2007

Tony s'attendait à ce que sa fille soit intelligente mais en même temps il avait espéré qu'elle ne le soit pas trop. Parce qu'il savait que si elle se développait aussi vite que lui, alors elle se poserait des questions beaucoup trop tôt.

« Pourquoi j'ai pas de maman ? »

La question était sortie de nul part. Littéralement ! Tony était en train de travailler sur le Jericho dans son atelier quand la question le surprit. Il s'abaissa pour regarder sous le bureau puis jeta un regard vers la porte.

« Babycake ? Comment est-ce que tu- »

« J'ai retenu le code de Pepper, » répondit la petite tête blonde en sortant de sous le bureau « c'est trop facile. »

Gwen commença à jouer avec un tournevis qui traînait.

« Pourquoi j'ai pas de maman, » répéta-t-elle sans oser regarder son père « dans tous les livres, les enfants ils ont un papa et une maman. Je croyais que c'était Pepper ma maman, mais c'est pas vrai. »

Elle continuait de faire tourner le tournevis dans ces petites mains tout en le fixant. Tony eut l'impression de s'être pris une claque. Bien sûr, il savait que les questions viendrait mais pas si tôt, pas alors qu'elle n'avait que cinq ans. Il prit une seconde pour se reprendre et s'assit en face d'elle en tailleur. Voyant qu'elle ne le regardait toujours pas, il prit le tournevis de ses mains, cela lui fit relever la tête. Il put voir des larmes dans le coin de ses yeux.

« Tu as raison, Babycake, Pepper n'est pas ta maman. Ta maman... » il ne put finir sa phrase en voyant les grands yeux bleus de sa fille se remplir de larmes. Il réfléchit à toutes vitesses, cherchant les bons mots, les bons gestes.

« Mais ce n'est pas grave ! Tu as Pepper, elle peut quand même être ta maman si tu veux, et tu as Happy, et Miss Pikes, et moi, » dit-il rapidement en prenant entre ses mains caleuses le visage de Gwen, « une maman, c'est quelqu'un qui prend soin de toi, qui t'éduque et qui t'aime et Miss Potts t'aime énormément. »

Elle hocha la tête alors que Tony essuyait doucement les petites larmes sur le visage de sa fille. Un câlin termina la discussion. Mais Tony savait que c'était la première question d'une longue série.


« Pourquoi je vais pas à l'école, moi ? » demanda Gwen un soir alors que les news parlait de l'ouverture d'une école primaire.

Pepper et Tony relevèrent la tête de leur papier pour découvrir le visage interrogateur de la petite fille.

« La dame a la télé, elle a dit que tous les enfants y allait, mais moi j'y vais pas, » constata-t-elle.

C'était un problème que Pepper et Tony avait abordé des dizaines de fois sans jamais pourtant se mettre d'accord. Ils savaient tous deux qu'il fallait scolariser Gwen, elle était à l'âge où la plupart des enfants rentrent à l'école après tout. Mais scolariser Gwen c'était aussi la mettre en danger. Si son nom se faisait connaître, si une personne côtoyant l'école était mal-attentionné alors les conséquences seraient, sans aucun doutes, désastreuses. Et Tony n'arrivait pas à se résoudre à exposer Gwen à ce genre de danger. La seconde solution était la scolarisation à la maison mais rien de bon ne pourrait en ressortir. Il savait que Gwen avait besoin de se faire des amis, de jouer avec des enfants de son âge, de rire, d'apprendre et tout cela comme n'importe quel autre enfant. Elle était sans doute en avance sur les autres mais ça ne l'empêchait pas d'être une enfant avant tout.

« Tu veux aller à l'école, babycake ? »

Gwen sembla considérer la question un instant puis se jeta dans les bras de son père.

« Oui ! S'il-te-plaît, papa ! »

Pepper ne cacha pas son sourire en voyant ça, et elle cacha encore moins son regard qui signifiait clairement « je vous l'avais dit ». Mais Tony n'avait d'yeux que pour sa fille qui l'enlaçait en répétant des s'il-te-plaît sans arrêt.

« Miss Potts, j'ai besoin que vous me trouviez la meilleure des écoles pour babycake, » dit-il en serrant sa fille contre lui. L'éclat de joie provenant de sa fille lui éclata les tympans mais peu importe, elle était heureuse c'est tout ce qui comptait.

Le premier jour d'école de Gwen semblait plus stressant pour Tony que pour l'écolière.

« Tu es sûr que tu auras assez pour le déjeuner ? »

« Oui, Pepper m'a donné des biscuits en plus si j'ai encore faim et aussi pour en donner à mes copains, elle a dit. »

« Et tu as tous tes cahiers - »

« Mr Stark, j'ai pris soin de vérifier le sac de Gwen cinq fois déjà, » fit Pepper avec une pointe d'exaspération.

Tony soupira et embrassa une dernière fois sa fille.

