Et voilà un nouveau chapitre de changement. J'espère que l'histoire vous plait toujours autant et j'en profite pour donner ( à ceux que ça intéresse) des nouvelles de RGM ; ça avance pas mal on devrai être en mesure de republier dans 2 ou 3 semaines avec un peu de chance et d'inspiration. Malheureusement pour vous chaqu'une de ces histoire avance au dépend de l'autre donc au plus on écrit RGM au moins on écrit changement, et vice versa enfin bref je crois qu'en fin de compte on arrivera a satisfaire tout le monde alors encore un peu de patience.

Disclaimer : rien n'est à nous et c'est bien dommage

Bal et scandale.

« Comment tu te sens? »

« Imagine un instant que tu entres dans une pièce où tu sais que la plupart des femmes présentes ont partagé le lit de Ron. Tu te sentirais comment toi? »

Hermione ne sachant comment répondre détourna son regard des yeux tristes de son amie pour les poser sur le magnifique rouquin qui rangeait son manteau. Ginny était nerveuse depuis qu'elle avait quitté le Terrier, elle craignait de se retrouver face à la haute société européenne du monde de la magie. La plupart des familles présentes étaient de sang pur, toutes riches et puissantes, elle pouvait entendre les discussions civilisées et la musique douce qui s'échappait de la salle du bal. Elle s'était habituée aux photographes et aux journalistes qui harcelaient sa famille et ses amis même les femmes mûres et voluptueuses qui n'attendaient que l'apparition du survivant ne l'effrayait pas, la seule personne qu'elle redoutait de rencontrer avait des traits exotiques, de longs cheveux noirs et les lèvres les plus pulpeuses qu'elle ait jamais vue. Cho serait comme à son habitude éblouissante, Harry la dévorerait des yeux toute la soirée et, malgré sa promesse, il disparaîtrait avec elle dans un coin sombre.

Il n'avait jamais su lui résister, il ne semblait pas être fou amoureux d'elle, il n'avait aucune tendresse dans le regard qu'il posait sur elle mais il devenait un prédateur chassant sa proie après des mois de famine. Elle lissa un pli invisible sur sa robe délicate, un profond soupir s'échappant de ses lèvres. Ginny se tourna vers Hermione qui avait les yeux perdus dans le vide, sa main posée sur son cou à l'endroit même où était dissimulé un énorme suçon. Elle aussi paraissait tendue, elle redoutait certainement les journalistes qui auraient les yeux braqués sur elle.

Ginny sentit une main puissante se refermer autour de son poignet, elle releva la tête et ne put s'empêcher de sourire à Harry éblouissant drapé de sa cape noire. Il effleura sa joue de ses lèvres avant de placer sa main au creux de son bras pour la conduire dans la plus grande salle du ministère. Ses parents étaient arrivés plusieurs heures auparavant pour accueillir les invités, Bill qui attendait sa femme près de la porte s'amusait à faire flotter le couffin de Will dans tous les sens dans l'espoir de le faire rire. Les jumeaux et leurs cavalières dansaient déjà sur le parquet ciré, Charlie un verre à la main flirtait avec une blonde plantureuse alors que Percy était en pleine discussion avec ses collègues près du buffet.

Tout n'était qu'élégance feutrée, froufrous délicats et conversation policée, elle s'était vite adaptée à ce genre de vie maniant avec brio l'art de manipuler, de flatter ou d'insulter avec seulement quelques mots. Ginny ne se laissait jamais à être elle-même au milieu de tout ce beau monde, elle sentit Harry se crisper à ses côtés. Elle suivit son regard, une femme allant sur ses trente ans saucissonnés dans une robe d'un violet criard se dirigeait vers eux.

« Harry! Comment vas-tu depuis la dernière fois? »

« Un conseil Irina, tiens-toi éloigné de Ron. Il n'a pas vraiment apprécié ton dernier article. » La journaliste ignora la remarque et plongea sa main dans son décolleté pigeonnant pour en sortir une longue plume blanche.

« Melle Weasley permettez-moi de vous complimenter pour votre robe. Elle viens de chez Antonio n'est-ce pas, il a des doigts de fée lorsqu'il s'agit de mettre en valeur les silhouettes féminines. » Elle gribouillait furieusement sur le petit carnet attaché à la ceinture rose bonbon de sa robe, après avoir dévisagé Harry elle la déshabillait du regard comme pour jauger le prix de sa tenue.

« Vous faites un couple ravissant, très assorti… » Elle promena son regard sur la salle comme si le couple n'était plus assez intéressant à son goût, il lui fallait un scandale pour épicer sa rubrique et les frasques du survivant étaient devenues trop fréquentes pour intéresser ses lecteurs. Harry lui saisit durement l'avant-bras pour qu'elle cesse d'écrire.

« Irina, je suis sérieux. Je me contrefiche de ce que tu racontes sur moi, mais ne touches pas à mes amis, j'avais cru que nous nous étions compris. » Choquée elle dégagea son bras et dévisagea le séduisant jeune homme face à elle, il n'avait pas lâché Ginny, il la retenait d'un geste presque protecteur.

