ALORS. Katakuri est en souffrance, on l'a bien vu, mais quid de King ? Est-ce qu'il va bien dans sa tête ? La réponse est : non. Pas du tout. Et il est temps d'en parler.
Ce chapitre est un peu court, c'est un flashback, mais il pique. J'espère qu'il vous plaira.
Petit avertissement de contenu (TW : alcool et mention de suicide). Ambiance !
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2 ans auparavant.
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King essayait de dormir.
Il avait de plus en plus de mal à trouver le sommeil. Plus les années passaient, plus il était compliqué pour lui de détendre ses muscles noués. Sa vigilance constante avait un coût. Et ce soir, après ce qui c'était passé, il savait qu'il n'allait pas réussir à fermer l'œil avant quatre heure du matin.
Il était tellement sur le qui vive qu'il ne fut même pas surpris quand un hurlement déchirant s'éleva dans la nuit et le força à ouvrir les yeux. Il renonça. Ce n'était pas ce soir qu'il se reposerait.
— Putain de merde, grommela-t-il.
Il se leva immédiatement et ouvrit grand la fenêtre, un peu plus énervé qu'il ne voulait bien l'admettre. Il ne prit pas la peine de mettre son masque, personne ne le verrait à cette heure-ci et il valait mieux qu'il approche Kaido à visage découvert. Il ne fallait pas qu'il reparte dans un nouveau délire et le confonde avec un adversaire. Il posa un pied sur le balcon et prit son envol. Un battement d'ailes et il entra en combustion malgré lui, il fallait qu'il se relaxe. S'il l'approchait comme ça, il ne ferait qu'empirer les choses et il n'avait pas envie de rameuter tout le château.
Il plana jusqu'à la mezzanine — qui servait de scène pour les concerts de Queen, à l'occasion — gravit quelques marches et entra dans la grande salle où Kaido tenait ses réceptions. Il prit soin de refermer la porte coulissante derrière lui. Une porte close était suffisante pour dissuader la plupart des gifters de venir fouiner. Tous avaient trop peur de Kaido quand il était dans cet état de toute façon, mais King préférait éviter que d'éventuels noctambules le voient sans son masque. Avec un peu de chance il n'en avait pas pour longtemps.
Il connaissait la chanson, il devait lui confisquer sa bouteille, l'aider à regagner ses quartiers et retourner se coucher. Mais cette opération n'avait rien de simple.
La chaleur de la pièce était étouffante. Ça sentait la sueur et le renfermé, il n'avait sûrement pas ouvert de toute la soirée. Il faisait si noir qu'il avait du mal à discerner les murs de la pièce, c'était une chance qu'il soit capable de créer une lanterne à tout instant. Une petite flammèche apparut dans sa main et illumina les environs. Il ne voyait pas Kaido mais il savait déjà où chercher : il suffisait de suivre les sanglots et l'odeur d'alcool. Il soupira malgré lui. Il n'avait vraiment pas envie de faire ça. Encore. Mais qui d'autre que lui pouvait s'en charger ?
Il s'avança jusqu'au trône de l'empereur. Il était vide mais il le connaissait assez pour savoir qu'il avait probablement roulé derrière l'estrade.
— Kaido ?
Un nouveau hurlement de désespoir retentit dans la salle. Il leva les yeux au ciel et contourna le trône pour découvrir son capitaine vautré par terre en position fœtale, son énorme tonnelet de saké à la main. Au moins, il ne le retrouvait pas endormi dans son vomi cette fois. Mais ça n'allait pas être facile de le convaincre d'aller dans sa chambre, c'était toujours une tannée de dialoguer quand il était saoul. C'était comme essayer de coucher un gamin qui a mangé trop de sucre. Un gamin de cinq tonnes.
— Kaido, va te coucher.
— Dégage, sanglota-t-il en réponse. Je veux pas voir ta tronche.