« Tu es sûre de vouloir y aller ? »

« Sûre ! » répondit Gwen en sautillant, faisant rebondir les couettes blondes que Tony avait mis tant de temps à faire.

« Ok, ok, » fit Tony vaincu par l'excitation de Gwen, « et tu n'as pas oublié ce que tu dois dire ? »

Gwen fit non de la tête soudain plus calme, l'air plus triste.

« Pourquoi j'ai pas le droit de dire que t'es mon papa ? »

« Parce que c'est trop dangereux. »

« Mais... Mais pourquoi c'est dangereux ? »

« C'est compliqué, babycake. »

Gwen n'insista pas plus mais il était clair qu'elle était énervée par cette réponse. Elle se tourna vers Happy, sans répondre à son père et se dirigea vers la voiture qui l'attendait.

« Gwen ! » appela-t-il avant qu'elle ne monte dans la voiture « je t'aime, babycake. »

« Je t'aime aussi, papa. »

Happy ferma la porte derrière la toute nouvelle écolière. Le milliardaire regarda longuement la voiture s'éloigner, se demandant si tout irait bien pour sa petite fille.

« Mr Stark, tout ira bien, Gwen saura se débrouiller, » fit Pepper pour le sortir de sa torpeur.

« Et si elle a besoin de moi ? »

« Elle aura toujours besoin de vous, » affirma Pepper « c'est votre fille, mais aujourd'hui elle peut se débrouiller. »

Autant dire que Tony ne travailla pas le reste de la journée, il ne fit que bidouiller un peu Dum-E et croquer quelques plans, mais rien de concret. Il regardait sans arrêt son téléphone, s'attendant à un appel de Potts lui disant qu'il y avait un problème avec Gwen mais rien, pas un seul coup de fil. Il s'empêcha de hacker les caméras de l'école. Et attendit sagement quinze heures. Quand la petite aiguille indiqua le trois sur l'horloge, il se précipita hors de son atelier et attendit devant la porte. Chaque minutes qui passait lui semblait bien trop longue. Soudain la porte s'ouvrit et il vit le visage rayonnant de sa fille.

« Papa ! » s'écria-t-elle en se jetant dans ses bras.

« Ton sac, miss, » appela Happy en montrant le sac Captain America – Gwen avait insisté sur ce sac et Tony n'avait pas pu lui dire non, ça avait été son héro aussi.

« Oups, désolée, » dit-elle en se détachant de son père pour récupérer son sac.

Elle se mit aussitôt à chercher à l'intérieur pour un sortir un paquet de feuilles. Tony put entrevoir quelques dessins sur des feuilles de brouillons mais ce n'était pas ce que sa fille voulait qu'il voit. Elle étala devant lui des feuilles d'exercices et commença à lui expliquer en détails, ce qu'elle avait fait. Il écouta attentivement, demandant plus de détails à chaque fois qu'elle mentionnait un nouveau nom. Soudain, Gwen se rembrunit en voyant un papier.

« Qu'est-ce que c'est ? »

« C'est un questionnaire sur nous et notre famille, » dit-elle en faisant glisser la feuille vers lui.

Il la scanna du regard et tiqua en voyant le vide en face de "prénoms/noms des parents" puis "professions". Gwen gardait résolument les yeux fixés sur un crayon qu'elle faisait tourner entre ses doigts. « Je sais que j'ai pas le droit de dire que t'es mon papa... Mais c'est nul ! Tout le monde a des papas et des mamans et ils disaient ce qu'ils faisaient comme travail et moi j'ai rien pu dire. Et... Et puis j'ai pleuré. Et Jacod il s'est moqué de moi, et c'est pas trop grave parce que je l'ai tapé à la récrée mais... Je veux avoir le droit de dire que tu es mon papa, » finit-elle en enlaçant son père de ses petits bras.

Tony ne savait pas quoi lui dire, il aurait voulu dire au monde entier qui était sa fille, il voulait crier à quelle point elle était merveilleuse. A quel point elle l'avait changé. Il avait recommencé à sortir à différents événements et soirées et si autrefois, elles lui avaient semblé être un simple moyen d'attirer une conquête de plus, aujourd'hui, il devait avouer qu'elles pouvaient être agréables pour bien d'autres raisons. Il n'y avait plus autant d'excès. Et plus aucune femme dans son lit. A part les nuits d'orages, quand Gwen ne pouvait pas dormir. La première fois elle lui avait foutu les jetons. Elle s'était tenue debout près de sa tête en attendant qu'il se réveille, une scène digne de Conjuring d'après lui. Ces nuits là, ils les passaient à construire un fort fait d'oreiller et de couvertures et aux premières lueurs du matin, Gwen finissait par s'endormir roulé en boule dans une couette faisant dix fois sa taille.

Il voulait la protéger avant tout, malgré son envie de montrer au monde son bébé génie. Il caressa les cheveux de sa fille, une des couettes qu'il avait fait était à moitié défaite. Il voyait à quel point sa fille essayait de ne pas pleurer, les lèvres tremblantes et les nombreux reniflements cachaient mal les sentiments de Gwen.

