Chapitre 6 : Aide-moi
Série : Shaman King
Auteur : Mydaya
Genre : Yaoi se construisant petit à petit. Comme d'habitude, y'a des spoilers. La fic se passe avant le Shaman Fight, avant le passage de Ragoh, l'étoile qui annonce le début des préliminaires au Shaman Fight. (et non ce n'est pas un préliminaire à un lemon loool)
Couples : HaoxYoh forever !
Disclaimer : Les persos présents ne sont pas à moi.Mais par contre pour la bouteille de coca encore et toujours présente... ça peut se discuter, lool !
— pour les paroles des persos
Réponses aux reviews : (J'ai 32 reviews pour toute cette fic !)
Kataomi : Voui moi aussi j'aime la scène de la petite sieste ! ;-p Et contrairement à des scènes que j'ai eu du mal à écrire, celle-là est une de mes plus faciles... Voici la suite... après quelques mois... hum...
Azalée : Toujours là au rendez-vous ! ;-p Alors tu as plus ou moins deviné le début de mon chapitre, bravo ! Et qu'est-ce que t'as contre le fait de frapper dans un mur ? Je trouve ça tellement classe ! Surtout de la part de Hao avec les cheveux en l'air et puis torse nu :-p Mais je ne vais pas casser Anna autant que ça... hum... lis, tu verras bien.
Fisou : Rha, j'ai l'impression que tout le monde aime le petit dodo ;-p Moi aussi, lool ! Pareil pour le mur avec Anna. Je vois que je trouve des scènes de la même longueur d'onde que toi. Mais je ne sais pas si je peux atteindre ton niveau T-T Tu demandes si ça va aller pour les jumeaux... bah ils se débrouillent comme ils peuvent, lol. Et pas grave pour le problème de clavier, merci d'avoir pris la peine de reviewer.
Rossignol-chan : Merci beaucoup pour la review ! Et vive Hao-sama, c'est le plus beau ! Mais je pense que ce que j'ai fait après ne va pas lui faire de peine... enfin... je te laisse découvrir tout ça ! ;-p
Dédicace : A Sedna qui n'arrête pas de m'encourager (ou plutôt de me menacer T-T) Tu vois, ma poule, je l'ai mis, juste un peu de patience, mince ! Moi, je suis une lente ! XD
Bonne lecture
Yoh, de son air insouciant, se baladait au hasard.
Pourquoi... pourquoi son frère l'aimait-il ? Ce n'était peut-être simplement que de l'amour fraternel d'ailleurs. Ils ne s'étaient pas revus depuis quelques temps, ses sensations étaient nouvelles.
Une jeune fille pas très habillée essaya de l'aguicher par un regard brûlant, mais son esprit était concentré sur son frère, donc il ne fit que l'ignorer. On trouvait vraiment de tout. Il ne vit pas que la fille semblait extrêmement frustrée et qu'elle discuta avec deux gars en le montrant du doigt.
Yoh soupira lorsqu'il passa devant le parc qu'il était allé visité avec Hao. Ca avait été vraiment agréable. Il acheta un barbe à papa et se l'engloutit, même s'il n'avait pas faim. En fait, il n'avait plus envie de rien. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait bizarre. Il fit par contre bien attention à jeter son bâton dans une poubelle pour respecter la nature. Il fixa pendant quelques minutes une bouteille de Coca dans une vitrine, puis après une méditation, il repartit, toujours les mains dans les poches.
Il se balada en ville et il remarqua que plusieurs couples sortaient ce soir-là. Une profonde mélancolie s'empara de lui et il pressa le pas pour ne plus en voir.
Bientôt, seuls la lune et les lampadaire éclairèrent son chemin.
— On se balade seul ce soir ? lui parvint une voix.
Yoh tenta d'ignorer deux gars assez louches qui le regardaient de haut, mais le seul problème était qu'ils bloquaient le chemin.
— Oui ? s'enquit-il tout sourire.
— Tu t'es moqué de notre copine tout à l'heure, mon gars, alors on va te faire payer chez cet affront !
— Eh doucement, je ne vois même pas de qui vous voulez parler. Et puis on peut s'arranger gentiment, non ? Je n'ai pas beaucoup d'argent sur moi – voir pas du tout. Alors pas besoin de se quereller ainsi. Et si vous le voulez vraiment, je peux aller m'excuser auprès d'elle.
