Claire : ton com' et ma mise à jour du chapitre 3 ont du se croiser. Je suis contente de voir que mes fics te plaisent et que tu trouves qu'elles respectent bien l'esprit de la série.
Emmatheancient : merci pour ton review. J'espère que la suite de cette fic répond à tes espérances.
Victoria : oui, il y a encore très peu de fics en français sur cette série (tu peux en trouver deux autres sur le site 'fic unlimit'). La suite arrive, pas d'inquiétude.
Bonne lecture à tous !
5 jours avant.
Dean frappa à la porte, puis recula de quelques pas. Sam était resté un peu en arrière, les mains dans les poches. Il n'avait pratiquement pas parlé depuis qu'ils avaient pris la route. Dean sentait bien que quelque chose ennuyait son frère, mais il n'avait pas réussi à lui faire dire quoi. Il fut tiré de ses pensés quand une jeune femme, tout au plus âgée de 30 ans, apparut sur le palier.
" Mademoiselle Suner ? Je suis Dean Winchester, et le grand timide qui se cache derrière moi, c'est Sam, mon petit frère" se présenta-t-il, son habituel sourire de dragueursur leslèvres.
Sam sourit tout en faisant un petit signe de la main.
"Je suis contente de vous voir" soupira la jeune femme.
Elle les fit rentrer dans la vaste demeure de style victorien et les conduisit jusque dans la cuisine.
"Un café ?" demanda-t-elle.
"Volontiers, mademoiselle Suner" répondit Dean.
"Caroline" rectifia-t-elle.
"Caroline" répéta Dean.
Sam leva les yeux au ciel. Décidément, son frère ne changerait jamais, toujours à courir derrière les jupons.
"Avez-vous eu d'autres soucis depuis que nous nous sommes parlés ?" demanda Dean, une fois qu'ils furent tous les trois installés autour de la table.
"Non, mais aucun ouvrier ne veut revenir travailler chez moi."
"J'en suis désolé... pour les ouvriers, je veux dire… Qu'il n'y ait pas eu d'autres manifestations est plutôt bon signe" tenta de se rattraper Dean.
"Pouvez-vous nous dire ce que vous savez sur la maison ?" coupa Sam, en voyant son frère perdre le fils de la conversation.
"Comme je vous l'ai déjà dit, j'ai hérité de cette maison par une grande tante, une sœur de ma grand-mère maternelle. Je ne sais pas pourquoi elle a fait de moi sa légataire universelle. Elle était veuve et sans enfant, mais j'ai un frère et plusieurs cousins de ce côté de ma famille" expliqua-t-elle, en jouant nerveusement avec sa cuillère.
"Vous aviez des relations plus particulières avec cette personne ?" demanda Sam, surpris en effet de cet intérêt pour une seule de ses nièces.
"Non ! Jusqu'à il y a trois mois, je ne savais même pas que tante Jasmine existait !"
Les deux frères échangèrent un regard. Ils allaient sûrement devoir creuser de ce côté.
"Vous avez demandé à votre grand-mère ?" interrogea Dean.
"Malheureusement, elle est décédée quand j'étais enfant. Mais j'ai questionné d'autres membres de ma famille et aucun n'avait de contact avec elle. Même ses frères et sœurs."
"Vous savez pourquoi ?" demanda Sam.
"Personne n'a vraiment voulu m'en parler, mais à demi mot, on m'a fait comprendre qu'elle était un peu folle" dit-elle en baissant la voix, comme si elle risquait de se faire entendre par sa grande tante.
"Et de la maison ? Qu'en savez-vous ?" continua le plus jeune des Winchester.
"Pas grand-chose de plus, malheureusement. D'après les infos du notaire et de quelques voisins, la maison appartenait à son mari … un certain Rowland Eskarina … J'ai trouvé une photo d'eux, en rangeant la maison avant les travaux. "
Caroline sortit un vieux cliché noir et blanc d'un tiroir. Le couple paraissait encore jeune. Ils étaient habillées à la mode des années 40'. Ils étaient l'un à côté de l'autre, aucun des deux ne souriait ou ne semblait porter attention à l'autre.
"Etrange couple" commenta Dean. "Quand et de quoi est mort son mari ?"
"Sur sa tombe ... prés du chêne que vous apercevait au bout du champs, c'est le cimetière de la famille Eskarina, c'est indiqué 1972. Mais là non plus je n'en sais pas plus" expliqua-t-elle, en désigna l'arbre que l'on pouvait distinguer par l'une des fenêtres.
"Et votre tante Jasmine ?" questionna Dean.
"Arrêt cardiaque. Elle avait 80 ans passé. Vous pensez que c'est lié à la maison ?"
"Nous ne pouvons pas encore nous prononcer" répondit Sam.
"Ho !" murmura-t-elle. Puis elle garda le silence un moment. "Je peux vous demander un service ?" finit-elle par demander.
"Bien sûr !" fit Dean, toujours prêt à aider la veuve et l'orphelin, et plus particulièrement si la veuve est jolie, ce qui était le cas.
"Je ne veux pas rester seule ici … cela vous dérangerez … ?"
"Nan ! Aucun souci" affirma Dean, en donnant un coup de pied à Sam pour qu'il se taise. "En plus cela nous permettra de vérifier la maison."
Caroline leur fit un petit sourire de remerciement. Puis, une fois leur café fini, elle leur montra leur chambre et les laissa seuls.
" Cela nous permettra de vérifier la maison " se moqua Sam, tout en s'installant pour consulter son ordinateur.
"Ben quoi ! C'est vrai ! Et en plus regarde le bon côté des choses, on ne sera pas obligé de se servir d'une de nos fausses cartes !" répliqua Dean.
"Si on regarde ce côté… Hé !" s'exclama-t-il, lorsqu'il reçut en pleine tête, l'oreiller que son frère venait de lui lancer. "Imbécile !"
"Idiot !" riposta, du tac au tac, Dean.
TBC…..