« Je suis désolé, Babycake, mais tu ne peux pas dire que je suis ton papa, ça te mettrait en danger, » commença-t-il en prenant la petite blonde sur ses genoux « à la place, tu devras dire que tu vis avec ton oncle Happy. »

Gwen fronça les sourcils et se tourna vers Happy. Celui-ci échangea un regard avec Tony.

« Si ça venait à se savoir, les gens pourraient faire le lien entre ma soudaine nièce et vous, » fit-il, toujours pas convaincu.

« Jarvis, créé un background solide au cas où quelqu'un vienne fouiner, » ordonna-t-il à l'IA puis il regarda sa fille « c'est pour ton bien que je fais ça, tu comprends ? Tu devras toujours dire que tu vis avec ton oncle Happy et que tu ne connais pas tes parents. D'accord ? »

Gwen avait les yeux pleins de larmes mais elle hocha bravement la tête. Tony l'attira dans ses bras et la serra pendant plusieurs minutes, la berçant doucement. Il lui semblait qu'encore hier, elle n'était qu'un tout petit bébé qui tenait dans le creux de ses bras.

« Tu es très très forte, Babycake. T'es la meilleure, n'oublie pas ! » dit-il en se détachant d'elle et en lui tendant la main.

Elle tapa dedans avec un petit sourire.

Il était tard, mais Tony n'avait pas envie de se coucher. Il ne travaillait même plus, il ne faisait que lire en boucle les mêmes lignes d'un même document. Il ne le dirait jamais à haute voix mais en réalité il voulait éviter de remplir le fameux document de Gwen. A regret, il attrapa la feuille du bout des doigts et commença à remplir les cases une à une. Ils avaient déjà inscrite Gwen sous le nom de sa mère et avaient mis Happy en tant que représentant légal malgré les réticences de ce dernier. Cependant Tony se sentait mal à l'aise, écrire Gwen Stacy au lieu de Stark, mettre Harold Hogan en tant que représentant légal, effacer toutes traces le reliant à sa propre fille lui foutait le cafard. Y aurait-il un jour où il ne s'inquiéterait plus pour elle ? Où elle pourrait dire au monde entier qu'elle est une Stark ? Et où ils pourraient aller manger un cheeseburger ensemble sans craindre de se faire prendre en photo ? Il l'espérait réellement.

Perdu dans ses pensées, il faillit signer le document mais il se retint de justesse. C'était à Happy de le faire.

Il décida de quitter son atelier une dizaine de minutes plus tard, la maison était calme, rien d'étonnant à deux heures du matin. Il vit la douce lueur de la veilleuse sous la porte de la chambre de Gwen. Il poussa délicatement le bois multicolore dû aux multiples assauts de peintures que Gwen avait entrepris en grandissant. Elle dormait paisiblement, Pagua le pingouin était serré dans son poing alors que la couverture tombait doucement sur le sol. Tony entra sur la pointe des pieds et réajusta la couverture, Gwen s'étira un peu dans son sommeil. Tony resta au pied du lit un long moment, contemplant ce qu'était devenu sa vie depuis que Gwen y était rentrée. Il éprouvait tellement de bonheur. Il finit par s'endormir ainsi, sa tête reposant contre le lit à un angle peu conventionnel.


Étrangement, Gwen ne remis jamais le sujet sur tapis. Elle avait même commencé à appeler Happy, Oncle Happy. Ce qui rassura Tony et remplit le garde du corps de joie mais s'il ne l'admettrait pas. Gwen adorait l'école. Bien sûr à cette âge, l'école se résumait à des activités manuelles et créatives entrecoupés de récréation où les enfants se poursuivaient jusqu'à en avoir le souffle coupé. Le soir, Gwen passait presque tout le repas à parler de ce quelle avait fait, de ce que la professeur – miss Aldrin – avait dit, de ses copains Kurt et Julia. Et pendant un moment, quelques mois même, ce fut suffisant. Jusqu'à ce que son anniversaire arrive.

« Papa ? »

La petite voix de sa fille lui fit relever la tête. Sa fille se tenait dans l'encadrement de la porte de l'atelier, elle mordillait ses ongles. Une vilaine habitude que Tony peinait à lui faire perdre. Il lança un regard vers l'horloge de son écran.

« Tu devrais être au lit, qu'est-ce que tu fais là Babycake ? »

Il lui fit geste de venir près de lui. Gwen faisait toujours attention d'avoir l'autorisation de rentrer dans l'atelier depuis que Tony l'avait disputé sur ce fait. L'une des premières fois que Tony avait élevé la voix.

