Alpheratz9 et EssStel G. McKay, je vois que vous voulez vraiment que je torture Elisabeth. C'est un peu le cas dans ce chapitre pour le prochain je vais voir si j'accentue ou si je la laisse comme ça. Et puis, les wraiths sont ce qu'ils sont mais ils ne méritent pas ça.
Vive les Unas tu est excusé, je suis un peu dans le même cas, quand j'adore une fic, je veux mettre une review puis quand j'y suis je sais pas quoi mettre, mais j'ai quand même apprécié ton message.
Et bien sûr merci à toutes pour vos commentaires. Ca fait super plaisir.
Quand John se réveilla, il remarqua que Rodney était déjà sortit. Il se leva et s'habilla. Il prendrait sa douche dans ses quartiers. Il sortit en faisant attention de ne pas être vu. Durant tout le trajet, il pensa à Elisabeth et à son éventuelle mise en scène. Il voulait en avoir le cœur net et pour cela il avait sa petite idée. Quand il en avait fait part à Rodney, celui-ci lui avait conseillé de ne pas nourrir trop de vengeance, mais si cela s'avérait vrai John ne le supporterait pas. Elle lui avait fait beaucoup de mal et à Rodney aussi. Et ça c'était pire. Lui ça passait mais avoir joué avec les sentiments de Rodney était inconcevable quand on savait que celui-ci avait beaucoup de mal à accorder sa confiance. Une fois dans ses quartiers, il se hâta de prendre sa douche et de s'habiller. Dix minutes plus tard, il était au mess dans l'espoir de voir son scientifique préféré. Mais juste le voir, Elisabeth ne devait pas se douter qu'ils s'étaient réconciliés. Et quelle réconciliation ! John se servit et fit le tour de la salle du regard. Il n'y avait pas Rodney mais il aperçu Elisabeth assise un peu plus loin en compagnie de deux personnes que John connaissait seulement de vue. Il s'approcha.
- Bonjour, fit-il accompagné d'un sourire charmeur adressé à Elisabeth.
Les deux autres scientifiques lui firent signe de la tête.
- Bonjour John.
- Elisabeth, je voudrais vous parler. J'ai bien réfléchi à ce que vous m'avez dit et je pense que vous avez peut être raison.
- Très bien, fit Elisabeth avec un petit sourire, retrouvez-moi dans mon bureau, d'ici, elle regarda sa montre, une heure, cela vous va ?
- Oui, c'est parfait.
John s'éloigna et alla s'asseoir quelques tables plus loin. Il revoyait l'air victorieux qu'arborait Elisabeth. Cela le dépassait, il en était là de ses réflexions quant quelqu'un vint s'asseoir en face de lui.
- Colonel, comment allez-vous aujourd'hui ?
- Très bien Carson et vous ?
- Bien aussi, mais dites-moi vous aviez l'air pensif, ça s'est vraiment arrangé avec Rodney ?
- Oh oui, fit John en souriant, mais ce n'est pas à lui que je pense mais à Elisabeth.
- Oh, fit Carson.
- Non ce n'est pas ça, mais imaginez que c'est de sa faute ce qui est arrivé entre Rodney et moi. Elle l'a fait exprès pour nous séparer. Elle va me le payer. Mais avant je veux en avoir la certitude.
- Qu'allez-vous faire ? demanda Carson, inquiet. Il jeta un regard vers la femme en question.
- Je vais juste avoir une conversation avec elle, et lui dire ce que je pense vraiment de ce qu'elle a fait. Si après ça, elle recommence, je ne sais pas si j'arriverai à me contrôler. Vous avez vu dans quel état cela a mis Rodney.
- Oui, si vous voulez lors de sa prochaine visite médicale, je pourrais m'arranger pour…, fit Carson avec un regard entendu.
- Non ça ira Carson mais merci. Mais je tâcherai de m'en rappeler pour éviter de vous énerver avant la mienne.
- En tout cas, je n'arrive pas à croire qu'elle est put faire une chose pareille, j'aurai pensé qu'elle soit contente pour vous. Je crois que désormais je la verrai autrement.
