Hey ! Décidément, ça fait déjà deux semaines que je ne publie pas le bon jour XD désolée ^^

Akashi la fraise : Quel plaisir de lire tes reviews à chaque chapitre ! J'espère que cette suite va te plaire.

Guest : Oui, ça fait beaucoup de projets et je viens d'ailleurs d'en commencer un nouveau aujourd'hui ^^' je ne sais décidément pas m'arrêter... il s'agit d'un NijiAka mais la romance est secondaire. J'ai beaucoup d'idée et ce sera une histoire surement très longue. Qui es-tu étant bientôt fini je réfléchi à quelle histoire je vais publier ensuite. Il y en a une qui n'attend que ça depuis deux ans et je vais lui donner sa chance. C'est une histoire qui me tiens très à cœur. Elle fait 14 chapitres mais ils sont tous très courts.

Bonne lecture !


Entretien 7

La prison était un lieu bien plus austère que ce que Mayuzumi pensait. Il n'y avait pas d'autre bruit que celui des pas des gardes. Les prisonniers attendaient dans leurs cellules, privées de toute liberté, même celle de bouger comme ils l'aimeraient.

L'autorisation que Mayuzumi avait obtenu du juge pour venir voir Masaomi Akashi était exceptionnelle. Il n'aura pas d'autre chance de rencontrer le meurtrier alors il devait mettre à profit chaque seconde.

Les gardes emmenèrent Mayuzumi dans une petite pièce prévue pour les entretiens. Une table se tenait au milieu et il attendit ici plusieurs longues minutes dans un silence pesant. Le garde qui l'accompagnait et qui était censé rester même pendant l'entretien était muet comme une tombe.

Enfin, la porte s'ouvrit de nouveau et Mayuzumi découvrit le visage haut de Masaomi Akashi. Il portait la tenue beige des détenues mais cela n'entachait que peu son charisme. Cet homme était imposant. Pour commencer, il était grand pour un Japonais et large d'épaules. Ses yeux, dorés comme ceux d'un dragon, toisait toute personne qui oserait le dévisager et le forçait à baisser les yeux malgré lui. Mayuzumi sentit son ventre se torde et remercia intérieurement le garde qui allait rester.

Masaomi Akashi s'assit face à Mayuzumi. Le psychiatre, pour la première fois, ne su pas quoi dire. Il reprit ses esprits en repensant à Momoi et Nijimura ainsi qu'aux familles. Ils attendaient tous des réponses.

-Bonjour, monsieur. Je suis Mayuzumi Chihiro, le psychiatre de votre fils.

Masaomi ne répondit rien. Il resta de marbre mais faisait clairement comprendre à Mayuzumi qu'il lui faisait perdre son temps.

-Je suis venu vous parler de Sei.

Les traits de ce visage froid se tendirent.

-J'aimerai que vous me parliez de sa mort.

-Je ne vois pas de quoi vous parlez.

Faisait-il semblant de jouer l'idiot ? Mayuzumi se permit de creuser.

-Votre premier fils, Sei, est mort il y a cinq ans. Je…

-Sei n'est pas mort.

Et là, dans ces yeux dorés, Mayuzumi vit poindre la folie de cet homme. Une folie bien différente de celle de son fils, si on considérait Akashi comme fou et non malade.

-Dans ce cas, que lui est-il arrivé le trente-et-un juillet, il y a cinq ans ?

-Comment voulez-vous que je me souvienne d'une date aussi précise ? Vous me faîtes perdre mon temps.

-Bien. Alors nous parlerons de Seijuro.

-Qui ?

Mayuzumi sentit son ventre se crisper. Son sang se glaça. Cet homme… était-ce juste un père qui ne parvenait pas à faire son deuil… ou bien… ?

-Vous vous moquez de moi, monsieur ? Vous voulez que je vous sorte son acte de naissance ?

-Baissez d'un ton, vous. Je ne vous permets pas de remettre ma parole en doute. J'ignore de qui vous parlez.

-Et Kuroko Tetsuya ? Murasakibara Atsuchi ? Aomine Daiki ? Kise Ryota ? Mido-…

-Arrêtez avec ces noms.

-Vous savez qui ils sont, n'est-ce pas ? Qu'est-ce que vous leur avez fait ?

Masaomi Akashi se mura dans le silence. Le même silence face auxquels les enquêteurs avaient fini par renoncer. Même face à des méthodes moins orthodoxes, jamais l'Akogoroshi n'avait dit ce qu'il avait fait à ces gamins, ni pourquoi il les avait enlevés.

-Laissez-moi exposer une théorie… Sei est mort. Il était votre trésor, votre enfant adoré, votre digne successeur. Peut-être même était-il meilleur que vous dans bien des domaines ? Sa mort, vous n'avez jamais pu l'accepter. Alors… vous avez cherché d'autres enfants pour le remplacer. Quels étaient vos critères ? Agissiez-vous par désespoir ? Cherchez-vous, le soir, un enfant un peu trop éloigné de chez lui ? est-ce la simple malchance qui les a fait tomber dans vos filets ?

Il ne dit rien. Mais ses yeux ne regardaient plus nuls part. Mayuzumi le su à cet instant, il avait touché un point sensible. Masaomi n'avait même pas fait l'effort de le contredire. Était-ce ça la vérité ?

-Vous aviez Seijuro, soufflât le psychiatre. Et lui devait avoir besoin de vous. Vous l'avez rejeté, ignoré…

-Allez-vous en.

Il ne le disait même pas avec colère, seulement avec lassitude.

Mayuzumi sentait qu'il approchait de la vérité et même s'il ne pouvait pas prolonger cet entretien, il en sortait revigoré et en même temps… étrangement vide. Masaomi était un père qui à cause de la mort de son ainé avait lentement sombré, jusqu'à l'extrême. Mais cela n'éclaircissait pas le rôle de Seijuro.


Évidement, ce chapitre est très important et j'ai bien aimé l'écrire. Le prochain sera le dernier. Ensuite il restera l'épilogue mais je ne l'ai pas encore terminé alors il faudra faire preuve d'un peu de patience mais normalement je vous proposerai une autre histoire à vous mettre sous la dent en attendant.

Bisous !