« Dans une semaine, t'as dit que c'était mon anniversaire, » commença-t-elle en marmonnant, Tony hocha la tête pour l'encourager à continuer « et les autres quand c'est leur anniversaire, ils amènent un gâteau à l'école... »

« Oh ! Ne t'inquiète pas, je demanderais à miss Potts d'en commander un, » fit Tony en attrapant sa fille pour la poser sur son genou « tu veux qu'il soit à quoi ? Fraise ? Chocolat ? Les deux ? »

Gwen secoua la tête.

« Non... »

« Dis-moi, alors ? Vanille ? Citron ? » continua d'énumérer Tony mais Gwen restait muette.

Il attendit qu'elle lui dise mais les mots ne semblaient pas venir.

« Tu sais que tu peux tout me dire, ma grande, qu'est-ce qui va pas ? »

« Tous les autres, ils font le gâteau avec leur parents alors moi aussi je voudrais faire le gâteau avec toi, » avoua-t-elle du bout des lèvres.

Tony resta un instant pensif : il savait beaucoup de chose mais cuisiner n'en faisait pas partie, il savait les bases bien sûr mais un gâteau d'anniversaire c'était autre chose. Il n'y avait qu'un résultat possible : le désastre. Mais les grands yeux de biches de Gwen le firent craquer.

« D'accord ! On fera ça. Mais pour l'instant au dodo. »

Il souleva Gwen qui s'esclaffa, heureuse d'avoir eu gain de cause. Après l'avoir couché et bordé, il sortit son téléphone et envoya un SMS à Pepper.

Besoin urgent de cours de cuisine


Monsieur, avec tout le respect que je vous dois c'est vraiment spectaculaire de rater un gâteau à ce point. »

Tony soupira, observant avec désespoir la masse informe et fumante qui était censé être un simple gâteau au yaourt.

« Gwennie va être tellement déçue, » grogna le milliardaire en jetant son résultat désastreux – comme prédis.

Pepper avait essayé toute la journée de lui apprendre à faire un gâteau simple, elle était loin d'être experte mais elle savait tout de même faire un gâteau. Chose qui semblait être impossible à faire pour le supposé génie. Elle nettoya le comptoir et sortis une nouvelle flopée d'ingrédients.

« Allez, vous pouvez y arriver, » l'encouragea-t-elle avec un sourire compatissant « pour Gwen. »

Alors qu'ils allaient se remettre à cuisiner, la voix de Jarvis les interrompirent.

« Monsieur Obadiah est à l'entrée et demande à vous voir, Monsieur. »

« Fais le rentrer Jarvis, » dit-il en enlevant son tablier « désolé miss Potts, le devoir m'appelle ».

Tony mit les pieds dans le salon au même moment que Obadiah, celui-ci vint directement vers lui, les bras grands ouverts. Les embrassades furent brèves et le sujet du Jericho fut vite mit sur le tapis.

« Alors, comment avance le Jericho ? T'as du nouveau à me montrer ? »

Tony haussa les épaules, toute sa bonne humeur s'était volatilisée en un instant. Il servit un verre de scotch à Obadiah avant de répondre.

« Rien de neuf, » dit-il en prenant une gorgée de son propre verre, il apprécia le goût de l'alcool sur sa langue, il n'en buvait plus aussi souvent « je dois m'occuper de Gwen et en ce mome- »

« Rah, c'est bon, elle est à l'école la gamine maintenant. »

Un silence s'installa après la remarque tranchante de l'homme que Tony considérait comme un parent. Son propre verre resta en suspend à quelques centimètres de sa bouche, du coin de l'oeil il vit Obadiah engloutit son propre verre tout en s'installant bien comfortablement sur le canapé. Avec lenteur, il porta le liquide à ses lèvres, les yeux fixés sur l'horizon par delà la fenêtre puis il posa le verre avec un claquement retentissant.

« Obie, je crois bien que je t'ai déjà prévenu mais t'as pas l'air d'avoir compris depuis le temps. La chose la plus importante… Non, la seule chose importante pour moi c'est ma fille, et je prendrais tout le temps dont il y a besoin pour m'occuper d'elle. C'est pas comme si on était limite niveau finance. »

Obadiah leva un regard perçant sur le milliardaire.

« Sauf qu'on risque de le devenir si tu continues d'agir comme un papa gateux, » grogna-t-il en se levant pour faire face à Tony. « Et c'est pas ce que tu es. Hein Tony, toi, t'es un génie, un playboy, milliardaire, philantrope. Mais t'es pas un père gateux, » assena-t-il d'un doigt sur la poitrine de Stark. « Si la famille c'est si important pour toi alors interesse toi à ce que t'as légué ton père. Si tu le fais pas… je peux m'en charger seul. »

Sur ces mots, il quitta la pièce sans manquer de tapoter l'épaule de Tony avec un soupir.


Malgré les menaces implicites de Obadiah, Tony continua son apprentissage de la cuisine et ; le jour venu ; fut en capacité de cuisiner avec Gwen – et miss Potts – un gâteau décent au chocolat. Le matin de son anniversaire, Gwen partie le sourire aux lèvres, une main glissé dans celle de Happy et l'autre levée vers son père en un pouce. Tony pouvait reprendre son souffle à présent, il se rendit compte à quel point cette petite promesse avait failli lui faire perdre ses moyens.

