Le chapitre 2 arrive plus vite que prévu (et plus long que les autres), mais j'ai été envahie par l'inspiration. Au lieu de la page blanche, ça a été la page noire, lol.

J'espère qu'il vous plaira. Certains moments sont rigolos, et on commence à comprendre Drago.

Chapitre 2 : cauchemar de minuit

Le lendemain, quand Drago se leva, il eut la surprise d'entendre une voix féminine. Pourtant, il pensait qu'Harry vivait seul !

-Harry, réprimanda la voix féminine, quand est-ce que tu t'achèteras des vêtements à ta taille ! Regarde, tu nages dedans !

-Mais… tenta de protester le brun.

-Non, non, non, c'est décidé, tout à l'heure, je t'emmène faire du shopping.

Drago sursauta. Il venait de reconnaître cette voix. Mais, que faisait-elle donc ici ? Ce n'était pas possible !

-Désolé, Pansy, mais tout à l'heure, j'ai autre chose de prévu.

-Aller voir Seamus pour t'envoyer en l'air, c'est ça, Harry ?

Quoi, quoi, quoi ? Harry, s'envoyer en l'air avec Finnigan ? Il serait donc gay ?

-Non. Et puis, remet-toi à jour ! Avec Seamus, c'est fini depuis trois semaines !

-Et c'est qui, alors, attaqua Pansy.

-Blaise, mais ne parlons pas de ça, fit rapidement Harry. Donc, je te disais que tout à l'heure, ce n'était pas possible. J'ai autre chose à faire.

-Et quoi ? demanda Pansy, qui ne semblait pas avoir compris que Blaise et Harry sortaient ensemble.

-Apprendre à Malefoy à utiliser les appareils moldus que je possède, pour qu'il s'occupe, j'ai pas envie de retrouver l'appart' en chantier…

-Quoi ? Blaise ? Malefoy ? bredouilla Pansy complètement perdue.

Pour en rajouter un peu, Drago choisit ce moment pour entrer dans le salon.

-Dra… Drago ? demanda timidement la jeune femme.

-Oui, Pansy, c'est bien moi, répondit-il avec un sourire charmeur.

-Il est ici en attendant son procès, expliqua Harry. Sers-toi, Malefoy, les œufs sont prêts.

Le blond se tourna vers la table. Au centre, un plat regorgeant d'œufs au plat semblait lui tendre les bras. Puis, Pansy et Harry l'oublièrent.

-Blaise… murmura Pansy.

-Quoi, qu'est-ce qu'il a, Blaise ? demanda Harry.

-Qu'est-ce que tu as dit à propos de lui ? interrogea Pansy qui commençait à avoir des doutes.

-Moi ? J'ai dit quelque chose à propos de Blaise ? fit Harry le plus innocemment possible. Ça a du m'échapper, alors. Mais si tu veux m'emmener faire du shopping, tu vas devoir attendre demain, ma chère.

L'Auror leva alors la tête et explosa de rire devant la mine ahurie des deux anciens Serpentard.

-Harry, protesta mollement Pansy.

-Oui ? répondit-il avec un sourire angélique.

-Je crois que tu vas me devoir quelques explications.

-Possible.

À côté, le blond faisait travailler ses méninges autant que possible, il frôlait la surchauffe. Il ne comprenait rien, mais alors rien du tout. Il avait perdu tous ses repères. D'abord, Rogue disparaissait, sans laisser la moindre trace. À cette pensée, il se souvint du sourire d'Harry quand Lupin avait annoncé souhaiter tuer Rogue de ses propres mains. Maintenant qu'il s'en souvenait, Drago en frissonnait. Ce sourire n'augurait rien de bon.

Ensuite, il voyait Pansy chez Harry et les entendait discuter comme de vieux amis. Enfin, il venait d'apprendre qu'Harry était gay et qu'il s'envoyait en l'air, pour reprendre les mots de Pansy, avec Blaise Zabini, ancien Serpentard et ex-meilleur ami du blond. C'était vraiment à perdre son latin.

Pansy, de son côté, d'abord étonnée de voir Drago chez Harry, était tombée des nues en apprenant qu'Harry et Blaise sortaient ensemble, au moins pour le sexe. Elle sentait un gros mal de crâne pointer le bout de son nez.

-Bon, je crois que je vais rentrer, fit la jeune femme en se levant. Euh, aller au boulot si je ne veux pas être en retard.

