Chapitre 12
Première semaine de décembre
Bien évidemment, le match avait eu ses conséquences. Contrairement à l'épisode des Deuxièmes Années, l'entièreté de l'école avait assisté à la contre-performance de Gryffondor. Il semblerait que certains avaient eu la fierté piquée quand d'autres, notamment chez Serpentard, s'en étaient volontiers amusés. La tension était palpable dans les couloirs ; des « blagues », des rires moqueurs, quelques remarques balancées derrière l'épaule. Chaque interaction entre les deux maisons pouvait potentiellement mettre le feu aux poudres et, au-delà, la plupart des élèves avait noté la faible cohésion d'équipe de Gryffondor ; l'image des héros commençait doucement à être questionnée. D'ailleurs, il m'avait semblé que les Gryffondors s'étaient particulièrement retranchés sur eux-mêmes en réponse, les espaces collectifs du château étaient de moins en moins peuplés de cravates rouges. C'était définitivement inquiétant et Miller avait considérablement augmenté tant la durée que le nombre de nos rondes. J'avais pourtant l'esprit trop ailleurs ces derniers jours pour m'en plaindre.
Nous discutions avec les filles dans la salle commune en toute fin de soirée lorsque j'eus enfin le courage de faire ce que mes entrailles souhaitaient que je fasse depuis quelques jours maintenant. Enfin, je ne savais pas si c'était tant du courage qu'une question de survie ; mon corps ne pouvait plus supporter cette angoisse permanente qu'était devenue la mienne. Alice était assise dans un fauteuil tandis que nous partagions un canapé avec Emily. À cette heure-ci, il restait majoritairement les élèves les plus âgés – Peter avait déjà crié après les plus jeunes pour qu'ils regagnent leurs dortoirs respectifs, et ils étaient suffisamment loin pour ne pas nous entendre.
- Je t'ai menti l'autre soir, dis-je soudainement. Ce n'est pas Miller qui a envoyé le première année.
- Oh, fit Alice. C'était bien un rencard, constata-t-elle simplement.
Elle ne paraissait ni particulièrement surprise, ni particulièrement contente. Mon ventre se serra.
- Tu ne m'as jamais dit qu'il y avait quelqu'un qui t'intéressait, reprit-elle sur un ton bien trop calme. Emily ne semble pas surprise. Qui a envoyé le première année ?
L'appréhension me semblait plus grande encore que le soir où Lilith m'avait transmis ce bout de parchemin et je ne comprenais pas ce qui rendait cette discussion si difficile. Mon cœur me faisait mal et le stress allait finir par définitivement nouer mon estomac. Il me semblait avoir lu quelque chose sur le sujet l'autre jour à la bibliothèque en regardant les manuels de potions ; il devait exister un moyen de me dénouer l'estomac qui n'incluait pas de parler à Alice. Je secouai la tête ; je ne faisais qu'essayer de gagner du temps, et posai mes yeux sur le bout de la table. J'inspirai et répondis enfin.
- Parker.
- Parker ? Le deuxième année ?
Elle avait prétendu pendant des jours que je ne lui avais pas menti et maintenant elle prétendait ne pas comprendre lorsque je lui disais la vérité. Mon appréhension se transforma si brusquement en colère que je fus complètement dépassée par la suite des évènements.
- Non mais tu t'entends Alice ? Un deuxième année, sérieusement ? insistai-je. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi !?
- Je savais que j'aurai dû faire bouillir les feuilles de mandragore avant de les ajouter au chaudron. J'aurais eu plus qu'un acceptable.
Mon cœur rata un battement avant de s'écraser contre ma poitrine. J'avais toujours eu le pressentiment que quelque chose se briserait entre nous si elle venait à l'apprendre, la distance que j'avais instauré entre nous n'était pas anodine, mais ça n'avait rien à voir ; Alice était en train de me briser le cœur. J'avais chaud, terriblement chaud et l'impression étrange de trembler de l'intérieur.