« Je ne comprends pas pourquoi tu t'emportes ainsi. J'ai écrit des choses bien pires! » Incapable de se taire plus longtemps Ginny intervint.

« Vous feriez mieux de ne pas toujours écouter vos sources. Qui vous a parlé de nous? Vous n'étiez pas au chemin de traverse hier! Vous ne connaissez rien d'Hermione! Comment avez-vous oser… »

« Ginny… » chuchota Harry en essayant de la calmer. « … Pense à ton père, une dispute ne l'aiderait pas pour son discours. » Elle arrêta instantanément, furieuse de s'être laissé aller et d'avoir parler avec autant de véhémence, elle en avait juste assez de tous ses gens qui pénétraient dans leurs intimités juste pour leur divertissement. Elle regarda s'éloigner la journaliste qui trottina de couple en couple pendant un instant avant de disparaître près du buffet.

« Je suis désolée… Je ne sais pas ce qui m'a pris… » Harry se mit à rire, en la serrant contre lui.

« Tu es juste une Weasley, Gin. Têtue, belle et passionnée … Hermione et moi n'avions aucune chance. » Elle n'eut pas le temps de s'interroger sur ses paroles car il l'entraînait déjà au milieu de la piste de danse.

Le jeune homme maladroit qui se laissait guider en quatrième année avait fait place à un cavalier assuré. Harry s'était mis sérieusement à la danse lorsqu'il avait compris que c'était un excellent moyen d'amener une jeune fille dans son lit, il avait encore du mal avec les pas compliqués ou les rythmes trop rapides mais les musiques désuètes de l'orchestre endimanché étaient faciles à suivre. Ginny se laissa conduire cherchant dans ce jeune homme assez gentleman, le garçon débraillé et incroyablement sexy qui avait passé l'après-midi à voler avec elle. Ils avaient fait la course, s'étaient roulés dans la neige comme des gamins, ils avaient admiré la campagne anglaise perchée sur la plus haute branche d'un arbre mort. Ils s'étaient embrassés tendrement comme des adolescents partageant leur premier baiser, c'était furtif, doux et délicieusement frustrant. Elle aurait voulu revenir dans sa chambre échevelée, les lèvres rouges de baisers, les yeux voilés de plaisir comme Hermione l'avait fait, un sourire rêveur aux lèvres mais elle ne pouvait pas se laisser aller à ça, pas encore, pas après si peu de temps…

« Regarde là-bas. » Ginny releva sa tête qui reposait sur son épaule rassurante. Un jeune homme aux cheveux blonds presque blancs se tenait raide au bord de la piste de danse. Il était entièrement vêtu de noir, le rendant encore plus longiligne qu'il ne l'était déjà, elle savait que ses yeux bleus glacés étaient emplis de douleur. Draco Malfoy, seul maître de son manoir et unique héritier de la fortune de sa famille détestait ce genre de festivité. Il avait refusé de suivre les pas de son père préservant ainsi son statut dans la haute société, mais il était méprisé de tous et malgré son aide lors de la bataille finale, il détestait toujours cordialement le trio qui était devenu les coqueluches de Poudlard l'enfonçant dans l'anonymat.

« Son père n'est toujours pas capturé? »

« Non… S'il ne nous avait pas sauvé la vie, je jurerais que c'est lui qui le cache mais… »

« Mais tu sais qu'il déteste son père presque autant que toi. »

« Ouais… Tu veux boire quelque chose, le buffet à l'air délicieux d'ici. On voit que ta mère a aidé à l'organisation de la fête, il y a de quoi nourrir un régiment. » Ginny sourit au souvenir de la première réception que sa famille avait du donner, sa mère était presque devenue folle sous la pression. Le ministère n'avait guère plus l'habitude d'accueillir de telle festivité ses dernières années, mais Mr Weasley était décidé à rendre au monde magique sa gaieté et sa légèreté, il voulait ouvrir la magie très conservatrice anglaise aux autres cultures ainsi qu'à sa passion: les Moldus. Tâche ardue lorsqu'on savait que la plupart de membres du conseil étaient de sang pur et n'aimaient pas particulièrement se mêler aux non magiques.

« D'accord… » Il l'entraîna vers les longues tables où elle aperçut pour la première fois de la soirée son plus jeune frère.

………………………………………...

Il ne tiendrait jamais, cette robe le narguait sans cesse depuis l'instant où il l'avait débarrassé de sa fourrure. Au départ il avait été fasciné par la couleur incapable de mettre un nom sur ce tissu aux reflets chatoyant qui glissait sensuellement contre ses hanches puis son regard était tombé sur son corset qui semblait près à éclater. Un enchevêtrement de lacet refermait le bustier d'une couleur plus soutenue que la tunique diaphane qui épousait les courbes de son corps, il avait l'impression qu'il lui suffisait de tirer sur le nœud pour dévoiler à ses yeux gourmand sa poitrine déjà bien découverte. Ses épaules et ses bras étaient recouverts par la robe d'un jaune vieillit qui, il s'en rendait compte à présent, était le reflet exact du moucheté de ses prunelles chocolatées, là encore des lacets enserraient ses bras jusqu'au coude permettant au tissu d'en dessiner le contour avant de tomber jusqu'à ses poignets en plis gracieux.