- A mon avis vous ne serez pas le seul car je ne vais pas me gêner pour lui faire sa réputation.
- Colonel, je ne vous ai jamais vu comme ça.
- Oui mais là on a touché à la personne qui compte le plus à mes yeux.
Sur ces mots, John se leva.
- Bonne journée, fit-il.
Mais il n'entendit même pas la réponse car il était déjà presque vers la sortit. Il voulait se préparer pour ce petit entretien qu'il espérait instructif. Il alla vers son bureau.
Elisabeth était aux anges. Ella avait réussi, John voulait lui parler, il lui avait dit qu'elle avait raison, enfin peut être. Les deux autres scientifiques continuaient de parler entre eux. Elle ne les écoutait plus, son regard était fixé sur le dos de John. Elle s'imaginait tous ses muscles. Elle vit le Docteur Beckett le rejoindre quelques minutes après. Pas mal non plus lui aussi. Enfin d'ici ce soir elle se retrouverait dans les bras de l'homme qu'elle désirait. Il devait parler d'elle car elle vit que Carson lui jeta un coup d'œil. Elle était excitée et se languissait son rendez-vous.
L'heure passa plus vite qu'il ne la pensait. Il se dirigea vers le bureau d'Elisabeth. Elle avait fermé les stores de ses baies. Il monta les marches avec appréhension, il voulait connaître la vérité mais en même temps il espérait s'être trompé. Il arriva devant la porte, respira un bon coup et tapa.
Le cœur d'Elisabeth s'accéléra quand elle entendit frapper à sa porte. Elle savait que c'était John. Elle avait baissé les stores pour avoir un peu plus d'intimité et l'attendait avec impatience. Elle resta néanmoins assise à son bureau et invita son visiteur à entrer.
- Elisabeth, fit-il en entrant.
- John, j'étais impatiente de vous voir.
- Moi aussi Elisabeth, répondit John avec un sourire charmeur.
Elle se leva de son bureau, le contourna et vint s'appuyer contre celui-ci sans toutefois quitter John des yeux.
- Alors vous vouliez me parler ?
- Oui, hier j'ai essayé de parler à Rodney et cette conversation m'a ouvert les yeux. Il n'est pas du tout comme je l'imaginais.
Il n'en revenait pas de s'entendre dire ça mais il le fallait. Cependant il ne savait pas s'il arriverait à tenir toute la conversation.
- Ah oui ?
- Oui et il faut dire que le baiser que vous m'avez donné y était pour quelque chose.
- Oh John, vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point cela me fait plaisir d'entendre ce que vous me dites et surtout depuis le temps que je l'attends.
John souriait en son for intérieur, il avait réussi à la mettre en confiance bientôt il connaîtrait le fond de ses pensées.
Il fit un pas vers elle.
- Vous auriez du m'en parler.
- Mais je n'osais pas et j'attendais que vous fassiez le premier pas.
Cette fois ce fut elle qui s'approcha, bien trop près au goût de John. Elle lui prit la main.
- John, si vous saviez comme ça m'a fait mal quand je vous ai vu embrasser Rodney le soir de la fête. J'ai cru que j'allais mourir.
Elle avait prononcé le prénom de Rodney d'un ton dégoûté, ce qui fit frémir John.
- Donc vous étiez au courant bien avant que je vous en parle l'autre soir ?
- Oui, avoua-t-elle, mais je n'osais pas vous en parler. J'étais persuadé que cela ne durera pas. Avec Rodney, vous savez comment il est.
- Oui, répondit simplement John.
Oui il savait comment il était car il avait appris à le connaître et pour rien au monde il ne souhaiterai qu'il change.
- Et puis comme j'ai vu qu'il persistait avec vous, continua-t-elle, je me suis que l'on avais besoin d'un coup de main, d'où le remplacement de McKay par Zelenka dans votre et tous ce qui s'ensuit.
- Tous ce qui s'ensuit ? répéta John.
- Oui, il a du vous parler d'une rumeur, en fait c'est partit de moi. Vous ne m'en voulez pas au moins ?
