Série : Shaman King
Auteur : Mydaya
Genre : Yaoi se construisant petit à petit. Comme d'habitude, y'a des spoilers. La fic se passe avant le Shaman Fight, avant le passage de Ragoh, l'étoile qui annonce le début des préliminaires au Shaman Fight. (et non ce n'est pas un préliminaire à un lemon loool)
Couples : HaoxYoh forever !
Disclaimer : Les persos présents ne sont pas à moi.Mais par contre pour la bouteille de coca... ça peut se discuter, lool !
— pour les paroles des persos
« » pour les écrits
Réponses aux reviews :
Azalee : Ne t'en fais pas, j'avais utilisé le principe du coca comme hypothèse (pour pas qu'il est tout bon, le bougre !) Et je voulais absolument faire un Hao accro au coca. Tu verras avec ce chapitre qui est surtout basé sur ça, je l'avoue.
Sedna : La suite ? Mais elle est là, pas de problème ! En plus j'ai été plus rapide que la dernière fois, je crois. Mais peutêtre est-ce encore moins bien...
Kataomoi : Merci du commentaire ! Il est vrai que j'essaye justement de prendre mon temps avec cette fic. Je ne savais pas si j'étais capable de faire ça (les one-shot, c'est tellement plus facile) mais j'ai l'impression d'y arriver pour l'instant, c'est vrai. Mais bon, j'espère simplement rester dans cette optique pour les prochains chapitres qui suivront ! En tout cas, c'est mon but.
Fisou : Oui je pense aussi qu'il faut me menacer XD Peutêtre devrais-je faire comme toi... Allez-y, lancez-moi des trucs durs et anguleux à la tête ! lool ! Bon voici la suite que j'espère un peu plus rapide que le dernier chapitre (tout ça grâce également à quelqu'un de la ML qui m'a menacée, d'ailleurs lool) Bon, je ne comptais pas faire un paragraphe sur ce qu'il avait fait dans le garage, mais ce que tu m'a dit m'a donné des idées ! Niark niark niark, merci bien !
Corenn : Marchiii beaucoup du compliment. Et vive le twincest HaoxYoh ! Mais ne pleure plus comme ça. Tend un mouchoir à Corenn Allez, remets-toi !
Notes : J'avoue m'être un peu inspirée d'un défi de la ML, bien que je voulais faire une histoire de ce genre au départ avec le coca. D'ailleurs, j'aimerais préciser que je ne fais pas de pub pour le coca. Et aussi, que pour l'écrire, j'ai été une fois encore menacée...
Plus il regardait son baladeur, plus il pensait à son frère. Et oui, Yoh avait la nostalgie de cette moitié qu'il n'avait vue qu'un minable après-midi.
Mais comment échapper à la surveillance d'Anna ? Et puis Amidamaru semblait de son côté quand l'Itako sortait ses arguments. Nii-san ne semblait plus si fâché contre lui. Et puis il avait pleins de questions à lui poser !
Puis il trouva une idée.
— Je vais faire les courses ! lança-t-il en mettant ses chaussures.
Mais il dut s'arrêter devant la masse d'une tonne de Anna lui bouchant le passage. Avec un sourire tout innocent, suivant les conseils de Amidamaru, Yoh regarda sa fiancée comme si elle était la chose la plus belle du monde.
— Ouiiiii ?
— Tu vas où comme ça ?
— Bah... euh à notre supermarché du coin, non ?
— Pourquoi ?
— J'ai faim ? proposa le brun comme s'il s'agissait d'un jeu télé et qu'il fallait faire de bons choix si on ne voulait pas être disqualifié sur-le-champ.
— Tout guilleret ?
— Eh ?
— D'habitude, tu rechignes pour aller faire les courses. Qui vas-tu retrouver ? Une fille ? Ton frère ?
— Oulah, Anna, tu te prends trop la tête en ce moment...
— N'espère pas t'échapper de mon cercle de surveillance aussi facilement, Yoh. Pour une fois, je vais t'accompagner, mais tu porteras tous les sacs.
— Forcément, maugréa-t-il pour lui-même.
S'il arrivait bien à se débrouiller, il pourrait tout faire à au nez et à la barbe d'Anna. Mais si jamais il se faisait prendre, tout était perdu.
Sur le chemin, il étudia divers plans possibles et sembla trouver la meilleure solution.
— Dis, Anna, est-ce que je peux acheter du coca ?