Il passa la journée dans son atelier, travaillant sur divers projet tout en faisant attention de bien laisser le Jericho de côté. Il était Tony Stark tout de même, personne ne lui ordonnait de faire quoique ce soit. C'était mesquin et infantile, il le savait mais il s'en foutait royalement. Aujourd'hui était l'anniversaire de sa petite fille et il était hors de question qu'il travaille sur une arme mortelle à ce moment là. Il contempla un moment le paquet cadeau posé sur le comptoir, il espérait de tout cœur que ce cadeau fasse plaisir à sa babycake. Il avait longtemps cherché et même si l'idée d'une peluche géante lui était resté à l'esprit pendant un moment, Pepper l'avait empêché de faire ce fol achat. Il attendit patiemment – avec autant de patience que Tony peut avoir : soit très peu – que sa fille rentre de l'école.

Celle-ci surgit dans la maison à 15h15 tapante, courant dans tous les sens et expliquant avec de grands gestes son incroyable journée d'anniversaire. Le gâteau devait être bon, il n'en restait plus aucune trace, si on omettait le t-shirt de Gwen.

« Et là, ils ont tous chantés Joyeux anniversaire et c'était trop bien. J'ai eu des bonbons en plus. Et Miss Aldrin m'a dit que mon gâteau était très bon et tu sais elle était super gentille aujourd'hui, d'habitude aussi elle est gentille mais là encore plus et Julia et moi on a fait une danse et c'était super – ah j'ai soif... – mais tu sais on a fait un super jeu à la récré c'était un cache-cache et moi j'étais la dernière trouvée et Andrew il a dit que c'était parce que c'était mon anniversaire mais moi je sais c'était parce que j'étais trop trop bien caché et personne pouvait me trouver. Tu sais pourquoi ? Parce que je me suis agrippée au tuyau qui est sur l'école et j'ai grimpée très haut et du coup personne ne me voyait parce que j'étais trop haut et ça faisait un peu peur mais j'ai pas peur moi et du coup j'ai faim maintenant, on peut manger des cheeseburgers ce soir ? »

Des fois, Gwen avait la diction d'une mitraillette mais ça n'empêchait pas Tony de comprendre – à peu près – ce qu'elle disait. Il hocha la tête, prenant sa fille dans ses bras.

« Je suis très heureux pour toi, Babycake, mais est-ce que tu viens de dire que tu es montée sur le mur de l'école ? » demanda Tony le plus calmement possible.

Gwen resta silencieuse un petit moment, puis sourit à son père, les yeux pétillants.

« Non ? »

« Gwen ! »

« Bon j'avoue… Mais j'ai fais attention, j'étais aussi agile qu'une petite araignée. »

Le rire de Gwen apaisa la ride qui traversait le front de Tony. Il embrassa ses cheveux blonds.

« Si tu étais aussi agile qu'une araignée, ça devrait le faire, » ricana-t-il. « Mais évite de recommencez d'accord ? »

Gwen rigola un peu plus mais hocha vigoureusement la tête. Tony se demandait comment il était possible qu'elle ne se blesse pas toutes les deux minutes avec le nombres incroyables d'acrobaties qu'elle tentait – consciemment ou inconsciemment.

« Et maintenant, tu es prête pour ton cadeau ? » proposa Tony.

En un instant, Gwen se trouvait devant le paquet sur le comptoir, perchée sur le tabouret. Le paquet était d'une couleur rouge atrocement pailletées et surmontés d'un nœud couleur or, le fait que la boîte dépassait largement Gwen d'une tête, rendait le paquet encore plus monstrueusement tape-à-l'œil. Et Gwen adorait évidemment. D'un regard, elle demanda à son père le feu vert. Le papier vola dans tous les sens dès qu'il lui fit signe d'ouvrir le paquet. Tony fit signe à Happy, qui était resté en retrait depuis le début, de prendre place sur le fauteuil, il faisait partie de la famille. Celui-ci sortit un petit caméscope pour filmer le moment. Gwen avait déjà presque entièrement arraché le papier cadeau, elle resta un instant béate devant la boîte, les yeux fixés sur l'image du vélo rose avec des jolis rubans sur le guidon. Un sourire naquit sur son visage et elle couru dans les bras de son père, folle de joie.

Ils passèrent le reste de la journée à essayer d'apprendre à Gwen à s'en servir. Bien évidemment le vélo avait des petites roues pour stabiliser le tout. Cela n'empêcha pas à Gwen de foncer à vive allure dans un muret. Tony réagit très mal à ce malheureux accident et failli appeler le SAMU mais par chance Happy réussit à le convaincre que ce n'était pas bien grave. Après avoir désinfecté la petite blessure au coude de Gwen, il fut rassuré : sa fille souriait de toutes ses dents. Enfin presque de toutes ses dent, elle venait de perdre sa première dent de lait. Elle l'a brandit fièrement, clamant que la fée des dents allaient lui apporter un chocolat pendant la nuit maintenant.