Comme prévu, King allait avoir des difficultés à se dépêtrer de cette situation. Il croisa les bras sur sa poitrine et le laissa pleurer encore quelques secondes avant d'intervenir une nouvelle fois. Il aurait dû avoir peur de lui et renoncer, comme tous les autres. Quand Kaido avait trop bu il était capable de tout. Pourtant ce n'était pas le cas, il était simplement blasé. Depuis plus de trente ans qu'il était avec lui, il le connaissait par cœur.
— Bon, c'est quoi le problème cette fois ?
— Barbe Blanche est mort ! Hurla-t-il.
Il leva les bras vers le ciel de façon mélodramatique pour ponctuer sa phrase.
— Je croyais que tu ne pouvais pas le voir ?
— Tu comprends rien.
— Non, mais j'essaye.
Il attendit la suite mais Kaido se bornait à finir sa bouteille sans lui accorder une minute de son attention. L'empereur buvait au goulot mais ratait sa bouche une fois sur deux, il s'en mettait partout et ne semblait même pas s'en apercevoir. King détestait le voir comme ça. C'était de plus en plus fréquent ces dernières années. Il avait commencé par ennui et n'avait pas été capable de s'arrêter. Il buvait trop, n'importe où, n'importe quand et la moindre contrariété pouvait le rendre fou de rage ou complètement inconséquent. Parfois les deux, comme il l'avait été cet après-midi en fonçant droit sur Marine Ford pour se mêler à la guerre.
King avait essayé de le raisonner — "c'était trop dangereux, même pour lui. Et dans quel but ? Il n'avait rien à gagner à mettre son nez dans cette histoire" — mais il s'était heurté à un mur. Tout ce qu'il avait pu faire, c'était de le suivre et de limiter la casse. Heureusement pour eux, Shanks le Roux les avait devancés et sans ça, dieu seul sait ce qui aurait pu se produire. King l'avait ramené au château sans trop de heurts mais Kaido n'avait pas cessé de boire depuis. Qui sait combien de litres d'alcool il s'était enfilé depuis le début de la journée. Il n'était vraiment pas beau à voir.
King ne l'en blâmait pas mais il n'y avait rien de réjouissant à voir la personne qu'il estimait le plus au monde se rouler sur le tapis, incapable d'articuler une pensée cohérente. Et voilà que ce soir, il pleurait la mort de Barbe Blanche. Comme s'il avait été son frère d'armes alors que les deux hommes se vouaient une haine farouche depuis des années.
Kaido se décolla de sa boisson et reprit ses vagissements. Ses hurlements perçaient les tympans de King mais il attendit patiemment qu'il retrouve son calme.
— Tout ça c'est ta faute, grogna-t-il soudain.
— Pardon ?
Son dos s'enflamma et éclaira la pièce comme en plein jour, il avait du mal à croire qu'il avait bien entendu. Kaido se releva maladroitement, tenant à peine sur ses coudes, et lui jeta un regard mauvais.
— Si tu m'avais pas ralenti, peut-être que je serai arrivé à temps et que ce vieux fou serait encore en vie !
— T'avais rien à foutre là-bas ! S'énerva-t-il. Si je t'avais pas arrêté, tu te serais évanoui en plein milieu de l'océan !
— Pff ! N'importe quoi !
Kaido lui jeta sa bouteille et visa si mal qu'elle roula sur le sol jusqu'à heurter la porte coulissante dans son dos. Il retomba mollement sur le sol, épuisé par ce geste un peu trop violent pour l'état dans lequel il était. La colère fulgurante de King s'évanouit aussitôt pour faire place à la peine. Il lui était insupportable de le voir aussi amoindri. C'était physiquement douloureux d'être témoin de son autodestruction. Sans compter que c'était son capitaine, il n'avait pas le droit de lui en vouloir. Ou d'élever la voix contre lui.
— Bon allez, ça suffit.
Il s'approcha de Kaido et fit de son mieux pour le relever, en le soulevant par les épaules.
— Debout !
Kaido le repoussa d'une poigne mollassonne et pleine de mauvaise volonté.