— Trop tard, tapette !
Le premier colosse ferma le poing et frappa dans la direction de Yoh. Seulement, celui-ci, très entraîné grâce à Anna, l'esquiva sans problème. L'autre tenta sa chance, en vain. Après s'être légèrement amusé, Yoh laisser traîner ses pieds et se prenant les jambes dedans, les agresseurs tombèrent par terre. Le brun bailla et voulut reparti.
Seulement, un des deux hommes se releva et fit :
— Attends voir, nous sommes des Shamans ! Tu vas payer ton affront.
— Des Shamans ? Pour vous attaquer à des gens, vous devez faire parti de la bande à Hao !
— Hein ? Euh, non, pas vraiment. Qui c'est celui-là, encore ?
— Bah un Shaman puissant. C'est... c'est un ami à moi. Je suis moi-même Shaman.
— Ah ouais ? Bah déballe ton fantôme !
— Hum... ça ne va pas être possible : je l'ai laissé chez moi.
— Ahaha ! Et ça se croit sérieux ? Tu penses sincèrement que tu pourras être un jour Shaman King si tu ne fais pas attention à tes affaires ? Assez bavardé, à l'attaque !
Deux fantômes apparurent, plutôt agressifs. A l'ordre de leurs maîtres, ils se jetèrent sur Yoh.
Celui-ci les esquiva la première fois, mais pas la deuxième. Il reçut de plus en plus de blessures au torse et sur ses jambes.
— Achevez-le ! Over Soul !
Tous deux pointèrent deux poignards illuminés par l'aura des fantômes. Yoh voulut s'enfuir, mais ses blessures aux jambes le firent grimacer de douleur. Les hommes attaquèrent.
— HAAAAAAAAAOOOOOOOOO ! hurla-t-il.
On entendit un bruit de bête sauvage. Yoh osa regarder ce qu'il se passait et remarqua que tout brûlait autour de lui. Il prit peur et eut un mouvement de recul.
Une silhouette sortit des flammes, sa cape se mouvant d'elle-même, comme vivante. Hao eut un petit sourire embarrassé et, la main derrière la nuque, demanda :
— Ca va, Otôto ?
— Nii-san ! cria Yoh en se jetant au cou de son frère.
Il pleura contre lui. Hao hésita un instant avant de le serrer contre lui et le berça tendrement. Blottit contre lui, il l'emmena, sur le dos de Spirit of Fire, dans son repaire. De là, il fit comprendre par un regard que si jamais quelqu'un de sa bande osait le déranger, il y aurait de la chaire brûlée pour le petit déjeuner.
Il ferma la porte derrière lui et fit asseoir Yoh sur le lit.
— Tu veux boire quelque chose ? demanda-t-il en se désincrustant de son frère.
— ... non merci...
— Manger ?
— Non plus, Nii-san.
— Ecoute, Yoh...
Yoh remarqua qu'il n'utilisait plus « Otôto ». Il ne savait pas pourquoi, mais il ressentait une drôle de sensation agréable au creux de son estomac. Un rosissement s'éleva jusqu'au niveau de ses joues.
— ... Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée que tu restes ici seul avec moi.
— Tu me jettes à la porte, Nii-san ?
— Non, ce n'est pas ça ! Mais... tu n'as pas peur ?
— J'ai surtout peur que tu me lâches et que tu ne veuilles plus me revoir ! Aïe !
— Tu as mal quelque part ?
— Leurs fantômes m'ont blessé un peu partout.
— Fais voir.
Yoh déglutit et enleva sa chemise, dévoilant son torse imberbe couvert de cicatrices déjà fermées et d'autres, plus récentes, encore ouvertes. Il releva son pantalon pour découvrir d'autres blessures. Il voulut voir la réaction de son frère, mais celui-ci s'était mystérieusement retourné et lui présentait son dos.
Hao avait les joues rouges, voilà pourquoi il se cachait. Voir son petite frère torse nu l'aurait juste perturbé, mais avec toutes ses blessures... Il se découvrit alors un petit côté sadique. Ah. Mais Yoh était tellement mignon avec ces cicatrices !
