Chapitre 11 : Où es-tu ?


Série : Shaman King

Auteur : Mydaya

Genre : Yaoi qui est enfin construit après tout ce temps, alors désolée pour ceux qui n'aiment pas ce genre, parce que là, ça va se développer de plus en plus (quoique les problèmes sont bien au chaud, vous en fait pas, lool ;p) Donc un peu de spoilers, quoique maintenant, je pars tellement en vrille que je me demande s'il n'y en a plus, lol. J'ai l'air vachement au courant XD

Couples : HaoxYoh forever !

Disclaimer : Les persos présents ne sont pas à moi.Mais par contre pour la bouteille de coca... ça peut se discuter, lool !

— pour les paroles des persos


Note : Un grand merci à Azalée, Ruka Nanjou, Ma-chan, Fisou, Shield, Akemi Luo à qui j'ai envoyé un mail (normalement... et si ça plante pas)

Et merci également à :

Aurélien : Oui, donc j'avais repris ton idée ! (faut bien que je les trouve quelque part, mes idées, non ? lol) Mais pour la nouvelle idée que tu m'as transmise, non. Il faut quand même que je fasse avancer l'histoire vers la fin et à présent, j'ai l'inspiration en tête.

Vénus : Eh n'applaudit pas à te casser les doigts ! (tu pourras plus écrire de compliments, lool !) Enfin bref, je suis contente que ça te plaise ! (mais ça fait quand même un peu guimauve...) Sinon merci pour tes idées (grâce à toi la fin ne sera pas tout de suite) et pas de soucis, je ne ferais pas de Yoh x Anna, ni de Hao x Anna, lol ! C'est juste que ça m'a traversé l'esprit.

Staphyla : Un grand merci pour ta review qui m'a fait plaisir ! C'est toujours agréable de voir de nouvelles têtes (si je puis m'exprimer ainsi) et ta review m'a bien fait rire (même si à un moment tu as failli te pendre...) Enfin, je suis contente que malgré avoir été découragée par le 1er chapitre, le reste te plaise quand même ! Et oui, Hao x Yoh est le meilleur couple qui existe dans tous Shaman King ! MWHAHAHA ! Il gouvernera le monde ! (lol !) Donc non, il ne m'est rien arrivé de grave (à part une perte cruelle d'inspiration pour un long moment T-T) et donc voici la suite !

Bonne lecture !


Hao était heureux. Tout le comblait de joie. Il était beau – et ce n'était pas un détail à négliger – toute une troupe de shamans surpuissants étaient à ses ordres, le commun des shamans était partagé entre la crainte et la vénération, et il était amoureux de Yoh ! Sans oublier que cet amour était partagé ! Le monde n'était-il pas merveilleux ?

Assis sur un trône improvisé, il supervisait distraitement l'entraînement de ses troupes. Ils étaient forts – certains plus que d'autres – et ça lui donnait une sorte de puissance inestimable.

Il claqua des doigts :

— Opacho !

Le petit africain quitta son duel avec Marion et vint s'enquérir des besoins de son maître. Marion soupira, puis se trouva un autre concurrent. Hao était trop loin des shamans pour que quiconque entende ce qu'il disait à Opacho, mais son air imposant les fit tous frissonner. Qu'est-ce qui était passé par la tête de leur chef ?

— Oui, Hao-sama ?

— Opacho, j'ai décidé de faire une visite surprise à Yoh.

— Euh... Oui ?

— Tu n'as pas l'air enthousiaste pour cette idée, menaça presque le brun.

— Opacho ne voulait pas vexer Hao-sama ! s'exclama précipitamment le petit africain. C'est juste que ça fait à peine deux jours qu'il y a eu une rencontre avec Yoh-sama, alors puisque les rendez-vous se font à présent toutes les semaines, Hao-sama pourrait avoir la patience d'att...

— Hao-sama est fatigué d'attendre, répliqua le plus puissant des shamans. L'Itako m'a donné pleinement son accord et je trouve cela aberrant que Yoh ne vienne pas dormir ici plutôt que là-bas où il n'y a plus d'amour ! N'es-tu pas de mon avis ?

— ... Oui, Hao-sama.