Jamais il n'avait vu une telle merveille, il se sentait comme un petit garçon face à une princesse au pouvoir magique qui ensorcelait en un sourire. Ses lèvres aussi le hantaient particulièrement : roses et brillantes, encore plus pleines que d'habitude. Ses longs cheveux cascadaient librement jusqu'à ses reins, ses boucles entremêlées de fils dorés, il aurait juré que sans sa chevelure il aurait pu apercevoir la rondeur de ses fesses sous le tissu incroyablement fin qu'il caressait sensuellement alors qu'ils dansaient serrés l'un contre l'autre depuis plusieurs minutes.

« Ron… » Il se perdit dans ses grands yeux, elle était à peine maquillée n'ayant besoin d'aucun subterfuge pour rendre sa peau laiteuse. Son regard s'attarda un instant un peu plus bas absolument fasciné par les paillettes qui brillaient à la naissance de ses seins. Il avait surpris les regards masculins sur elle lorsqu'ils étaient pénétrés dans la salle de bal pourtant personne n'était venu les aborder, certainement à cause du regard de tueur qu'il lançait à chaque mâle qui s'approchait un peu trop près.

« Je pense qu'il vaudrait mieux que tu recules un peu. » Il l'engloutissait totalement, recouvrant presque son petit corps du sien. Ils ondulaient sensuellement, ne prenant aucunement compte du rythme de la musique. Il la relâcha à regret mettant une distance plus respectable entre eux, il fut surpris de la voir froncer les sourcils, ennuyée. Perdu dans ses fantasmes pervers, il ne s'était pas rendu compte qu'elle était nerveuse, la soirée ne faisait que commencer. À l'instant où ils quitteraient la piste, ils seraient assaillis soit par des connaissances, soit par les journalistes et elle semblait le redouter .

Il caressa du bout des doigts ses joues rougies et se pencha pour lui chuchoter à son oreille.

« Tout ira bien, Mione… Tu es absolument magnifique, la plus belle femme que j'ai jamais vue… » Sa voix était rauque, déjà emplie de désir. Il avait été surpris de la voir douter de son physique cet après-midi-là et il s'était fait la promesse de la complimenter le plus souvent possible, de lui montrer qu'elle n'avait rien à envier aux autres filles. Il avait de plus en plus d'espoir pour leur avenir, elle n'aurait pas eu cette réaction si elle ne craignait pas de le perdre, si elle n'était pas un peu jalouse de toutes ses filles qui lui tournaient autour…

« Hermione, je ne t'aurais jamais reconnu! C'est fou ce que le maquillage peut faire! » Malgré la méchanceté de ses propos, la voix était douce et mélodieuse. Lavande dansait gracieusement au bras d'un délicieux jeune homme dans une robe rouge provocante. La plupart de leurs camarades de classe devaient se trouver dans la salle pour le récompenser de leur rôle lors de la guerre, de plus les Brown, les Patil et les Longdubas étaient des familles au sang pur hautement reconnues. Ron furieux s'arrêta immédiatement de danser, il recherchait une réplique cinglante à lancer au visage de cette impertinente.

« T'en sais quelque chose non? C'est dommage qu'il n'y ait rien qui en fasse autant pour l'intelligence, tu en aurais bien besoin! »

Elle éclata de rire et posa sa main sur son bras, ses longs ongles rouges se refermant sur la chemise blanche légèrement entrouverte sur son torse. Son cavalier se contentait de regardait avec admiration Ron qui rougissait de colère.

« Calme-toi Ron. Tu sais très bien que je n'ai pas besoin de bonne note pour satisfaire un homme. » Il retira précipitamment son bras, agrippa la main d'Hermione et se dirigea vers le buffet pour se trouver nez à nez avec les jumelles Patil.

………………………………………...

La soirée qui avait plutôt bien commencé tournait au cauchemar mais à sa grande surprise Padma et Parvati les saluèrent poliment avant de s'éloigner dans la foule. Hermione sentait encore son cœur se serrer à la vue renversante d'une Lavande plus que sensuelle, elle savait qu'elle était stupide de s'inquiéter, mais quelque chose lui disait qu'elle était plus opiniâtre que les autres groupies de Ron.

