Voici enfin l'épilogue de cette histoire complètement loufoque. Ne m'en veuillez pas trop, des fois je perds un peu le controle et ça donne des trucs vraiment bizarre.
Enfin...
J'espère que cele vous aura plu. Je remercie ceux et celles qui m'ont laissé un petit mot au long de cette fic et les autres qui m'ont mais qui ont eu la flemme...
Bonne lecture et a bientot pour une autre histoire...
Epilogue:
2 ans plus tard:
Le sombre manoir des Malfoys rayonnait.
Des vases amplis de lys et de roses envahissaient chaque recoin de la vaste demeure.
La maîtresse des lieux aidée par Lily, Molly et Mme Parkinson donnaient des ordres à tout va.
Dans une des chambres, Harry se regardait sous toutes les coutures dans un miroir sous l'oeil brillant de fierté de son père et de Sirius.
Non loin de là, dans une autre pièce, Draco tournait autour d'un Blaise, livide, laissant courir un regard critique sur lui.
A l'autre bout du manoir, Pansy et Hermione terminaient tranquillement leur maquillage et Sévérus vérifiait dans le jardin s'il n'avait rien oublié.
Il régnait en cette chaude après-midi d'été, une effervescence peu commune dans cette demeure ancestrale.
Un arche rituel trônait au centre du jardin à la française, devant un immense parterre de chaises et de fleurs.
Le soleil était de la cérémonie et les rires fusaient autour du buffet dressé pour l'occasion sous une immense tenture d'un blanc immaculé.
Lily Potter proposait des petits fours aux invités dans une fine robe vert pastel, qui mettait en valeur sa flamboyante chevelure. Molly tentait tant bien que mal de tenir ses terribles jumeaux et leur incessant besoin de faire des bêtises. Lucius gagatait devant un nouveau né qui arborait déjà la claire chevelure de son père en compagnie de Sirius et de Mr et Mme Granger et Narcissa tenait salon pour Mme Parkinson, Rémus qui se remettait doucement de la dernière pleine lune et de l'épouse de celui-ci, Tonks. Charlie, son épouse Fleur et Bill discutaient avec leur ancien professeur, Minerva Macgonagall, qui n'aurait manqué pour rien au monde cette fête.
Bien des photographes auraient adoré être conviés eux aussi. Car ce que l'on célébrait en cette chaude journée d'été aurait fait explosé les ventes de tous les magasines peoples sorciers.
Cette journée où aucun nuage ne vint ternir le ciel, serait un jour dans les ouvrages d'Histoire.
Cette journée qui laissait enfin paraître un avenir fait de bonheur et de joie, paraîtrait un jour dans les livres pour enfant comme un conte de fée.
En ce jour de félicité, le monde sorcier mariait ses jeunes héros de guerre.
En ce grand jour, on unissait deux mondes, deux cultures, deux passés et six futurs.
En ce grand jour, Mr Malfoy et son épouse ainsi que Mr et Mme Granger invitaient tous leurs amis aux épousailles de leurs enfants: Draco Malfoy et Hermione Granger.
En ce digne jour, Mr Weasley et son épouse ainsi que Mme Parkinson réunissaient tous leurs proches pour le Mariage de leurs enfants: Ron Weasley et Pansy Parkinson.
En cet illustre jour, Mr et Mme Potter vous convient à l'union de leur fils Harry Potter et Blaise Zabini.
Les cris commençaient à fuser dans tous les recoins de l'éblouissante demeure.
La cérémonie allait, enfin les cérémonies allaient bientôt commencer. Les futurs époux courraient chacun de leur côté, cherchant un défaut dans leur coiffure, faisant une retouche de maquillage, se demandant si c'était vraiment la chose à faire quand sa mère lui demanda pour la trentième fois depuis 20 minutes si tout allait bien ( Devinez qui?).
Et le silence se fit dans l'assemblée installée, quand la mélopée antique, jouée par la harpe et les doigts encore agile de Minerva, débuta.
Les trois couples s'avancèrent les uns derrière les autres jusqu'à l'arche où allait officier Sévérus Snape.
Ils placèrent en demi-cercle autour du directeur de Poudlard, chaque futur époux tenant son futur compagnon par la main.
Pour les trois couples, Sévérus répéta la même litanie. Il les liait magiquement. Pas un simple mariage, mais une antique cérémonie qui les liait à jamais.