— Pourquoi faire ?
— Manta n'en a pas droit alors il m'a demander de lui en prendre en cachette et de lui donner une bouteille en douce.
— Du moment que tu payes avec ton propre argent...
— Pas de soucis !
Bref, il acheta du coca. Jusqu'ici, pas de problème.
Le lendemain, il parla à Manta alors que Anna était interrogée au tableau en cours.
— Manta, tu peux me rendre un immense service ? chuchota-t-il.
— Si c'est pour refaire tous les parquets de votre auberge à toi et Anna, je dis non !
— Non, non ! Est-ce que tu peux affirmer à Anna que tu m'as demandé d'acheter du coca, si elle te le demande ?
— Pourquoi ça ?
— ... Je ne peux pas te le dire au cas où Anna en viendrait à utiliser ses techniques de chantage avec toi. Elle a déjà eu Amidamaru avec ça.
— Hein ? Même Amidamaru ? Elle fait parfois peur, ta fiancée, Yoh.
— Mouais. Enfin bref, tu peux s'il te plaît ?
— Bien sûr ! Et la solidarité masculine, t'en fais quoi ?
— Merci Manta, t'es vraiment un pote ! Bon, je vais te passer les bouteilles, mais ensuite... hum... Tu me promets de ne pas trop poser de questions, parce que c'est déjà assez compliqué comme ça !
— Tu as ma parole d'honneur !
— Eh bien, j'aimerais...
Yoh remit la bouteille de coca à Manta sous les yeux vigilants de l'Itako.
Manta, avec l'argent de sa famille, partit en avion privé l'après-midi même.
— Je m'ennuie...
— Opacho est désolé pour Hao-sama !
— Ce n'est pas de ta faute, concéda Hao, se roulant par terre, d'un côté ou de l'autre.
— Hao-sama peut s'entraîner pour être le meilleur des meilleurs !
— Mouais...
— Euh... Hao-sama peut réessayer de faire un métier de simple humain...
— Surtout pas !
— Gomen !
— Pff...
— Un combat entre différents shamans de l'équipe ?
— J'en suis venu à m'en lasser.
— ...
— Je suis désespérant, hein, Opacho ?
— Hao-sama voudrait-il la compagnie de Yoh-sama pour le divertir ?
— ... Oui... Mais il ne voudra jamais venir ! Avec tout ce que j'ai dit et même avec ce que je lui ai achetéça risque de ne pas suffire. Et puis si on reste ensemble trop longtempsça risque de dégénérer.
— Peutêtre, mais si Hao-sama reste ainsiça risque de dégénérer également.
— T'as peutêtre raison.
— ...
— Bien, allons tuer quelques humains faibles. Peutêtre que ça me changera les idées.
Manta regard à droite, puis à gauche, puis se demanda exactement ce qu'il faisait là. D'accord, il était le meilleur ami de Yoh, mais quand même il y avait des limites. La bouteille de coca enfouie dans son sac à dos en valait-il la peine ?
En regardant les cadavres d'humains autour de lui, Manta en douta de très nombreux instants. Il avait cru apercevoir des Over Soul, mais n'était pas vraiment sûr.
Serrant les sangles de son sac entre ses mains, Manta continua à avancer, jetant des coups d'œil dans toutes les directions.
Il poussa un cri strident quand il aperçut trois filles devant lui. Une serrait une poupée horrible dans ses bras, une autre fumait à s'en cracher les poumons par terre et la dernière semblait vouloir jouer à l'apprentie sorcière avec son balai. Manta aurait bien rigolé dans une autre situation qui était la sienne dans le cas présent.
— Euh... salut ?
— Eh, les filles, on en a oublié un !
— Il est tout petitça ne nous procurera aucun plaisir, ni à nous, ni à Hao-sama.
— Je ne savais pas que c'était possible d'être aussi petit à ce point.
— Euh... excusez-moi ? s'immisça Manta d'une toute petite voix faiblarde. Vous êtes des shamans vous aussi ?
Trois paires d'yeux se posèrent sur lui, le jugeant. Le petit se ratatina plus sur lui-même et déglutit difficilement sa salive.
— Euh... Vous connaissez Hao... –sama ?
— T'es qui, toi ? fit la fille aux cheveux bleus.
— Je suis envoyé par un ami pour apporter un colis à ce shaman. Il m'a dit qu'il n'y aurait pas de problèmes...
— Qui ? demanda la blonde.
