Bonjour à toutes et à tous !

Nouvelle histoire bien plus joyeuse que la précédente (plus jamais d'histoires triste T_T) mais je tiens à ne pas vous dire quel couple ça sera pour garder le suspens jusqu'au bout !

Je tiens à signaler que cette histoire est rated M pour quelques scènes de sexe qu'il y aura au cours de l'histoire MAIS, je préviendrai toujours avant au cas où certain·es d'entre vous ne souhaiteraient pas les lire ;) M'enfin pourquoi s'en priver j'ai envie de dire !

N'hésitez pas à me laisser des petits commentaires pour me dire si vous avez aimé (ou pas), ce que vous avez aimé (ou pas) car c'est grâce à ces commentaires que je m'améliore et que je peux vous proposer des histoire plus cool :)

Je ne vous embête pas plus longtemps, c'est parti pour Seconde Chance ! Bonne lecture à tou·te·s !

Vivi


La porte du bureau se referma sur l'homme qui venait d'entrer d'un pas hésitant. Il attendit que celle qu'il était venu voir lève ses yeux du parchemin qu'elle lisait d'un air grave, oscillant nerveusement d'une jambe sur l'autre. Pour faire passer le temps, et de peur de s'annoncer officiellement, il balaya la pièce du regard et constata une nouvelle fois que ce bureau était à l'image de son occupante principale, chaleureux mais professionnel. De grandes bibliothèques cachaient les mur, remplies de livres de toutes les tailles et de toutes les couleurs, certains accrochés au bois sur lequel ils reposaient par une chainette métallique, d'autres placés tels des trophées, la couverture en avant, bien visible. A la droite de l'homme se trouvait une grande table de réunion en bois sombre, pouvant accueillir une dizaine de personnes, entourée de chaises à l'aspect confortable, recouvertes de velours bordeaux. A sa gauche était disposé un petit salon, composé d'un canapé assorti au velours de chaises et de deux grands fauteuils qui lui faisaient face, séparés par une table basse également en bois sombre décorée d'un bouquet de fleurs bleues. L'homme se demanda si on lui proposerait de s'assoir plutôt à la table de réunion ou dans le confortable salon, puis reporta son attention en face de lui. Au fond de la pièce se trouvait un large bureau en bois assorti aux autres meubles de la pièce, derrière lequel une femme était assise, toujours penchée sur son parchemin. De chaque côté d'elle étaient posées des piles de parchemins, classés dans des dossiers multicolores. L'homme vit également plusieurs journaux disposés en éventail sur le bureau, leurs unes animées ne semblant pas détourner l'attention de la femme de son parchemin. Il tendit le cou dans un mouvement qu'il voulut imperceptible, pour tenter de lire ce qu'il se disait en une du premier journal qu'il pouvait voir. C'était une édition de La Gazette du Sorcier datée du jour même et titrant en grosses lettres noires « REVOLTE DES GEANTS : NEGOCIATIONS INTERROMPUES. QUE FAIT LA MINISTRE ? ». L'homme ferma les yeux en reprenant sa position d'attente et se mit à trembler de plus belle.

- Vous aimez ce que vous voyez Jones ? prononça enfin la femme sans le regarder.

- Euh…

Finalement, elle releva les yeux vers Jones qui perdit le peu de couleurs qui lui restaient. Elle avait les yeux sombres et la lumière chaleureuse du bureau ne parvenait pas à la rendre plus sympathique. Jones savait pourquoi il était là et décida qu'il fallait en finir.

- Madame La Ministre je suis désolé, lança-t-il dans un souffle. Je vous jure que je n'ai pas voulu ça et si vous me laissez encore une chance je promets de tout faire pour réparer les dégâts que j'ai causés. Je vous jure que…

Il s'arrêta face à la main que la Ministre venait de lever pour le faire taire.

- Ecoutez Jones, j'ai été plus que patiente avec vous. Vous avez nettement dépassé les bornes et aujourd'hui je me retrouve avec une crise diplomatique sur les bras ET la compromission du monde magique auprès des Moldus. Pensez-vous que vos excuses vont m'aider ? Pensez-vous que vos promesses ont une quelconque valeur ?