- Peut-être que ce que tu aurais dû remarquer, rétorquai-je hors-de-moi, c'était l'odeur de son philtre pour avoir la présence d'esprit de ne pas y foutre de feuilles de mandragore tout court.
- Ouais, répondit-elle doucement, j'aurai dû être plus attentive à ce que Shadlakorn faisait. J'aurais fait un meilleur antidote.
Sa voix était si calme et ses yeux si absents, le contraste avec ma colère était grand. Nous étions inséparables depuis nos 7 ans ; l'été de notre rencontre Alice n'avait fait que pleurer après que mes parents m'avaient fait quitter le Chemin de Traverse pour retourner à Uppsala, et j'avais refusé de leur parler tous les samedis matins de cet été - spécifiquement les samedis matins, jusqu'à ce qu'ils acceptent de m'y ramener pour passer le week-end avec elle. J'avais appris plus tard qu'ils n'avaient aucune idée de qui était cette blonde avec qui j'avais partagé une simple glace. Alors que je faisais ma grève matinale avec dévouement, ils avaient passé le mois à essayer de retrouver ses parents afin de pouvoir organiser, enfin, une sortie.
Et tout ce qu'elle trouvait à me répondre 9 ans plus tard, c'était qu'elle aurait souhaité que Lilith ne soit pas ma binôme de potions ; annuler jusqu'à ce qu'il s'était passé entre nous. J'avais déjà été en colère ; contre nos professeurs, les Carrow, les mangemorts, Carter, Lilith même, mais pas comme ça. Pas cette colère aussi chaude et vive. Pas cette crainte viscérale qu'elle me blesse plus encore. Pas Alice.
- Vas te faire foutre, Alice.
- Eyrin… tenta Emily.
- Non, répondis-je fermement en ignorant complètement la blonde. C'est un putain de miracle qu'il y ait encore des mecs dans ce foutu château qui ne lui aient jamais fourré leur langue dans sa bouche et elle veut me juger, moi !? Non. Hors de question. Qu'elle aille se faire foutre.
Ma colère contre Alice ne retomba pas les jours qui suivirent ; nous n'avions pas échangé un seul mot depuis notre dernière entrevue et nous étions débrouillées pour ne pas être ensemble en classe. Ces derniers jours, son regard était particulièrement insistant - presque bizarre, et cela avait le don de franchement m'agacer ; elle me donnait l'impression de monitorer mes gestes. Je ne savais pas quoi faire de toute cette situation.
Nous avions mis Emily dans une position plus que délicate et elle avait bien tenté d'apaiser nos relations. Je n'avais cependant eu aucune envie de l'écouter me dire que j'avais été inconsidérée et sexiste à l'égard d'Alice ; quelque chose à propos du fait que même si la blonde était réellement sortie avec la moitié du château, cela ne lui retirerait aucunement le droit de - visiblement, être une connasse à mon égard. Ce n'était évidemment pas les mots exacts d'Emily, mais c'était ce que j'avais retenu entre les lignes. J'avais encore moins eu envie d'entendre qu'Alice avait juste besoin de temps - qu'était-elle supposée faire de ce temps ?, ce n'était pas comme si je lui demandais autre chose que de ne... rien faire. Quand j'y pensais à tête reposée, je me sentais coupable ; Emily ne méritait pas de subir les restes de ma colère envers Alice, mais celle-ci était bien trop grande pour que j'arrive à avoir l'esprit assez clair lorsque la brune tentait de me parler de la situation.
L'avantage, c'était que la performance de Poufsouffle avait grandement paniqué Tyler et Lewis. À nouveau, j'avais été en mesure d'utiliser le quidditch pour me vider la tête et ne m'en étais pas privée. Ce soir, mon entrainement se faisait à part du collectif ; il s'agissait de pouvoir gérer les feintes des poursuiveurs adverses. La tâche était, étrangement, moins complexe que ce à quoi je m'étais attendue et Tyler avait semblé plutôt satisfait de mes capacités. Avoir l'impression de maitriser quelque chose était une sensation agréable au vu des circonstances.