La nuit commençait à tomber quand Pepper arriva avec plusieurs sacs d'une enseigne de burger, elle était également accompagnée de Joanna Pikes. Gwen sauta de joie en les voyant.

« Il est l'heure de manger, » appela Pepper en agitant les sacs.

« Bien. Je crois que je vais y aller, » fit Happy en se dirigeant vers sa voiture.

Gwen qui était en train d'enlever son casque leva des yeux interrogateurs sur l'adulte. Son père avait exactement la même expression.

« Tu pars déjà ? »

« Oui, je crois que Gwen a faim. Et c'est son anniversaire. On ne fait pas attendre une princesse le jour de son anniversaire, » dit-il avec un clin d'œil pour la blondinette.

Celle-ci abandonna son casque sans regret pour se jeter sur Happy.

« Non ! Reste manger avec nous. »

« Je crois que la princesse ne va pas te laisser partir comme ça, » rigola Tony « allez, te fais pas prier Happy, j'avais prévu ta part. »

Devant les grands yeux plein d'espoirs de Gwen, Happy ne put qu'accepter, il prit la main de la petite qu'il considérait comme sa nièce à présent. Une petite bulle de fraîcheur et de gaieté qu'il voulait protéger pour toujours. Il se demanda depuis quand était-il devenu ainsi, depuis quand son travail n'était plus vraiment un travail mais une évidence.

La soirée ressembla à toutes les soirées d'anniversaires du monde, des embrassades, des photos, des bougies soufflées, un tas de cadeau. Gwen enlaça longuement Pikes — ou tante Joanna comme elle avait commencé à l'appeler vers ses quatre ans — qui lui avait offert un carnet avec des photos d'enfances qu'elle n'avait jamais vu.

« Et le bébé là, c'est moi ? »

« Oui, tu étais vraiment très petite, » rigola tante Joanna en regardant l'album avec tendresse.

Gwen observa chaque photo avec minutie, posant tout un tas de questions.

« Je ne savais pas que vous aviez autant de photos Pikes, » fit Tony, étonné.

« Je me disais que ça pourrait lui faire plaisir de voir tout l'amour que vous lui portez depuis le début, » répondit-elle simplement.

Cela remplie Tony d'une chaleur inconnue, c'était comme si on lui enlevait un poid des épaules, comme si on lui disait enfin "tu es un bon père". Pikes devait s'en douter car elle gloussa discretement en voyant l'air de béatitude de Tony. Elle sortit un appareil photo de son sac.

« Aller, une petite dernière ? »


Quand Tony demanda à Jarvis d'allumer l'atelier le lendemain matin, il fut surpris parce qu'il trouva sur l'écran principal de son bureau.

« Monsieur, j'ai pris la liberté de changer votre fond d'écran, j'espère que cela vous plaît. »

Tony éclata de rire, la photo des six ans de Gwen prise la veille devant le gâteau à trois étages – acheté et non fait par Tony – est affiché fièrement sur son écran. Il s'assit à son bureau tout en regardant la photo. En arrière plan sur la droite, Pepper se tient, son tailleur tirés à quatre épingles, les bras croisés sur la poitrine, un fin sourire sur les lèvres et les yeux plissés de bonheur. Happy est juste devant elle, penché sur le côté, les yeux écarquillés alors que Gwen le tire de toutes ses forces vers elle pour être sûre qu'il soit sur la photo. Elle a d'ailleurs les yeux fermés, le visage en arrière figé dans un éclat de rire. Ses cheveux sont en batailles, réminiscences d'une journée à courir, à grimper et à rire. Et lui, Tony, se tient à genoux sur sa gauche, une main sur l'épaule de sa petite fille, ses yeux sont dirigés vers elle et un sourire tendre éclaire son visage. C'est si inhabituel qu'il hausse les sourcils, les photos prisent de lui le montre rarement sourire et si c'est le cas c'est souvent un sourire en coin, un sourire moqueur, un sourire faux. Devant ses yeux, il a les preuve qu'il n'est pas que faux semblant et moquerie. Il a la preuve qu'il est un père aimant. Et comme Jarvis l'avait prévu, cela lui fait énormément plaisir.

Janvier 2008

Tony n'avait pas prévu ça. Mais qui aurait pu ? Qui aurait su comment réagir ? Comment l'expliquer.

Joanna Pikes était décédée à l'âge de 54 ans des suites d'un AVC.

La nouvelle fut apprise par Pepper alors qu'elle se trouvait dans le bureau de Tony avec ce dernier pour une fois. Il avait vu son visage si bien retenu se décomposer en un instant, quelque chose avait briller dans ses yeux mais elle s'était retournée si vite qu'il ne pu réaliser de quoi il s'agissait.

