Titre: Que caches-tu au fond de toi ?

Auteur: Siashini

Disclaimer: ils ne m'appartiennent pas ! Malheureusement

Couples: avec moi pas trop à réfléchir, c'est d'office HeeroxDuo, après il y a QuatrexTrowa et WufeixHilde.

Genre : romance, puis un peu de mystère et de angst. Sinon UA, New-type et lemon !

Résumé: Sa vie ne tenant plus qu'à un fil, un mystère l'entourant…Un espoir éclairant son chemin.

Confidences pour amoureux

Le lendemain matin, Duo se réveilla, un peu avant l'heure habituelle, il avait passé une des meilleurs nuits de sa vie. Nuit, sans mauvais rêves, elle avait juste été remplie d'un doux songe, même s'il ne s'en rappelait plus, le sentiment, de bonheur et plénitude, restait encore présent dans sa mémoire. C'est comme ça, qu'il descendît rejoindre ses amis dans la cuisine, pour prendre un déjeuné bien mérité.

Q: « Bonjour Duo ça va ? Tu as passé une bonne nuit ? »

D: « Oui, ça va très bien, je n'ai jamais passé une aussi bonne nuit…Encore merci pour hier soir. »

Q: « Il ne faut pas me remercier, j'ai fais ça par amitié. Mais promets-moi une chose… »

D: « Si c'est en ma capacité, je le fais sans problème. »

Q: « Ne te sous estime plus jamais, tu vaux autant que les autres, si ce n'est même plus, par rapport à certains, d'accord ? »

D: « Je te promets de faire le maximum ! »

Q: « C'est parfait, bon tu veux manger quoi ? Prends ce qui te fait envie. »

D: « Un petit pain au chocolat. »

Quelques minutes plus tard, tout le groupe était réunit dans la cuisine, tous heureux que Duo ait mieux, ils avaient vraiment eu très peur la nuit passée, qu'il puisse faire une bêtise irréparable. Maintenant, il avait cinq anges gardiens pour le protéger.

Quand ils eurent fini, notre petite groupe se mit en route pour l'école. Tous étaient un peu inquiet de la réaction d'Hasu, hier soir, il n'avait rien fait mais, il avait eu toute la nuit pour réfléchir à sa vengeance.

Celle-ci ne tarda pas à se montrer.

La matinée de cours était terminée, et tous se rendaient au réfectoire pour manger, c'est à ce moment là, qu'Hasu et sa bande frappa. Dans la cohue, aucuns des cinq ne vit que Duo avait disparu et qu'il avait été entraîné dans un couloir désert.

H: Alors comme ça tu croyait pouvoir m'échapper, personne, tu entends personne, surtout pas un petit emmerdeur comme toi, ne peut penser réussir. Tu vas payer pour l'affront que j'ai subit ! »

Duo n'eut même pas, le temps de répondre, qu'il reçu un violant coup de poing, dans le ventre sur le côté gauche, endroit qui avait déjà été profondément blessé. La douleur ressentie, lui coupa le souffle momentanément et il ne pu que fermer le yeux, face à cette souffrance et au deuxième coup, qu'il voyait arriver de plus en plus. Cependant rien ne vient, c'est cette absence qui lui fit ouvrir les yeux, ceux-ci plongèrent dans une mer cobalt, où, seule la colère était visible. Dès que Duo, fut à l'abri dans les bras de Quatre, Heero, saisit, cet être qui avait osé faire mal à son Duo, par le cou et lui offrit une magnifique droite en plein dans son visage.

H: « Tu t'avises encore de le toucher ou bien même de le regarder, je te jure que tu peu dire adieux à la vie. T'as comprit, c'est rentré dans ta petite cervelle de merde, et ça vaut pour les autres aussi ! Dégage ! »

Il le lâcha et se tourna vers Duo. Dans ses yeux, il n'y avait plus aucunes traces de colère, juste de la peur, une épouvantable peur de le perdre.

H: « Ça va ? Il ne t'as pas fait trop mal ? »

D: « Je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais après un bon repas, ça ira mieux, en tout cas merci beaucoup, je ne sais pas ce qui se saurait passé si tu n'avait pas été là ! »

Tout en prononçant cette phrase, Duo c'était séparé et Quatre et avait déposé un doux baiser sur le joue de son héros.

D: « Bon on y va …J'ai faim moi ! »

Même s'il essayait de cacher sa douleur, les autres remarquèrent que le natté souffrait, mais ils ne dirent rien. Duo se confirait quand il se serait près, il ne fallait surtout pas le forcer sinon tous leurs efforts, pour qu'ils arrivent à percer son cocon, allaient être réduis à néant.

