Chapitre 45


A Poudlard...

Un petit plop retentit quelques secondes plus tard, dans le bureau du directeur de Poudlard, vide de toute vie humaine du moins... Sengoku cligne des yeux et regarde autour de lui, le bras encore légèrement tendu, le papier entre les doigts.

- Qu'est-ce que... Où est-ce que je suis tombé ... ?

Il se redresse doucement pour observer autour, et remarque une chose qu'il n'avait pas remarqué lors de sa première visite avec Dumbledore : les murs sont entièrement couverts par de magnifiques toiles représentant toutes des hommes d'un certain âge. Le silence est parfait dans le bureau, mais une étrange atmosphère règne autour de lui. Il grimace et se tourne vers l'immense bureau, correctement rangé, comme si Albus Dumbledore venait tout juste de sortir de son bureau après avoir tout rangé. Son regard se perd un instant sur le bureau, puis une étrange lueur attire son regard vers le fond de la pièce. Il reconnait aussi l'objet de la dernière fois... La pensine de Dumbledore... Comme attiré comme un aimant, il s'avance et contourne le bureau de bois pour se pencher au-dessus de l'étrange surface. La première fois, il avait pensé qu'il s'agissait d'un simple objet de décoration comme il y en a plein dans le bureau. Mais non. Il avait plongé la tête dedans pour voir des souvenirs, et bizarrement, quelque chose lui indiquait que quelqu'un l'avait récemment utilisé. Sengoku reste néanmoins sur ces gardes et regarde une dernière fois vers la porte, une certaine appréhension que quelqu'un le découvre. Il entend des bruits venant de l'extérieur, des cris et le bâtiment tremble autour de lui..

- Comme à Marineford, marmonne-t-il.


Et pris d'un élan de curiosité malsaine, il décide finalement de plonger dedans. Sengoku grimace et après quelques minutes à tomber dans le vide, des flashs noirs l'aveuglent tandis qu'une voix de femme hurle.

- Le maître et son serviteur, ils seront réunis de nouveau !

Une image d'une boule de cristal apparaît, avec le visage de Voldemort en personne. Il atterrit brusquement dans un endroit noir, avec non loin de lui Albus Dumbledore et Severus Rogue face à face.

- Ne me tuez pas ! supplie Severus Rogue.

- La prophétie ne faisait pas référence à une femme. Elle parle d'un garçon né fin juillet, fait Dumbledore.

- Mais il pense que c'est son fils ! Il va les pourchasser et les tuer ! Cachez-les. Cachez-les tous, je vous en supplie, supplie misérablement Rogue.

- Qu'est-ce que tu me donnes en échange, Severus ?

- Tout.


La scène disparaît et Sengoku arrive maintenant dans une maison tristement dévastée, aux côtés d'une magnifique jeune femme rousse, qui tente de rassurer un bébé, son bébé. Elle chuchote doucement ces derniers mots, tandis que l'enfant ignorant la situation laisse des larmes innocentes couler sur ses joues roses.

- Harry. Tu es tellement aimé. Tellement aimé. Harry, maman t'aime, papa t'aime... Harry, soit en sécurité. Soit fort.

- Avada Kedavra ! hurle Voldemort derrière elle.


Sengoku sursaute et recule de plusieurs pas et observe la jeune femme hurler sous le sortilège avant de s'écrouler morte sur le sol, aux pieds du mage noir à la face terrible du serpent. Il écarquille les yeux, devant la laideur du mage noir, et en reste bouche-bée tandis que Voldemort s'approche du bébé. La scène change encore, mais Sengoku peut entendre à nouveau le fameux sortilège Avada Kedavra très loin et des cris d'enfant. Il cligne des yeux et se retrouve à nouveau entre Dumbledore et Severus Rogue dans une tour avec d'étranges instruments encore une fois.

- En sécurité... Vous deviez la garder en sécurité !

- Lily et James se sont confiés à la mauvaise personne, Severus. Tout comme vous.

