Heyy ! Enfin ! Presque deux ans que j'écris cette histoire et je peux enfin la poster !

Bon, j'ai quelque petite chose à dire à propos de cette histoire :

1- Le chapitre que vous allez lire est plutôt court, mais ce ne sera pas forcément le cas des prochains... Normalement, à chaque nouveau chapitre, ce sera un nouveau jour avec un nouveau point de vue de nos deux protagonistes. Mais je vous préviens d'avance que ce ne sera pas toujours comme ça parce que parfois je me suis permises différents point de vue en un chapitre.

2- Je ne sais pas du tout avec quelle régularité je posterai. Tout dépend de la longueur de ce que je vais écrire, du temps que j'aurai, etc... J'essaierai tout de même d'écrire assez rapidement pour que vous n'oubliez pas l'histoire entre deux chapitres XD (pour vous donner un ordre d'idée j'écris cette histoire depuis deux ans et je n'en suis même pas encore au milieu)

3- (C'est la fin, promis ;D) Je vous préviens que les caractères des personnages ne sont pas beaucoup respecté... J'ai essayé mais je trouve pas ça réussi... Peut-être parce que l'histoire ne suit pas l'histoire d'origine des personnages... Ce sera à vous de me dire ce que vous en penser !

Disclaimer : Tout ce monde appartient à Tadatoshi Fujimaki, je le remercie chaleureusement de l'avoir créé.

(Désolée d'avance pour les fautes d'orthographe ;b)


[Kagami]

J'inspirai un grand coup, remplissant mes poumons d'air jusqu'à qu'ils ne puissent plus en emmagasiner. Puis je laissai tout sortir, priant pour que mon stress s'en aille aussi. Finalement c'est avec une main légèrement tremblante que j'ouvris la porte.

Immédiatement, les néons accrochés au plafond et au mur m'éblouirent et je dus fermer pressement les yeux pour m'en protéger. Au même instant, une voix que je ne connaissais que trop bien m'accueillit.

- Kagamicchi !

Un bras passa autour de mes épaules et me serra puissamment. Je me détendis immédiatement quand j'aperçu le sourire jovial de mon futur patron. Mes lèvres s'étirèrent également et je le saluai :

- Bonsoir, Kise-san.

- Nan, nan, nan, me gronda-t-il. Pas de « san » avec moi, appelle-moi tout simplement Kise.

J'hochai la tête et il me fit avancer dans cette grande discothèque qui était à présent mon lieu de travail. L'entrée se faisait par une imposante porte noire, une fois celle-ci franchit, on voyait un vestiaire et des toilettes à notre gauche puis juste en face de nous se trouvait quelques tables hautes accompagnées de chaises de la même taille. Le reste de la pièce était constitué d'un espace vide, bien qu'entouré de siège en cuir, où de nombreuses couleurs fluorescentes trônaient sur les murs, sur les poutres et surtout sur l'estrade à côté des platines du DJ. C'était l'une des rares discothèque qui n'avait pas d'étage mais malgré ça je trouvais cet endroit immense.

En face de moi, je vis un long bar où je pus remarquer trois personnes, mes futurs collègues. Kise me plaça devant lui en me prenant par les épaules et je compris que le moment des présentations était maintenant.

- Kagamicchi, je te présente Takaocchi, le petit souriant avec les cheveux noirs.

Je fis un signe de main à la personne correspondant à la description de Kise et il me répondit par un signe en V avec ses doigts et un grand sourire.

- À sa gauche, il y a Kiyoshicchi, tu lui prêteras main forte pour être vigil.

J'opinai en direction d'un grand gaillard avec un visage très calme et accueillant. Il ne faisait pas très peur pour un vigil mais j'imagine qu'avec son corps il pouvait séparer deux personnes sans grande difficulté.

- Et enfin Hayamacchi, le DJ du groupe.

Un homme de taille moyenne, des cheveux roux coupés courts, des yeux verts et une dent qui ressortait de sa bouche, me salua activement de la main. Je lui souris, perturbé par tant d'entrain.

- Et les gars, voici Kagamicchi qui sera votre nouveau collègue à partir d'aujourd'hui !

Je me courbai et les remerciai pour leur accueil comme la tradition japonaise le souhaitait. Kise se remis à mes côtés et m'indiqua les vestiaires pour que je puisse me préparer. J'entrai dans une salle spécialisée pour le personnel et trouvai mes habits : une chemise noire, une veste noire, un pantalon noir, des lunettes noires et bien-sûr des chaussures noires.