La session des poursuiveurs avait pris fin quelques minutes avant la mienne - Vanessa était déjà montée dans les vestiaires du stade, lorsque je grimpai à mon tour les escaliers en bois. Ma surprise fut totale quand j'aperçus Lilith adossée contre le mur en bois devant l'entrée des vestiaires des filles. Elle releva les yeux avant de sourire en m'apercevant, et j'oubliai complètement avoir été en colère ces derniers jours.
- Tu sais Lilith, souris-je, nous nous sommes déjà affrontés. Je ne suis pas sûre qu'espionner les entrainements de Serdaigle vous soit particulièrement utile.
- Sais-tu que tu as tendance à être légèrement penchée vers la droite ?
- Comment ça ?
- Sur ton balais. Tu penches sur la droite en vol stationnaire. Lorsque tu es redressée, c'est souvent un indice que tu t'apprêtes à partir sur ta gauche. Tu as également tendance à préférer fuir vers la droite plutôt que vers la gauche lorsque tu esquives.
Je n'avais jamais fait attention et – de toute évidence, Tyler non plus. Je ne savais pas si ces détails étaient réellement importants lors d'un match, mais qu'elle les ait noté me laissait tout autant intimidée que flattée.
- Comme tu t'en es douté, ce n'est pas pour cela que je souhaitais te voir, reprit-elle.
Si je fus – stupidement, contente d'entendre qu'elle souhaitait me voir, elle sembla plutôt appréhender de me parler. Elle ferma un court instant les yeux avant de reprendre :
- Il y a certaines traditions que les élèves perpétuent chaque année à Poudlard. Je me demandais si tu aurais envie de les honorer en ma compagnie.
- Certaines traditions ?
- Oui, notamment lors des sorties autorisées à Pré-au-lard.
Heureusement que je pus m'appuyer sur le balais que je n'avais pas encore pris le temps de ranger, Lilith Parker était en train de me proposer un rendez-vous d'une manière beaucoup trop adorable pour que je puisse rester sur mes deux jambes sans assistance.
- Tu ne me sembles pas être du genre à boire une bièraubeurre entourée d'élèves complètement excités de pouvoir sortir du château pour la journée, répondis-je amusée et quelque peu confuse malgré tout. Sans compter tout ce sucre qu'ils avalent chez Honeydukes, ça ne leur réussit jamais vraiment à la fin de la journée…
Les souvenirs des maux de ventre d'Alice me vinrent subitement en mémoire ; à chaque sortie, elle promettait de cette fois-ci faire attention, à chaque sortie, la moitié d'Honeydukes finissait dans son estomac en attendant patiemment que la bièraubeurre termine le travail. Enfin, ça n'avait plus trop d'importance maintenant.
- J'avais en effet une autre idée à l'esprit, répondit Lilith. Mais si moderniser les traditions est une idée absolument inenvisageable à tes yeux, je pense être tout à fait en mesure de supporter les hormones de nos camarades de classe. Enfin, pendant une heure ou deux. Peut-être une demi-heure. En tout cas, tant que la bienséance ne me contraint pas à ingérer quoique ce soit qui se rapproche d'une bièraubeurre, ajouta-t-elle avec dégoût.
- Tu es déjà allée aux Trois-Balais ?
La question eut l'air de lui paraitre étrange ; toute aussi étrange, à vrai dire, que serait sa présence dans ce genre de lieu.
- Non. Bien sûr que non.
- C'est ce que je me disais. Tu ne tiendrais pas dix minutes.
Son visage se décomposa. Son attitude était habituellement aussi rigide que son éducation, mais lorsqu'elle se redressa subitement, elle eut l'air particulièrement droite. Je venais manifestement de piquer la fierté de Miss Parker et ne fus pas déçue du résultat.
