Réponses aux reviews :
Gg: c'est normal que tu es lu cette histoire ailleurs car je poste aussi sur Skyrock
Guest : ET bien c'était moi ! Je mets a jour mes plateformes en même temps et j'ai fais de nombreux changements sur la trame de l'histoire ainsi que les personnages, leurs caractères etc. Je vais essayer de te faire aimer le contenu !
Chapitre 2~ commencement
"Oui, vous devrez vivre ensemble."
Naruto était resté coit devant cette affirmation. Jamais dans ses rêves les plus fous il ne s'était vu vivre sous le même toit que la brune. Il glissa son regard vers cette dernière pour regarder sa réaction. Mais rien. Elle n'avait pas fait un seul geste. Elle était juste restait planté devant leurs parents le regard vide. Et soudain, elle bougea, comme un robot elle leur demanda quand était le déménagement. Il fut surpris de sa réaction. Il aurait imaginé qu'elle cri, qu'elle parte en claquant la porte comme elle savait si bien le faire mais non, elle n'avait rien fait de tout ça. Et le pire c'était que les propriétaires, c'est-à-dire eux, devaient emménager dans deux jours. Il soupira et salua la famille Hyuga avant de se diriger vers sa chambre. Il s'affala sur son lit et ferma les yeux. Cette première journée aux côtés de la jeune fille l'avait éreinté. Le fait de la voir aussi démolie l'avait rendu triste. Il avait vu l'état pitoyable de son amie d'enfance bien qu'ils se disent ennemis. Il avait vu son déclin et ça lui brisait le coeur, lui qui avait connue une Hinata si heureuse et chipie, il se retrouvait maintenant face à une coquille vide. Elle n'était plus que l'ombre de ce qu'elle avait, un jour, été.
Une illusion. Il voulait lui tendre la main. La retrouver comme avant. c'est pour ça qu'il l'avait provoqué quand il la invité dans sa chambre. Il voulait revoir la forte mais joviale Hinata. Il n'aspirait à rien d'autre. Il ouvrit ses yeux océan et se redressa d'un bond. Il allait devoir vivre avec elle, et il se promit de tout faire pour retrouver la petite fille qu'elle fut jadis, peut importe comment et le temps que ça prendrait. Il allait juste le faire. Et quand Naruto Uzumaki promettait quelque chose ce n'était jamais des paroles en l'air.
Il se déshabilla et entra dans son lit. Dans deux jours il devra partir et tout laisser derrière lui pour commencer une nouvelle vie. Et heureusement pour lui que se fut le week-end.
Dimanche qui suivit il se retrouva avec la Hyuga devant leur nouvelle maison. Il n'en croyait pas ses yeux. Elle était énorme. Et il n'exagérait pas. La maison faisait au moins 400 m² et disposée de deux étages en plus du rez-de-chaussé. De l'extérieur elle était immense. Elle était peinte d'un rose pâle tirant sur blanc et les volets étaient mauve lilas. Il se tourna vers la brune et remarqua qu'elle aussi le regardait mais le sourire qu'elle arborait n'inspirait rien de bon.
«-Quoi ?
- Oh.. Rien, je me disais juste que.. »
Et elle partie en courant en direction de la maison en criant :
« ..Que j'aurais la plus grande chambre ! »
Naruto tilta et se dépêcha de lui courir derrière. Pas question de lui laisser la victoire et comme il faisait pas mal de sport il n'eut aucun mal à la rattraper. Il passa devant elle la saluant de la main et fonça à l'étage, on entendit des portes claquer et soudain il entendit un grand bruit dans les escaliers, il pâlit, et rebroussa chemin. En arrivant en bas il ne vit qu'une boîte à terre et il n'eut le temps de faire aucun mouvement qu'une porte se ferma sous le rire victorieux de la jeune fille. Cette peste avait fait croire qu'elle était tombée pour lui voler la place.
Il jura entre ses dents et remonta le pas lourd de reproche. Il frappa à la porte pour que la brune ouvre Ce qu'elle fit en se moquant de lui mais lui avait eut horriblement peur et il n'acceptait pas qu'elle se moque ainsi de lui. Alors il la regarda avec un regard noir de colère. Elle perdit peu à peu son sourire.
« c'est parce que j'ai pris la chambre que tu m'en veux autant ?
- Est-ce que tu te rends compte que tu es puérile ? Il avait demandé, froid. Tu as osé me faire croire que tu étais tombé pour une chambre ! Tu te rends compte que j'y ai cru ? t'es inconsciente c'est pas vrai !
- Eh, calmes toi, c'est pas ma faute si tu n'es pas assez rapide. Et tu n'avais pas à le croire. Elle avait dit ça sur un ton fier qui irrita encore un peu plus le blond.
- Et ça va être de ma faute maintenant. Tu sais quoi Hinata, fais ce que tu veux, et ne m'appelle pas si tu es en danger. Tu fais la grande et bien fais la jusqu'au bout. »
Il mit fin à la discussion et partit vers une autre chambre.
Ils ne se parlèrent pas de tout le reste de la journée. Trop occupés à déballer leurs affaires mais aussi à ruminer.