Il ne répondit pas, il ne pouvait pas. Il avait donc raison, tout était prémédité, elle avait fait souffrir Rodney délibérément.
Elisabeth s'approcha encore de lui et passa ses bras autour de son cou.
- Enfin maintenant vous en êtes débarrassé et je me demande vraiment comment vous avez fait pour … enfin vous savez ce que je veux dire. Il n'a rien d'attirant, en plus rien que son caractère suffirait à faire fuir n'importe qui. Si je n'étais pas une scientifique, je dirais qu'il vous a envoûté avec je ne sais quelle potion.
Là s'en était trop. Entendre de telles horreurs, et encore John pensait que ce n'était qu'un échantillon de ce qu'elle pensait sur Rodney, il ne pouvait le supporter.
Elisabeth avança sa tête pour l'embrasser. John lui saisit les poignets et la repoussa. Elle le regarda d'un air interrogateur. Elle ne souriait plus.
- Vous me dégoûtez, lâcha-t-il. Vous pensiez vraiment que vous pourriez me séparer aussi facilement de Rodney. A présent il hurlait. Je l'aime et vous ne pouvez rien contre ça.
- Vous l'aimez ? hurla-t-elle à son tour. Parce que vous appelez ça de l'amour ?
- Oui et je peux même rajouter que c'est le seul que j'ai jamais connu.
Elisabeth ricana.
- Aimer un homme pareil ?
Teyla, ainsi que toutes les personnes qui se trouvait dans la salle en contrebas, entendirent des cris provenant du bureau d'Elisabeth. Elle se décida d'aller voir ce qui se passait. Elle ne frappa pas et entra. Le Colonel et Elisabeth étaient en train de se disputer. Ils se regardaient avec un regard haineux pour elle et de dégoût pour lui. John criait.
- Et aimer une femme telle que vous serez pire. Rodney est bien meilleur que vous.
- Elisabeth ? John ? Que se passe-t-il ? demanda-t-elle une fois entrée.
John se tourna vers elle.
La porte était restée ouverte et les techniciens présents essayaient de savoir pourquoi les deux leaders se disputaient. John vit quelqu'un passait devant la porte en essayant d'apprendre quelque chose. En voyant cela, John sortit sur le seuil.
- Vous voulez savoir ce qu'il se passe Teyla ? Eh bien notre chère Elisabeth est une sale garce pour ne pas être plus vulgaire.
Il se tourna vers les autres personnes.
- Vous entendez, la cité est dirigée par une manipulatrice et qui plus est une garce de premier ordre.
Il se tourna vers Elisabeth, qui s'était assise et qui avait l'air ahuri.
- Vous ne méritez même pas l'amitié et le respect de tous ces gens, fit-il en effectuant un mouvement circulaire avec son bras. Vous dites souvent que Kavanaugh est perfide, malveillant, manipulateur et j'en pense mais vous ne valez pas mieux que lui.
Elisabeth se leva et se dirigea vers John.
- Un beau militaire viril comme vous s'enticher d'un scientifique insupportable comme Rodney, il faut vraiment le voir pour le croire. Eh oui messieurs, le Colonel Sheppard a trouvé l'amour, elle se mit à rire d'un rire sans joie. Voilà le Colonel et le bon docteur McKay couchent ensemble, si ce n'est pas beau. Bientôt dans la cité on se croira dans un épisode de Queer as Folk. (1)
S'en était trop, John la regarda et la gifla. Dans toute la salle on entendit le claquement de la main de John s'abattre sur la joue d'Elisabeth. Il était rouge de colère, il n'avait pas pu se retenir. Elisabeth posa sa main sur l'endroit de l'impact. Du sang coula de sa lèvre et de son nez. John n'y était pas allé de main morte. Elle retourna s'asseoir encore sous le choc.
John partit. Teyla le regarda s'éloigner et se tourna vers Elisabeth.
- Ca va ? lui demanda-t-elle en faisant un pas vers le fauteuil où elle s'était assise.
- Allez-vous en, cri-t-elle. Je n'ai pas besoin de vous.