En répétant les mots de leur ancien professeur, ils enchaînaient leurs âmes l'une à l'autre.
Harry prononça la phrase rituelle en contemplant amoureusement Blaise. Cette journée officialisait leur relation aux yeux du monde.
Quand ce fut autour de Blaise de parler, Harry vit son regard se voiler et il eut tout juste le temps de le rattraper avant qu'il ne tombe à terre, évanoui. Instinctivement, le jeune Griffondor chercha sa mère du regard. Celle-ci courrait déjà vers les futurs mariés et quand elle fut à leur hauteur:
" Amène le dans votre chambre, j'arrive", lui dit-elle vivement avant de repartir aussi vite.
Harry, complètement paniqué, exécuta l'ordre de sa mère sans broncher. Il monta rapidement son futur époux au premier étage et, une fois dans leur chambre, il le déposa doucement sur les draps de satin vert.
Anxieusement il attendit sa mère, la main de son aimé dans la sienne.
Celle-ci arriva quelques minutes plus tard et le vira sans ménagement. Harry se retrouva le nez collé contre la porte sans vraiment avoir compris ce qui lui arrivait.
Il se retourna et vit tous les invités, attendant eux aussi des nouvelles.
Lily ressortit une heure plus tard de la chambre du jeune serpentard. Il ne restait plus qu'Harry, au bord de l'infarctus, qui se rongeait les ongles, James, Sirius, Draco, Ron, Pansy et Hermione pour le soutenir...
Elle regarda son fils et eut un sourire attendri. Elle voyait bien qu'il se faisait un souci monstre et lui posa un main sur l'épaule
" Harry, mon ange, lui dit-elle doucement, Blaise est réveillé, tu peux aller le voir.
Il se leva prestement mais avant de tourner la poignet de la porte, il demanda à sa mère:
- Qu'a-t-il?
- Je pense qu'il préférera te le dire lui même", répondit-elle, la gorge nouée par la détresse de son fils.
Le Survivant entra le coeur lourd. Déjà, il voyait se dérouler les pires scénarios dans sa tête. Il songea à une maladie incurable, un sort reçu pendant la guerre qui faisait effet après... Les idées les plus loufoques lui passèrent par son esprit angoissé.
" Comment vas-tu, mon ange? Lui demanda-t-il, un sanglot au fond de la gorge.
- Très bien, ne t'inquiète pas, répondit allègrement le serpentard.
- Ne t'inquiètes pas? Par Merlin, tu t'es effondré dans mes bras!
Blaise attrapa ses poignets et le rapprocha de lui. Il encra ses yeux dans les siens, un petit sourire flottait sur ses lèvres.
- Tout va bien, Harry, répéta-t-il, je ne suis pas malade, je ne vais pas mourir.
- Alors dis moi? supplia Harry.
Mais Blaise ne dit rien. Il ramena doucement les mains de son amour vers son corps et les posa sur son ventre.
- Blaise, je t'en prie, siffla-t-il, désespéré.
Le jeune homme rit de l'angoisse du Griffondor. Lui était heureux et s'amusait un peu du désarroi de son amour...
- Harry..., souffla-t-il en pressant un peu plus fort les mains qui se baladaient toujours sur son ventre.
La douceur dans la voix de Blaise le fit sursauter. Bien sûr, le serpentard savait être tendre mais là, c'était différent, autre chose, comme un... père qui parle à son enfant...
Les yeux de griffondor s'ouvrirent en grand. Non, ça ne pouvait pas être ça... Pourtant, le regard aimant que Blaise lui lançait, semblait confirmer sa théorie.
Il posa son regard sur le ventre parfaitement plat de son amour.
- Tu ne veux pas dire que... murmura-t-il.
- Si... le coupa Blaise, soudain anxieux de la réaction du griffondor.
Il baissa les yeux pour ne pas l'affronter. Mais il sentit une main se glissait sous son menton pour la lui relever. Il croisa un regard brillant de larmes.
Une larme de bonheur coula sur le visage du Griffondor. Dire qu'il était heureux, était un doux euphémisme. Tout sa vie, il avait voulu une famille. Merlin lui avait rendu ses parents et Blaise lui offrait une vie de bonheur à trois!
Il serra son compagnon contre son coeur:
- Je t'aime...
- Je t'aime aussi...
FIN...
Pour une fois que j'en finis une, j'espère qu'elle vous a plu...