— Yoh Asakura.
— Asakura ?...
Les trois filles s'entre-regardèrent puis sourirent à Manta qui eut tout un coup envie de fuir à toutes jambes.
Hao regarda un de ses shamans effectuer un combat avec un shaman sans importance qu'ils avaient croisé malheureusement dans la ville. Les shamans le distrayaient plus que les humains, mais à cause des paroles de Yoh qui le hantaient nuits et jours, il n'arrivait plus à y prendre plaisir.
— Hao-sama !
D'un mouvement de tête endormi, Hao se tourna pour faire face à un groupe de filles, shamans, qui étaient sous son emprise, ainsi que...
— Manta ?
— Euh... Vous me connaissez-vous ? demanda le nain, essayant de faire abstraction de la décapitation d'un faible shaman à droite.
— Ce nabot est-il un de vos amis, Hao-sama ? questionna Mathilde.
— Plus ou moins, répondit énigmatiquement Hao, un petit sourire sadique accroché aux lèvres. Approche, Manta. Les autres, vous pouvez partir ; il ne pourra rien me faire.
Seulement Manta ne semblait pas tellement enthousiasmé de s'approcher. Surtout que ses yeux se dirigeaient malgré lui en un point précis.
Hao claqua des doigts et les shamans qui étaient dans les environs furent en un instant suspendus à ses lèvres.
— Arrêtez le massacre de ces minables, ordonna-t-il. Achevez-les et jetez les en pâturage à Spirit of Fire. Peutêtre les trouvera-t-il amusants. Et puis allez plus loin pour faire ça.
Tous les shamans présents dans le groupe à Hao reculèrent, laissant Manta et l'Onmyo seuls. Hao fit un grand sourire au nain.
— Voilà ! Alors pourquoi es-tu venu me voir, Manta ?
— Co... comment connaissez-vous mon nom ?
— Moi ? demanda innocemment Hao. Mais parce que je suis l'égal d'un dieu.
Hao adora la mine terrifiée de Manta, mais par respect envers le meilleur ami de son frère, il ne rigola pas. Cette rencontre était vraiment amusante. Manta ne semblait au courant de rien ; Yoh n'avait-il pas assez confiance en lui ? Alors pourquoi l'avoir amené jusqu'ici ? Hao sonda l'esprit du nain, mais ne vit que de la terreur et de l'horreur face au carnage qui avait précédé.
— Tu n'as pas à avoir peur de moi puisque tu es envoyé par Yoh, assura-t-il toujours avec le sourire. Et donc, qu'est-ce qui se passe ?
Manta se mordit la lèvre et sortit la bouteille de coca de son sac pour la tendre à Hao. Celui-ci se baissa et la prit pour la regarder sous toutes les coutures. Au bout d'un moment, il remarqua que sous l'étiquette de la bouteille, un papier y était inséré.
— Yoh t'as dit quelque chose ?
— Euh... juste ce qu'il fallait faire et que Anna ne devait pas être au courant.
Ah oui, celle-là... Tiens, n'avait-il pas confiance non plus à sa fiancée ? Pourtant Hao s'était senti une âme généreuse et avait joué les agences matrimoniales à merveille. Elle était certes charmante, mais elle n'avait pas intérêt à faire du mal à Otôto !
Manta sembla reculer de frayeur et Hao se rendit compte qu'il était en train de s'énerver, les yeux lançant des éclairs. Il se redonna une contenance avec un grand sourire rassurant, mais Manta tremblait toujours.
— Euh, il m'a bien précisé qu'il fallait que je réussisse, ajouta-t-il au cas où Hao n'était pas content de sa réponse précédente.
— Merci Manta ! T'es vraiment un chouette ami et j'espère que Otô... que Yoh t'aura toujours à ses côtés pour l'encourager ! Prends- bien soin de lui et aide-le avec sa fiancée ! Au fait, tu veux quelque chose en attendant ? De l'eau ? Du jus d'orange ?
— Euh... je n'ai pas vraiment faim...
Manta pensait que Hao ajouterait du poison dans son verre. De plus la peur lui nouait le ventre.
— Bon alors fais ce que tu veux, je te donnerais quelque chose que tu remettras à Yoh sans que sa fiancée soit au courant.
Sur ce, il se désintéressa totalement de ce que faisait Manta. Tout en marchant vers un lac, il déplia le papier écrit par Yoh :
« Salut Nii-san !