Ron qui n'avait jamais été plus beau à part peut-être cet après-midi allongé nu sur son ventre repu de plaisir et ronflant doucement. Il aurait pu passer pour un Moldu avec son pantalon noir et sa chemise immaculé qui se tendait à chacun de ses mouvements dévoilant des muscles puissants, sa cape bleu nuit soulignait sa chevelure rousse. Il ne parvenait pas à cesser de la toucher depuis le début de la soirée, elle n'avait pas vraiment aimé sa robe quand Ginny lui avait présenté et encore moins lorsqu'elle avait vu la profondeur du décolleté mais à l'instant où elle avait vu les yeux de Ron s'assombrir de désir parcourant avidement son corps, elle s'était promis de remercier sa meilleure amie.

Sa main caressait son dos, ses doigts jouant avec ses boucles alors qu'il lui tendait un verre de Punch. Le brouhaha ambiant s'atténua alors que Ginny et Harry les rejoignaient ; tous les regards se portaient vers l'estrade qui surplombait la salle. De l'endroit où ils se trouvaient, ils ne faisaient qu'apercevoir la silhouette longiligne de Mr Wealey habillé de gris et celle plus rondelette de Molly qui se tenait à ses côtés. La voix amplifiée magiquement du secrétaire du ministre retentit dans toute la pièce.

« Je demande votre attention! Monsieur le Ministre voudrait prendre la parole! » Les derniers chuchotements se turent, le nouveau ministre s'exprimait rarement en public trop occupé à réformer l'administration, chacun de ses discours annonçait souvent des changements radicaux.

« Je voudrais tout d'abord tous vous remercier pour votre présence à ces fêtes de fin d'année. J'espère que vous passerez une bonne soirée mais je vous dois comme à mon habitude vous ennuyer avec des points politiques.

Le conseil vient de voter les nouvelles lois réformant l'accès au travail. Il sera désormais impossible d'exploiter toute créature étant capable de communiquer avec nous de quelques manières que se soit. » Quelques sifflements et cris d'indignation se levèrent dans la salle. « Il en découle l'obligation de payement des elfes de maison, la levée de l'interdiction d'embauche pour loup-garou, l'arrêt de la chasse à toutes créatures au-dessus du niveau deux… Un nouveau département de relations Moldues sera ouvert dans les mois à venir, de nouveaux directeurs pour chaque département seront désignés d'après les compétences de chacun. Nous avons besoin de renouveau, il nous faut rebâtir ce que la guerre a détruit, tous n'ont pas été aussi privilégiés que nous présents en ce jour de fête. » Le silence revint dans la pièce, personne n'aimait se souvenir des temps durs, le monde magique semblait se passionner pour des futilités dans l'espoir d'oublier les horreurs passées.

« Je sais que beaucoup trouveront à redire à ces réformes mais je pense qu'il est à nous de remettre de l'ordre pour les générations futures. Mes enfants et les vôtres pour la plupart se sont battus pour nous donner la paix, je ne me permettrais pas de gâcher cette chance qui nous est offerte de faire mieux. » Tous les regards se tournèrent vers Harry, Ron et Hermione, personne ne savait comment ils étaient parvenus à vaincre le seigneur des ténèbres, ce mystère plus que tout fascinait.

« Je suis heureux d'annoncer que la France en la personne de Pierre Delacour et l'Italie, représentée par Antonio Renaldi appuient au nom de leur gouvernement ces réformes. J'espère que le reste des dirigeants ici présents suivront cet exemple pour construire une union forte. » Les deux hommes venant d'être cité s'approchèrent du ministre l'un grand d'une blondeur diaphane qui rappelait celle de sa fille, l'autre plus trapu aux cheveux noirs, tous deux très élégant.

« Les réunions publiques sont de nouveaux instaurées, aucune décision ne sera cachée au grand public. Le gouvernement tient à expliquer le moindre de ses décrets et à laisser les protestataires s'exprimer. J'aimerais qu'ensemble nous commencions une nouvelle époque, les changements seront nombreux et difficiles à mener à bien, mais avec du travail et votre confiance, j'espère y arriver. » Un long silence s'installa face à ses nouvelles, Harry surprit par la force que pouvait dégager Arthur, qu'il ne connaissait que tranquille et attentionné, se mit à applaudir doucement. Mr Weasley lui dédia un regard chaleureux, ses applaudissements furent vite rejoint par ses fils et leurs compagnes ainsi que plusieurs dirigeants présents et au bout d'un moment la salle entière acclamait le ministre. Le cœur n'y était pas forcément, mais les acclamations étaient sincères qu'elles soient injurieuses ou flatteuses.

« Je voulais souhaiter au nom du ministère mais surtout en mon nom et en celui de ma famille, un joyeux noël et une année pleine de joie, d'amour et de prospérité. » La voix de Mr Weasley avait du mal à couvrir le bruit de la salle malgré le sort d'amplification qu'il avait lancé, il faillit abandonner : après tout il n'avait plus rien d'important à dire, mais la salle se tut brusquement. À ses côtés le grand Dumbledore, sa barbe frôlant le sol venait d'apparaître. Le temps ne semblait pas avoir de prises sur lui, il était d'un charisme impressionnant, sa magie se répandant dans la pièce les dominants tous.

