Kikou à tous ! euh, je suis vraiment désolée pour cette très longue absence, mais j'ai le temps de rien faire… je vais tenter de bosser un peu plus…la prof de philo est revenue, je vais pouvoir avancé !la remplaçante nous faisait des vrais cours…lol ! enfin, je vous promets d'avancer plus vite…ce chapitre ne me plait pas spécialement alors j'espère que vous aimerez quand même…bisous
Chapitre 5 : Une douce journée
Il était 6h30, Severus se releva. Décidément, il n'arriverait pas à dormir. Il pensait sans arrêt à son élève. Où pouvait-il être à cet instant précis et que faisait-il ? Si jamais il devait mourir, il s'en voudrait toujours car se serait sa faute.
D'un sens, il était soulagé d'avoir pu lui donner une semaine de retenue, au moins, il pourra veiller sur lui durant ce temps là…et qui sait, peut-être de le raisonner.
Aujourd'hui, il commençait ses cours avec des troisième année, il ne voyait Harry qu'en début d'après-midi. Il repensa à sa blessure, et se décida à lui trouver quelque chose d'autre à faire pendant le cours…il raterait sa potion à coup sûr s'il la tentait avec sa main blessée. Il fallait qu'il lui trouve quelque chose, il ne savait pas encore quoi, mais il trouverait.
Un sourire sadique étira ses lèvres fines.
De son côté, Harry n'avait pas réussit à dormir non plus. Il était resté dans son lit, puis il avait fini par se lever pour prendre une douche, histoire de nettoyer ses nouvelles blessures, et s'était habillé pour descendre devant sa salle de cours. Il avait toujours mal à sa main et ne pourrait sûrement pas écrire aujourd'hui. Il repensa à sa journée de la veille et rougit en songeant à la honte qu'il avait ressentit de devoir avouer son acte à celui qu'il aime.
Les premières heures de la journée passèrent rapidement, Severus retira plusieurs millions de points et Harry faisait semblant de prendre des notes (hum hum…nanie en philo…mdr).
Le jeune homme se rendit ensuite dans la grande salle pour faire acte de présence, mais en partit rapidement : toutes ces odeurs étaient vraiment toxiques pour lui. Il s'installa devant la salle de Snape et attendit le début des cours ( au moins, il ne serait pas en retard et ne ferait pas perdre de points à sa maison).
Severus arriva très peu de temps après lui. Il le fit entrer.
-Aujourd'hui, puisque j'aimerai ne pas avoir besoin de me servir de ma baguette, vous travaillerez avec Neville Londubat.
Harry écarquilla les yeux.
-Oui, je ne pense pas que vous puissiez travailler correctement pour le moment, alors jusqu'à ce que je vous le dise, vous resterez avec lui, enfin, vous le surveillerez, je pense que c'est une expression plus juste.
-D'accord. Merci, Professeur.
-En attendant, puisque vous êtes là et que le cours commence dans dix minutes, vous n'avez qu'à préparer vos ingrédients.
Le jeune homme acquiesça. Il se dirigea vers les étagères où étaient rangés tout ce dont il avait besoin. Il regarda le tableau où Snape venait d'afficher « la recette ».
Il prit ce qui était à sa portée, puis lorsqu'il vit le dernier ingrédient, il se mordit la lèvre inférieur : c'était trop haut pour lui.
Il s'en approcha et tendit sa main blessée. Il réussit à toucher le bocal, mais sa main étant trop fragile, il pencha dangereusement et commença une chute vertigineuse. Il fut rattrapé de justesse par son professeur.
-Pour un attrapeur, vous n'êtes pas si rapide, Potter.
Il lui donna le bocal.
-Merci. Souffla le jeune homme avant de baisser la tête.
-Asseyez-vous. Vous êtes toujours aussi pâle, je ne voudrais pas que vous vous évanouissiez dans ma salle de classe.
Harry ne répondit rien, se contentant d'aller s'asseoir.
Les élèves arrivèrent bientôt, ils entrèrent en silence et s'installèrent.
-Londubat ! Installez-vous avec monsieur Potter. Il est chargé de vous surveiller. Et ce, durant plusieurs jours. Si malgré cela vous faites exploser un seul chaudron, je retirerai cinquante points à Griffondor…par contre…ce qui ne risque pas d'arriver…si vous ne faites rien exploser et que votre potion se rapproche de ce que j'attends, j'accorderai cinq points à Griffondor.
Puis il se tourna vers la classe :
-Maintenant, au travail ! Et en silence.
A la fin du cours, rien n'avait explosé, même si ça n'en était pas loin. Snape passa donc voir le résultat de leur potion.
-Vous ne perdez aucun point, mais vous n'en gagnez pas non plus…Votre potion est rose, elle devrait être bleue.
Tout le monde sortit et Neville remercia Harry de l'aider et de lui avoir permit de ne rien faire exploser.
-Mr Potter !
-Oui, professeur ?
-Votre retenue, à 20h00, ce soir.
Il acquiesça et se rendit à sa prochaine heure de cours.
Le soir venu, il attendit que Snape ait fini de manger pour le rejoindre.
Il était encore en avance, mais Severus n'y prêtait plus attention.
-Bien, tout d'abord, j'aimerai voir vos bras…
-Pardon ? fit Harry surpris.
-Je veux savoir si vous continuez de vous blesser. Si c'est le cas, je vous donnerai une potion, sinon, tant mieux.
Harry s'approcha, il n'avait pas le choix. Il releva sa manche gauche et montra à l'homme. Celui-ci retint son souffle devant les nombreuses marques qui avaient été dessinées. Il en avait déjà vu avant, mais il ne s'y ferait sûrement jamais. Il se leva, sans rien dire, et disparut derrière une petite porte, pour réapparaître quelques secondes plus tard, une fiole à la main.
-Tenez, buvez ça. Je demanderai à voir vos bras jusqu'à ce que vous arrêtiez entièrement…ah, j'oubliais…ne pensez pas utiliser un sort de camouflage, je le saurai…
Une lueur de tristesse passa dans les yeux du jeune homme.
-Bien. Alors puisque votre main ne s'est pas encore remise, vous allez m'aider à ranger des dossiers que je dois classer depuis pas mal d'années…
Harry acquiesça et ils se mirent au travaille.
Harry ne rejoignit son dortoir que tard dans la soirée. Il avait le cœur lourd, l'esprit vidé et pourtant si embrouillé qu'il ne s'endormit que très tôt le matin. Mais non pas sans avoir rencontré la froideur de la lame sur sa peau…
Ne souhaitant pas recevoir la foudre de son professeur et ne pouvant réellement pas s'en passer, il avait porté sa lame non pas à ses bras mais au niveau de son ventre. Il se contentait de peu car la douleur n'était pas la même, c'était bien plus intense…
A suivre…
Alors ? ça vous a plu où j'aurai mieux fait de faire autre chose ?