— Avant, je ne pouvais pas faire valoir ce droit à cause de différentes raisons toutes plus absurdes les unes que les autres ! Déjà, nous avons été séparés dès la naissance par nos parents – je n'oublierais jamais qu'ils aient essayé de me tuer. Et mon cher frère adoré ne savait même pas jusqu'à mon existence ! Tu te rends compte ! Puis ensuite, il a fallu esquiver Anna, puis les Asakura en général... Impossible d'être seul avec Yoh et il y avait tous ces insectes qui voletaient autour de nous. Et à présent que Anna est dans ma poche – enfin, plus ou moins – je ne peux pas l'avoir pour moi tout seul ! Je comprends que sa famille adorée veuille le protéger de moi en envoyant des fantômes espions, mais Anna pourrait très bien s'en débarrasser. Mais non. Et Yoh reste là-bas.

Hao soupira en s'enfonçant dans son trône. Au bout de quelques minutes de silence, il marmonna :

— Je m'ennuie sans Yoh.

Opacho essaya de trouver les bons mots :

— Yoh-sama doit penser la même chose... Il semblait heureux lors du dernier rendez-vous. Il donnait plaisir à voir. Mais Yoh-sama semble être quelqu'un de très timide et réservé, et Mlle Anna semble avoir une autorité de maître.

— Justement, il faut qu'il se défasse de cette autorité. C'est comme s'il ne voulait pas.

— ... Ce n'est pas ce que...

— C'est décidé ! s'exclama Hao en se redressant.

A son haussement de ton, certains portèrent leur attention sur leur chef, mais en voyant une lueur dangereuse dans son regard, ils préfèrent ignorer cet éclat. Lorsque Hao passa entre les rangs, tous se rangèrent docilement, mais personne ne lui demanda où il allait. A part Rackist :

— Où allez-vous, Hao-sama ?

— Recruter mon frère.

— Votre frère ? Ah oui, Kanna nous a expliqué que vous aviez un frère. J'ai fait alors des recherches sur ce... Yoh. Et il se trouve qu'il fait parti d'une famille les plus réputées pour être dans nos pattes à chacun de nos mouvements. Je veux bien sûr de la famille Asakura. Le mieux serait de ne pas trop s'approcher d'eux car...

Il s'interrompit, étonné, lorsque Hao emprisonna sa gorge avec sa main gantée. Il ne souriait toujours, mais ce sourire se rapprochait plus de son humeur sadique.

— Tu me donnes des ordres, Rackist ?

— Non, bien sûr. C'était plus un conseil.

— J'ai dit que je recruterais mon frère, Yoh Asakura, et je le ferais. Il a le potentiel et la puissance que personne n'a. Oserais-tu me contredire ?

— Jamais de la vie.

— Bien. Je n'ai besoin de personne pour m'accompagner.

Il siffla entre ses doigts et Spirit of Fire apparut. L'esprit posa sa main au sol et Hao monta dedans avec classe, rassemblant sa cape autour de lui.

— Amène-moi directement chez Yoh, pas comme d'habitude.

Avant, il avait toujours laissé Spirit of Fire un peu derrière, à quelques kilomètres, pour ne pas faire peser de menaces et par respect pour son frère. Mais aujourd'hui, il voulait ramener Yoh – de plein gré, bien entendu – et Spirit of Fire serait plus là pour persuader une quelconque Anna encore réticente.

Durant le voyage, Hao se remémora sa première rencontre avec Yoh. Ils avaient été comme trimballés dans le ciel par quelqu'un ou quelque chose. Ce qui avait surtout énervé Hao à cette époque, c'était qu'il ne pouvait rien faire contre cette force supérieure – déjà l'idée en soi que quelqu'un était supérieur à lui le frustrait toujours autant. Ces derniers temps, il n'y avait pas trop pensé, trop heureux de (re)voir Yoh, mais il faudrait un jour ou l'autre qu'il fasse sa petite enquête.

La ville de Yoh se profila bientôt à l'horizon. Comment ne pas la rater alors qu'un nuage de pollution se trouvait au-dessus de site ? Ces humains étaient plus pitoyables qu'il ne l'avait imaginé. Mais il avait promis d'arrêter de massacrer des vies inutiles – s'il avait su que c'était dur de résister à l'appel du meurtre !