Le magicien posa sa main sur l'épaule du ministre un sourire malicieux aux lèvres, il arborait une tenue multicolore loin des costumes sobres et élégants des autre sorcier présent.

« Je pense que ce que notre cher ministre voulait dire était amusez-vous sans détruire toutes les statues du grand Hall comme la dernière fois. Il serait gênant de se dire que mes élèves se comportent mieux que l'élite de notre monde. » Quelques rires se firent entendre alors que Mr Weasley et Dumbledore descendaient de l'estrade pour saluer le ministre de la magie Suisse.

« Ton père a été formidable. »

« Je trouve aussi. » Ron se pencha vers Hermione pour déposer un léger baiser sur ses lèvres, il en rêvait depuis de longues minutes, il fut surpris d'y découvrir un goût inhabituel, très sucré… En fait il connaissait ce goût…

« C'est de la framboise. » Elle rougit alors qu'il se penchait à nouveau pour lutiner ses lèvres.

« Mr Weasley, je suis heureux de voir que vous vous êtes enfin décidé. Bonjour Mr Potter, Melle Weasley, Melle Granger. » Harry se mit à rire avant de serrer dans ses bras le vieil homme, il lui en avait voulu pendant longtemps de lui avoir cacher la prophétie, reportant toute la colère de la mort de Sirius sur le directeur, mais il avait grandi et adorait maintenant le magicien comme son grand père.

« Professeur. Appelez nous par nos prénoms! »

« Dans quelques mois, Mr Potter. Quand vous ne serez plus mon élève. » Ginny s'approcha à son tour et embrassa la joue rugueuse de Dumbledore avant de se jeter dans les bras de son père pour le féliciter. Ron tendit la main vers son professeur, rouge d'embarras alors qu'Hermione le salua poliment, elle ne parvenait pas à être familière avec l'homme qu'elle considérait comme son mentor. Elle s'était vivement reculée de Ron après sa remarque tout innocente.

« Hermione, j'aurais voulu te parler. » Mr Weasley tout sourire, un bras autour de la taille de sa femme après avoir reçu les félicitations de chacun de ses fils se tourna vers elle.

« Bien sûr…. Je…» Il lui offrit son bras après avoir déposé un léger baiser sur la joue de Molly.

« Je te la rends tout de suite, fils. » Ron acquiesça distraitement de la tête, occupé à surveiller George qui traînait autour du buffet.

« J'aurais voulu te demander ça de façon un peu plus officielle, mais j'ai besoin d'une réponse rapidement. Je sais que tu as de nombreuses opportunités à l'étranger pourtant tu as fait une demande pour entrer dans le département de protections aux créatures magiques. » Ils s'étaient éloignés en direction d'un couloir désert.

« Je ne sais pas encore ce que je veux faire… Il ne faut surtout pas que vous vous sentiez obligé de… » Il leva la main pour la faire taire, lui prit son verre qu'elle tenait toujours dans sa main et plongea son regard azur si semblable à celui de son fils dans les siens.

« Ne m'interromps pas, s'il te plait. Je sais que ce genre de travail n'est pas à la hauteur de tes ambitions et je me refuse à te laisser quitter le pays. Je ne savais pas comment t'en parler mais ta … Relation avec Ron m'a décidé. Il aurait le cœur brisé si tu partais et… Enfin, normalement je n'ai pas le droit de faire ça… Ce sera dur pour toi de te faire respecter mais je ne doute pas que tu y arrivera… J'ai besoin de toi. »

« Pardon? »

« Tu as vu les réactions ce soir, j'ai besoin d'avoir confiance en mes collaborateurs, je sais que tu es d'une intelligence rare et très travailleuse. Il me faut quelqu'un qui me seconde, il y a trop à faire pour un seul homme et… Tu es autoritaire, décidée et… Charmante. Les gens haut placés te feront confiance parce que tu as sauvé notre monde. »

« Je ne comprends pas. Où voulez-vous en venir? »

« Je voudrais que tu me secondes, dans tous les domaines. Pour l'instant mon secrétaire essaye tant bien que mal à me suivre et il continuera jusqu'à ce que tu finisses tes études et si tu acceptes mais il me faut une aide plus conséquente. Il faudra discuter du salaire, je pensais à mille galions par mois, c'est à peu près ce que gagne un directeur de départements mais on peut toujours… »

« Mr Weasley c'est excessif, vous me proposez un travail au-dessus de mes capacités… »

« Réfléchis y. J'en ai parlé avec le professeur Dumbledore et quelques membres du conseil qui te connaissent. Ils sont près à te faire confiance, tu serais parfaite pour ça… »

« Je ne sais pas… »

« Va t'amuser. On en reparlera à la maison. » Désorientée, Hermione s'éloigna de quelques pas. Jamais elle n'aurait pu rêver d'une meilleure offre, un meilleur avenir… « Et Hermione, ne te soucie pas de ce que disent les journaux. Tu es parfaite pour mon fils. » Elle rougit violemment, reculant encore d'un pas percutant le torse de Ron.