Derrière Dumbledore, Rogue ne retient plus ces larmes et observe le vieux mage qui lui tourne le dos, observant par la fenêtre. Dumbledore revient vers le professeur des potions, et l'observe sérieusement.

- Le garçon a survécu.

- Il n'a pas besoin d'être protégé, le seigneur des ténèbres est mort ! réplique Rogue.

- Le seigneur des ténèbres va revenir. Et le garçon risquera un grand danger... Il a ses yeux...

Ces dernières paroles semblent réveiller l'humain en Rogue, qui lève ses yeux bruns vers le directeur.

- Si vous l'aimez vraiment...

- Que personne ne sache... comment Rogue.

- Je n'aurais jamais compté sur le meilleur de vous-même...


Les images défilent si vite, que le pauvre amiral en chef a du mal à comprendre.


- Vous risquez votre vie tous les jours pour protéger le garçon.

- Il ne possède aucun talent, arrogant comme son père ! grogne Rogue en fond.

- Ne dîtes pas du mal de mon père ! hurle le Survivant.

- James Potter… Fainéant !

Severus Rogue monte désormais un escalier d'une maison détruite... Celle des Potter..

- Arrogant !

- Mon père était un homme bien ! Continue de clamer Harry Potter.

- Votre père était un salaud ! crie Rogue le visage déformé par la haine.


L'instant d'après, Severus Rogue est au côté de Dumbledore, la main noire tandis qu'une bague tombe sur le bureau.

- Je peux contenir la malédiction dans votre main mais elle va se répandre Albus, fait lentement Rogue.

- Combien de temps…. ?

- Peut-être un an.

Et comme furieux, il se lève et s'écarte du bureau pour se diriger droit sur Sengoku, rigide comme un pilier à côté de la porte.

- Ne me tournez pas le dos Severus ! supplie Albus. On sait tous les deux que Lord Voldemort a demandé au garçon Malfoy de me tuer. Mais s'il échoue, on peut présumer que le seigneur des ténèbres se retournera vers vous. Tu dois être celui qui me tuera, Severus. C'est le seul moyen. Seulement lorsque le Seigneur des ténèbres te fera totalement confiance !


Sengoku a alors la vision d'horreur de la mort de son ami Albus Dumbledore et voit Severus Rogue, le visage pâle, le regard perdu dans le vide dans lequel le directeur vient de tomber.

- Viendra alors le moment quand Harry Potter devra savoir ... Et vous devrez attendre le moment où Voldemort sera le plus vulnérable.

- Savoir quoi ... ? questionne Rogue.

- La nuit où Voldemort est allé à Goldric's Hollow pour tuer Harry... Et que Lily Potter s'est jetée entre eux... Le sortilège a ricoché !

Seveurs Rogue marche entre les débris de la maison des Potter…

- Une part de Voldemort s'est réfugié dans la seule chose vivante qu'il a pu trouver. Harry lui-même ... Ce n'est pas une coïncidence si Harry peut parler aux serpents. Ni le fait qu'il puisse entrer dans l'esprit de Voldemort.

Rogue fait encore quelques pas de plus vers la chambre d'où sortent des cris d'enfants.

- Une part de Voldemort vit en lui ! chuchote Albus.

- Donc... Quand le moment sera venu, le garçon doit mourir... ? murmure Rogue.

- Oui, répond doucement Dumbledore. Il doit mourir.

Rogue rentre dans la chambre et l'aperçoit, allongée face contre terre et l'enfant toujours vivant pleurant. Il titube et se raccroche de justesse au mur. Alors que Sengoku s'approche, il constate que l'homme dont il a voulu la mort, s'écroule lui aussi au sol pour prendre Lily Potter dans ces bras.

- Vous l'avez gardé en vie pour qu'il puisse mourir au moment propice… Vous l'avez élevé comme un porc destiné à l'abattoir…

- Ne me dîtes pas que vous commencez à avoir de l'affection pour ce garçon, Severus...