- Je suis tout à fait en mesure de maintenir une discussion cordiale avec des hommes de pouvoir qui pensent que leurs avis est plus important que leurs responsabilités, enchérit-elle d'une voix ferme, je peux bien gérer le niveau sonore et l'expansion émotionnelle d'adolescents dans un bar.
- Oui mais tu sais, répondis-je amusée de la voir ainsi, les adolescents et leurs hormones…
- Oh crois-moi, Eyrin, les adolescents me semblent bien plus aisés à gérer que les pervers mariés qui pensent être intouchables car ils étaient seuls dans le couloir le jour où il fallait attribuer leur promotion. C'était eux ou le prédisposé au nettoyage des cheminées, ajouta-t-elle rapidement en levant les yeux au ciel.
- C'est… extrêmement précis.
- J'ai en mémoire beaucoup d'exemples. Et beaucoup trop de souvenirs.
- Et je suis très curieuse, repris-je sur le même ton.
- Peut-être en parlerons-nous un jour autour d'une bièraubeurre, la tienne, aux Trois-Balais.
La Lilith des réceptions, galas et autres diners devait ressembler à celle que j'avais en face de moi. L'habituelle assurance qu'elle affichait en prenant ses distances avec autrui n'avait rien à voir avec cette prestance qui prenait, elle, tout à fait naissance dans son interaction avec autrui. Si sa voix était ferme, elle me sembla pourtant particulièrement chaleureuse et ma bouche devint sèche. Je déglutis. Par un quelconque miracle, je réussis à garder contenance et entrer dans son jeu malgré mon soudain coup de chaud.
- Je risque de te prendre au mot, tu sais.
- Ce serait tout à ton honneur. Tu t'octroierais une demi-heure en très charmante compagnie.
- Je m'estimerais heureuse si j'ai le droit à dix minutes entières. Mais je ne doute pas du fait que la compagnie serait charmante.
Évidemment, je fus celle qui rougit. C'était désespérant. La Lilith des réceptions disparut aussitôt qu'elle sourit en levant les yeux au ciel, manifestement amusée. À sa place, revint la Lilith quelque peu anxieuse de tout à l'heure ; à croire qu'elle s'imaginait réellement que ma réponse puisse être négative. Elle releva des yeux interrogateurs.
- Concernant ce week-end…
- Oui, Lilith, ça me ferait plaisir d'aller à Pré-au-lard avec toi… Il faut après tout respecter les traditions ancestrales de l'école. Je ne voudrais pas décevoir nos Fondateurs.
- Bien, sourit-elle.
- Ok…
- Très bien…
Elle resta plantée là et je n'avais aucune idée de l'usage à suivre dans ce genre de situations.
- Mhm... Est-ce que tu voulais autre chose ? demandai-je finalement.
- Si je suis tout à fait honnête, reprit-elle en se détachant du mur, oui.
Elle rompit rapidement la distance qui nous séparait et je ne pus empêcher un sourire devant l'expectative. Ses doigts sur mon visage me donnèrent des frissons et elle posa enfin ses lèvres sur les miennes. Nous restions un moment ainsi à nous embrasser et je remerciai mentalement Vanessa de prendre des douches particulièrement longues après nos entrainements.
- J'apprécie beaucoup ton honnêteté, m'amusai-je alors qu'elle se reculait.
- À ce propos, commença-t-elle avec un sourire qui en disait long sur ce qui allait venir, je pense sincèrement que tu devrais songer à arrêter de te mordre ainsi les lèvres, tu risques de finir par te blesser. Je souhaitais déjà te le dire l'autre soir, mais j'ai été distraite…
Elle me prit complètement au dépourvu et mes joues reprirent des couleurs ; si elles avaient réussi à en perdre. Je ne m'étais jamais rendue compte que c'était quelque chose que je faisais, et elle sembla particulièrement amusée de me voir dans cet état. Je secouai la tête en soupirant - ce qui ne fit que plus élargir encore son sourire, elle n'était décidément pas possible.