— Qu'est-ce que tu fais encore ? Grommela-t-il.
— Je t'aide à te lever, t'as assez bu pour toute une vie.
— J'ai pas besoin d'aide, tu sais qui je suis non ? Continua-t-il de râler, sans faire le moindre effort pour faciliter la tâche à son second, qui peinait à soutenir son poids.
— Je sais, mais je préférerai éviter que tu vides les stocks de saké, répondit-il dans l'espoir de faire appel au peu de pragmatisme qui subsistait dans son esprit intoxiqué.
Il parvint à le faire asseoir mais rien à faire : l'empereur n'avait pas la moindre envie de bouger. King était patient mais le stress de la journée combiné au manque de sommeil ne l'aidait pas à rester calme. Il savait qu'il allait devoir le materner jusqu'à l'aube. Il se jura de mettre son nez dans les cargaisons d'alcool dès le lendemain afin de trouver une solution à ce problème. Il n'avait pas envie de faire ça dans le dos de son capitaine mais pour l'instant, il n'était pas en mesure de tenir une conversation censée sur son alcoolisme.
Soudain, la porte coulissante s'ouvrit. King eut un sursaut de panique : qui pouvait bien entrer à cette heure-ci ? Qui osait ? Il ne pouvait laisser personne voir Kaido aussi lamentable. Il s'interposa entre lui et le visiteur et déploya ses ailes pour cacher son capitaine aux yeux de cet intrus indiscret.
— Qui va là ? Gronda-t-il.
— Calme-toi, c'est que moi, répondit Queen en refermant derrière lui. M'sieur Kaido, j'ai ce qu'il vous faut !
Kaido se releva d'un coup, les yeux soudain éveillés et joyeux.
— Ah ! Parfait, je savais bien qu'il nous en restait ! Tu es sûr que c'est ce que je t'ai demandé ?
— Ouaip ! Du bon vieux vin de West Blue, j'ai goûté, c'est pas de la pisse ! Je savais pas qu'on en avait...
— Quoi ?! S'indigna King.
Il n'en revenait pas, au lieu de calmer le jeu, cet abruti de Queen continuait d'arroser leur capitaine. Il avait certainement trop peur de lui pour lui refuser quoi que ce soit mais il aurait pu ne pas revenir et laisser Kaido s'endormir. Au lieu de ça, il aggravait la situation. King était hors de lui. Il marcha droit sur Queen, bien décider à lui en coller une. Malheureusement, Kaido le dépassa à toute vitesse, sans même tituber et prit la boisson des mains de son autre lieutenant. Sa présence stoppa King dans ses envies de violence. Il était atterré. Il essaya encore une fois de faire appel à la raison.
— Vous ne croyez pas que ça suffit pour cette nuit ?
— Oh ça va, rabat joie là ! Pesta Queen. On fait que s'amu...
Queen s'interrompit en levant les yeux sur lui. Un silence plana pendant une longue et gênante minute. Durant tout ce temps, il ne détacha pas son regard de King. Il souleva ses petites lunettes de soleil et le dévisagea davantage. King voulut l'envoyer sur les roses et revenir au sujet mais il se souvint soudain qu'il ne portait pas son masque. Et que Queen ne l'avait jamais vu sans.
— Oh non, quel con, dit-il en se prenant la tête dans la main.
Queen était parfaitement au courant qu'il était un lunaria mais il n'avait jamais souhaité se découvrir devant lui parce qu'il savait parfaitement ce qui allait suivre à présent.
— Oh. My. God, s'exclama Queen, avant d'exploser d'un rire sonore, capable de réveiller tout le château. MUHA HA HA ! J'y crois pas ! Capitaine ! C'est pas gentil d'avoir gardé ça pour vous !
— Arrête de te marrer tout de suite, dit King d'un ton grinçant.
— Non mais c'est pas possible, je suis en train de rêver : c'est ça que tu cachais sous ton masque ?! T'es sérieux ?