°°°

Cela faisait maintenant plus de deux mois que l'agression de Duo c'était produite, et aucuns événements semblables n'avaient perturbés leur petite vie tranquille. Cela faisait aussi, trois mois qu'ils avaient fait sa connaissance et qu'ils étaient devenus amis.

On était au mois de décembre, les vacances de Noël venaient juste de commencer quelques heures plus tôt. Quatre, Trowa, Hilde et Wufei, étaient en-train de préparer leurs valises, ils se rendaient tous dans leur famille respective, durant la première semaine de vacances pour, ensuite passer le reste des fêtes, ensemble tous les six. Quatre et Trowa, eux ,allaient partir en France pour voir la sœur du châtain et ensuite en Arabie (1) pour la famille du blond, Wufei partait en Chine, avec Hilde, pour voir ses parents. Quand à Duo et Heero, ils allaient rester ici, le premier car n'ayant plus de parents et le deuxième, car ceux-ci habitaient au Japon, tout près de chez lui.

Un fois, les deux couples partis, Heero adressa un sourire à Duo et lui demandant si une soirée DVD, lui conviendrait, en cette première nuit seul à seul.

D: « Bien sûr »

H: « Alors c'est parfait, mais d'abord direction la cuisine pour le pop-corn, élément indispensable lors d'un visionnage de film. »

D: « Je te suis »

Dans le cuisine, ils optèrent pour des pop-corn sucrés, et ils retournèrent s'installer tranquillement sur la canapé. Duo prit place à droit pendant qu'Heero mit le film en route. Au moment de s'asseoir sur le divan, Heero heurta sans faire exprès Duo, il lui mit un coup dans le côté gauche du ventre, endroit, où, il avait déjà reçu un coup d'Hasu. À l'instant même où le coude toucha sa peau, Duo émit un petit cri, qui signalait sa douleur, Heero se retourna et le regarda avec horreur, horreur d'avoir osé faire mal à son natté. Il s'assit en face de lui, tout en culpabilisant.

H: « Je suis vraiment désole, Duo, je n'ai pas fait exprès… »

D: « Ne t'inquiètes pas, je sais que ce n'était pas voulut, ça va passer. »

H: « Il t'a fait si mal que ça la dernière fois, pour que tu réagisse comme ça, je n'y ai pas été très fort ? »

D: « Non c'est pas lui, ça remonte à plus loin… »

H: « Tu peux tout me dire, je ne te jugerai jamais. »

D: « Je sais…J'avais 14 ans quand je me suis fait poignarder, comme je n'avait pas d'argent, la blessure n'a jamais bien guérie et depuis ce jour, dès qu'on me touche à cet endroit, je souffre. »

H: « Mais, comment ça se fait que personne ne t'aies soigné ? »

D: « Tu veux vraiment tout savoir ? Tu ne me rejettera pas après ?

H: « Aucunement, tu es mon ami ! Je t'écoute. »

D: « Je suis né aux États-Unis, je ne sais pas vraiment quand car j'était trop jeune pour m'en souvenir. Mes parents ne m'ont jamais aimé et considéré comme leur fils, pour eux, j'était un monstre de part ma capacité. Un jour, je devait avoir dans les trois ans, ils m'ont amené dans la voiture, en me disant qu'on allait à un rendez-vous, au bout de quelques minutes, la voiture s'est arrêtée au bord de la route, ma mère en est sortie et a fait de même avec moi. Placé en face de la portière passager, je les regardais les deux, assis dedans, ils m'ont dit de les attendre là, qu'ils en avaient pour cinq minutes, moi je savait qu'ils ne reviendraient pas, mais je les ai quand même attendu jusqu'au couché du soleil, où là, je me suis décidé à partir et à me chercher un endroit pour dormir. Depuis ce jour, j'ai vécu seul dans la rue.