L'auberge des Asakura se profila bientôt et Hao sauta de la main de Spirit of Fire pour être plus rapide encore. L'esprit se posa non loin de là, attendant les ordres.

Hao passa une main experte dans ses cheveux pour y ramener un semblant d'ordre. Voyager dans les airs, c'était rapide, mais ça n'arrangeait pas sa classe. Il réajusta également sa cape, afin d'être mis en évidence.

Puis il sonna. Etrangement, personne ne répondit. Le brun réessaya avec le sourire et hurlant :

— C'est moi, Hao Asakura ! Ouvrez !

Le silence le répondit. Ils jouaient à cache-cache ou quoi ? Ah, peut-être qu'ils étaient partis faire des courses. Il fallait simplement les attendre.

Hao s'assit dehors, mais au bout de quelques instants, essayant de prendre un avis extérieur, il se rendit compte qu'il ressemblait plus à un mendiant qu'à autre chose. Blessé tout seul dans son orgueil, Hao, le plus puissant des puissants, se releva avec dignité et épousseta son habit. Le future Shaman King ne devait pas s'abaisser à rester dehors, même s'il n'était pas invité à entrer.

Fier de cette conviction, Hao sonna une nouvelle fois – par simple curiosité – puis après avoir fait un signe de patience à Spirit of Fire, il brûla la porte d'entrée et... et ben, entra. Il ne semblait pas y avoir de signe de vie.

— Je suis entré !

Comme il l'avait constaté dehors, il n'y avait personne à l'intérieur.

Avec un soupir, Hao s'assit et regarda ce qui l'entourait. Il s'était installé dans le salon, à côté de la table basse. La télévision se dressait devant lui comme pour le narguer et la télécommande était comme un hameçon, gigotant pour qu'il l'attrape. Hao détourna le regard et admira la décoration de l'intérieur.

Il n'avait jamais pris le temps de se poser et de regarder là où vivant celui qu'il aimait. A chaque fois qu'il était venu ici – ça ne devait pas être plus de deux fois – ses yeux avaient été attirés par la beauté de son frère. Pas sa beauté extérieure – quoiqu'elle soit parfaite, c'était normal, puisque lui-même était parfait – mais celle qu'il dégageait. On voulait se laisser guider par cette beauté.

En un sens, Yoh était plus beau que Hao. Ce dernier aurait pu être vexé de cette constatation, mais non. Il n'enviait pas Yoh – il était peut-être un peu trop niais pour être Shaman King – mais il le respectait.

Ah mais ! A présent qu'il était dans la dangereuse cage au lion, il pouvait toujours visiter ! Se redressant tout content, Hao se promena dans la propriété. Il trouva après quelques recherches, la chambre de son frère.

Elle était simple et un peu bordélique dans les coins, mais elle avait quelque chose d'agréable : son odeur. Hao s'en emplit les poumons. Il voulait que cette odeur imprègne l'endroit où lui-même dormait. Hao regarda les affaires personnelles de Yoh. Il y avait quelques bouquins, mais il y avait surtout les CDs d'un certain Bob. Hao retrouva avec plaisir le cadeau qu'il lui avait offert : un discman. Il sourit en repensant à comment il avait cassé l'ancien.

Hao s'assit sur le futon de Yoh et s'enfouit sous les couvertures, même s'il était en plein après-midi. Il pouvait sentir la peau de son frère avec la proximité du tissu. C'était comme si Yoh l'entourait de toute part, lui prodiguant sa chaleur.


Yoh regarda derrière lui avait un certain pressentiment. Anna remarqua qu'il s'était arrêté et se tourna vers lui :

— Qu'est-ce que tu fais, nous allons être en retard !

— Rien... une impression...

Yoh réajusta ce qu'il avait sur le dos et reprit sa route. Une énorme machine à vapeur repartit sans eux.


Lorsque Hao se réveilla, il constata qu'il était déjà le soir. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il s'était endormi.

Le brun regarda le lit défait et après quelques réflexions intenses, prit la couverture et l'emporta avec lui.

— Il y a quelqu'un ?