-OK, tu diras au chef que j'ai besoin de deux jours de congé, aujourd'hui et demain. Comme ça, on pourra faire du shopping, puisque tu y tiens tant.

La brune semblait aux anges. Elle serra Harry dans ses bras et partit.

Un bruit de vaisselle brisée se fit alors entendre. Harry se retourna et vit la mine stupéfaite du blond, qui venait de lâcher son verre.

-Potter, tu… Tu… Pansy… Blaise… Tu… Je… Tu… Vous…

-Oui, Malefoy ? demanda Harry le plus innocemment possible avec un grand sourire.

-Mais qu'est-ce que c'est que tout ce bordel ! D'où tu connais des Serpentard ?

-Depuis Poudlard, je te rappelle. Aurais-tu la mémoire si courte ? ajouta-t-il amusé.

-Euh… Je… Je…

-Bon, je crois que des explications s'imposent. Pansy et Blaise sont Aurors, comme moi. Pansy est mon chef de service et Blaise un collègue. Voilà pourquoi je les connais. Après ta fuite, ils se sont rangés contre Voldemort et m'ont aidé à retrouver les Horcruxes, mais personne ne le sait.

-Mais, tu avais totalement disparu, j'ai lu tous les journaux, ils annonçaient tous ta disparition.

Harry se mit à rire avant de répondre.

-Seuls les hiboux pouvaient nous trouver. Aucun Mangemort et aucun Auror n'a pu nous trouver. Bon, tu me suis en haut, que je t'apprenne à te servir des appareils moldus.

Drago suivit Harry à la mezzanine à contrecœur. Ça ne l'enchantait pas plus que ça d'avoir à retourner dans cette pièce à moitié plongée dans la pénombre. Harry appuya sur une sorte de bouton sur le mur et la pièce s'illumina, des chandeliers suspendus s'éclairèrent. Le blond sursauta.

-C'est comme ça que les moldus éclairent leurs maisons. C'est plus pratique que les bougies, expliqua Harry.

Le brun passa ensuite la journée entière à apprendre à Drago à utiliser la télé, le lecteur de DVDs et l'ordinateur. Le plus dur avait été de convaincre l'ancien Serpentard que les boîtes n'allaient pas lui sauter à la figure. Ensuite, il avait fallu lui expliquer que même un sorcier de sang-pur pouvait utiliser des appareils moldus sans se déshonorer, et qu'en plus, personne ne le saurait.

Le soir, Harry n'osa pas aborder avec Drago le sujet de ses blessures, remettant cette discussion à plus tard.

-Harry, tu n'oublies pas que demain, je viens te chercher à 10h pour faire du shopping, hein ? demanda Pansy, dont la tête apparaissait à la cheminée.

-Pansy, combien de fois je t'ai dit de prévenir avant ? Tu vas finir par me faire faire une crise cardiaque ! protesta l'ancien Gryffondor, une main sur le cœur.

-Une centaine de fois je crois. Mais là n'est pas la question, répliqua-t-elle. Et puis, si Tu-Sais-Qui n'a pas réussi à te tuer, je ne crois pas qu'une malheureuse petite frayeur comme ça puisse le faire !

Puis, elle disparu aussi vite qu'elle était apparue. Sur le canapé, Drago se retenait difficilement d'exploser de rire. Pansy n'avait pas changé depuis Poudlard, toujours aussi collante. Il finit par craquer et se retrouva plié en deux de rire. Il s'arrêta soudainement, le regard fixé sur quelque chose derrière Harry.

-Harry, ça va ? Ça fait au moins trois jours que je n'ai pas de tes nouvelles ! s'exclama la tête de Blaise, dans la cheminée.

Cette fois-ci, Harry poussa un petit cri de frayeur, se retourna vivement vers l'âtre, trébucha et s'étala sur le tapis.

-Blaise ! Arrête de me foutre des frayeurs pareilles ! Tu vas finir par me tuer, avec Pansy. Et d'ailleurs, elle ne t'a pas prévenu ? J'ai pris un congé pour aujourd'hui et demain.

-Mais, pourquoi ? demanda l'italien tout étonné.

-Je te signale que j'héberge un Mangemort chez moi en attendant son procès.

-Lequel ? Severus Rogue ou Drago Malefoy ? interrogea-t-il en sortant de la cheminée.

-Moi, fit Drago en s'avançant.