« Vous avez fini? » Il regardait entre son père et Hermione qui paraissait troublé. « Je peux revenir plus tard si… »

« Non, j'ai fini. Il faut que j'aille dire bonsoir au ministre russe, ça va être une longue soirée… Heureusement que Molly m'a donné la potion de dégrisement : je ne tiens pas du tout la Vodka… » Ron regarda son père disparaître dans la foule, un sourire aux lèvres. Il était fier de sa famille, heureux qu'ils trouvent enfin le respect et la reconnaissance qu'ils méritaient.

Hermione commençait à avancer elle aussi vers le centre de la pièce, mais Ron l'attrapa à la taille et l'entraîna plus loin encore dans le couloir désert avant de la plaquer contre un mur et de lui dévorer les lèvres.

………………………………………...

« Va-y. »

« Quoi? » Harry détacha son regard envieux des couples enlacés qui évoluaient dans la salle pour admirer une fois de plus Ginny. Il essayait autant qu'il pouvait de ne pas baver devant la vision enchanteresse qu'elle offrait, le tissu bleu moulait la moindre de ses courbes laissant peu à l'imagination, ses épaules étaient dégagées de sa lourde chevelure montée en chignon lâche où étaient plantées de minuscules fleurs blanches lui permettant ainsi de compter les mignonnes petites taches de rousseurs qui constellaient sa peau blanche.

« Invite Cho à danser, tu en meurs d'envie. »

« Quoi! »

« Tu la regardes depuis au moins cinq minutes. » Il plissa les sourcils pour essayer d'apercevoir les longs cheveux noirs de sa première petite amie, il ne savait même pas qu'elle avait été invitée. Il l'entraperçut moulée dans une robe chinoise largement fendue des deux côtés dévoilant des cuisses fuselées.

« Je comprends… Je sais ce qu'elle représente pour toi. » Estomaqué, Harry poussa Ginny jusqu'à une porte dérobée qui menait à un immense placard. Il devait absolument lui parler, il ne comprenait pas son comportement, un instant elle le menaçait des pires tortures s'il ne faisait ne serait-ce que de s'imaginer avec une autre fille et quelques secondes plus tard elle déblatérait des idioties à propos de Cho.

Il referma la porte derrière eux, les plongeant dans l'obscurité.

« De quoi parles-tu? » Il la sentit se reculer et heurter quelque chose, instinctivement il tendit la main qui se referma sur son poignet avant de la plaquer contre lui.

« Ça va? »

« Oui, c'était juste un balai. » Au lieu de la lâcher, Harry la serra encore plus contre son torse caressant distraitement une mèche égarée sur sa nuque. « Harry, tu n'es pas obligé… »

« Mais Putain Gin, c'est quoi ces conneries ? » Il devinait le regard incendiaire qu'elle devait lui lancer, elle ne se souciait pas particulièrement des écarts de langage, mais elle détestait les grossièretés inutiles.

« Je sais que tu étais amoureux d'elle… Et que tu … Enfin, que tu couches avec elle… Et tu la regardais.» Mal à l'aise, il desserra son étreinte sans pour autant la lâcher.

« D'abord, je ne l'avais même pas remarqué. Et c'est vrai que j'ai couché avec elle. » Il insista sur le temps de sa phrase. Même si la dernière fois ne datait que de deux mois, bien d'autres filles étaient passées dans son lit entre temps. « Elle est comme toutes les autres, pourquoi elle plus qu'une autre? »

« C'est différent… Tu oublies même le nom de tes autres conquêtes. Tu es amoureux d'elle depuis que tu as treize ans. » Incapable de s'expliquer, Harry frôla tendrement sa bouche de ses lèvres avant de s'éloigner ignorant le soupir de déception de Ginny.

« La seule chose que Cho représente c'est un premier baiser gâché. J'étais stupide, je pensais qu'il fallait juste trouver une fille attirante pour être amoureux d'elle. J'espère avoir un peu grandi… »

« Mais… »

« Chut! Je t'ai promis qu'il n'y aurait que toi ce soir. Je peux même te promettre qu'il n'y aura que toi aussi longtemps que tu me permettras d'être à tes côtés. Tu veux ça? Rien que tous les deux? … » Il n'eut pas le temps de finir sa déclaration, la bouche dévorante de Ginny caressait la sienne. Surpris mais ravi, Harry se laissa faire. Ne pas être le séducteur pouvait être très agréable, il se contenta de répondre gentiment aux moindres pression de la langue douce et sucré qui envahissait sa bouche mais les petites mains délicates de Ginny avaient autre chose en tête. Elles repoussaient frénétiquement sa cape, déboutonnant sa chemise à la recherche de sa peau maintenant chaude d'excitation.

