Merci pour vos reviews, vous êtes des coeurs ... c'est le tour de Radek, mais ne vous en faites pas, Sheppy va tout régler (y l'est trop fort ce type, ça doit être à cause des cheveux ...bref, voici la suite !)

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Radek POV

Je me précipite sur les commandes secondaires pour vérifier le niveau de notre bouclier. Plus que dix minutes. Dix minutes et nous explosons, écrasés par la pression des millions de litres d'eau qui nous entourent. Charmante vision.

J'entends le Colonel qui pousse un juron. Ses mâchoires sont serrées et il est complètement concentré sur les commandes du Jumper, poussant celui-ci à sa vitesse maximale.

« Radek, occupez vous de Rodney ! »

Rodney ? Oh, oui, bon sang, je l'ai balancé sur le banc à l'arrière du jumper, sans même jeter un coup d'œil à son état, trop content de l'avoir récupéré, mais surtout légèrement paniqué à l'idée que le bouclier lâche. Merde, comme diraient les français. Merde, merde, merde, quel ami attentionné tu fais Radek, yep, le prix Nobel de l'ami sûr est pour toi.

Je me lève et me dirige vers l'arrière du Jumper. Rodney est allongé sur le banc, dos au mur, il dégouline de partout, ses cheveux plaqués sur son front lui donne un côté, je ne sais pas, petit garçon, presque vulnérable. Ježíšek ! Je dois délirer parce que rien que d'imaginer le docteur Rodney McKay en faible créature, brrrr. Non décidément, l'eau n'est pas mon élément.

Je me penche vers McKay. Il est complètement recroquevillé sur le banc, sa respiration est rapide, un peu trop rapide. Je prends son pouls. Woaaa, plus rapide qu'une voiture de F1 sur un circuit national ! Pas bon, pas bon du tout. Je ne suis pas médecin mais je pense aussi que sa couleur est bizarre. Il a la peau blanche d'habitude – il nous répète assez souvent qu'elle est fragile, se badigeonnant de cette infecte concoction à base de noix de coco, soi disant indice 100, dès que nous devons sortir de la Cité pour réparer quelque chose – là, sa peau est presque grise. Je pose ma main sur sa joue. Glaciale. Ok, temps de prendre quelques renseignements précis auprès d'une source fiable.

Je retourne à mon poste tout en m'obligeant à ne pas regarder le compte à rebours qui nous rapproche un peu trop vite à mon goût d'une mort horrible et essaye de joindre Atlantis par radio, mais seule de l'électricité statique me répond. Nous sommes encore trop loin de la surface pour que les communications radio fonctionnent. Génial.

Je jette un coup d'œil au Colonel. Il est toujours absorbé par le pilotage. Je suis tout seul sur ce coup là. Je retourne près de McKay et l'appelle doucement. Pas de réponse. Je le secoue un peu. Toujours rien. Alors là, oui, je commence vraiment à paniquer.

« McKay ! On se réveille, je ne suis pas venu jusqu'ici pour ramener un cadavre, vous m'entendez, alors, hop, hop, on fait un effort et on se bouge ! »

Je sais que je ne devrais pas lui crier dessus, après tout, c'est par ma faute qu'il est là, j'aurais du mieux vérifier mes calculs, j'aurais du être celui qui supervise le vol d'essai, j'aurais du être celui qui voit son coéquipier se noyer sans pouvoir agir ...Je soupire. Sheppard m'a entendu et m'interpelle.

« Un problème doc ? »

Je lève les yeux au ciel, ou plutôt au plafond, parce que pour ce qui est du ciel, nous en sommes encore loin. N'y a-t-il que les américains pour statuer avec autant d'aplomb sur des affirmations évidentes ?

« Rodney est inconscient. Il est gris, genre Asgard, sa respiration est rapide, il est hypothermique et je suis responsable de son état, sans parler de la mort du Lieutenant Griffin, alors non, je crois pouvoir dire que ça ne va pas bien, non … »

TBC (ooooooooh, pauvre Radek, lui aussi en mode flagellation, alala, que va faire Shepp d'après vous ?)