-Drago ? Mais, mais… Comment tu t'es fait prendre ?

-Comme un bleu, par Potter. Et au manoir Malefoy, en plus, répondit Drago, la mine sombre.

-Donc, il ne reste plus que Rogue en liberté.

-En liberté, en liberté, c'est vite dit, murmura Harry pour lui-même.

Malheureusement, Drago l'entendit. Il lança un regard interrogateur à l'Auror qui lui fit signe d'attendre plus tard.

Blaise resta encore un peu. Lorsque Drago sortit de sa chambre, deux heures plus tard, il venait de partir, laissant derrière lui un Harry encore plus décoiffé que d'habitude. Ce dernier sursauta quand le blond revint dans le salon, il semblait avoir oublié sa présence chez lui.

Pendant qu'Harry lisait quelques comptes rendus de missions pour son boulot, Drago s'amusait sur l'ordinateur. Oh, bien sûr, ce n'était pas un spécialiste, loin de là, mais il s'éclatait comme un gamin.

Tout d'abord, il avait fallu allumer la boîte grise, tout en parant une attaque possible. Ainsi, Drago se retrouva caché derrière une chaise pour appuyer sur le bouton de démarrage. Il sursauta et alla se cacher derrière un fauteuil quand l'appareil fit sa mélodie de bienvenue. Ensuite, toujours dans sa cachette, l'ancien Serpentard regarda l'écran d'un air suspicieux jusqu'à ce que le fond d'écran apparaisse, à savoir le château de Poudlard dans toute sa beauté hivernale.

Il faillit pousser un cri de joie, mais se dit qu'Harry n'apprécierait peut-être pas d'être dérangé dans son travail. Il choisit ensuite un jeu de voitures. Insérer le CD dans l'appareil fut tout aussi périlleux que le démarrage de l'ordinateur, bien que plus rigolo. Drago se planta devant la boîte grise, comme il l'appelait, saisit le CD et décida de faire comme avec les gamins qu'on veut faire manger, c'est-à-dire l'avion ! Le CD dans une main, il le fit voler en imitant discrètement le bruit de l'un de ces gros appareils moldus qui traversaient le ciel, et mit enfin de CD dans la fente prévue à cet effet.

Un autre cri de joie fut réprimé de justesse. Il passa ensuite son temps jusqu'au dîner à essayer de comprendre comment on dirigeait la voiture et surtout à comprendre que le but n'était pas de fracasser la pauvre voiture contre les murs, les arbres et les poteaux. Il fit un résultat minable, mais s'était amusé comme un fou.

Le soir, Drago fit de nouveau cauchemars et était dans un état second quand Harry lui donna la fiole de potion de sommeil sans rêves.

Arriva ensuite le moment où Harry devait partir faire du shopping avec Pansy, ce qui l'enchantait énormément. Rien qu'en y pensant, Drago était mort de rire, se moquant de son geôlier. En fin d'après-midi, Harry revint avec Pansy, les bras chargés de sacs débordants de vêtements. Le jeune Auror se demandait comment la jeune femme avait réussi à lui faire acheter autant de vêtements, sachant très bien qu'il n'en porterait même pas la moitié. Pansy resta pour le dîner et Blaise débarqua au moment où Harry servait l'entrée.

-Ça va ? Je n'arrive pas trop en retard ? demanda-t-il en regardant la table.

-Non, juste à temps. T'as de la chance, quand j'ai fait la cuisine, j'en ai fait un peu trop pour trois, répondit Pansy.

-Qu… Quoi ? Tu as fait la cuisine ? s'exclamèrent Blaise et Drago en même temps.

-Bah, oui, pourquoi ?

-Mais, on ne savait même pas que tu savais cuisiner ! fit Blaise.

-Blaise, tu ne t'es donc jamais demandé comment je faisais la cuisine alors que j'étais dans la chambre, avec toi ?

-Euh… Je… Je…

-C'était Pansy qui cuisinait.

Drago retint un sourire en voyant son ami pâlir.

-Mais, elle était au courant ?

-Bien sûr que non ! Elle ne savait même pas qu'on était dans l'appart' ! La chambre est insonorisée.

Blaise poussa un soupir de soulagement et commença l'attaque de son repas d'un air affamé.

