Passage NC17, enfin un peu je pense. Ce soir je mets encore 2 chapitres, je suis trop bonne, je sais !
C'est le premier lemon que j'écris donc j'espère que je ne vous décevrai pas mais je ne savais pas trop si je me sentais pour écrire ça alors je me suis lancé en me disant « on verra bien ». Et puis j'ai été à la bonne école en lisant vos fics.
Prochain chapitre ElisabethTorture, enfin ! J'hésite encore entre la caser avec un wraith ou la faire bouffer pas Kavanaugh ou l'inverse !Je ne sais pas ce qui serait pire ! Sinon EssStel G. McKay je suis open pour tes idées de tortures ! Alpheratz9 les tiennes sont toujours aussi originales !
Merci à toutes pour vos reviews.
Après quelques heures à être resté enfermé dans la salle à discuter, surtout au sujet du comportement d'Elisabeth, ils entendirent un bip qui indiquait l'ouverture de la porte. Quand elle s'ouvrit John et Rodney virent Carson et Radek, tous sourire.
- Bon à ce que je vois tout à l'air d'aller bien, fit Carson.
- Je comptais vous étriper mais après mure réflexion je n'en ferai rien.
Le sourire de Carson s'agrandit, il avait retrouvé le Rodney sarcastique qu'il aimait tant. Ils sortirent et passèrent devant Radek.
- Je serais muet comme une tombe, fit-il.
- Merci, firent John et Rodney en cœur.
Puis ils se séparèrent, John alla dans son bureau, Carson retourna à son infirmerie et Rodney et Radek partirent vers le labo. John et Rodney avaient beaucoup discuté sur le fait qu'Elisabeth leur avait, intentionnellement ou non, fait du mal. John comptait tirer cela au clair.
Le reste de la journée se passa sans encombre. Le soir venu, John rejoignit Rodney dans ses quartiers. Il frappa doucement à la porte et le scientifique vint lui ouvrir.
Ils se sentaient gênés autant l'un que l'autre, malgré le fait qu'ils avaient passés quelques heures ensembles et qu'ils s'étaient chacun pardonné. John avait une envie terrible d'embrasser Rodney mais il voyait qu'il était embarrassé. Le scientifique alla se placer devant la baie et contempla le ciel étoilé. John hésita, il ne savait pas s'il devait le rejoindre. Finalement il se décida. Il s'approcha doucement de Rodney et posa sa main sur son épaule. Il attendait une réaction quand il sentit la main de Rodney se poser sur la sienne. Il s'approcha alors un peu plus et se colla au scientifique, il passa son autre bras autour de la taille de ce dernier.
Rodney avait envie de lui parler, juste de lui dire quelque chose mais ça ne sortait pas. Au bout de quelques secondes il sentit sa main se poser sur son épaule. John faisait le premier pas. Il sentit la chaleur l'envahir. Pour lui faire comprendre qu'il avait lui aussi envie de sa présence il posa sa main sur celle du militaire. Celui-ci bougea et vint se placer tout contre lui. A cet instant Rodney se sentait bien.
Ils restèrent ainsi quelques minutes, John respirant l'odeur du scientifique qui lui avait tant manqué ces derniers jours et Rodney, frissonnant sous l'effet du souffle chaud de John dans son cou. Finalement il se retourna et fit face au militaire. Leurs gestes étaient maladroits comme pour leur première fois. John s'approcha doucement de Rodney mais il hésitait. Rodney eut un petit sourire.
- Qu'y a-t-il? Demanda doucement John.
- Rien, je pensais juste que l'on a l'air de deux gamins pour leur premier baiser.
John sourit aussi, ce qui eut effet de détendre l'atmosphère. Puis il embrassa délicatement Rodney. Celui-ci semblait que ses jambes allaient se dérober tant se baiser si doux lui faisait de l'effet. Il passa une main derrière la nuque de John et plaça l'autre dans son dos. John, quand à lui, l'enlaça. Leurs baisers si doux se transformèrent vite en baisers passionnés. John enleva sa veste qui tomba au sol. Il sentait les mains de Rodney le caresser à travers ses vêtements. Il en faisait de même mais trouva rapidement que les vêtements de son amant étaient de trop. Il commença donc à lui ôter son t-shirt qui suivit le même chemin que sa veste. Rodney le poussa vers le lit tout en le déshabillant. John se laissa faire et s'allongea. Rodney s'assit sur lui à califourchon et lui enleva son pantalon. Il se pencha et commença à caresser, embrasser, toute les parties du corps dénudés de John. Rien que ce contact le rendait dingue. Il sentait le plaisir montait en lui. Il se rendit compte justement que rien que lui recevait du plaisir et que Rodney ne faisait que lui en donnait. Il renversa donc Rodney qui passa sous lui. Il finit de le déshabiller et lui fit endurer les mêmes tortures qu'il avait subies un peu plus tôt. Rodney se retrouva vite nu sous les mains expertes de John. Ils continuèrent ainsi pendant un moment, ils ne se lassaient pas du contact de la peau de l'autre. John s'approcha des lèvres de Rodney, celui-ci murmura :
- John j'ai envie de toi, maintenant.
Il se positionna mieux sur le lit. John le regardait toujours intensément.
- Non, fit-il.
Rodney le regarda d'un air perplexe.
- Pas comme ça, finit-il.
Puis John inversa les positions, il se retrouva sous Rodney.
- Mais on ne l'a jamais fait comme ça, enfin je veux dire…
- Je veux que tu ressentes le plaisir que cela me procure.
Rodney acquiesça. Il se plaça correctement et commença à s'insinuer lentement dans son partenaire. Il vit celui-ci grimacer. Il s'arrêta.
- Non continue, fit John.
Rodney repris où il en était et au bout de quelques minutes, il commençait à ressentir du plaisir, il voyait que John ressentait la même chose. Il accéléra la cadence jusqu'à ce qu'ils atteignent tous les deux l'orgasme. Rodney se laissa aller contre John qui le serra dans ses bras. Ils restèrent comme ça un bon moment.
Ce fut John qui rompit le silence.
- Demain j'irai voir Elisabeth, je veux qu'elle s'explique. Je veux savoir pourquoi elle nous a fait ça, et le fait qu'elle ai des sentiments pour moi n'excuse pas tout. Elle t'a fait passer pour quelqu'un d'instable, de dangereux et elle a essayé de me monter contre toi.
- Tu crois qu'elle va tous t'avouer comme ça ?
- Non mais je sais comment faire pour la faire parler.
Après avoir expliqué en gros comment il allait s'y prendre, John embrassa une dernière fois Rodney.
- Je t'aime, Rodney, n'en doute jamais.
- Je t'aime moi aussi.
Puis au bout de quelques minutes, ils s'endormirent.