Merci pour le baladeur, il est vraiment terrible : c'est le tout dernier ! Il a dut te coûter horriblement cher. D'ailleurs, j'aurais bien aimé te voir faire garagiste. Un jour tu me raconteras ! En échange, je te donne une bouteille de coca car ça a un goût génial, mais ce n'est pas produit par la Nature, alors je me demandais si tu oserais en prendre...
Quand je suis rentré chez moi, ma famille m'est tombée dessus et j'ai failli y rester ! Je ne savais pas que tu étais si haïs chez moi ! Ils m'ont raconté tout ton passé... Qu'est-ce qui est vrai ? As-tu vraiment tué tant de monde pour cette simple raison ? Je croirais ce que tu pourras me raconter, mais si tu veux me dire quelque chose, fais gaffe parce que je suis surveillé à tous moments et seul Manta pouvait aller vers toi.
D'ailleurs l'as-tu bien traité ? J'espère que tu lui laisseras un bon souvenir. Mais ne lui en dis pas trop car Anna pourrait tout lui faire cracher. Ne l'effraye pas non plus, c'est un allié potentiel en ce moment de tension avec ma famille.
Je suis content que Opacho aille bien et souhaite-lui mes meilleurs vœux. Ca lui fait quel âge maintenant ? Désolé de ne pas lui avoir fait de cadeaux mais je ne le connais pas assez pour savoir ce qu'il aime. Au fait, Opacho et Manta, se sont-ils rencontrés ?
Et toi, ça va ? Tu me manques terriblement Nii-san.
Ton Otôto qui t'adore quoiqu'on en dise. »
Hao sourit.
Manta attendait depuis quelques temps, n'osant bouger, entouré de cadavres oubliés.
C'est alors qu'un petit indien d'environ la même taille que lui passa par là. Celui-ci ouvrit de grands yeux bien que ceux-ci soient immenses au départ. Il se rapprocha du japonais et se posta à côté de lui, jugeant leur hauteur respective. Il parut soulagé et repartit sans un mot.
— Eh toi ! appela Manta, se demandant ce qu'il se passait. Euh... Qui es-tu ?
— Opacho est le plus petit ! se contenta de dire le petit avant de partir en courant, rayonnant comme s'il avait gagné à la loterie.
— Hein ? fit intelligemment Mantaà nouveau seul.
Il n'eut pas le loisir de beaucoup réfléchir sur les propos de l'indien qu'une main se posa sur son épaule. Sursautant sur un bon mètre, Manta essaya de calmer son pauvre cœur en voyant un Hao tout sourire. Il lui tendait deux lettres.
— Donne ça à Yoh de ma part, fit-il en désignant l'une d'elles, puis en montrant l'autre : Et celle-ci à Anna. Tu ne montres surtout pas celle de Yoh à Anna, sinon il risque d'arriver malheur. Tu as compris ?
— Euh... oui.
— Bien. Tu as les moyens de rentrer chez toi ?
— Oui, oui, j'ai un avion privé.
— Bon bah je ne te retiens pas.
Et Hao s'en alla avec tous ses shamans, laissant l'endroit désert, comme s'il ne s'était jamais rien passé. D'ailleurs le village qui s'y trouvait n'existait plus.
Manta rentra au Japon et quand il tendit une lettre à Anna, celle-ci s'étonna.
— Je ne sais pas, répondit Manta à ses yeux interrogateurs. C'est quelqu'un caché par une cape qui me l'a remise et qui voulait que je te la donne.
— Qui penses-tu que ce soit ?
— Aucune idée ! Sa cape m'a tout caché.
— Yoh, c'est peutêtre ta convocation par les Paches pour le Shaman Fight.
— C'est vrai ? Cool ! Ouvre-la vite !
Anna déplia la lettre et lut rapidement, froissant le bout de papier entre ses mains. A la fin de sa lecture, Yoh osa vouloir prendre le malheureux, mais Anna le poussa en arrière.
— Touche pas à mon courrier.
Ses joues étaient rouges et ses yeux lançaient des éclairs. Elle alla s'enfermer dans sa chambre et Manta en profita pour donner à présent le courrier de Yoh.
— Yoh...
— Mmh ?
— ...
— Quoi ?
— Est-ce que tu es ami avec... ce tueur ?
Yoh fixa Manta. Manta ne broncha pas.
Une minute passa où quelques fantômes apparurent aléatoirement.