« Oui, d'accord, je comprends, je vais le prévenir. »

Elle expira longuement, Tony observait son dos, attendant la nouvelle, un plis marquant son front. Quand elle se retourna son air impassible avait repris des droits mais l'ombre des larmes menaçaient ses yeux. Sa voix était calme mais distante. Tony, lui, ne cacha pas sa tristesse, cela faisait bien longtemps qu'il ne pleurait plus mais cela ne l'empêcha pas de jurer et de serrer les points à s'en faire mal. Bien qu'il n'ait jamais considérée Pikes comme une famille proche, elle avait été cependant un guide et une aide précieuse lorsque Tony était perdu. Son décès si soudain fut un véritable coup au cœur. Et il ne pouvait même pas imaginer la douleur que sa fille ressentirait quand il lui annoncerait. Il ignorait même si elle comprenait le concept de mort. Par où commencer ? Comment expliquer ? Elle serait déchirée dans tous les cas. Pikes avait été une grand-tante qu'elle voyait occasionnellement mais qui lui donnait tellement d'amour que s'en était presque trop.

Il fallut bien l'annoncer. Aucunes tournures de phrases, aucunes explications alambiquées ne rendaient les choses plus simples. Il essaya tout de même de lui dire une première fois quand elle rentra de l'école mais ses mots restèrent coincés dans sa gorge quand elle s'exclama avec entrain que « Les maths c'est vraiment trop trop cool ». Il ne voulait pas briser son bonheur innocent et encore moins avec le coup de massue qu'était un décès. Il resta silencieux pendant un bon moment. Toute la soirée en réalité.

Ce fut bien après manger quand ils furent tous les deux caler devant un vieux film qu'aucun d'eux ne suivaient, que Gwen s'enquit de l'état de son père.

« Papa ? Tu vas bien ? T'as l'air bizarre... »

« Oui, babycake, ça va, c'est just– »

« J'ai fait un truc de mal ? » paniqua-t-elle subitement.

« Non ! Non pas du tout, ma puce, pas du tout, » il soupira et éteint la télé subitement.

Il était temps de lui annoncer.

« Qu'est-ce que t'as alors ? »

Gwen se rapprocha de son père par reflexe, grimpant sur ses genoux. Il n'osait pas lui dire qu'elle devenait un peu trop lourde pour lui.

« Babycake, gweenie, ma chérie, il fait que je te parle de quelque chose, » ses grands yeux si purs et plein d'interrogations le rendait malade. Il allait tout briser. « Pikes est... Miss Pikes, Tante Joanna. Elle est... elle est décédée. »

Il retint son souffle. Gwen cligna des yeux et fronça les sourcils lentement.

« Décédée... ça veut dire qu'elle est morte c'est ça ? »

« Tu comprends ce que ça veut dire ? » demanda doucement Tony.

Ce n'était pas qu'il était étonné qu'elle sache ce que ça voulait dire, sa babycake comprenait et assimilait plus vite que la moyenne mais il avait tout de même espéré au fond de lui qu'elle ne sache pas. D'un autre côté, il n'aurait jamais su trouver les mots pour lui expliquer. Gwen pencha la tête doucement, ses yeux brillaient mais pas de la façon que Tony aimait.

« Alors... Je la reverrai plus jamais de la vie ? » fit-elle avec une voix chancelante.

« Oh babycake, je suis désolé. »

Les larmes affluèrent incontrôlables et douloureuses, chacun de ses sanglots étaient un peu plus fort que le précédent, arrachant le cœur de Tony au passage. Il serra Gwen pendant longtemps.

Pepper n'avait pas eu de nouvelles de son patron qu'elle savait inquiet de la réaction de Gwen. Inquiète et n'ayant aucune réponse, elle se rendit à la villa. Là, elle trouva Gwen endormie, lover au creux des bras de son père qui caressait ses cheveux machinalement. Quand elle vit cela, Pepper se déchaussa pour éviter de réveiller la petite avec le claquement de ses escarpins. Elle s'approcha d'eux doucement.

« Miss Potts, » murmura Tony en la voyant.

« Monsieur Stark, » répondit-elle sur le même ton.

Il semblait se réveiller d'une transe, il observa sa fille mais fut incapable d'esquisser le moindre mouvement.

« Laissez-moi vous aider, » Pepper passa ses bras sous les genoux et derrière le dos de Gwen et la pris dans ses bras. Par chance, elle ne se réveilla pas.

« Merci. »

« Allez vous coucher. Une nuit blanche ne vous aidera pas. »

Son ton était doux mais sans appel. Sans un mot, il se leva, embrassa le front de sa fille puis se dirigea vers sa chambre.

Pepper porta Gwen jusque son lit. Alors qu'elle la déposait délicatement, elle ouvrit des yeux rougis vers la jeune femme.