La nuit je dormait, et la journée, je passait mon temps à flâner dans les rues commerçantes, c'est là, que je suis tombé devant une librairie (2). La dame, qui tenait le magasin, quand elle m'a vu renter, m'a de suite demander ce que je faisait tout seul ici, en pleine journée, et non à l'école. Je lui ai répondu, que mes parents n'avaient pas assez d'argent pour m'envoyer à l'école et qu'en plus ils travaillaient toute la journée. Elle me regarda d'un air compatissant et me demanda si elle pouvait faire quoi que se soit, moi je profita de cette occasion pour lui demander si je pouvait passer mes journées, ici, à lire, car mon père avait eu la bonne idée de m'apprendre à lire et écrire très tôt. C'est ainsi que je passait toutes mes journée, assis dans la boutique à lire des livres, d'abord, ceux pour enfants et puis les classiques littéraires comme Shakespeare. On ne parlait ensemble que de temps en temps, où, quand je lui posait une question. Un jour, en parcourant les rayon, je suis tombé sur un livre avec des caractères étranges et qui ne correspondaient pas aux lettres alphabétiques classiques, elle m'appris que c'était un manga et que l'écriture était du japonais, à cet instant, j'ai prit la décision d'apprendre cette langue avec l'aide d'un manuel, et je l'ai fait. Ensuite je me suis mis au français et à l'italien, deux langues, que je trouvais particulièrement belles, cette presque seconde maman, m'apprit l'allemand qui était sa langue maternelle, c'est pourquoi aujourd'hui, je sais parler, anglais, français, italien allemand et japonais.

Cependant, ma vie paisible prit fin, un soir où je rentrais de la librairie, un homme a surgit de nulle part et m'a poignardé, je dois ma vie sauve, à un jeune garçon qui passait par là. Il se prénommait Solo et gardait des jeunes enfants orphelins, comme lui et moi. Cette rencontre changea ma vie, car je pris la décision de l'aider dans son projet, c'est-à-dire d'élever ses enfants des rues, pour qu'ils aient un peu de bonheur dans leur misère. Quelques mois plus tard, il eut un hivers très froid, et plusieurs enfants sont morts, ainsi que Solo, mon grand frère. Avant de s'éteindre, il me demanda de lui promettre d'emmener les enfants dans un orphelinat, pour qu'ils puissent être au chaud, dès le lendemain matin, je m'exécuta. C'est en suivant ses dernières volontés, que je fit la connaissance de sœur Hélène et du père Maxwell, un peu ma seconde famille.

Sœur Hélène m'a apprit à cuisiner, tenir un maison et à me natter les cheveux, personne à part elle avait le droit de les toucher, quant à père Maxwell, il me donna son nom de famille, comme j'en avait pas et m'apprit à jouer du piano, son passe temps favori. Comme si la malchance avait décidé de le me poursuivre, à peine six mois plus tard, un incendie se déclara dans l'orphelinat, ils perdirent tous les deux la vie, en tentant de sauver les enfants. Après tu connais la suite, j'ai voyagé de familles d'accueil en familles d'accueil, durant deux ans, jusqu'à mon arrivée au Japon, il y a trois mois. Voilà tu sais tout. »

Tout au long du récit de Duo, il était resté silencieux, l'écoutant avec respect, c'était dur de se confier, il ne voulait pas lui rendre la tache plus difficile en l'interrompant, toutes les cinq minutes. Duo pleurait doucement, au souvenirs de toutes ses épreuves, Heero ne savait pas comme faire, que dire, donc il se décida de le prendre dans les bras, les gestes valaient des fois plus que toutes les paroles du monde. Il prit Duo par les épaules et l'appuya doucement contre son torse, de cette position, il pouvait mettre ses bras autour de lui.

H: « Je peux voir ? »

Duo hocha simplement la tête pour marquer son accord, alors doucement, il releva le t-shirt, et effleura avec délicatesse la cicatrise, qui devait mesurer dans les six centimètres de longueur.

H: « Je te fais mal ? »

D: « Non, tu es très doux…Pourquoi, tu es si gentil avec moi ? »

H: « Pour la plus belle raison qui puisse y avoir au monde, je t'aime… »

Il avait le lui avait enfin avoué qu'il l'aimait, se sentiment qui s'était emparé de lui à la première seconde ou il l'avait vu, mais maintenant, il avait peur du rejet de Duo. Quant à Duo lui, il ne savait pas comment monter que son amour était partagé, sans une parole ou un geste trop intime, on ne lui avait pas apprit à aimer, donc il fit ce qui lui semblait le plus indiqué, il prit la main d'Heero celle qui avait, peu avant, effleuré sa cicatrise, et enlaça ses doigts aux siens. À ce geste, il comprit que Duo ressentait les même sentiments, mais qu'il était trop tôt, pour lui, de les exprimés à haute voix.

C'est contre le torse d'Heero et avec leurs doigts tendrement enlacés, que Duo, s'endormit, au plus grand plaisir de son confident, qui pu l'observer dormir de tout son soul, avant d'aller le coucher dans son lit, tout en lui déposant un petit baiser sur le front, avant, de lui aussi rejoindre sa chambre, et de passer une nuit remplie de rêve d'amour.

À suivre

Chapitre compliqué à écrire et riche en révélations ! Je mérite un petit mot ? Même un tout petit ça fait toujours plasir !

Biz