- Mais Madame la Ministre, laissez-moi au moins vous expliquer !

La Ministre lui lança un regard étonné mais dépourvu de surprise. Comme si elle s'attendait à ce qu'il lui dise ces mots, mais aussi à ce qu'il n'ose pas. Elle se leva et contourna le bureau pour s'assoir sur le rebord de la table de réunion, puis croisa les bras sur sa poitrine, lui faisant face.

- Jones, reprit-elle calmement. Je n'ai nullement besoin de vos explications. Les aurors m'ont déjà fait un rapport complet de la situation à Scafell Pike et je ne pense pas que votre intervention soit nécessaire sur ce sujet. Par contre, il y a bien quelque chose que vous pouvez faire.

Jones lui lança un regard rempli d'espoir mais se ravisa en voyant l'air sévère sur le visage de la Ministre.

- Vous préparer pour votre défense au procès que le Ministère intentera contre vous dès que la situation avec les géants sera résolue.

- Mrs Granger ! s'indigna Jones en s'avançant d'un pas vers Hermione.

- C'est toujours Madame La Ministre pour vous Jones, répliqua-t-elle d'un ton cinglant en se redressant. Maintenant je veux que vous rentriez chez vous et que vous ne remettiez plus les pieds au ministère d'ici l'audience. Je vous enverrai une convocation quand la date sera fixée.

Elle se détourna de lui pour retourner s'assoir derrière son bureau mais au moment de saisir sa chaise pour la tirer vers elle, elle constata qu'il était toujours là, le regard posé à l'endroit où elle se trouvait quelques instants auparavant.

- Vous pouvez y aller Jones, insista-elle en s'asseyant.

- C'est injuste.

- Injuste ? répéta Hermione d'un air effaré. Non Jones, je vais vous dire ce qui est injuste. C'est qu'à cause de vos monumentales erreus, des familles se retrouvent en danger car les géants ont décidé qu'ils ne respecteraient plus nos accords de paix avec eux ! Ce qui est injuste, c'est que je doive risquer la vie de mes hommes pour aller sécuriser des zones entières de Lake District Park, parce que vous avez été incapable de gérer calmement des négociations, ce pourquoi vous êtes payés je vous rappelle, malgré les conseils avisés de vos collaborateurs ! J'espère pour vous que je n'aurais à annoncer la mort d'aucun auror prochainement car il est possible qu'à ce moment-là vous connaissiez effectivement la définition de l'injustice ! Maintenant sortez de mon bureau et rentrez chez vous avant que je ne vous fasse enfermer !

La peur se lisait à présent nettement sur le visage de Jones, qui se retourna et quitta le bureau en oubliant de fermer la porte derrière lui. Hermione s'affala sur le dossier de sa chaise et soupira. Quelle merde ! La tête appuyée contre le dossier de sa chaise, elle regardait le plafond. Elle l'avait un jour ensorcelé pour qu'il lui affiche un ciel qui l'aiderait à améliorer son humeur. Il était à présent grand bleu, comme si elle s'était trouvée dans un vallée baignée de soleil. Un sourire s'afficha sur son visage alors qu'elle contemplait le bleu clair et profond, l'aidant à s'évader quelques secondes hors des problèmes du ministère.

- Hermione ? fit alors une voix à la porte. Je peux ?

Reconnaissant cette voix entre toutes, elle ne prit pas la peine de se redresse et émit un son ressemblant à un genre de grognement, signifiant son accord pour que l'intrus entre.

- Tu viens me dire que tu as croisé Jones et qu'il n'est pas content c'est ça ? demanda Hermione en fixant toujours le plafond.

- Effectivement, « pas content » est un euphémisme. Je dirais même qu'il est hors de lui.

- Et bien qu'il y reste, hors de lui. Il a échoué lamentablement, il doit en subir les conséquences.

- Hermione…

L'intéressée se redressa enfin et fit face à l'homme qui se tenait à son tour assis sur le rebord de la table de réunion, les bras croisés sur sa poitrine.

- Quoi ? s'offusqua-t-elle face à l'air sévère qu'il lui lançait. C'est moi qui regarde les gens comme ça en temps normal.