Il continuait de rire en se tenant les côtes pendant que Kaido reniflait le contenu de son breuvage, totalement indifférent à ce qui se passait sous ses yeux.
— Allez ! T'inquiète pas beau gosse, je dirais à personne que tu ressembles à un prince charmant, ça ferait mal à notre réputation de pirates sanguinaires si ça s'ébruitait. Mais quand même, ha ha ha !
King l'empoigna par la bretelle et en profita pour lui brûler la peau sans le moindre scrupule.
— J'espère bien que tu vas fermer ta gueule, sinon je te coupe la langue !
— Lâche-moi, grogna Queen en se dégageant. Et décoinces toi cinq minutes. Ça te fera pas de mal.
— Il a toujours été comme ça, soupira Kaido, exaspéré, en portant une nouvelle bouteille à ses lèvres. Il sait pas lâcher prise.
Cette dernière remarque acheva King. Il lui aurait mis une gifle, l'effet aurait été le même.
Il resta planté là sans rien dire, à les regarder discuter de vins étrangers comme si de rien était. Dix minutes auparavant, Kaido pleurnichait et il devait le ramasser à la petite cuillère. A présent, il avait l'impression d'être de trop à une fête à laquelle il n'était pas convié. Il abandonna. Il passa la porte sans que ni Queen, ni Kaido ne remarque son départ. Il s'envola aussitôt et se dirigea vers la forêt derrière le château. Ce n'était même pas la peine qu'il retourne dormir, il serait bien incapable de fermer l'œil après ça. Sa nuit était foutue.
Il ne savait plus comment penser, son cerveau mélangeait tout et l'empêchait de ressentir une émotion claire. Tout ce dont il était sûr, c'est qu'il était blessé.
Il ne savait pas lâcher prise hein ? Comment aurait-il pu ? Il était seul à se préoccuper de la santé de Kaido. Pire que ça, il était le seul à voir qu'elle déclinait de jour en jour. Oui, oui, bien sûr : il était toujours la "créature la plus puissante du monde". Mais à quel prix ? Il ne se passait plus un jour sans qu'il soit complètement ivre. Il faisait des choix de plus en plus douteux et c'était à King de récupérer les pots cassés, pendant que Jack jouait au bourreau avec les habitants de Kuri et que Queen organisait des concerts bien trop chers.
S'il n'avait pas été là, Onigashima serait un champ de ruines depuis longtemps. Il en avait fait plus que ce qu'il était censé faire : surveiller les agissements de Joker, entraîner les gifters, contrôler le stock d'armes dans lequel Orochi essayait de taper, s'occuper de Yamato... Et il ne recevait pas le moindre merci. Au contraire. Les Tobbi Roppo le méprisaient, Queen lui rendait la vie infernale, des nouvelles recrues aux dents longues passaient leurs misérables vie à le défier pour prendre son poste. Il essuyait les conneries de ses pairs sans rien recevoir en retour et Kaido le lui reprochait. Il ne l'acceptait pas.
Lui qui se faisait un sang d'encre dès que son capitaine sortait de son champ de vision. Queen le traitait de coincé mais il ne savait pas, lui. Personne ne savait. King était là depuis longtemps et il avait reconnu les signes. Il avait compris que Kaido cherchait un moyen de se tuer.
Par chance, il n'y était pas encore arrivé mais il avait déjà fait plusieurs tentatives. Un soir, King l'avait surpris en train de se trancher le poignet à coup de sabre. Sa résistance légendaire l'avait sauvé et transformé son geste en simple "maladresse". Par la suite, il avait provoqué un roi des mers afin qu'il le dévore, sans succès. Quand King avait abordé le sujet, il avait balayé le problème d'un revers de la main, blâmant les effets de l'alcool. Mais sa consommation excessive en elle-même était une façon de se suicider à petit feu.
C'était peut-être l'alcool qui avait provoqué sa décision d'aller jusqu'à Marine Ford mais la vraie raison pour laquelle il avait tenté une escapade aussi dangereuse, King la connaissait.