Un peu plus calmé, il alla prendre un baume dans un tiroir et le lança à son petit frère.
— Enduis-toi de ça, tes blessures cicatriseront plus rapidement.
— Merci.
Yoh s'exécuta et Hao essaya de mettre du rangement dans la pièce, pour essayer d'oublier les mains qui passaient doucement sur ce torse tentateur.
— Hao...
— Mmh ?
Tiens, plus de « Nii-san ».
— Est-ce que c'est vrai ? continua Yoh.
— De quoi ?
— Que tu m'aimes ?
— ... Tu es mon petit frère, c'est normal que je t'aime, Yoh.
— Pas... pas de cette manière-là. Je voulais parler de l'autre façon d'aimer.
— Tu me demandes en gros si je t'aime d'amour, c'est ça, mon chez Yoh ?
Il s'était retourné avec un large sourire moqueur, comme à son habitude. Yoh se sentit bête tout d'un coup et, sa main derrière la nuque, il rigola avec dérision. Hao ria avec lui. Lorsque Yoh reprit un peu de sérieux, il lui sembla que son frère était plus proche de lui dans la pièce, mais ce n'était peut-être qu'une sorte de vague impression.
— Mais je suppose que tu attends une réponse, Yoh.
— Eh ?
Hao se baissa et l'embrassa sur la joue. Cet acte aurait pu être simple et dénué de connotations s'il n'y avait pas eut cette langue qui lécha la peau mate du garçon aux cheveux courts. Yoh ne bougea pas, ni en sa faveur, ni pour reculer dégoûté.
Finalement, Hao le lâcha, toujours le sourire aux lèvres et fit :
— Allez, dégage d'ici, Otôto. Sinon il pourrait t'arriver malheur.
Yoh déglutit, remit en place sa chemise et son pantalon, puis disparut.
Hao, regardant par la fenêtre, le regarda s'éloigner, puis, dès qu'il n'eut plus la possibilité de le voir, il retourna au lit et inspira l'odeur qu'avait laissé Yoh dans les draps.
Quelqu'un frappa à la porte. Le brun ne se donna même pas la peine de changer de position, ni de répondre. Une voix timide s'éleva :
— Hao-sama ferait bien d'aller manger son dîner.
— ...
— Opacho a eu peur quand Hao-sama est revenu en colère et tout triste. Et aussi quand Hao-sama est reparti pour aller suivre son frère.
— Je ne le suivais pas, nia-t-il.
— Hao-sama doit manger pour avoir des forces, pour être le meilleur !
— Ouais, je sais. Mais je mangerais plus tard.
— Bien.
— Je suis rentré ! cria Yoh en passant la porte de l'auberge.
Anna, installée devant la télé, ne prit pas la peine de répondre. Pourtant, alors qu'Amidamaru s'élançait à sa rencontre, la blonde fit d'une voix sèche :
— Où étais-tu passé ?
— Je ne sais pas, j'ai juste traîné un peu.
— Il fait déjà nuit. Les rues ne sont pas sûres et sans Amidamaru, tu ne sais rien faire alors...
— Ah.
Anna lui jeta un coup d'œil. D'habitude, il se serait récrié ou il aurait fait une tête d'enterrement car elle le rabaissait sans cesse.
— Tu veux en parler ? finit-elle par demander.
— De quoi ?
— De l'amour que te porte ton si cher frère. Ou sinon tu n'y crois toujours pas...
— Si... je te crois, mais... en fait, je crois que je m'en fiche. J'adore Hao... euh, je veux dire nii-san. Il est toujours là quand j'ai besoin de lui et puis il est si gentil. Je n'aime pas me voir fâché avec lui. Ce n'est pas ce que tu crois : je ne veux pas rejoindre sa bande, mais je ne veux pas lui tourner le dos à cause de toute cette histoire. Ca me ferait trop mal.
— Où ça ?
— Hein ?
— Où est-ce que ça te ferait mal ?
— Euh bah à l'intérieur ! sourit Yoh en posant une main sur son cœur. Quand il n'est pas là pour me remonter le moral, je me sens vide et inutile. Je n'arrive pas à être joyeux comme d'habitude. Euh, il y a quelque chose qui ne va pas, Anna ?
