Titre: Que caches-tu au fond de toi ?

Auteur: Siashini

Disclaimer: ils ne m'appartiennent pas ! Malheureusement

Couples: avec moi pas trop à réfléchir, c'est d'office HeeroxDuo, après il y a QuatrexTrowa et WufeixHilde.

Genre : romance, puis un peu de mystère et de angst. Sinon UA, New-type !

Résumé: Sa vie ne tenant plus qu'à un fil, un mystère l'entourant…Un espoir éclairant son chemin.

Premiers pas

Arrivé dans sa nouvelle demeure, Duo fut ébloui par la beauté des lieux. Tout était sobre mais il y dégageait de la chaleur, chaleur qu'il n'avait ressenti nulle part auparavant.

Les cinq autres le regardait, pour savoir s'il allait apprécier les lieux, au vu du magnifique sourire et de son air content, ils furent soulagés. Tous appréciaient vraiment Duo et ils souhaitaient que celui-ci se sent bien dans son nouveau chez lui. C'est vrai qu'ils ne le connaissaient pas depuis longtemps, mais dès la première seconde le courant était passé. Le soir de l'arrivée, du natté dans leur classe, ils avaient beaucoup parlé. Quatre leurs avaient alors expliqué les émotions venant de lui et qu'il pouvait percevoir, ainsi il déclara que Duo semblait quelqu'un de bien et à qui on pouvait faire confiance. Aucuns d'eux ne remit ses paroles en doutes, tous se fiaient au don de leur petit ange, il avait déjà rendu possible leur rencontre. Sans Quatre, chacun des cinq amis seraient encore dans leur solitude, surtout du côté de Trowa et d'Heero, connus pour être les deux glaçons du groupe.

Q:«Allez viens, on va poser tes affaires dans la chambre et après on ira tous manger.»

Ils se dirigèrent vers l'escalier qui menait à l'étage, étage ou se trouvait la chambre d'Heero et maintenant, celle d'à côté, la future chambre de Duo. Celles du bas étaient occupées par les deux couples.

Duo eu tout juste le temps de poser son sac que Quatre l'entraînait déjà dans la cuisine, pour un bon repas préparé par Trowa. D'habitude, c'est lui qui cuisinait mais comme il avait aidé le natté, c'est son petit-ami qui avait du le faire tout seul, peut-être, avait-il eu l'aide de Wufei, qui aimait de temps en temps monter ses talents culinaires.

Le repas se déroula dans la joie et la bonne humeur, le tout suivit d'un moment de détente sur le canapé, aidé d'un thé pour quatre dès six, Hilde ayant choisit un chocolat chaud et ayant obligé le pauvre Duo à la suivre dans sa préférence.

Il avait prit la tasse offerte avec un peu de réticence et de peur, jamais auparavant, il n'avait eu l'occasion de goûter au chocolat, donc il ne savait pas s'il allait aimer. Au début, juste ses lèvres effleurèrent le liquide sucré, voyant que le goût ne lui déplaisait pas, il prit une gorgée, c'est ainsi que la boisson disparue, à une vitesse incroyable, de la tasse.

Vers le 22h00, tous décidèrent d'un accord commun d'aller se coucher. Heero laissa Duo devant la porte de sa chambre, avec «un passe une bonne nuit» à peine prononcé.

D: «À toi aussi Heero. Je voudrais encore te remercié de m'accueillir chez toi…Merci beaucoup. Comment pourrais-je te montrer ma reconnaissance ?»

H: «Juste en étant heureux…C'est le principal à mes yeux…Et aux yeux des autres aussi !»

Il n'avait pas pu s'empêcher de rajouter les autres. C'était la première fois dans sa vie, qu'il ressentait un tel sentiment et tout ça le perturbait au plus au point. Vouloir le bonheur de quelqu'un d'autre, que sa propre personne, ne faisait vraiment pas parti de ses mœurs. Mais ne dit-on pas qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

Les paroles d'Heero lui avait fait chaud au cœur, s'était la première fois que quelqu'un lui demandait, en échange d'un service, d'être heureux, tout simplement . Il se savait pas pourquoi mais cette phrase le fit rougir et une impression, de bien être, d'être à sa place dans ce monde, se rependit en lui.

Pourquoi est-ce que quelques petits mots peuvent faire du bien et tout changer. Les petites chose n'ont l'air de rien, mais elles donnent la paix.(1)

Cette gentillesse n'est pas faite pour moi, je ne mérite que la souffrance et la douleur. Je suis un monstre et les montres n'ont pas le droit d'être heureux, c'est trop simple, tout est trop simple. Dans quelques temps, ils vont s'en rendrent compte et me mettront à la porte, comme tous l'on déjà fait. Je ne suis pas digne de vivre…Et maintenant je pleure, signe de ma faiblesse.

Quatre était couché dans les bras de Trowa, quand la douleur de Duo lui parvient. En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, il rejoignit Duo dans sa chambre. Il le trouva à moitié couché pleurant toute les larmes qu'il était possible de sortir de ses améthystes. Il s'approcha doucement, tout en prenant ce visage inondé de larmes entre ses mains, pour qu'il puisse le regarder dans les yeux. Les quatre, que les bruits avaient inquiétés, se tenaient dans l'encadrement de la porte attendant de voir ce qu'il allait se passer.

Q: «Qui y a-t-il Duo, tu n'es pas content d'être avec nous ? On a fait quelque chose de mal ?»

D:«Bien sûr que non ! C'est moi…Je ne mérite pas d'être heureux !»

Q: «Et pourquoi ça ?»

D: «Parce que je ne le mérite pas !»

Q: «Tu sais je vais te dire un secret, je suis un New-type empathique…Tu sais ce que sait ?»

Duo hocha simplement de la tête, parler était trop dur.

Q: «À cause de cela, on m'a souvent dit que je méritait pas d'être heureux. Mais tu sais quoi, les gens étaient simplement jaloux de ma capacité, puis un jour, j'ai rencontré de vrais amis et ils ne m'ont pas rejetés. Nous on t'aime comme tu es, avec tout ce que tu as vécu, tout tes malheurs et tes défauts…D'accord ?»

Duo murmura un d'accord tout petit mais qui était le signe d'une progression.

Q: «Donc, si un jour, tu veux nous raconter ton passé n'hésite pas, on sera là pour t'écouter, te réconforter, si tu en as besoin, mais jamais pour te juger.»

Duo était maintenant dans les bras de Quatre et pleurait en silence, les autres se mêlèrent aux deux amis enlacés, pour faire parvenir au natté, toute l'amitié et la tendresse qu'ils avaient pour lui. De la tendresse, car sous des dehors très joyeux, il cachait une grande tristesse, qui venait dont ne sais où, seul l'intéressé savait, mais il n'était pas encore près à se confier. Son attitude venait, d'une non confiance en les gensainsi quedes épreuves qui l'avaient du surmonter.

Il finit par s'endormir dans les bras de ses sauveurs, avec la confirmation qu'à partir de maintenant, il en était sûr, il ne serait plus rejeté, ni malheureux.

Ils l'allongèrent comme il faut pour qu'il puisse passer une bonne nuit de sommeil. Tout en se retirant et en rejoignant leur propre lit, ils se dirent que le bon choix avait été fait et que c'était une vie de sauvée, une dès plus belle qu'il puisse donner d'être.

À suivre

(1) Phrase citée par Georges Bernanos

Un petit mot pour me dire si vous avez aimé ou pas ? En tout cas merci d'avoir prit la peine de lire.
Biz