au ciel. Voilà, c'est ce que vous faites à chaque fois, s'emporta Rodney. Vous levez les yeux au ciel, et vous ne m'écoutez pas.

- Mais vous parlez tellement !

- Donc c'est pour ça que vous avez été soulagé lors de ma mort.

- Pardon ? Soulagé ?

- Oui, Elisabeth m'a tout raconté.

John se passa la main dans les cheveux.

- Et qu'est ce qu'elle a dit ?

- Que vous n'avez eu aucune réaction.

- Tout ça parce que je n'ai pas pleuré ?

- Pas de larmes, ça m'est égal. Mais au moins un minimum de tristesse sur un visage. Rien du tout, de l'indifférence totale.

- C'est faux, quand je suis allé sur les lieux de l'accident, tout le long du chemin les gens présentaient leurs condoléances pour la perte que je venais de subir. Même ce fou de Davidson me l'a dit. J'étais blanc comme un linge, j'ai fait le chemin comme un automate. Je n'arrivais pas à croire que vous étiez mort. Et quand j'ai soulevé le plastique mortuaire ... j'ai failli vomir.

- C'est votre version des faits !

John leva les bras.

- C'est pas possible. Qu'est ce qu'il vous faut ? Si au moins j'avais une vidéo sur ce qui c'est passé le soir même dans ma douche.

- Quoi ? Vous vous êtes masturb...

- Rodney ! hurla John. Vous poussez le bouchon un peu loin. Vous voulez savoir ? Je me suis lavé six ou sept fois pour enlever l'odeur de cadavre brulé. J'avais un mal de tête terrible. J'ai dit : J'aimerai tant le faire partir. Et vous m'avez répondu : C'est parce que vous vous retenez de pleurer.

- Moi ?

- Oui, j'entendais votre voix. Vous vous rendez compte que j'ai recréé inconsciemment votre voix tellement j'étais malheureux ? C'est limite schizophrénique. Vous m'avez demandé de vous laisser partir, et je ne voulais pas. Finalement, j'ai hurlé et j'ai pleuré.

- Pleuré ?

- Merde Rodney, je suis humain. J'ai un coeur.

- Vous n'avez pas mis longtemps à me remplaçer. Par mon meurtrier en plus.

- Je ne voulais pas, Elisabeth a insisté. Maintenant, c'est à votre tour de m'expliquer comment ça c'est passé. Et qui était le cadavre qu'on a retrouvé.

- D'accord. Mais je m'assois car je commence à avoir mal aux jambes. John s'assit lui aussi face à Rodney. Donc, j'ai reçu ces menaces mais je ne m'en suis pas préoccupé. Je croyais à une blague. Puis, il y a eu des incidents, du citron versé dans mon café.

- Vous avez fait une réaction allergique ?

- Non. Radek c'est trompé de tasse et c'est lui qui l'a bu. Il l'a trouvé bizarre et l'a fait analyser.

- D'où lui est venu l'idée de faire analyser une simple tasse ?

- Je lui avais parlé des menaces.

- Super, vous lui en parlez, mais pas à moi.

- J'ai voulu vous en parler. Mais vous m'avez envoyé balader. Pour en revenir aux menaces, j'ai eu droit à tout. Mélange des étiquettes sur des produits à ne pas mettre en ensemble, décharge, douche défectueuse et brûlante ... j'ai décidé d'en parler à Elisabeth. C'était la veille de l'accident. Elle m'a dit qu'elle ferait faire une enquête discrète. Le lendemain, Carson a allumé la machine et ça à explosé, ça c'est enflammé rapidement. J'ai tout de suite compris que ce n'était pas un accident. J'ai emmené Carson dehors, mais lorsque j'ai voulu sortir, les portes se sont fermées. Il y a eu une deuxième explosion et j'ai été projeté contre un mur. C'était l'enfer Colonel, les flammes me léchaient le visage, mes poumons étaient en feu. J'ai vraiment cru que j'allais y rester.