- Expetro Patronum !

Un sortilège éclaire la pièce, et une magnifique biche argentée sort de la baguette du professeur de potions, sous le regard attentif de Sengoku.

- Lily... Depuis tout ce temps, Severus ?

- Toujours, murmure Rogue.


Sengoku est alors éjecté des souvenirs et tombe contre le bureau, abasourdi par l'ensemble des révélations. Alors qu'il tente de reprendre ces esprits, et sa respiration et éviter qu'un torrent de colère l'envahisse et ne détruise tout, une voix familière l'interpelle.

- Mon vieil ami Sengoku... Je crois que tu ne te trompes de personne dans ta colère... Severus n'est pas celui que tu crois...

Sengoku écarquille les yeux tandis qu'il fait une légère rotation, et lève la tête vers un tableau derrière le bureau, lui faisant face : Albus Dumbledore lui-même l'observant derrière ces fameuses lunettes.


Plus loin, à la lisière de la forêt,

Je m'assois contre un arbre de forêt, une fois sortie de mon trou de souris et tente de reprendre mes repères. Il n'y a plus aucun mangemorts autour de moi, mais j'entends des explosions du côté du château. Une douleur vive me brûle chacun de mes membres et m'empêche de bouger d'avantage, me laissant clouée à cet endroit, à la vue de tous.

- Bordel.. C'était quoi ça... Ça fait un mal de chien.

Je regarde ensuite l'appareil éteint à mes côtés. Il a dû s'éteindre durant ma chute... Je l'active pour permettre une éventuelle localisation, mais il est tellement primitif, que je n'attends pas grand-chose. Je regarde l'étrange escargot encore quelques minutes puis j'entends des nouvelles explosions du côté de Poudlard. Je tourne la tête et tente d'apercevoir quelque chose. On dirait que les mangemorts ne s'attendaient pas à être attaqués... Certains même décide de s'enfuir en transplanant. Je vois des lignés de fumée noire encre qui s'échappe au loin dans le ciel gris. Quelque chose ne va pas.

Malgré mon état de faiblesse, j'arrive à me remettre debout, j'attrape l'escargot avant de courir en direction du château. En quelques minutes, je pénètre dans la cour du château où des corps sans vie me font face. J'arrête immédiatement de respirer et me pince les lèvres en m'avançant lentement. J'évite tout contact visuel avec les corps des défunts... Si j'en connais certains, je sais que soit je risque de m'écrouler, soit je vais vouloir me venger... Je souffle et continue mon chemin, une main crispée sur ma baguette, et le regard fixe vers la seule entrée du château. J'aperçois des sortilèges et un bouhaha horrible dans le château. J'accélère le pas, et cours entre les débris de pierre jusqu'à la grande salle détruire de partout. Un mangemort me bouscule pour tenter de s'enfuir, mais je lui lance un sort dans le dos sans lui prêter un seul regard.

- Tch.. Où croyais-tu aller toi ?

Les combats cessent peu à peu, et les derniers mangemorts sont rapidement attrapés et solidement attachés. De nombreux élèves sont blessés. Il y a quelques corps ici aussi... Cette fois... Mon regard est immédiatement attiré par quelque chose de très surprenant... Deux corps sont l'un à côté de l'autre se tenant la main, amoureusement. Mon instinct me crie aussitôt de détourner le regard, mais bizarrement, j'en fais autrement et m'avance lentement vers ce spectacle macabre. Je m'arrête devant, et regarde les deux visages... Alors que je tente de les reconnaître, une main douce se pose sur mon épaule droite, et quand je tourne la tête, je vois le professeur Mcgonagall, et Kingsley, tous deux avec un visage grave.

- Nous n'avons rien pu faire pour eux...

Deux noms me sautent alors en tête et j'écarquille les yeux...

- Lupin... Tonks...