— Ce n'est pas un tueur.
— Yoh ! Je l'ai vu de mes propres yeux ! J'étais entouré de cadavres, là-bas !
— Ne t'en fais pas ! sourit Yoh.
— Eh ?
— Je le changerais.
Peutêtre était-ce le ton inhabituel de Yoh, ou bien le rayon de soleil qui filtrat à travers la fenêtre et qui illumina le jeune shaman. En tout cas, Manta crut en sa parole et partit de l'auberge, totalement rassuré et surtout fier d'avoir un ami tel que Yoh.
Dans une chambre de l'auberge, entourée de miroirs brisés et de bouquins éparpillés, Anna relut la lettre de ce... de ce... de ce MONSTRE !
« Asakura,
Je n'aime pas que l'on se mêle de mes affaires. Laissez ma moitié tranquille, sinon je ne réponds plus de rien. Or, vous savez à quel point je peux m'énerver.
Quant à toi, Anna, je ne compte pas te le laisser aussi facilement. Pense à moi comme à un rival. Tous les coups sont permis. Je n'abandonnerais jamais maintenant que je l'ai connu. Prépare-toi à te battre.
Hao-sama. »
— Comment oses-t-il ? cracha Anna. Il a complexe avec son frère ou quoi ? Ou bien, veut-il simplement Yoh dans son équipe ? De toutes façons, Yoh ne partira jamais avec lui. Et les Asakura ne l'entendront pas de cette oreille !
Elle serra son collier de perles entre ses doigts, songeuse.
Yoh déplia lui aussi sa lettre, lorsqu'il fut sûr qu'aucun des fantômes de l'auberge ne soit là.
— De qui est-ce, Yoh-dono ? demanda Amidamaru.
— De Hao.
— Mais... mais...
— Et je te défends de le dire à Anna ! Sinon elle risque de me tuer ! Allez, sois sympa !
— Ce qu'elle a fait était sûrement pour votre bien, hasard le fantôme.
— Amidamaru...
— ... Comptez sur moi, Yoh-dono ! Sur mon honneur de samouraï, je resterais silencieux comme une tombe !
— ...
— ...
— Elle n'est pas drôle ta blague.
— Ah vous êtes sévères, Yoh-dono !
Amidamaru alla donc dans un coin, réfléchissant à un lot de blagues. Pendant ce temps, Yoh lut son courrier :
« Salut Otôto !
Moi aussi, tu me manques trop ! Je suis jaloux de ta fiancée qui te suit partout ! Mais un jour, je suis sûr que tu ne seras qu'à moi ! Ahaha !
Malgré la surveillance dont tu fais l'objet, tu pourrais bien trouver un moment pour t'éclipser, non ? Pour ce qu'en disent tes grands-parents, tout est vrai. Mais en ce moment, j'en tue moins, tu pourrais être fier de moi ! De plus je ressens un peu moins de plaisir, ce qui fait que je m'ennuie tout le temps ! Aide-moi, Otôto !
Merci pour le coca. Je ne vois pas ce que tu redoutais. Je n'aime que ce que produit la Nature, certes, mais la nourriture est un cas à part parce que j'aime bien manger ! Et li y a certains produits qu'on ne trouve pas en se baissant. Et donc merci pour ton cadeau.
A très bientôt, j'espère.
Ton Nii-san préféré.
P.S. : Si tu ne viens pas à moi, c'est moi qui viendrais, foi du plus grand shaman de tous les temps, le Shaman King »
Yoh explosa de rire en premier lieu, puis comprenant le sous-entendu qui pourrait devenir dangereux si jamais Hao venait réellement le chercher, le brun se calma direct. Il fallait qu'il trouve un moyen de s'échapper de cette prison...
Mydaya : Je vois mes deux tourtereaux grandir, c'est tout émouvant... Je suis un auteur qui aime assez bien Anna donc je ne vais pas l'humilier mais je vais lui en faire voir de toutes couleurs... Ah mais j'aime faire souffrir ceux que j'aime, c'est pour ça que je mets pleins d'obstacles sur le destin des deux frères, looool ! Bon, y'a eut beaucoup de changement de lieu et de point de vue, j'espère que ça vous a pas trop perturbé. Ce chapitre allait nettement plus vite que le précédent, mais peutêtre qu'ici, il n'y avait pas la famille Asakura que je n'aime pas particulièrement et dont je ne connais que très vaguement les personnalités.