Il se souvint d'une autre dispute qu'ils avaient eu lors d'une soirée où Kaido avait l'alcool particulièrement mauvais.
Il avait encaissé des remontrances toute la soirée — il ne se souvenait même plus pourquoi, peut-être pour un désaccord en lien avec l'usage des smiles — et il avait suffit d'une remarque pour que King brûle le mobilier. Il savait que son capitaine pouvait être dur mais jusque là, il avait toujours pensé que son statut privilégié lui épargnait le pire. Pas ce soir là. Il avait tapé là où ça faisait très mal avec une précision chirurgicale. Peut-être même sans le faire exprès.
— Je suis tellement seul, avait-il marmonné, le nez dans son tonnelet. Toi, tu t'en fous, tu t'en rends pas compte.
Après ça, Kaido avait bu une nouvelle gorgée et s'était mis à pleurer. King n'avait pas réagi. Comme maintenant, il s'était isolé pour extérioriser sa frustration afin qu'elle n'entache pas le nom de son maître. Mais il avait explosé de rage. Il ne l'avait pas formulé à voix haute, évidemment, mais existait-il quelqu'un de plus seul que lui ?
Il se posa dans une clairière. Les arbres alentour atteignaient à peine ses épaules, il pouvait sentir la fraîcheur de leurs feuilles tout autour de lui. Il replia ses ailes et ne bougea plus. Il était paumé. Il s'en voulait de le penser mais il trouvait son capitaine ingrat. Il lui devait la vie, le vénérait, n'avait jamais mis en doute sa vision du monde, ni ses actions, il plaçait tous ses espoirs en lui. Il aurait donné son âme sans sourciller pour lui. Il connaissait tout de ses habitudes, son fonctionnement, ses joies, ses peines et pourtant... La réciprocité n'était pas là. Il rejeta les épaules en arrière et prit une inspiration pour calmer la vague de colère qu'il sentait venir. Il ne pouvait pas penser ça, il n'en avait pas le droit. Sans Kaido, il serait mort. Ou en cage dans la maison d'un dragon céleste. Il n'avait pas le droit de se vexer parce que son capitaine avait un goût prononcé pour l'alcool et le trouvait "rabat-joie". Il avait quel âge pour placer son égo avant l'homme qui lui avait rendu sa vie ?
Il avait beau se le répéter, la vague continuait de le submerger. Il serra les dents quelques secondes, jeta un coup d'œil rapide autour de lui, puis explosa. Il poussa un cri de rage et le paysage prit feu. Les arbres s'embrasèrent comme de la paille, aucune végétation alentour ne résista à la colère de King. Il se défoula à coup de boules de feu et de jurons hurlés au ciel. Il ne s'arrêta que lorsqu'il frappa le sol de ses deux poings, créant un cratère béant sous ses genoux.
L'incendie se calma peu à peu, alors qu'il haletait sur ce qu'il restait d'herbe autour de lui.
D'un côté, il se sentait apaisé. Cette explosion lui avait fait du bien. De l'autre, il avait honte de s'être emporté aussi facilement. Il ne pouvait pas se permettre de brûler leurs réserves de bois à chaque fois qu'il était contrarié. Il souffla pour retrouver son calme et se souvenir de ce qu'il était : le second de cet équipage. S'il se tenait sous la bannière de Kaido, il n'avait pas d'autre choix que de s'en montrer digne. C'était à lui d'empêcher que leur capitaine ne s'écroule. Il ne pouvait pas flancher, jamais. Tant pis pour ses états d'âme. Et tant pis pour ses sentiments.
Il pencha la tête en arrière, expira longuement et se perdit dans une contemplation de la pleine lune.
Ah il est pas gâté non plus lui.
Deux hommes totalement dévoués qui ne reçoivent pas la moindre reconnaissance (ni affection) en retour. Ce serait chouette qu'ils se rendent compte qu'ils vont bien ensemble pas vrai ?
On y vient, on y vient. Je prends toujours mon temps.
A la prochaine ! (Le 11/12)