Il avait mit près de 3 heures avant d'être satisfait de la disposition de sa chambre. Il donna un grand coup de pied dans le dernier carton et sauta sur son lit. Il s'assoupit quelques minutes épuisé avant d'entendre un léger bruit derrière sa porte. Il se releva et ouvrit pour voir ce que cela pouvait être et ce qu'il vit le fit sourire. Hinata avait essayé de glisser un encas mais elle n'avait visiblement pas était discrète. Elle le regarda légèrement gênée.
« Hm.. Je me disais que peut être tu aurais faim.. Euh, je peux le reprendre si tu n'en veux pas.
- Non, c'est bon. Merci. »
Il prit le plateau et rentra dans sa chambre mais la brune l'interpella avant qu'il ne ferme la porte.
« Tu… Non rien.
- Je ne t'en veux pas.
- Quoi ? Demanda la brune incertaine des mots du blond.
- Je ne t'en veux pas. Répéta t-il. J'ai juste eu très peur. Il faut que tu te rendes compte que tu n'es pas seule dans cette histoire. Imagines que tu sois réellement tombée, tu penses aux conséquences de tes actes ?
- Personne ne se fait de soucis pour moi, je pourrais très bien me foutre en l'air maintenant que ça leur serait bien égal. En même temps, je les comprend qui voudrait d'un déchet comme gosse ? Elle rit jaune. Qui voudrait d'une enfant qui passe son temps à sécher, à se battre avec les autres ?
- C'est ce que tu penses ?
- Oui. C'est moi tout simplement. Elle sourit tristement.
- Tu as tout faux. Ce n'est pas toi « ça » ! Il l'avait pointé du doigt, accusateur. Tu veux que je te dises qui tu es ? Qui est Hinata Hyuga ?
- Arrêtes. Tu ne sais rien de ce qui se passe et de ce qui s'est passé, t'es partis pendant trop de temps pour pouvoir proclamer que tu sais tout sur moi, j'ai changé. Et tant mieux. Enfin, je te laisse. »
Sur ces mots qui ne laissaient aucune autre réplique elle tourna le dos au blond et s'engouffra dans le couloir qui menait à sa chambre. Elle en avait marre de ses leçons de morale, il n'était pas là pendant douze ans, et ça l'énervait qu'il pense tout savoir d'elle alors que ce n'était pas le cas. Le passé était sombre, noir d'encre et ce n'était pas en la poussant qu'il arriverait à lui faire sortir quoi que ce soit. De toute façon elle ne le souhaitait pas. Plutôt mourir que quelqu'un sache son jardin secret. Elle passa une main sur son bras et serra. Jamais elle ne laissera sa coquille, sa carapace se briser, elle avait déjà pleurer devant une inconnue et ça s'était insensé, ce n'était pas elle. Totalement faible. Et inutile. Elle serra les dents, contractant sa mâchoire.
La vie était une vraie chienne avec elle. Peut importe comment. N'avait-elle pas le droit d'être heureuse comme tout le monde ? D'avoir des amis. Une famille qui l'aimait réellement plutôt que deux pantins se mentant à eux-même. Ça la tuait. C'était frustrant de constater que même sa propre famille l'avait en aversion. Et le retour de Naruto ne l'avait pas aidé outre-mesure. Elle ne savait plus où donner de la tête. Et sa petite sœur, insupportable.
Dieu qu'elle ne l'aimait pas. En fait, maintenant qu'elle y pensait, elle n'aimait personne. Ni la cadette, ni ses parents, ni les gens de sa classe et de l'école, ni lui ni elle-même. Et c'était sûrement elle qu'elle aimait le moins. Ces longs cheveux noirs écœurants, ce regard blanc, sans aucune couleur, ce caractère insipide et cruel. Vraiment, elle ne se comprenait pas elle-même, alors, comment quelqu'un qui était partit pendant des années pouvait oser proclamer haut et fort qui elle était. C'était impossible. Et ça l'énervé profondément. Elle serra un peu plus sa prise sur son bras.
La douleur physique avait tendance à lui faire oublier celle de son cœur. Un cœur vide, triste et dur. Elle arriva à sa chambre et s'assit sur son lit. Rien n'avait plus de goût. Elle regarda sa chambre. Elle était aussi froide que celle qui y habitait : Assez spacieuse, les murs étaient d'un gris clair métallique, Un bureau plaqué contre le mur de droite où était posé des cahiers et un ordinateur portable. Une armoire était mise sur le mur opposé, de la même couleur que le bureau. Aucunes photos n'avaient été accroché, laissant les murs gris nu de toute émotion, de toute beauté. Le lit deux places qui trônait au milieu de cet endroit austère ne rajoutait qu'une légère touche de mauve, grâce aux draps le couvrant.
Elle soupira. Que c'était ennuyeux. Quelle vie ennuyeuse.
Elle se frotta la nuque et enleva son haut y dévoilant de grandes marques partant de son omoplate à son poignet. Des cicatrices. des cicactrices d'une vie d'antan, d'une vie jonché de tristesse et de haine. Douze ans d'amertume, ça ne s'oublie pas.
