Attention Lemon!

13ème chapitre:

La soirée battait son plein, ayant trouvé une autre raison de fêter ce jour béni.

Mais au bout de quelques heures, la patience d'Harry fut vite épuisée et il partit à la recherche de celui qui faisait vibrer son âme. Il le trouva en grande discussion avec son père.

Il enlaça le jeune serpentard, déposa un léger baiser à la naissance de ses cheveux et sourit à son père alors qu'il l'emmenait.

Son père lui fit un clin d'oeil et partit à son tour à la recherche de sa douce moitié.

Blaise se faisait tirer par un Harry visiblement pressé de sortir de la Grande Salle. Il passèrent devant Draco, Hermione, Pansy et Ron morts de rire, devant Sirius et son cher directeur qui lui accordèrent juste un clin d'oeil pour Sévérus et un large sourire pour l'animagus, même Lucius lui lança un signe de bonne chance et vu l'air buté du jeune griffondor, il se doutait qu'il en aurait besoin pour arriver jusque dans une chambre.

Il laissa un sourire de bonheur fleurir sur ses lèvres. Il appréhendait beaucoup ce qui allait se produire car s'il avait l'habitude d'être le dominant dans une relation et l'attitude du Griffondor depuis 2 semaines ne laissait aucun doute quant à sa position dans le couple.

Et ce que fit Harry en ayant passé la grande porte confirma ses pensées.

A peine la porte close, le griffondor se tourna vers sa "victime". Son regard assombri par le désir, il s'approcha doucement, vint poser sa main sur sa mâchoire sans lâcher l'autre et le poussa sans ménagement contre le mur. Il colla son corps contre lui, ondula lentement du bassin et déposa un léger baiser sur ses paupières closes puis repartit vers sa destination première. Il recommença trois fois son petit manège. Une fois au premier étage où il embrassa ses tempes, la deuxième à la moitié de l'escalier où ce furent les mâchoires qu'il l'embrassa et au deuxième, à quelques mètres de la porte de la chambre, où il lui embrassa le bout du nez.

Le corps de Blaise frissonnait de désir contenu. Elle lui semblait terriblement loin cette porte.

Mais ils furent bien vite de l'autre côté, un peu trop vite au goût du jeune homme. D'un coup, il prenait pleinement conscience de ce qui allait se produire dans la dite chambre. Et il eut peur... Pour l'instant, le rouge et or n'avait pas vraiment fait preuve de tendresse ou de douceur.

Il s'apprêtait à le repousser quand l'attitude d'Harry changea. Un changement insignifiant, à peine perceptible mais il suffit à calmer les craintes du jeune Italien.

Harry se tourna de nouveau vers lui, à nouveau il prit sa mâchoire dans sa main libre et lentement le fit reculer jusqu'à que son dos rencontre le mur. Il laissa sa main parcourir son visage comme s'il voulait en marquer chaque contour. Puis il la glissa lentement vers sa nuque. Il lâcha la main qu'il tenait toujours et la nicha aux creux de ses reins. Il encra ses yeux dans les siens et siffla:

" Je t'aime..." et prit possession de sa bouche.

Toujours avec cette même lenteur, la même tendresse, il laissa sa langue jouait sur son cou. Ses mains défaisaient le neuf de sa cravate et s'attaquaient au premier bouton de sa chemise.

Blaise sortit de son apathie et voulut lui aussi déshabiller le griffondor. Quand il leva les mains pour attaquer le premier bouton, Harry siffla.

Comprenant l'ordre implicite, Blaise se laissa faire.

Harry finit d'enlever sa chemise. Il en profita pour dévorer chaque centimètre de sa peau. Blaise fut prit d'un violent frisson quand il s'attaqua à son téton.

Après l'avoir mordillé, léché, suçoté, il continua son chemin en prenant bien soin de refaire chaque ligne de chaque muscle de son ventre. Le jeune serpentard gémissait doucement d'anticipation.

Son pantalon glissa très vite sur ses jambes musclés. Son caleçon rejoint très vite le reste. Harry recula de deux pas et laissa son regard brûlant parcourir cette peau offerte.

Blaise, excité par le petit jeu de Griffondor, se fit sensuel et le rejoignit. Ondulant des hanches, il s'approcha lentement alors qu'Harry reculait. Ses jambes buttèrent bientôt sur le bord du lit et il se laissa tomber dessus. Blaise lui fit alors enduré la même séance de torture qu'il venait de subir.

Une dizaine de minutes plus tard, c'est lui qui contemplait avec envie le corps mordoré du Griffondor.