Mcgonagall et Kingsley m'attrapent alors chacun par un bras, et m'entraînent dans les couloirs vers une destination inconnue... J'ai la tête ailleurs... Loin d'ici. Nous rentrons dans un bureau, et un géant habillé de blanc nous tournent le dos, visiblement choqué par un certain tableau. Le professeur Mcgonagall tousse légèrement et c'est l'amiral en chef Sengoku qui se tourne vers nous, l'air surpris, et un peu pâle.

- J'ignore par quel moyen vous êtes arrivé ici, mais je crois bien que nous vous ramenons la raison de votre venue...
- Par Portoloin, fait doucement Dumbledore.
- Et puis-je savoir comment a-t-il eu un portoloin en sa possession Albus ? fait sèchement Minerva. Ce n'était vraiment pas le moment !
- Mais..., commence Dumbledore.
- Albus. Vous en avez déjà trop fait.

Elle me lâche le bras, tandis que Kingsley reste à mes côtés, crispé. Elle attrape un bibelot sur une étrangère sur lequel elle jette de nombreux sorts avant de se retourner vers nous. Elle semble aussi épuisée que moi... Nos yeux se croisent un instant avant qu'elle ne détourne le regard vers Sengoku en lui donnant l'objet.

- Cet objet vous ramènera à l'endroit d'où vous êtes parti. Il s'activera dans quelques minutes. Mademoiselle Emily va devoir avoir néanmoins besoin de repos. Je pense que vous comprendrez aisément qu'un être humain, qu'il soit humain ou vampire ne peut pas cacher éternellement sa détresse... Surtout quand des proches sont assassinés.

Kingsley s'avance et me tire le plus doucement possible vers Sengoku, et finit par me relâcher. Sengoku m'attrape alors plus fermement le bras, avec dans son autre main, le portoloin. Les deux sorciers s'écartent, en silence. Puis, nous sommes aspirés par le portoloin pour retomber dans le couloir de Marijoa. Je souffle à moi-même, oubliant la présence du chef à côté.

- Putain... Pourquoi Tonks est-elle morte alors que j'ai eu la malchance de tomber sur un monstre...

Sengoku ne dit rien. Il n'a pas besoin de voir le champ de bataille qu'est devenu Poudlard pour savoir que les dégâts, aussi bien matériels qu'humain, doivent être aussi conséquents que la bataille de Marineford. Il se contente donc de simplement tapoter l'épaule de la sorcière mais celle-ci ne semble pas bien le prendre.

- Je n'ai pas besoin de votre pitié.
- Ce n'est pas de la pitié. Je sais ce que ça fait.
- Tch. Comme si c'était comparable.

Sengoku l'observe alors attentivement et remarque qu'Emily lui rappelle les jeunes recrues qui voient la guerre pour la première fois.

-... La guerre est la même, peu importe les mondes. Nous n'avons pas de baguettes pour lancer de sorts mais crois-moi : les dégâts sont aussi importants.

Emily lui lance alors un regard sceptique. Sengoku soupire alors et fait demi-tour.

- Suis-moi.
- Je n'ai aucune raison de vous suivre.
- Tu en auras une si tu viens.

La curiosité de la jeune sorcière est alors légèrement piquée. Elle reste cependant méfiante et le suit tout en gardant une bonne distance. Sengoku descend plusieurs escaliers puis ils finissent par arriver devant une cellule. Emily a alors un mouvement de recul en pensant qu'elle va être enfermée mais s'arrête en remarquant que quelqu'un est déjà à l'intérieur.

- ... Contre-amirale Domitille ?... Que faites-vous là ?

Domitille tourne la tête et hausse légèrement un sourcil en la voyant. Elle remarque ensuite Sengoku qui hoche la tête. La contre-amirale se reconcentre donc sur Emily.

- Hm... J'ai un peu trop haussé le ton.

La jeune sorcière semble sur le point de s'insurger mais Sengoku parle avant.

- Domitille, présente-toi à Emily.