On ne savait jamais, mais personne ne lui répondit. Où étaient partis Anna et Yoh ? Quand même pas en lune de miel, il espérait, sinon il le prendrait très mal ! Ils devaient avoir rendu visite à leur satanée famille, songea Hao.

Irrité de ne pas avoir pu rencontrer Yoh, le brun plaça la couverture sur son épaule et appela :

— Spirit of Fire !

L'énorme esprit réapparut dans la place. Sa couleur rouge et sa lumière vive ne projetèrent par contre pas d'ombre sur le sol. L'auberge des Asakura resta sombre. D'humeur irascible, Hao sauta dans la main de son fidèle esprit et lâcha :

— Retournons à la base.

L'esprit de feu s'envola dans les airs, emportant le futur Shaman King et une couverture. Arrivé à destination, Hao ne prêta aucune attention à sa bande. Quiconque aurait rencontré son regard serait mort sur-le-champ ! A présent dans sa cabane qui lui servait pour dormir, Hao jeta sa propre couverture et la remplaça par la couverture de Yoh. Quelqu'un dehors rigola grassement :

— Alors c'est lui ce fameux Yoh ? plaisanta le shaman en parlant de la couverture qu'avait ramené Hao. C'est vrai qu'il est puissant ! On pourra le jeter sur les ennemis pour les étouffer !

Ce shaman avait un nom. Mais en la seconde qui suivit, il ne fut plus qu'un tas de cendre, donc il n'était vraiment pas intéressant de connaître son nom. Ceux qui l'avaient écoutés firent un pas de recul, mais la colère d'Hao s'était assez rassasiée.

Il ne savait pas pourquoi il était énervé comme ça !

— Opacho !

— Oui, Hao-sama ?

— Nous irons tous les deux mercredi chez Yoh pour le rendez-vous de la semaine.

— Hao-sama ne voulait-il pas être seul avec Yoh-sama ?

— Si, mais j'ai un mauvais pressentiment. Yoh n'était pas chez lui aujourd'hui et il n'y avait pas Anna, non plus. Tu crois qu'ils seraient partis sans que Yoh ne me le dise ?

Opacho sembla réfléchir en plissant son grand front puis secoua la tête. Cela rassura un peu Hao qui s'assit sur son nouveau futon.


La semaine passa lentement au plus grand malheur d'Hao et de ses acolytes qui durent supporter son humour désagréable. Ca ne lui était jamais arrivé auparavant. Il avait toujours été sadique, mais avec le sourire et toujours une blague aux bords des lèvres. Là, il semblait prêt à vouloir tuer n'importe quoi et n'importe qui, qui pouvait le déranger en éternuant.

Il acceptait simplement la présence d'Opacho et il semblait lui tenir une argumentation durement travaillée pendant des heures durant lesquelles Opacho hochait la tête. La bande à Hao s'inquiétait pour leur chef. Sérieusement.

Mercredi, le jour fatidique, arriva enfin. Hao ne se prit même pas la peine de bien arranger ses affaires et il ordonna fermement à Spirit of Fire de préférer la vitesse, plutôt que le confort. D'une main, il attrapa Opacho et le balança dans la main géante tendue. Il s'installa ensuite, s'agrippant fermement à un doigt, le regard rivé vers l'horizon.

— Hao-sama ! s'exclama Peyote.

— Quoi ? lança Hao avec fureur.

— Voudriez-vous que l'on vienne avec vous ?

— Non, ça ira. Je saurais me débrouiller seul.

— ... Bien, Hao-sama.

— Rackist ? appela-t-il.

— Oui, Hao-sama ?

— Je vais revenir dans peu de temps. Soit je reviendrais avec mon frère, Yoh Asakura, soit je rentrerais seul – enfin avec Opacho quand même – et nous recommencerons les massacres là où nous les avions arrêtés.

Rackist n'acquiesça pas tout de suite, mais montra tout de même son approbation après quelques temps.

Le voyage se fit silencieusement et rapidement.

Pourtant, lorsque Spirit of Fire déposa sa main au sol pour que les occupants descendent, seul Opacho fit un bond pour atterrir devant la porte brûlée de l'auberge Asakura. Inquiet, il se tourna vers son maître. Celui-ci ne fit pas un geste et indiqua la porte – où ce qu'il en restait – du menton :

— Vérifie s'il y a quelqu'un.

