Chapitre 15
(petite ndla : je suis d'humeur chiante en ce moment alors va falloir patienter pour savoir ce que Gaara et Neji se sont dit ! mouhaha ! Bref, là on se situe après cette…réunion.)
Sur une table du restaurant de Suna, les quatre filles bavardaient en sourdine. Enfin, Temari essayait de consolée Su qui était arrivée en larme et Sakura et Tenten l'aidaient comme elles pouvaient (ben ouais, Temari à 18ans donc plus d'expérience !)
« Mais pourquoi je n'ai rien fait pour 'éloigner ! s'écria alors Su. Je n'aurais jamais du revenir, jamais !
-Calme-toi ! Tu sais, ça n'aurait pas changé grand-chose ; tu aurais bien pu te taper tous les gars de la région, il aurait continué à t'aimer.
-Mais je ne veux pas ! Je ne veux pas, je ne peux pas ! »
La bouteille devant elle était presque vide mais ce contenue ne semblait pas avoir noyé les peines de la jeune fille. Tenten s'aventura à la rescousse de la konoichi du sable :
« Ce n'est pas forcément mal d'aimer…C'est la seule chose dont tu te rappelle de ton enfance par exemple, malgré tous tes effacement de mémoire, tu ne l'a pas oublié lui.
- Il aurait mieux valut !
-Dis pas ça ! Je suis sûre qu'il est très heureux de savoir que ses sentiments ne sont pas totalement à sens unique.
-S'il avait pensé le contraire…
-Il ne se serai pas décourager pour autant. Il aurait continué à croire, à espérer. C'est peut-être même pire de laisser quelqu'un espérer que le quitter lorsqu'il sait que tu l'aime.
-Co…comment tu peux en être aussi sûre ?
-Heu…lança précipitamment l'intéressée les joues rouges…disons que… inspire un grand coup ça va bientôt faire 5 ans que j'espère et crois moi, je n'ai pas prévus d'abandonner de si tôt, conclut-elle avec un sourire enjoué.
Su lui rendit son sourire et les deux interlocutrices échangèrent des regards entendus sans prendre en comptes les coup d'œil interrogateur des deux autres ninjas.
-Je devrais peut-être aller le voir alors…
-C'est pas une mauvaise idée.
-J'y arriverai pas, soupira Su après s'être lever et aussitôt rassise.
-Aller ! On est toute avec toi, l'encouragea Sakura.
-Vas-y, renchérie la blonde, mon p'tit frère à besoin de toi et je vous laisserai pas vous faire du mal mutuellement, compris ?
-Hum, d'accord…A toute à l'heure…
-Fonce !
Elle leur décocha un dernier sourire et partie dans la direction de la coupole ou elle savait que Gaara aimait aller. Elle fit plusieurs fois demi-tour avant de reprendre le chemin du bâtiment, cherchant dans le fin fond de son cœur, un peu de courage et quand elle arriva au pied de l'édifice, elle fut prise d'une violente crise d'angoisse. Toutes les craintes qui l'assaillaient depuis son arrivée à Konoha trois ans plus tôt et qu'elle avait essayé d'oublier s'engouffrèrent dans sa gorge sans qu'elle réussissent à sortirent en sanglots. La respiration saccadée, les yeux embués, elle se laissa glisser le long de la façade.
Une ombre s'arrêta devant elle alors qu'elle tentait en vain d'happer de l'aire et le visage inquiet de Neji vint se placer dans son champ de vision.
« Ca ne va pas ?...Attends… »
Su écarquilla les yeux alors qu'il bloquait sa bouche avec se main et appuyait sur sa poitrine avec l'autre. Elle essaya de le mordre mais il ne lâcha pas prise, la fixant de son air impassible.
Petit à petit, sous la pression du ninja, ses poumons se vidèrent complètement et sans prévenir, il lâcha prise. Elle inspira brutalement, toussa et reprit au bout de quelques secondes une respiration à peu près normale.
« Merci, haleta-t-elle.
-Hum.
-Heu…tu sais où est Gaara.
-Il…Il est en réunion avec des dirigeants.
Oh, je ne peux pas le voire alors…
-Non, je ne pense pas.
La jeune fille baissa les yeux, troublée. Un peu parce qu'elle était déçue ; un peu parce que Gaara avait l'habitude de la sortir de ses crise de cette manière quand ils étaient enfants et aussi un peu parce que Neji la regardait bizarrement, trop intensément qu'à son habitude.
Les minutes passaient et aucun des deux ne faisaient le moindre geste. D'un côté, Su était adossée contre le mur et le garçon s'était planté face à elle, lui bloquant toute retraite. Il semblait hésiter mais à quoi faire, elle n'en savait rien et ça ne la rassurait pas vraiment.
Plongée dans ces pensées qui devenaient de plus en plus embrouiller, elle ne remarqua les lèvres de celui-ci que lorsqu'elles se furent posées sur les siennes. Elle s'apprêtait à lui donner un gifle monumentale mais, la surprise passée, tout lui apparue comme évident : les gestes, le parfum, le regard.
Elle remarqua à peine que le jeune homme était déjà loin, les yeux dans le vide, son visage exprimant à la fois la joie et la colère.
Et voilou, je sais que c'est un peu court ' mais j'ai une petite panne de stylo en se moment (si vous cherchez la forêt amazonienne, elle est dans ma poubelle) alors faut me pardonner !
Et puis, merde à la fin, j'adoooore vous faire réfléchir ! Alors vous allez pouvoir potasser sur cette fin de chapitre (nulle à souhait !) mdr
Pensez aussi aux reviems syu plais, ça me fait toujours plaisir de les lires (tant que j'en ai c'est qu'il existe des fous qui viennent me lire !;p).