L'Itako s'était élégamment effondrée sur la table, front contre bois, et poussait un énorme soupir.
— Yoh, je crois que nous avons un problème.
— Euh... il y a des mites qui ont fait des trous sur la table ?
— Arrête de sortir des bêtises, soupira-t-elle une fois encore en se redressant. Bon, je n'ai pas vraiment l'impression que tu t'en rendes compte, mais... Yoh, installe-toi confortablement et écoute attentivement. Je ne veux pas te choquer, mais il faut que tu vois la vérité en face : tu es amoureux de ton frère.
— Qu-quoi !
Yoh cacha son visage qui devenait rouge à n'en plus finir. Amidamaru resta intelligemment la bouche ouverte, son cerveau brumeux faisant le tri de toute la conversation. Il entendit marmonner Anna :
— Et il rougit, cet abruti.
Anna semblait faire la tête, mais sans être dans une de ses colères froides et dévastatrices. Elle se massa la tempe et fit calmement, alors que son fiancé niait tout en bloc par des phrases incohérentes :
— Yoh, j'ai dit : tu te calmes !
— Mais...
— Et tu ne protestes pas, je suis déjà assez énervée comme ça. Bon, j'avais renvoyé les espions de la famille Asakurah depuis quelques temps, donc ils ne rapporteront rien de cette conversation à des oreilles indiscrètes.
— Ah ?
— Chut, je n'ai pas fini. Et puis arrête de rougir comme ça, je ne sais plus où me mettre ! Bien, je n'ai rien contre ton complexe sur ton frère, mais tu ferais mieux de ne pas trop tomber dans ce piège. D'une part, si tu rejoins sa bande, tu ne deviendras jamais Shaman King, d'autre part, tu devras massacrer des gens. Sans oublier que tu te mettras à dos tous les Paches et Asakurah en tous genres. Et puis sois certain que tu te ramolliras encore plus que maintenant, car ne crois surtout pas qu'il va t'entraîner tous les jours comme moi je le fais.
— Mais je ne veux pas rejoindre sa bande !
— Je sais bien, mais si tu veux rejoindre ton... hum... bien-aimé, tu seras obligé de faire quelques concessions. Et sois sûre que je serais une des premières à te traquer, au service des Asakurah.
Yoh frissonna sans le vouloir.
— Euh... je suis un peu crevé. Est-ce qu'on peut pas remettre cette discussion à plus tard ?
— Non. Rassieds-toi.
— Okay, obéit le brun en s'affalant par terre, des cernes sous les yeux. Qu'est-ce que tu veux ?
— Me parle pas comme ça. Je veux juste savoir dans quel camp tu es.
— Quel camp ? Je pense que la réponse « le mien » ne va pas te satisfaire... Anna, je suis moi. Et Hao est lui-même. Je ne suis pas lui, mais ce n'est pas ma faute si je...
Il piqua à nouveau un fard, puis continua après avoir récupéré, devant la regard assassin de la blonde :
— Je propose un compromis. Je sors deux fois par semaine avec nii-san et je reste dans... euh... le camp des Asakurah. De plus, je m'entraînerais trois fois plus ! Ca ira comme ça ?
— Non.
— Je ferais les courses avec le sourire. Je nettoierais tous les jours le parquet même s'il n'en a pas besoin.
— Non.
— Je t'offrirais de belles robes.
— D'accord.
— Je pourrais faire le jardin… Quoi ? Tu acceptes ? Ah, génial ! Merci beaucoup !
Il sauta à son cou et reçut un coup de poing dans son ventre.
— Tu croyais avoir connu l'enfer avec l'entraînement, Yoh, mais tu n'as rien vu.
— Anna-dono, un peu de compassion ! intervint Amidamaru autant qu'il put.
— Anna ! pleurnicha Yoh. Je ne veux pas être en mauvaise forme quand je verrais Hao !
— Ne réclame pas, continua l'Itako, sans pitié. Pour l'achat des robes, je te passerais mon magazine. Tu achèteras celles entourées. Et pas question de piquer dans le portefeuille ; tu te débrouilles.
Yoh s'arracha les cheveux en pensant à tout son travail.
Mais maintenant que la sentence était tombée, il fallait informer Hao qu'il aimerait bien le voir. Hum... bah pourquoi se prendre la tête ?