— Tout de suite, Hao-sama.

Le petit africain bondit dans la résidence. Des minutes interminables se succédèrent sans que Hao ne bouge de son poste. Il se força à faire le vide dans son esprit. Opacho réapparut et son visage était impénétrable :

— Il n'y a personne, Hao-sama.

— ...

— Opacho a fouillé plus en profondeur et a remarqué que les affaires principales des occupants ont été emportées. Il ne reste que quelques bricoles.

Son cadeau était donc une bricole ?

— Les fantômes qui sont sortis de leur cachette ont dit que les deux maîtres étaient partis chez la famille des Asakura pour un bon bout de temps.

Hao serra le poing, mais ne fit aucun geste. Opacho s'installa tranquillement sur la main ouverte de Spirit of Fire et regarda droit devant lui. Peu de temps après, Hao annonçait à son esprit qu'ils rentraient, pour toujours. Le brun regarda en arrière l'auberge qui diminuait à vue d'œil.

— Où es-tu, Yoh ? murmura-t-il.


— Yoh, qu'est-ce que tu fais à rêvasser !

Yoh se tourna vers son grand-père. Il faisait nuit et la lune était cachée par les quelques nuages qui restaient.

— Je pensais à mes amis à Tokyo.

— Ne t'inquiète pas, tu les reverras bientôt.

Le grand-père Asakura repartit, laissant son petit-fils à ses pensées. Il faisait ça pour son propre bien.

Les Asakura n'avaient pas eu de preuves comme quoi Yoh fricotait avec l'ennemi, mais la grand-mère Asakura avait deviné certaines choses. Le mieux avait été de le faire venir pour une quelconque raison, puis il avait fallu multiplier les excuses pour qu'il reste dans l'immense domaine Asakura.

Yoh semblait s'ennuyer, malgré l'entraînement intensif que lui faisait suivre Anna. Ce n'était qu'une erreur de jeunesse. Yoh devait être prêt à affronter Hao sans aucun remord ! Il ne fallait pas oublier que ce dernier voulait devenir Shaman King et s'il y parvenait, personne ne pourrait contrarier son plan de domination shamanique du monde.

Avec un soupir, le grand-père Asakura entra dans ses appartements.

Pour Yoh, ses pensées étaient totalement différentes. Il s'en voulait de ne pas avoir pu – et de ne pas pouvoir présentement – informer Hao de son départ et de l'endroit où il créchait. En plus, il avait oublié son cher cadeau. Yoh soupira encore une fois.

Amidamaru essaya un sourire rassurant :

— Vous pensez encore à votre frère, Hao Asakura ?

— Hm.

— ...

— J'étais prêt à lui faire entendre raison et à venir s'installer avec Anna et moi. Tu imagines ? Ca aurait été génial ! Il dormirait... bah, avec moi, et on mangerait ensemble, on regarderait la télé ensemble, on écouterait Bob ensemble, on irait à l'école ensemble et on s'embra... euh, enfin bref.

— Yoh-dono, c'est normal d'embrasser la personne qu'on aime.

— Oui, mais..., rougit le shaman en se grattant la nuque.

— Ecoutez votre cœur, plutôt que la raison. C'est un des principes du samouraï qui ne doit se fier qu'à soi-même. Peu importe ce que pense les autres, il faut agir comme on voudrait agir.

Yoh sourit et hocha la tête. Il leva les yeux vers les étoiles. Lorsqu'il rentrerait, il expliquerait tout ce qu'il ressentait à Hao ! Il fallait juste convaincre Papi de les faire rentrer à Tokyo !

A suivre...


Mydaya : Encore une fois, désolée pour les délais causés par diverses raisons !

Hao : C'est ça, trouve-toi des excuses...

Mydaya : Oh toi, t'as pas intérêt à piquer ta crise, parce que ce chapitre parle exclusivement de toi !

Hao : Mais je suis le centre du monde, MWHAHAHA !

Mydaya : regarde le psychopathe psychoter tout seul Bref... L'inspiration est revenue (heureusement) et j'ai même des idées pour la suite (quoique ça ne va pas forcément vous plaire...) Dans tous les cas, donnez-moi votre avis !