- Comment êtes vous sortis de là ?

- Hermiod. Il a vu les explosions et la fumée. Il m'a téléporté au bon moment. Il m'a demandé comment le feu s'est déclaré, je lui ai dis que c'était une tentative de meurtre. Il a plissé les yeux, et comme il était seul en salle de contrôle, il en a profité pour téléporté le cadavre d'un Sergent, mort deux jours avant. Son corps allait être rapatrié sur Terre.

- Et Carson ? Etait il au courant ?

- Non. Il ne sait toujours pas que je suis revenu.

- Mais il a fait l'analyse ADN d'une dent. C'était votre ADN.

- J'ai parlé avec Hermiod et je lui ai dit que Carson allait faire une autopsie. Et que pour découvrir qui avait voulu me tuer, il fallait que je reste mort.

- Et ?

- Hermiod, avec l'aide de la technologie Asgard, m'a extrait sans douleur ma dent de sagesse.

- Sans douleur ?

- Presque sans douleur, mais comparé à une mort dans des flammes ... Bon, bref, il a utilisé le même procédé que pour extraire l'hôte Goa'uld du Colonel Caldwell. Vingt minutes après la seconde explosion, je n'avais plus de dents de sagesse en haut à droite.

- Vous êtes pervers.

- Pardon ?

- Carson a souffert ... il croit que c'est sa faute.

- Oui, je regrette, il faudra que je me fasse pardonner.

- J'ai encore une question. Qu'est ce qui s'est passé quand je vous ai retrouvé ?

- Je voulais tout vous dire, mais Elisabeth vous a paralysé avec une arme Wraith qu'elle portait pour se protéger, et elle vous a drogué.

- Et vous l'avez laissé faire ?

- Après ce qu'elle m'avait raconté oui.

- Il faudra que j'ai des explications avec elle.

- Laissez moi faire.

- Je voudrai vous parler de mon discours à la cérémonie. John vit Rodney se raidir, la machoire serrée. J'ai dis ça sous le coup de la colère car je savais que vous étiez en vie.

- Une intuition ?

- Non, j'avais des preuves.

- C'est vrai, vous en avez parlé tout à l'heure.

- Petit conseil pour la prochaine fois. Quand vous déménagez rapidement, veillez à ne pas laisser traîner un papier de barres énergétiques.

- Quoi ? Il était où ?

- Coincé derrière la machine des anciens. Une salle qui normalement n'avait jamais été ouverte ou visitée. C'était votre signature, mieux qu'une trace d'ADN.

Rodney fit la grimace.

- Ouais, je serai nul comme monte en l'air. Bravo Inspecteur Sheppard.

- Bon si nous retournions sur Atlantis ? Les autres doivent s'inquiéter.

- Oui, en plus je dois parler à Carson.

- Il va vous en vouloir. Mais, il est comme moi, c'est un ami, il comprendra.

- L'amitié sans confiance, c'est une fleur sans parfum (1). Nous ne sommes pas amis Colonel Sheppard car je n'ai plus confiance en vous.

John se leva sans un mot. Ils regagnèrent tous les deux la porte en silence.

oOo

- Docteur Weir, c'est le code d'identification du Colonel Sheppard.

- Levez le bouclier.

Teyla n'est pas loin, elle observe la flaque bleutée. Les deux hommes traversent la porte. Parfait, ils ne portent pas de coups. Pas de combat. Mais ils ont le visage sombre, et ils partent chacun de leur côté. Teyla sent que quelque chose s'est brisé, plus jamais elle ne retrouvera SGA1 comme avant.

TBC.

(1) Laure Conan. Femme de lettre québécoise. Née en 1845 et décédée en 1924.

J'ai fait un effort surhumain pour la finir ce soir. Mes yeux sont lourds. Désolée si il y a certaines incohérences, mais normalement j'ai suivi mon plan. Bonne nuit (si j'avais su, je me serai couchée plus tôt). Sacré site !