J'espère que ce chapitre va te plaire Auvi (ainsi qu'à toutes les fans du beau docteur écossais!).
Sinon je tenais à préciser que j'ai hésité à publier ce chapitre car j'ai eu un peu de mal à l'écrire. A vous de juger et dites moi ce que vous en dites. Merci.
Et encore merci beaucoup pour vos reviews.
- Mais qu'est ce qu'il vous prend Elisabeth? Fit-il en se dégageant.
- John, j'en suis sûre que vous en avais envie aussi, non?
- Non, je viens de vous avouer que j'étais amoureux de Rodney, vous oubliez? Donc je ne peux pas embrasser quelqu'un d'autre.
- Après tous ce qu'il vous a fait?
- Ca c'est une autre histoire mais pour l'instant je ne peux pas Elisabeth.
Elle avait compris qu'elle avait fait une erreur, elle s'était précipitée. Elle se reprit et répondit:
- Désolée John je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
- Ce n'est rien, c'est oublié. Bonsoir.
Et il entra dans ses quartiers.
« Mais comment ai-je pu être aussi bête, ce n'était pas le bon moment, j'aurai du attendre. Mais je ne laisse pas tomber pour autant. Bientôt c'est toi, John qui me suppliera pour que l'on s'embrasse » pensa Elisabeth en retournant vers ses quartiers.
Rodney quand à lui, avait trouvé refuge à l'infirmerie. Malheureusement Radek était là aussi, il ne pourrait donc pas parler à son ami.
- Alors Rodney, ça va mieux?
- Hmff, répondit Rodney en mettant ses mains dans les poches.
- Bon j'imagine que oui. Merci Carson. Bonne nuit.
- Bonne nuit Radek.
Et celui-ci sortit. Rodney raconta alors, autour d'un verre de whisky offert par le médecin, la désastreuse soirée.
- Quoi? Elisabeth et John? Demanda Carson.
- Oui, soupira Rodney mais en même temps elle lui tenait juste la main ça ne veux rien dire. Par contre le ton de John était froid quand il m'a dit qu'il avait des choses à me reprocher.
- Si lui aussi ce fit aux rumeurs vous n'allez jamais vous en sortir.
- Je sais mais je ne sais pas comment faire.
Carson se leva et alla vers son armoire.
- Tenez, dit il en donnant deux autres pilules à Rodney, demain vous aurez l'esprit plus clair et on en reparlera.
Rodney prit les pilules, salua le docteur et partit. Après quelques minutes, Carson prit sa radio:
- Radek, c'est Carson, j'ai besoin de vous, rejoignez-moi à l'infirmerie.
/ Rodney /
Pas de réponse.
/ RODNEY / cria Radek dans sa radio.
- Mmm, eut-il finalement comme réponse.
/ Rodney /
- Quoi Radek? Quelle heure il est?
/ Il est 9h, je vous réveille/
- A votre avis. Quoi 9h?
/ Oui c'est bien ça /
Rodney se redressa d'un coup dans son lit, il ne s'était pas réveillé, tout ça à cause des pilules que Carson lui avait donné. Mais qu'est ce qu'il avait bien dormi.
- Qu'y a-t-il Radek?
/ On a un problème dans la petite salle que l'on a découverte la semaine dernière. /
- Dans la partie sud? Pourtant on a tous vérifié et il n'y avait strictement rien.
/ Oui mais ce n'est pas le cas aujourd'hui. On a besoin de vous. Tout de suite. /
- Bon j'arrive.
Il se leva, et aussi vite qu'il put, il se doucha, s'habilla et prit quelques barres énergétiques. Radek devait avoir assez de matériel ce n'était pas la peine qu'il en prenne. Il activa le pas dans le couloir. En arrivant à proximité de la salle, il trouva bizarre qu'il n'y ai personne. Il ouvrit la porte, la pièce était assez sombre. « Qu'est ce que cela veut dire? Vous allez m'entendre Radek si c'est une blague ». Au son de la porte quelqu'un bougea au fond de la salle, ou plus précisément se tourna vers le nouvel arrivant. Rodney le reconnu immédiatement. Juste à sa silhouette.
- Qu'est ce qui se passe? Demanda John.
- Je n'en sais rien, répondit Rodney un peu froidement.
- Bon, apparemment ma présence n'est pas la bienvenue, je te laisse.
- Tu as sûrement des choses plus intéressantes à faire.
John soupira et se dirigea vers la porte restée ouverte, il lui restait quelques pas à faire pour sortir de la pièce quand la porte se ferma d'un coup. Il se tourna vers Rodney.
- Ca t'amuse? Demanda-t-il. Comme tu l'as dit j'ai d'autres choses à faire.
- J'y suis pour rien, ok. Qui me dit que ce n'est pas une de tes idées? Radek, appela-t-il dans sa radio.
/ Oui Rodney /
- Je suis coincé dans la salle avec…
/ Je sais / répondit le tchèque d'une voix assurée.