- Tu vois donc l'effet que ça fait.

- Harry, là je n'ai pas besoin d'une leçon de morale mais plutôt d'un soutien de ta part. Ne me dis pas que j'aurais dû passer l'éponge encore une fois si ?

- Oh non ! répondit Harry en levant les mains devant lui en signe de rejet de la supposition d'Hermione. Mais disons que je t'ai connu faire preuve de plus de tact.

- Tu n'étais pas là. Tu ne sais pas ce que je lui ai dit.

- Non, mais en général, quand tu remontes les bretelles de quelqu'un, il ne sort pas de ton bureau en t'insultant de « mégère mal baisée ».

- PARDON ? s'indigna-t-elle en se levant d'un bond si vif que sa chaise bascula en arrière.

Harry se leva à son tour et s'avança pour se placer entre elle et la porte, puis leva les mains devant lui en signe d'apaisement.

- Je lui ai demandé de s'excuser devant les personnes présentes dans le couloir, l'en informa Harry alors qu'elle s'apprêtait à sortir en trombe du bureau pour poursuivre Jones. Il est rentré chez lui. Lui envoyer un sortilège cuisant ne va pas arranger les choses.

Elle lui lança un regard assassin mais se ravisa, pour finalement s'avachir dans l'un des fauteuils du petit salon, bientôt imité par Harry qui pris place sur le canapé.

- J'ai bien fait de le virer tiens, maugréa Hermione en tapant du poing sur l'accoudoir en velours. On peut bien s'abstenir d'avoir des misogynes frustrés parmi la direction du ministère.

- Il n'a pas du apprécié d'être remis à sa place par une femme, s'amusa Harry en rigolant.

- Tu parles ! Il ne faisait pas le fier tout à l'heure ! A quelques minutes près tu l'aurais vu à genoux devant moi à me supplier de le garder.

Harry éclata de rire, ce qui eut pour effet immédiat de détendre Hermione qui sourit à son tour, pour constater que cela faisait plusieurs jours que ça ne lui était pas arrivé. En effet, depuis une semaine, le Ministère de la Magie avait entamé une renégociation des accords conclus juste après la guerre avec les quelques clans de géants encore en vie. Pour s'assurer de leur soutien, Voldemort leur avait promis une vie au grand air, et il avait été convenu au moment de sa défaite que les géants devraient rester cachés pendant dix ans en signe de repentir s'ils ne voulaient pas être expulsés de leur territoire vers la lointaine Sibérie. D'ici quelques semaines, le délai serait écoulé et en tant que Ministre de la Magie, Hermione avait entrepris de relancer des négociations pour prolonger l'accord, tout en permettant aux géants d'obtenir un allègement des mesures restrictives à leur encontre. Elle avait alors envoyé un groupe du Département de Coordination avec les populations magiques (anciennement Département de contrôle et régulation des créatures magiques), pour initier le contact avec les chefs des géants encore en vie.

Mais Edward Jones, le responsable de l'expédition, n'avait absolument pas respecté les directives d'Hermione et avait laissé parler son égo surdimensionné, ce qui avait mené au bout de quatre jours seulement, à une rupture brutale des négociations. Les géants n'ayant pas supporté de se faire prendre de haut par un simple sorcier, ils avaient fini par attaquer le groupe, qui heureusement s'en était sorti indemne, mais avait dû rentrer au Ministère pour annoncer la mauvaise nouvelle à Hermione. Celle-ci avait immédiatement convenu avec Harry, responsable du bureau des aurors, d'en envoyer un petit groupe en éclaireurs pour s'assurer que la situation sur place n'était pas trop critique, mais leur rapport ne s'était pas voulu rassurant. Les géants n'avaient pas encore compromis leur discrétion auprès des Moldus, mais cela n'aurait su tarder. Apparemment, la seule chose qui les en empêchaient était leur nombre, trop faible pour affronter une armée de sorcières et sorciers qui viendraient à les affronter s'ils menaçaient la sécurité du monde magique. Les aurors avaient cependant fait part à Hermione de leur crainte d'un rassemblement avec les géants d'Ecosse, bien plus nombreux et désireux également d'en finir avec les restrictions imposées par le Ministère. Depuis deux jours, Hermione enchaînait les réunions avec les responsables des groupes d'aurors qui se relayaient pour surveiller la situation sur place et disposer des sortilèges de protection, repousse moldus et de dissimulation tout autour de Lake District Park, et avec les différentes directrices et directeurs de départements qui l'assistaient dans la gestion de cette crise.