Ne voulant pas l'effrayer et causer son départ, Harry léchait délicatement son cou, mordillant son oreille alors qu'il s'enivrait de ses gémissements sensuels. Occupé à lui donner du plaisir, il ne se rendit pas immédiatement compte qu'elle cherchait à ouvrir son pantalon avant que le bout de ses doigts effleure son érection déjà tendue contre le tissu de son caleçon.

Il ne voyait absolument rien, mais ça ajoutait à l'érotisme de la situation. La respiration de Ginny était saccadée et elle poussait de petits gémissements presque désespérés alors qu'il parcourait son corps laissant glisser ses mains sur le velouté de sa robe. Son odeur fleurie emplissait ses narines alors qu'elle avait commencé à caresser son sexe au-dessus de son caleçon, Harry reprit sa bouche, comme enragé, il ne voulait pas aller trop loin, comme de relever sa robe sur ses fesses qu'il devenait d'une rondeur divine et de la prendre contre ce mur sale et décrépi d'une salle abandonné du ministère. Elle aurait pu le regretter, lui en vouloir, mais elle semblait prise d'une frénésie sexuelle, elle plongea sa main dans son caleçon faisant frissonner Harry alors qu'elle encerclait de ses doigts son membre durci. Jamais il n'avait été plus excité par ce simple contact, il aurait pu venir simplement à l'idée que c'était Ginny, sa Ginny qui le caressait. Il plongea ses mains dans le chignon le détruisant définitivement, étouffant son cri de plaisir contre sa bouche puis tout s'arrêta.

Elle recula violemment, évitant tout contact avec lui.

« Qu'est-ce que tu fais? Comment oses-tu?… »

« Mais Gin… » Il l'entendit éclater en sanglot, un rai de lumière l'aveugla avant que la porte ne claque le laissant seul dans le noir. « … J'ai rien fait… »

………………………………………...

« Ron… S'il te plait… »

« Tout ce que tu veux, Mione... Tout ce que tu veux. » Il avait la main perdue sous la montagne de tissus chatoyant qui composait sa robe, caressant la cuisse qui s'enroulait autour de ses hanches. Il perdait absolument la tête, ils étaient en plein milieu d'une réception donné par son père dans un couloir où ils pouvaient être surpris à chaque instant mais il ne pouvait s'empêcher de l'embrasser, de la caresser, de vouloir la goûter.

« Ron… Pas ici… » Il revint légèrement sur terre, elle avait raison. Même si sa voix n'était pas assurée, elle avait raison. Il la redéposa sur le sol à regret, replaçant tendrement les boucles désordonnées. Sa main glissa sur sa joue avant de chatouiller sa nuque et d'effleurer la naissance de sa poitrine, elle avait le souffle court, les lèvres rouges et brillantes, incapable de résister il lui vola de nouveau un baiser. Il la sentit sourire contre ses lèvres, apparemment elle n'avait pas vraiment envie qu'il s'arrête. Lui qui pensait que sa soirée serait ennuyeuse, il tira sur le nœud qui refermait son corsage voulant libérer ses seins qui semblaient comprimés par le rigide corset.

Malheureusement il ne mesura pas sa force, il se retrouva avec un long morceau de corde dans sa main qu'il jeta rapidement à terre. Le corsage s'ouvrait doucement découvrant largement la poitrine d'Hermione sans réfléchir au fait qu'il venait de ruiner la robe de sa compagne Ron plongea sa main dans l'échancrure ainsi formée et se mit à jouer avec les tétons dressés d'Hermione qui pointaient à travers le léger tissu encore plus transparent qui recouvrait encore ses seins. Elle ne portait pas de soutien-gorge, cela finit d'exciter Ron qui léchait toujours avec délectation son cou.

Impatient, il la plaqua de nouveau contre le mur frottant son érection contre son ventre rond. Il lui aurait suffi de remonter la lourde jupe et de descendre sa petite culotte pour plonger en elle et la faire sienne sur le champ. Il s'était déjà retenu plus tôt dans la journée voulant prendre son temps avec elle, faire de ce moment un événement exceptionnel, mais il devenait fou son petit corps pressé contre le sien, frissonnant de plaisir. Ses mains jusque-là perdues dans sa tignasse rouge commencèrent à déboutonner sa chemise passant amoureusement ses doigts dans le doux duvet recouvrant son ventre.

Hermione qui s'était laissée faire auparavant prit d'assaut sa bouche avant de descendre elle aussi vers son torse goûtant le salé de sa peau blanche alors qu'il se frottait contre elle en malaxant ses fesses. L'ennuyeuse Hermione Granger avait disparu, elle s'était toujours demandée ce que cela pouvait faire d'être comme toutes ces filles impudiques se mettant dans des situations excitantes et totalement interdites. Le fait qu'ils puissent être surpris à tout moment ajoutait encore du feu dans ses veines, elle voulait le sentir en elle, dur, fort et puissant. Elle était vraiment accro à lui, elle oubliait même de réfléchir ne cherchant pas à réprimer ses gémissements de plaisir lorsqu'une de ses mains calleuses trouva son chemin sous le satin de sa culotte et qu'un de ses doigts ne la pénètre.