— Amidamaru, tu veux bien aller chez Hao lui annoncer qu'il devra consacrer deux heures par semaine avec moi ?
— Bien sûr, Yoh-dono !
— Pas question, Amidamaru reste ici, plaça perfidement Anna. Ce n'est pas parce que j'ai accepté ce marché que je fais autant confiance à Hao. Souviens-toi que Ren voulais te piquer Amidamaru ; je ne laisserais pas sa chance à ton frère. Tu te débrouilles comme tu veux, mais ton fantôme reste ici.
— Bon, je vois, je n'ai plus qu'a demander à Manta !
— Manta est au courant ? s'enquit soudainement Anna. Comment ça se fait ?
— Euh... bah on est pote, alors je lui ai un tout petit peu raconté...
— Il ne saura pas où se trouve Hao.
— Je... je lui dirais...
— Hum... C'est d'accord. De toute façon, tu remplaceras le travail que faisait Manta ici à l'auberge.
— Oui, Anna, répondit Yoh partagé dans le fait d'être heureux car il pourrait enfin voir Hao et celui plus présent de faire toutes les corvées possibles et pas d'amis pour décharger sa peine. Mais Amidamaru peut aller demander à Manta alors de le faire ?
— Non, toujours pas. La menace de Ren est toujours présente. Attends demain.
Demain ! C'était insupportable !
Yoh passa toute la nuit, les yeux grands ouverts sur son plafond, les mains moites. Lui qui était un paresseux d'habitude, il sauta sur ses pieds dès que son réveil sonna. Il courut jusqu'à la cuisine, se servit trois tasses de café bien corsé pour tenir la journée. Il sauta dans sa tenue réglementaire et faillit passer à travers la porte si Anna n'avait pas ouvert en soupirant.
Elle interpella Amidamaru qui passait pour rejoindre son maître :
— Amidamaru, tu fais gaffe à Yoh, j'ai peur qu'il ne fasse de bêtise.
— Dois-je le surveiller, Anna-dono, demanda le fantôme attristé.
— Non.
— Bien !
— Tu diras également à cet abruti qu'il aurait pu m'attendre pour aller en cours.
— Euh... oui, Anna-dono.
— Yoh veut... quoi ? demanda Hao, assis sur une pierre, un doigt sur la tempe et l'air moqueur.
— Euh il a dit qu'il aimerait passer plus de temps pour vous connaître un peu mieux, fit Manta, se demandant s'il devait ignorer les lames qui s'étaient arrêtées sous son cou. Euh... j'ai également rapporté du coca...
— Ah ! Super ! Pose ça là, j'en fais mon affaire. Bien, tu es sûr que ce n'est pas un piège de sa chère fiancée, Anna ?
— Oui, oui, j'en suis sûr ! cria Manta alors qu'il sentait les lames des sbires de Hao se serrer un peu plus. C'est lui-même qui m'en a informé et il a ajouté que n'importe quand irait.
— Hum... Alors demain ne poserait pas de problème ? Rendez-vous comme la dernière fois. Il comprendra.
— J'en prends note. Euh...
— Tu veux autre chose ? demanda l'Asakurah avec un soupir ennuyé.
— Vous pouvez me relâcher ?
— Oui, oui, fit-il distraitement.
Manta posa sa bouteille de coca et repartit rapidement dans son avion privé. Pendant ce temps, Hao joua pensivement avec une mèche de ses cheveux. Opacho s'avança :
— Hao-sama veut-il être accompagné, demain ?
— Non, j'irais seul. Et j'interdis quiconque de me suivre, compris ?
— Oui, Hao-sama.
Il pouvait se l'avouer : il avait hâte d'être à demain. Mais... résistera-t-il à sauter sur son adorable petit frère ? Et que voulait exactement celui-ci ? Comprenait-il les risques qu'il prenait en le voyant... seul à seul ?
A suivre...
Mydaya : Que de suspense, mes amis ! Tellement de suspense que je ne sais pas ce que je vais écrire après XD Alors si vous avez un petite idée, veuillez m'en faire part, lool ! Sinon, est-ce que ce chapitre a été la hauteur de vos espérances ? é.è J'ai toujours peur de décevoir, moi... Reviews please.