Les deux nuits suivantes, Drago refit ses cauchemars habituels, et Harry ne savait toujours pas comment aborder la question avec son prisonnier. Le troisième soir, le cauchemar fut pire qu'auparavant, faisant hurler Drago de terreur et le faisant tomber lourdement de son lit. Il se réveilla en sursaut et regarda autour de lui, en sueur, complètement paniqué. Harry entra alors dans la chambre et décida qu'il était temps d'en parler.

-Malefoy, viens avec moi dans le salon, il faut qu'on parle.

L'horloge égrena les douze coups de minuit. Le blond sentit une nouvelle vague de terreur déferler. Il s'agrippa désespérément au bras de l'Auror et se laissa conduire jusqu'au canapé qui trônait devant la cheminée. Harry n'en n'était pas sûr, mais il avait cru entendre Drago murmurer minuit, l'heure du crime quand l'horloge avait sonné lugubrement.

-Malefoy, il faut que tu parles, c'est important.

L'ancien fugitif regarda autour de lui. Cela faisait quatre jours qu'il était là, et il avait l'impression d'être en sécurité, sauf la nuit où il cauchemardait sans répit.

-Depuis quand tu fais des cauchemars, comme ça ? demanda Harry, décidé à aider le blond et à oublier qu'ils se haïssaient.

Drago se tourna vers lui et le fixa, se demandant s'il pouvait lui faire confiance. Finalement, il se décida. Inspirant un coup, il commença à parler.

-Ça fait plus de deux ans. Ça a commencé un peu après mon départ de Poudlard. C'est toujours le même cauchemar, toujours.

Puis, il se tut, comme s'il en avait trop dit. Harry comprit qu'il n'était pas encore prêt à parler des cauchemars.

-Malefoy, il faut que tu parles si tu veux qu'on t'aide. Pansy et Blaise s'inquiètent aussi pour toi.

-Potter, tu as une pensine ?

-Oui, je vais te la chercher, ne bouge pas.

Drago mit dans la pensine quelques souvenirs et exprima son souhait de retourner se coucher. Harry accepta à condition qu'il prenne la potion de sommeil sans rêve. Quand le blond fut couché, l'Auror entreprit de regarder les souvenirs qui semblaient terroriser le captif.

o0O0o

Harry atterrit dans une minuscule pièce qui ressemblait à une cellule. Dans un coin, une silhouette était recroquevillée sur elle-même. Les cheveux blond platine permirent à Harry de reconnaître Drago. Quand il leva la tête, Harry estima qu'il devait avoir huit ou neuf ans, pas plus. En tout cas, trop jeune pour aller à Poudlard.

Balayant la cellule du regard, Harry ne vit qu'un pichet d'eau et une miche de pain, rien n'était prévu pour dormir, la seule source de lumière provenait d'une torche accrochée au mur et qui menaçait de s'éteindre. Dans un dernier sursaut, la flamme éclaira un énorme rat qui traversait la cellule pour manger le pain puis s'éteignit.

À ce moment précis, on entendit des bruits de pas, de clés, de portes qui grincent, bref, rien qui ne puisse rassurer. Harry entendit des sanglots étouffés du côté du jeune Drago. Puis, une faible lueur apparut dans le couloir, quelqu'un approchait lentement, en faisant claquer ses chaussures sur le sol de pierre et en agitant ses clés.

Lucius Malefoy apparut alors et s'arrêta devant la cellule de son fils qu'il regarda d'un air méprisant. Il leva sa torche, éclairant un peu plus son fils qui s'était reculé dans un coin de la cellule, apeuré. Avec un sourire mauvais, Lucius sortit sa baguette et la pointa sur le jeune garçon.

-Doloris !

Le sort ne dura pas longtemps, mais le jeune Drago se tortillait de douleur en hurlant. Il haletait quand son père releva sa baguette, interrompant le supplice de son fils.

-La prochaine fois, tu n'adressera même pas la parole aux elfes, et encore moins de manière "aimable".

Le petit garçon hocha la tête sans quitter son père des yeux.

-Doloris !

o0O0o

Le souvenir s'interrompit, Harry revint à la réalité, assis sur le canapé. D'autres souvenirs nageaient dans la pensine, ils semblaient le narguer. Se penchant une nouvelle fois, il replongea dans un autre souvenir.

o0O0o

-Non mais, ce n'est pas possible ! hurla Lucius.

Il marchait en long et en large à travers la pièce d'un pas saccadé, trahissant une colère grandissante. Les deux elfes de maison présents dans la pièce se réfugièrent dans un coin sans quitter leur maître des yeux d'un air terrorisé. Narcissa et Drago étaient là également, chacun affichait un masque d'indifférence à la Malefoy.