De plus, La Gazette du Sorcier n'était pas tendre avec elle. Même si Hermione n'avait jamais eu à se plaindre du traitement médiatique de sa politique par le principal journal sorcier d'Angleterre, sa nouvelle rédactrice en cheffe ne comptait visiblement pas lui faire de cadeaux. Elle avait cependant pris la décision qu'elle s'occuperait de ce point plus tard, une fois la crise passée. Les lignes de la Gazette touchaient principalement l'opinion populaire, chose dont elle n'avait que faire actuellement. Ce qui lui importait dans l'urgence de la situation, c'était d'avoir le soutien de ses collègues, et pour l'instant elle n'avait pas à s'en plaindre. Même Dolosa Havoc, la Directrice du Département de Coordination avec les populations magiques avait écourté son voyage diplomatique en Ouganda pour assister Hermione dans la gestion de la crise.

- J'ai vu Dolosa tout à l'heure, annonça Harry. Elle voulait te voir mais comme la porte de ton bureau était fermée, elle n'a pas osé entrer.

- Ok, je vais aller la voir. Ça ne va pas me faire de mal de sortir de mon bureau.

- Je confirme ! répondit Harry en se levant d'un bond. D'ailleurs, en parlant de sortir, que dirais tu d'aller retrouver Ron au magasin ce soir et d'aller boire une bière au Chaudron Baveur ?

Hermione hésita un instant, ce qui n'échappa pas à Harry.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda-t-il sincèrement inquiet.

Face à l'air presque implorant de son meilleur ami, Hermione céda et soupira d'un air triste.

- Et bien…

Toc ! Toc ! Toc !

Les deux amis tournèrent les yeux vers la porte puis échangèrent un regard désolé. Ils devraient remettre cette conversation à plus tard.

- Entrez ! lança Hermione en se redressant sur son fauteuil.

La porte pivota sur ses gonds mais personne n'entra. En effet, Le salon étant placé à gauche de l'entrée, quiconque se trouvait dans l'entrée ne pouvait voir Harry et Hermione qui étaient à présent cachés derrière la porte ouverte.

- Oui ? demanda Hermione avec un petit sourire destiné à Harry, amusé lui aussi par la situation.

- Ah vous êtes là ! fit alors une voix grave derrière la porte.

Une tête pourvue de cheveux blonds presque blancs s'avança alors et Hermione leva les yeux au ciel.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Sympa, répondit Drago Malefoy en affichant son habituel air mauvais.

- Abrège Malefoy, rétorqua Harry. On discute là.

- Et bien vous allez devoir m'écouter attentivement pourtant, car nous avons une plainte sur le dos.

- Une plainte ? répétèrent en cœur Harry et Hermione, oubliant immédiatement leurs chamailleries puériles avec Drago.

- Je viens de finir un entretien avec Edward Jones qui porte plainte contre nous pour licenciement abusif, annonça Drago d'un air solennel qui eut le don d'énerver un peu plus Hermione.

- Et bien il ne manquait plus que ça ! se désespéra Hermione en s'affalant une nouvelle fois sur son fauteuil.

- Ça existe dans le code magique ça ? s'étonna Harry en tournant la tête vers Drago qui s'était avancé près d'eux.

- Potter, lança ce dernier en s'asseyant sur le dernier fauteuil libre. Je te savais mauvais, mais à ce point-là c'est littéralement affligeant !

- Ne commencez pas tous les deux s'il vous plait, interféra Hermione en se redressant. Bon, Drago je te laisse gérer ça, j'ai d'autres Botrucs à trier au lieu de perdre du temps sur cette histoire.