- Comment ça vous savez? Vous allez vous dépêcher de venir pour nous sortir d'ici, compris?
/ C'est-à-dire que je ne peux pas pour l'instant. /
- Quoi? Hurla Rodney
/ Oui en fait Carson…/ il hésita.
John qui n'avait rien dit jusque là intervint:
- Quoi Carson?
/ Bonjour Colonel, Rodney /
- Carson à quoi vous jouez tous les deux?
John lança un regard vers Rodney mais il semblait aussi énervé par la situation que lui.
/ J'ai parlé avec Rodney hier et j'ai bien vu que vous aviez du mal à communiquer donc avec Radek on a eu cette petite idée. /
- Super, maintenant que vous vous êtes bien amusés, laissez nous sortir.
/ On vous fera sortir quand vous vous serez dit tous ce que vous avez à vous dire. Pas avant / la voix de Carson était enjoué mais le ton était sans appel.
/ Bonne journée messieurs / reprit-il.
- Carson, appela Rodney mais celui-ci avait déjà coupé la radio.
John et Rodney restèrent là a se regarder durant un moment. Puis Rodney s'avança vers la porte afin de constater qu'il n'y avait rien à faire pour sortir. Il appuya son dos contre la paroi et se laissa glisser à terre. John qui le regardait toujours, jeta un regard circulaire à la pièce et alla s'asseoir lui aussi dans un coin. Ils se jetèrent des regards mais aucun des deux n'osa parler le premier.
- Alors que me reproches-tu au juste? Attaqua Rodney.
John leva la tête et regarda intensément Rodney avant du lui répondre.
- Ton comportement. Il fit signe à Rodney de se taire et continua. Malgré tous ce qui s'est passé ce n'était pas la peine de me dénigrer à qui voulait l'entendre, de plus Teyla et Ronon n'y sont pour rien.
- Mais je le sais qu'ils y sont pour rien.
- Alors pourquoi les avoir menacés?
Rodney se leva.
- Je n'ai jamais menacé personne et pour en revenir à toi, je n'ai parlé de nous qu'à Carson et … je ne t'ai jamais dénigré. Comment peux-tu penser une chose pareille?
John se leva à son tour et s'approcha de Rodney.
- C'est Elisabeth, elle m'a dit qu'elle t'avait vu, que tu lui avait fait peur et proféré des menaces sur l'équipe.
- Et ta cru ça? Tu me vois franchement m'attaquer à Teyla? Tu arrives à peine à la battre lors des entraînements alors moi. Et Ronon? Il est deux fois plus grand et plus costaud que moi. J'étais énervé mais pas suicidaire.
John ne sut pas quoi répondre. En effet, s'il avait mieux réfléchi, il aurait pensé à ça.
- Et puis attends ce n'est pas moi qui, hier, me faisait consoler par Elisabeth?
- Attends c'est elle qui m'a proposé et … Mais John s'arrêta.
- Quoi? Demanda Rodney.
- Non ce n'est pas possible.
- Quoi? Répéta le scientifique.
- Non je n'y crois pas, ça ne peut pas être de sa faute quand même pourquoi elle aurait fait ça?
Rodney réfléchi un instant. Il comprit où John voulait en venir.
- Elle est courant pour nous? Enfin pour ce qui s'est passé entre nous? demanda Rodney.
- Je lui en ai parlé hier mais en y repensant elle n'a pas eu l'air surprise. Mais pourquoi elle aurait fait ça?
- Pour toi. Lâcha simplement Rodney.
- Quoi?
- Tu n'as jamais remarqué comme elle te regarde, comme elle se comporte avec toi. Tu peux lui demander presque tous ce que tu veux, elle accepte. Dès que tu croises son regard, elle te sourit niaisement. Je crois qu'elle t'aime. Fit Rodney doucement.
John n'y tenait plus, il s'approcha de lui, passa une main sous son menton et lui releva la tête afin que Rodney puisse le regarder dans les yeux.
- Mais c'est toi que j'aime.
Rodney n'en croyait pas ses oreilles, John venait de lui dire qu'il aimait.
- Moi aussi je t'aime.
John se pencha alors vers Rodney pour l'embrasser mais au dernier celui-ci recula. John le regarda d'un air interrogateur.
- John je n'ai jamais rien dit sur toi, tu me crois? John lui sourit et acquiesça. Je voulais te demander une dernière chose, c'est vrai que tu ne voulais plus de moi dans ton équipe?
- Bien sûr que non, d'ailleurs j'aimerai bien savoir qui t'as mis ses idées dans la tête?
- J'ai entendu des gens en parler au mess, avoua Rodney.
John sourit mais avant qu'il ne s'en rende compte, Rodney avait sauté à son coup et l'embrassait passionnément. John l'enlaça et lui rendit son baiser, il se sentait à nouveau bien. Une seule chose le tracassait encore: Elisabeth.