-Drago ! Comment as-tu pu faire ça ? Je t'ai déjà dit mille fois qu'on ne se comporte pas ainsi avec les elfes ! Ce sont des êtres inférieurs, par la barbe de Merlin !

Il s'avança vers une table où trônaient des vases portant des gerbes de fleurs et les fracassa sur le sol d'un grand geste du bras. Les vases volèrent en éclat, l'eau se répandit en flaques, les fleurs tombèrent au milieu. Dans leur coin, les elfes se tiraient les oreilles avec leurs longs doigts, leurs gros yeux étaient exorbités et gémissaient doucement.

Lucius se rapprocha de sa femme et de son fils, la main menaçante. Il voulut administrer à Drago une gifle retentissante, mais Narcissa s'interposa, prenant le coup à la place de son fils. Énervé, Lucius sortit sa baguette d'un geste vif et envoya le sortilège de douleur à son fils.

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Harry n'en supporta pas plus et sortit du souvenir. À présent, il commençait à comprendre l'étrange comportement de Drago. Ce dernier était claustrophobe, avait peur du noir, ne supportait pas qu'on s'énerve contre lui… Il ne restait plus qu'un souvenir à regarder. Prenant son courage Gryffondorien à deux mains, Harry plongea dans la pensine.

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On devait être après la fuite de Drago. Ce dernier semblait avoir dix-sept ou dix-huit ans, pas plus. Ses habits étaient déjà déchirés de partout, il avait maigrit. Il ressemblait beaucoup au Drago d'aujourd'hui, les blessures et les cicatrices en moins.

Le blond entra dans une grotte où Rogue l'attendait, accompagné d'un autre Mangemort.

-Ah, te voilà enfin, Drago, fit l'ancien professeur. Je suppose que tu connais déjà Walden Macnair…

Drago hocha la tête et alla s'asseoir sur une couverture miteuse pliée au fond de la grotte.

-Il va rester ici avec nous, il prendra soin de toi quand je ne serais pas là, j'ai autre chose à faire.

Le blond hocha à nouveau la tête tout en se frottant les pieds pour enlever la terre accumulée à force de marcher pieds nus, puis il les trempa dans un seau d'eau et les sécha tant bien que mal, et se lava les mains de la même manière assez sommaire.

-Bien, tu lui fera visiter les environs demain, il se fait tard. À bientôt, j'espère.

Et Rogue disparut en transplanant, laissant Drago et Walden Macnair seuls. Le Mangemort avait observé le jeune homme faire son brin de toilette, une étrange lueur dans les yeux. Il suivit le blond quand il vida le seau d'eau noirâtre dans la verdure, après avoir vérifié la sûreté des parages.

L'homme se mit derrière l'ancien élève, prit le seau et le jeta derrière lui, à l'entrée de la grotte. Puis, il posa ses mains sur les épaules du jeune homme qui s'immobilisa, surpris. Macnair embrassa le cou de Drago tout en découvrant les pâles épaules de ce dernier. Ce ne fut qu'une fois torse nu que Drago réagit, se tournant brusquement. Il voulut frapper l'homme, mais ses poignets furent immobilisés par une poigne de fer. Après avoir tordu les bras de sa jeune victime dans son dos, Macnair recommença sa tâche, remontant peu à peu vers un visage déformé par la peur.

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Le souvenir s'interrompit brusquement, éjectant Harry sur le canapé qu'il faillit renverser. La dernière image du dernier souvenir le hanta toute la nuit, l'empêchant de trouver un sommeil réparateur. Il ne savait pas si le Mangemort avait continué, mais il était sûr que Drago ne voulait pas qu'il voit la suite de cet horrible moment.

À suivre…

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Et voilà, vous en avez pensé quoi ? Donnez moi toutes vos remarques. Imaginiez vous le passé de Drago ainsi ? Et qu'est devenu Rogue, toujours introuvable ?

Reviews, please !

Bisous,

lilly.malefoy

P.S. : le chapitre 3 mettra plus de temps à venir, puisque je ne serais pas chez moi jusqu'au 26 décembre (je serais donc dans l'impossibilité d'écrire).

o0O0o

Je vous souhaite aussi de bonnes vacances, un joyeux Noël et je vous dit à bientôt.