Je ressortis quelques minutes plus tard et avançai vers le comptoir pour que Kise m'explique mon job. Il s'approcha de moi pour me parler quand il s'arrêta pour regarder par-dessus mon épaule. Effectivement, la porte venait de s'ouvrir sur un grand homme, basané et vêtu d'un ensemble de jogging. Mon esprit de futur vigil se braqua et je m'apprêtai à le faire sortir quand Kise s'exclama :

- Aominecchi !

Je me tournai vers la tête du jaune et l'interrogeai du regard. Il me regarda et me sourit malicieusement.

- J'ai oublié de te parler de lui je crois…

- Kagami Taiga, c'est ça ? demanda l'intrus.

Comment me connaissait-il ? Je le dévisageai, il ne m'inspirait pas confiance. Il me jugea également du regard, me détaillant en fronçant les sourcils et finalement se détourna de moi pour prendre un verre que Takao venait de lui apporter.

- Kagami, je te présente Aomine Daiki, un ami à moi. Je lui ai parlé de toi, c'est comme ça qu'il te connaît.

Je me retournai de nouveau vers lui, l'observant du coin de l'œil. Il était l'exact opposé de Kise mais passé le moment de la surprise et de la méfiance, je me permis de l'observer un peu plus calmement. Il était grand, même assis on pouvait remarquer sa taille, il avait des cheveux bleu roi et des yeux de la même couleur avec des cernes prononcés, une mâchoire magnifiquement dessinée et un cou masculin avec une pomme d'Adam qui ressortait. Mais par-dessus tout, ce sont ses yeux vides qui me déstabilisèrent. Pas une lueur de joie, pas un pétillement, rien ne transparaissait dans ses prunelles. Malgré ça, il agissait normalement, comme s'il n'était pas blessé jusqu'au plus profond de lui.

- Tu vas me dévisager pendant encore longtemps ? s'agaça-t-il.

Je tiquai et reposai mon attention sur Kise tout en l'insultant mentalement. Kise se fendit d'un sourire et m'expliqua ce que je devais faire.

- Dès qu'on aura ouvert, tu pourras t'installer devant la porte pour passer en revue les clients qui méritent ou non d'entrer. Je t'ai déjà expliquer à peu près comment faire ton choix et de toute façon Kiyoshicchi sera là pour t'aider. Si on a un problème, on vous préviendra grâce à une oreillette que je vais te donner et vous n'aurez qu'à entrer et intervenir. Compris ?

- Compris.

- Bien, alors suis-moi pour que je te montre comment mettre ton oreillette.

Je le suivis et captai le regard du basané qui me suivait.

- Il travaille ici, Aomine ? demandai-je une fois que nous fûmes assez éloignés de lui.

- Non, il boit juste.

- Pourquoi il est déjà là, alors ?

- Pour diverses raisons que tu n'as pas besoin d'apprendre pour l'instant.

Je me tus, comprenant que je ne pouvais pas tirer plus de cette discussion. La réponse était un peu sèche mais le sourire joyeux de mon patron me rassura sur le fait que je n'avais rien dit de mal. Je devais pas me faire détester dès le premier jour...

- Tu as juste à patienter pour le moment. Je t'appelle dès qu'on est prêt.

- D'accord. Je peux attendre dehors ?

- Bien sûr !

Je partis donc en direction de la porte arrière pour m'allumer une cigarette. Cet Aomine m'intriguai beaucoup. C'était un parfait inconnu pour moi mais il avait l'air d'être ami avec tous mes collègues. À première vue, il me paraissait peu amical et renfermé. Et pourtant Kise s'était extasié de le voir à la porte comme on l'est avec un ami de longue date.

Et puis ses yeux… Seulement les personnes vraiment brisés pouvait les avoir. Les personnes détruites, désespérées, coincées dans une profonde noirceur… J'en avais déjà fait partie, mais c'était une époque révolue de ma vie. Pour rien au monde je voudrais retourner dans cet enfer nommé « dépression ». Mais apparemment ce fameux Aomine Daiki n'avait pas eu ma chance et il s'y trouvait encore. Et si j'en crois la neutralité avec laquelle il agit, ça devait faire un petit bout de temps qu'il y était.

Je soufflais une bouffée de fumée quand soudain la porte à mes côtés s'ouvrit. Je vous laisse deviner qui en sortit…


Merci de m'avoir lue, à la prochaine ;D