« Pep', » murmura-t-elle.

Immédiatement, un torrent de larmes envahis la petite fille et elle se jeta dans les bras de Pepper.

« Tu vas pas partir toi ? Tu vas rester pour toujours hein ?! » réussit-elle à croasser.

Les bras de Pepper étreignirent Gwen un peu plus fort. Elle ne la lâcha pas de toute la nuit.


Les jours suivant furent imprégnés de morosité. Gwen insista pour continuer à aller à l'école malgré la proposition de Tony de rester à la maison. La petite fille n'était plus qu'une sorte d'ombre. Plus de sourire malin, plus d'éclats de rires indomptables et plus de grandes tirades sur ses journées d'écoles et ses amis. Quand Tony lui demandait, elle haussait les épaules, disant que tout se passait bien et qu'elle allait bien. C'était tout.

Le lundi suivant fut le jour de l'enterrement de Pikes. Gwen batailla pour y aller et Happy dû l'y emmener tandis que Tony attendait dans l'ombre. Il était enragé, dans ce moment difficile, il ne pouvait même pas accompagner sa fille.

Happy essayait de rester de marbre pour conforter Gwen mais sa petite main serrant de plus en plus fort la sienne alors que le cercueil descendait sous terre le rendait nerveux. La souffrance de Gwen était palpable dans le creux de sa main mais comme lui, son visage restait de marbre. Il aurait presque préféré qu'elle se mette à pleurer. Là, il ne savait plus que dire ou faire. Quand l'assemblée se dispersa, ce fut elle la première à lui tirer la main pour qu'ils retournent à la voiture au plus vite. Sa robe noire faisait ressortir ses longs cheveux blonds et sa peau pâle. Elle ne ressemblaient en rien à son père. Et pourtant, chaque expression de son visage, chaque émotion, chaque mot rappelait Stark à Happy. Maintenant encore, cette façade de marbre qu'elle affichait était signé Stark.


Il fallut un peu de temps pour que Gwen retrouve son enthousiasme et sa bonne humeur même si elle semblait plus pensive et mesurée maintenant. L'apparition de Julia joua un grand rôle.

Julia était une petite fille du même âge que Gwen qui arriva dans sa classe un beau matin, elle était belle d'après Gwen et "trop trop trooop gentille". Elles devinrent très vite amie, même meilleures amies. C'est pour ça qu'un soir, Gwen annonça qu'elle voulait faire de la gymnastique.

« Julia, elle en fait et elle dit que c'est trop bien et qu'elle voudrait qu'on se voit là-bas aussi, s'il-te-plaît papa, je serais super sage et je dirais rien comme d'habitude ! S'il-te-plaît ! »

Bien sûr, Tony accepta et Happy se retrouva à emmener Gwen le mercredi après-midi à la gymnastique.

« Oh, c'est super grand ! » s'extasia Gwen « Julia est là bas ! Salut Happy à t'aleur ! »

Happy n'eut pas le temps de la retenir elle avait filée à l'autre bout du gymnase, il soupira. Un petit ricanement lui fit relever la tête.

« Oh pardon, bonjour, » fit une dame en lui tendant la main « je suis la mère de Julia, Allie Kreg, enchantée. Vous êtes le père de Gwen ? Ma fille n'arrête pas de parler d'elle depuis qu'elle est rentrée à l'école. »

Happy resta un instant interdit devant la main tendue puis la prit toujours un peu hésitant.

« Heu, enchanté également, je hem... Je suis l'oncle de Gwen en fait, j'ai sa garde, » expliqua-t-il rapidement avant de ramener ses yeux sur les deux petites filles qui ne pouvaient s'empêcher de chuchoter malgré les remarques du professeur.

« Ah, je vois, » dit-elle en reportant son regard sur sa sa fille également « en tout cas, je suis très heureuse de voir que Julia s'est fait une amie aussi vite, avec les déménagements ce n'est pas facile. Quand je la vois si heureuse, je ne peux pas m'empêcher d'espérer qu'elles restent amies longtemps, » dit-elle doucement.

Effectivement, pour la première fois depuis longtemps, toutes les traces de morosité qui ombrageait le visage de Gwen avait disparue et Happy revoyait la petite fille emplie d'innocence enfantine d'avant. Un sourire naquit sur son visage, habituellement fermé.

« Oui, moi aussi. »


Salut ! Wouhou deuxième chapitre bouclé ! J'ai mis du temps je sens mais j'avais besoin d'un coup de pied au cul et voilà !

Bref maintenant je m'y remets sérieusement parce que j'ai beaucoup trop d'idées pour cette fic et j'ai vraiment, vraiment envie de faire un truc construit pour une fois. Si vous voyez des plotholes - parce que je me connais j'écris des trucs et j'oublie - n'hésitez pas à me le dire franchement.

Et si quelqu'un a envie de corriger mes fautes, je serais très reconnaissante.

Zoubi comme on disait en 2006 (lel)