Emmatheancient : Oui, je sais qu'on peut répondre directement aux auteurs des reviews, mais je préfère le faire dans mes fics. Bon, ce chapitre est un peu plus long, on avance lentement, mais sûrement… je crois !
Northface : I'm happy you read my story... I hope I don't make a lot of mistakes (shame of me, but I'm not good in grammar). Don't worry for the accents. Me, I read a lot of English fic, but write in English… I think I made 10 minutes to write these 3 sentences.
4 jours avant
Dean rentra dans la cuisine en baillant.
"Bonjour" l'accueillit Caroline, en finissant de ranger de la vaisselle. "Du café tout chaud" fit-elle, en lui donnant une tasse.
"Merci" répondit Dean. "Vous partez ?" lui demanda-t-il, en la voyant se préparer.
"Oui, je suis avocate mais je rêve d'arrêter ce boulot pour ouvrir cette maison. Ca toujours était mon rêve, mais mes parents trouvaient que le droit faisait plus sérieux. D'ailleurs je vais être en retard …. Sam est dehors, sur la terrasse" ajouta-t-elle, avant de disparaître.
Dean alla retrouver son frère. Il était assis sur une balancelle, tenant une tasse de café. Il regardait fixement vers le chêne, comme s'il guettait quelque chose.
"Sammy ?" l'interrompit Dean, tentant de découvrir, ce qui fascinait tant son cadet.
"Ho ! Tu es levé ?"
"Tu es allé à Stanford pour dire des vérités pareilles !" se moqua Dean, puis redevenant sérieux en voyant le regard inquiet de Sam "qu'est qu'il y a Sam ?"
"Rien" répondit-il évasivement, en reprenant son observation.
"Rien, comme rien, ou rien comme 'j'ai encore un mauvais pressentiment', Haley Joel Osment? "
Sam soupira d'exaspération. "Dean ! Je ne vois pas des morts !"
"Tu vois des gens mourir, où est la différence ? … Qu'est que tu regardes depuis tout à l'heure ?" Dean ne voyait rien qui pouvait autant captiver son frère. Il sentait que quelque chose le troublait, et ce depuis qu'ils avaient reçu le coup de fil de Caroline.
"Rien" répéta Sam.
"Tu sais que tu as le droit de répondre autre chose que 'rien'. Parce que là ça deviens un peu répétitif" fit-il remarquer.
Sam se tourna enfin vers son frère. "J'ai cru apercevoir quelque chose … un chien noir…" finit-il par avouer. Mais il n'osa pas lui dire qu'il avait une sensation étrange, 'un mauvais pressentiment' comme l'avait suggéré Dean.
"Sûr, c'est rare, un chien à la campagne…" remarqua Dean, en haussant les sourcils. "Tu as commencé les recherches ?" ajouta-il, en apercevant l'ordinateur portable qui traînait sur la table.
"Pas grand-chose. Il va falloir aller fouiller dans les archives de la ville" expliqua Sam. Il s'était levé tôt, réveillé par un drôle de rêve, mais contrairement à son habitude, il n'arrivait pas à s'en souvenir. Il n'avait pas réussi à se rendormir, et avait profité de ce moment pour avancer les recherches.
"La partie du boulot dans laquelle tu excelles."
"Et toi ?" demanda Sam.
"Je vais fouiller cette maison de fond en comble. Si ça vient de la maison, je veux en avoir le cœur net."
"Et impressionner la jolie Caroline" conclue Sam, en imaginant très bien ce que Dean avait dans la tête.
"Je suis un professionnel, Sammy !" s'offusqua faussement Dean, ce qui n'eut pour effet que de faire rire Sam.
SN.SN.SN.SN.SN.SN.SN.SN.SN.SN
Sam soupira en s'installant derrière le volant. Il ferma les yeux quelques instants. Il avait passé la journée à chercher des infos sur les Eskarina et la maison. Et le résultat était plutôt maigre, à part remonter l'arbre généalogique sur trois générations, il n'avait rien trouvé de plus. Il avait passé les deux dernières heures à travailler sur micro film, ce qui avait le don de lui donner la migraine et le mal de mer. La nuit était déjà tombée, et Sam n'avait qu'une hâte, rentrer et dormir.
La maison se trouvait à l'extérieur de Valdosta. Il roulait depuis un moment, lorsqu'il vit quelque chose traverser la route juste devant lui, ne lui donnant que le temps de freiner. Il sortit précipitamment de la voiture pour voir s'il n'avait pas renversé un animal. Il n'y avait aucune trace. Il frissonna malgré la température encore chaude. Il constata que de la route, il pouvait distinguer la maison dont certaines fenêtres étaient illuminées, puis son regard se porta sur le chêne et son sentiment de malaise s'amplifia.
Il sursauta lorsqu'il entendit son portable sonner, mais il fut vite rassurer en voyant le numéro de son frère s'afficher.
"Bon sang, Sammy ! Qu'est que tu fabriques ?" s'énerva Dean, à l'autre bout du fil.
"J'arrive. Je suis là dans une dizaine de minute" répondit-il, le regard toujours tourné vers l'ombre du grand arbre, le seul sur plusieurs hectares. Quelque chose clochait, mais Sam n'arrivait pas à savoir quoi exactement. Il secoua la tête, puis regagna la voiture pour rentrer.