« Oh putain… T'es mouillée… Pour moi, juste pour moi… » Un intense sentiment de possession étreignit le cœur de Ron alors qu'il pressait encore plus ses hanches contre pour entrer en contact avec son sexe humide.

« Rien que pour toi… » Hermione essayait de défaire sa ceinture, la tête rejeté en arrière la bouche ouverte dans un cri silencieux alors que le doigt aventureux atteignit son clitoris. Elle allait avoir un orgasme ici à seulement quelques mètres de la salle du bal, elle sentait ses jambes enroulées autour de Ron trembler d'excitation…

« OH! MON DIEU! » Horrifié le couple se sépara, Ron refusant de bouger pour ne pas dévoiler le corps d'Hermione aux intrus. Priant intérieurement pour que celui qui venait d'interrompre leur tête-à-tête appartienne à sa famille. Il releva la tête avant de fermer les yeux comme s'il pensait que de sa simple volonté les trois personne se tenant devant lui pouvaient disparaître.

Sa mère qu'il n'avait jamais vue plus blanche avait sa main sur sa bouche comme pour contenir un cri, à ses côtés se tenait Harry apparemment embarrassé et troublé. Si leur public s'était limité à ça, la situation aurait été moins grave mais une jeune femme blonde, très élégante les accompagnait. Ron reconnut la femme du Premier ministre allemand, connu pour son goût à répandre les rumeurs. Dès demain tout le monde magique saurait que le plus jeune fils du ministre du Royaume-Uni avait été surpris à peloter sa meilleure amie.

« Hum, Hum…Je pense que je vais chercher Ginny tout seul… » Harry jeta un dernier coup d'œil désolé à ses meilleurs amis avant de faire demi-tour presque en courant vers le brouhaha de la salle de bal.

« Molly, je pense qu'il vaut mieux que je vous laisse régler ça toute seule. » Ron reconnu la voix stridente qui les avait ramenés sur terre, la jeune femme arborait maintenant un sourire satisfait, elle fit demi-tour entraînant avec elle une femme en robe violette qui arrivait dans le couloir.

« J'aurai cru que vous auriez pu attendre d'être à la maison! Qu'est-ce qui vous est passé par la tête? Vous vous rendez compte de ce que les journaux vont dire dès demain! Vous allez vous rendre plus présentable et vous afficher tous les deux toute la nuit! »

« Mais maman… »

« Mme Weasley… Peut-être que personne n'en saura rien… » Molly ne semblait forcément en colère contre eux plutôt inquiète. Elle repoussa son fils et laissa échapper un soupir excédé à la vue de la robe détruite d'Hermione qui essayait de cacher sa poitrine.

« Vous avez vu cette femme en violet? C'est Irina, la journaliste de la rubrique mondaine alors croyez-moi tout le monde doit déjà être au courant. » Elle sortit sa baguette et murmura un sort pour réparer le corsage, elle tendit son sac à Hermione.

« Hermione, tu vas aller te remaquiller pendant que Ron remet de l'ordre dans ses vêtements et ensuite vous avez le choix. » Ron qui ne comprenait pas encore ce qui venait de se passer regardait sa mère prendre les choses en main, il commençait à boutonner sa chemise surprit de ne pas avoir encore été puni.

« Tout le monde va savoir ce qui s'est passé ici, c'est à vous de choisir comment se sera interprété. Soit vous vous affichez comme le couple le plus amoureux qui n'ait jamais existé et avec un peu de chance les journaux raconteront un véritable conte de fée romantique, soit vous disparaissez et les pires suppositions vont être faites… »

« Il n'y pas à réfléchir maman. On arrive. » Il échangea un regard entendu avec Hermione avant de disparaître en direction des toilettes pour homme.

« Ne t'imagine pas que j'en ai fini avec toi jeune homme! » Mais Ron était déjà loin.

« Quoi qu'on choisisse, ils ne nous laisseront pas tranquilles… » Molly caressa tendrement la joue d'Hermione dans un geste maternel.

« J'en ai bien peur ma chérie…Mais dis toi que toutes les jeunes filles présentes vont t'envier, mon Ronnie est devenu un si beau garçon… » Hermione se laissa pousser vers les toilettes plongée dans ses pensées.

Mme Weasley ne pouvait pas comprendre, sa vie à Poudlard serait encore pire qu'auparavant. Avant alors que tout n'était que rumeurs et suppositions, ses camarades de classes étaient déjà horribles mais maintenant que c'était officiel et que Ron semblait plus que décidé à crier au monde entier qu'elle était à lui, elle ne pourrait plus sortir de sa chambre sans regard jaloux ou méchant.

Bonne nouvelle pour vous Menssa est plutôt en forme donc le prochain chapitre de devrai pas prendre trop de temps a arriver. N'oubliez de passer par la case review. Gros bisou a tous passez une bonne semaine . +

Billy et Menssa