- Tu m'étonnes, répondit-il d'un air à peine désolé. Je t'avais dit de m'envoyer en négociation et pas cette andouille de Jones. Il serait bien incapable de convaincre un niffleur de garder un œil sur un trésor alors…

Malgré l'état d'exaspération dans lequel il la mettait, Hermione ne put s'empêcher de sourire à la comparaison hasardeuse que Drago venait de faire.

- Ce n'est pas ton rôle, dit-elle. En tant que directeur de la justice magique, tu n'es pas en charge des affaires qui concernent les créatures magiques.

- Je devrais.

- Bon, ajouta Harry pour clore un débat qui s'annonçait stérile. Ce soir, Chaudron Baveur ?

- Ok, accepta finalement Hermione. Mais je ne garantis pas que je vais finir très tôt, j'ai encore deux rapports de tes équipes à lire et je dois passer voir Dolosa.

Drago et Harry se levèrent ensemble pour quitter le bureau, et laissèrent Hermione seule avec ses parchemins. Avant de se lancer dans la lecture assidue des deux rapports des aurors sur la situation à Scafell Pike, elle décida d'envoyer un hibou à Ron pour le prévenir de ne pas quitter le magasin car ils iraient boire une bière une fois leur journée terminée. Elle saisit doc sa plume et commença à écrire sur un petit papier qui trainait là.

« Mon Chéri,

Harry nous propose d'aller au Chaudron Baveur ce soir pour y boire une bière, donc ne rentre pas directement à la maison après ton inventaire. On passera te chercher quand on aura terminé.

Bises – H. »

Le mot était simple et sans fioritures, comme l'aimait Ron. Hermione se leva pour donner la note à son assistante qui se chargerait de transmettre le mot à Ron, puis retourna s'enfermer dans son bureau pour se plonger tête la première dans les deux rapports. Ce n'est que deux heures plus tard qu'elle ne sorti la tête de l'eau, quand Harry frappa à nouveau à la porte de son bureau pour lui dire qu'il était temps d'arrêter.

- Il est presque vingt-heures trente, lui dit-il d'une voix fatiguée. Moi personnellement je n'en peux plus.

- Tu as raison, je suis exténuée aussi. J'arrive.

Elle se leva et d'un geste de la main, agita sa baguette au-dessus des parchemins éparpillés sur son bureau qui s'animèrent d'un coup pour se trier, et se ranger tous seul dans les différentes pochettes de couleurs qui les attendaient dans une armoire placée à côté. Dans un cliquetis métallique, l'armoire se verrouilla, ne laissant aucun parchemin accessible par quiconque autre qu'Hermione. Satisfaite de son rangement, elle contourna le bureau, agita une dernière fois sa baguette pour éteindre la lumière, et verrouilla la porte derrière elle. Ils étaient à présent arrivés dans l'Atrium désert à cette heure-ci et se dirigeaient vers les cheminées de transport quand une voix féminine les interpela.

- Hermione !

Celle-ci se retourna pour voir Dolosa Havoc courir d'une petite foulée vers elle en agitant le bras.

- Merde ! chuchota Hermione à l'intention de Harry. J'ai oublié d'aller la voir.

- Ce n'est pas grave, la rassura Harry. Elle peut comprendre.

- Dolosa ! lança Hermione avec un sourire gêné. Je suis désolée j'ai oublié de passer te voir avant de partir.

- Pas de problème, répondit l'intéressée un peu essoufflée par sa course. Par contre, il faut vraiment qu'on se voit demain, c'est à propos de Jones.

- Ah… oui. Ça peut attendre demain en effet.

- Nous allons au Chaudron Baveur, annonça Harry en s'avançant doucement entre les deux femmes. Ça te dirait de venir avec nous ?

- Pourquoi pas, répondit Dolosa avec un large sourire. Mais juste une bière alors.

Hermione lui sourit à son tour et la laissa passer devant elle pour qu'elle puisse emprunter la cheminée en direction du pub, et des bières fraîches qui les attendaient.

A suivre...


Alors ? Alors ? Alors ? :D

J'essaierai de poster un chapitre tous les deux ou trois jours en fonction du temps que j'ai, mais ça sera relativement régulier (si tout va bien). Alors, à très vite pour la suite !