Emily fronce alors les sourcils et le regarde.

- Je sais déjà qui c'est.
- Non.
- Bien sûr que si. Devenez-vous sénile ?

Le bouddha décide de ne pas répondre à cette réplique et dit simplement.

- Je vois. Savais-tu alors qu'il s'agissait de ta cousine ?
- Bien... Quoi ?

La sorcière se tourne alors vers Domitille, qui s'est levée et se tient droite, devant elle. Elle la scrute longuement.

- ... J'ai encore de la famille vivante ?
- Techniquement, tous les Dragons Célestes peuvent être considérés comme étant de ta famille car il y a un fort taux de consanguinité dû à...

Sengoku toussote bruyamment, la coupant.

- ... Peu importe... Oui. Tu as encore de la famille vivante et je suis ce qu'on pourrait qualifier comme étant tes plus proches parentes encore en vie... même si je ne suis qu'une cousine éloignée.
- Mais... pourquoi... pourquoi n'avoir rien dit ?
- Elle ne pouvait rien dire... jusqu'à présent.
- ... Vous m'en donnez l'autorisation ?

Sengoku hoche de nouveau la tête. Domitille observe alors Emily et commence.

- Je suis la contre-amirale Domitille. Bâtarde de Saint Carn qui est un cousin des Channel. Etant illégitime, je ne suis pas considérée comme une noble. J'ai donc été utilisée pour diverses expériences avant que l'on ne me fasse avaler un fruit du démon : le fruit de l'information. En touchant quelqu'un, je peux avoir accès à sa mémoire et donc aux informations dont j'ai besoin. De plus, juste en regardant une personne, je peux avoir accès aux dernières informations que sa mémoire a retenu. Et, que je le veuille ou non, je retiens tout.

- Mais... alors...

Domitille hoche alors négativement la tête.

- Non. Là je ne vois rien. Je porte des lunettes. Elles sont légèrement teintées car elles sont en partie faites en granit marin. Je n'ai pas le droit d'utiliser mes pouvoirs sans autorisation. Je suis la base de données du Gouvernement. Le Conseil juge que je ne dois pas m'encombrer d'informations inutiles même si, en réalité, ils ne veulent simplement pas que je sache quoi que ce soit sur eux.
- ... Tu es utilisée comme base de données humaine ?

La contre-amirale hoche la tête et continue.

- C'est pour cela que je suis contre-amirale. Tu as bien remarqué que je suis loin d'être forte. Je ne suis là que pour stocker les informations nécessaires au Gouvernement. Personne ne penserait à ce genre de stratégie de la part du si « puissant et fiable » Gouvernement pour garder leurs précieuses informations confidentielles.
- Mais... c'est inhumain !
- C'est nécessaire. Des dossiers peuvent être facilement volés. Un serveur peut être aisément piraté...
- Tch. Ecoute-toi parler.

Emily se tourne alors vers Sengoku et le fusille du regard.

- Pourquoi m'avoir fait écouter ça ?! Et pourquoi n'avez-vous rien empêché ?!
- Le mal était déjà fait lorsque je suis devenu amiral en chef. Sa... « formation »... était presque totalement achevée.

Emily serre alors les poings et veut partir mais elle est retenue par Sengoku.

- Quant à la raison pour laquelle je t'ai fait venir là, c'est simplement pour te montrer les dégâts que font de simples humains, sans magie, en temps normal. Imagine alors ce qu'ils font en temps de guerre. Nous savons ce que ça fait. Tu n'es pas obligée de tout endurer toute seule.

Emily se dégage de sa prise.

- Je n'ai pas besoin de votre aide.

Elle se dirige vers l'escalier mais, juste avant de monter, elle entend Sengoku continuer.

- Je voulais aussi te montrer que n'importe qui peut se relever ! Parle avec Domitille. Elle risque de bientôt être ta seule alliée ici !


Des review's please ? :(

Chesca-Shan