Celui-ci mit à profit les quelques secondes d'inattention de Blaise pour le basculer sur le lit. Il l'embrassa avec passion avant de lui demander de se tourner sur le ventre.

L'appréhension amena cette fois-ci avec elle une montée subite de chaleur aux creux des reins du serpentard. Il s'exécuta et sentit le poids du corps du Griffondor sur lui. Il lui embrassa délicatement la nuque et recommença de nouveau son petit manège. Il redessina du bout de la langue, chaque muscle, chaque sillon, chaque centimètre de sa peau brûlante. A la cambrure de ses reins, il souffla légèrement sur la peau. Blaise frissonna violemment. Il en voulait plus, il voulait qu'Harry le prenne, de suite... Il gémit sa frustration:

" Je t'en prie...

- Que veux tu mon amour? lui souffla-t-il à l'oreille.

- Je t'en pris... Viens..."Supplia le jeune homme.

Harry ne lui répondit pas mais lui présenta trois doigts. Il les suça, les lécha comme si c'était la meilleure chose qu'il n'avait jamais mangé.

Les doigts, humidifiés, descendirent le long de son dos, le frôlant à peine avant de se glisser entre ses fesses. Instinctivement, il leva légèrement son bassin. Harry eut un sourire en voyant les réflexes du Serpentard mais ne put tout de même refréner une soudaine montée de jalousie. Et avant de faire quoique ce soit, il voulait savoir.

" Es-tu vierge?" lui siffla-t-il.

Une rougeur caractéristique envahit les joues du bel Italien. Et n'ayant pas l'assurance de sa voix, il hocha simplement la tête.

Son ego rassuré, Harry entreprit de préparer son amour. Lentement, il glissa un doigt dans l'antre humide de son compagnon, l'autre main sur son sexe tendu. Il baisait sa nuque espérant faire passer la douleur.

Blaise goûtait fort peu cette intrusion mais chercha à se détendre. Harry bougea lentement son doigt, détendant les muscles qui l'entouraient. La désagréable sensation reflua doucement laissant place à une subtile vague de plaisir. Il bougea légèrement les hanches, un coup infime en arrière. Répondant au désir inconscient du Serpentard, Harry glissa un deuxième doigt. Tout en continuant à le masturber, il commença un petit mouvement de ciseau avec ses doigts. Malgré son désir violent de le prendre sur le champs, il prit son temps pour préparer sa venue. Et quand il sentit le corps sous lui onduler, il entra un troisième doigt. Blaise gémit de douleur sous la nouvelle intrusion. Il se crispa un instant mais lorsque Harry frôla sa prostate, la douleur reflua, lui laissant un nouveau brasier dans les veines.

Maintenant il le voulait en lui, il voulait sentir le corps d'Harry bouger au même rythme que le sien.

Il siffla longuement en relevant un peu plus ses fesses. Par ce geste, il s'offrait entièrement au Griffondor. Ceci enflamma son sang. Il s'obligea encore à se brider enfin de faire le moins de mal possible à son compagnon.

Des larmes vinrent embuées les yeux de Blaise quand Harry s'imiça en lui. Avec toute la tendresse du monde, Harry essayait de le détourner de cette douleur. Mais Blaise, malgré cet étau qui semblait le déchirer de l'intérieur, le voulait résolument au plus profond de lui et s'empala de lui même sur le membre dressé du Griffondor. Harry gémit son plaisir alors que Blaise étouffait un cri de douleur. Harry cessa tout mouvement, attendant que le Serpentard entame le premier mouvement. Et l'horrible sensation laissa doucement place à un sentiment de plénitude, à une impression d'être enfin à sa place... La danse langoureuse de deux corps ondulant au même rythme, l'un contre l'autre ayant pour unique spectateur la lumière de la lune, commença. Les gémissements se muèrent en cris. La température de la pièce monta de plusieurs degrés alors que leurs peaux couvertes de sueurs étaient parcourues de doux frissons. Harry entoura son amant de ses bras et le releva doucement sur lui. Tous les deux à genoux sur la soie rouge et or des draps du lit, ils se donnèrent l'un à l'autre. Leur corps, leur coeur et leur âme. La jouissance vint, violente, dévastatrice, ravageant tout sur son passage, les laissant vidés mais heureux. Aucuns d'eux ne remarqua la brume duveteuse qui flottait à quelques mètres du lit:

" Nous voilà enfin ensemble, mon amour, siffla un jeune homme au longs cheveux blonds.

- Oui, enfin", lui répondit la frêle jeune fille brune qui l'accompagnait.

Les deux jeunes hommes s'unirent encore une fois cette nuit-là avant de sombrer dans un sommeil profond.