- Est-ce que tu veux que je te rejoigne à un endroit particulier ? demandai-je.
- Comment ça ?
- À Pré-au-lard.
- Oh, oui. Pré-au-lard. Je me suis permise de t'inscrire l'adresse ici, ajouta-t-elle en sortant un bout de parchemin de sa cape.
Entre mon évitement actif d'Alice et de tout ce qui touchait de près ou loin à sa personne, les rondes bien plus nombreuses et coûteuses en vigilance que d'habitude et mon excitation pour la sortie à Pré-au-lard à venir, la semaine passa somme toute relativement rapidement.
Ma colère envers Alice avait changé de nature sans nécessairement se calmer, elle était moins vive mais plus profonde ; ce que je lui demandais n'était pas bien compliqué et plus le temps passait, moins j'arrivais à faire sens de sa réaction. Si elle n'était pas capable d'être contente pour moi, je ne savais pas trop ce qu'il me restait à lui dire. Emily semblait l'avoir compris ; en tout cas, elle avait arrêté de me parler de la blonde, ce qui avait rendu notre relation bien plus confortable. Je m'étais excusée pour mon comportement à son égard et elle avait juste haussé les épaules comme si ce n'était qu'un détail. À se demander comment Emily pouvait passer la majeure partie de son temps avec Alice et moi ; nous pouvions être de véritables enfants à côté d'elle.
De manière générale, j'avais pris l'habitude de passer mes journées avec James qui – pour une quelconque raison, évitait à tout prix de mentionner Carter ; nous nous retrouvions ainsi à discuter de tout sauf des Personnes-Qu'il-Ne-Fallait-Pas-Aborder. Évidemment, le cours de potion avait été particulièrement agréable cette semaine. Lilith s'était appliquée pour que ses mains frôlent constamment les miennes dès qu'elle devait préparer un ingrédient et mes joues n'avaient pas arrêté de chauffer. J'avais fini par évacuer la tension en riant nerveusement et la moitié du cachot s'était retournée vers nous, y compris notre professeure ; ils s'étaient habitués à ce que notre table soit silencieuse. Si Lilith s'en était sortie d'un visage complètement impassible, mes joues, elles, avaient pris bien cher. Alice s'était contentée de rouler des yeux – ce qui n'avait pas calmé ma colère à son égard, puisque visiblement mes états d'âmes la fatiguaient. Shadlakorn elle-même avait semblé particulièrement curieuse. Elle avait passé le reste du cours à nous jeter quelques regards par-dessus l'épaule pendant qu'elle discutait avec d'autres élèves. Lilith avait dû prendre note du changement également, car elle avait dès lors arrêté de jouer avec ma tension cardiaque.
Miller et Stewart avaient tout de suite compris le problème que Peter et moi leur avions soulevé concernant les Septièmes Années ; la discussion avait été particulièrement courte et ils nous avaient rejoints sur la nécessité d'entamer une démarche collective. Eux-mêmes avaient repéré des difficultés chez les Poufsouffles en septième année. Le préfet-en-chef avait cependant proposé de mener lui-même la discussion avec les préfets de Serpentard et Gryffondor. Depuis nos dernières interactions, il avait peur que le simple fait que je fasse partie des personnes amenant le problème sur la table ait pour effet de braquer Griffin. J'étais donc censée faire semblant de ne pas être au courant du problème - que Miller comptait régler avant les vacances de Noël. Tant que le problème était réglé, je n'y voyais aucun soucis et avais accepté de jouer le jeu. Je n'avais cependant pas pu m'empêcher de leur faire remarquer que ce genre de stratégie témoignait d'un plus large problème auquel nous allions être nécessairement confrontés. Griffin était préfet et nous ne pouvions pas continuellement user de tactiques parce que nous avions peur qu'il s'oppose bêtement à une idée pour la simple raison qu'il n'aimait pas la personne qui l'avait produite. Il nous faudrait nécessairement discuter de tout cela avec lui un jour.
