Chuis désolée d'avoir été aussi longue...en plus l'est vraiment court ce chapitre ' mais je sais pas du tout comment tourner ma fin alors je bosse encore dessus. Et puis ya les exam' qu'aprochent alors bon...

Bref, voici de quoi patienter une chouille... Enjoy yourself!

Au fait, je pense que z'avez tous trouvé la super énigme digne du grand sphinx! mdr c'était nul, je sais ma bon, on fait comme on peut!

Et merci à jenifer pour sa review à laquel j'ai pas pu répondre parqu'il y avait pas d'adresse...chuis contente d'avoir conquis une nouvelle lectrice!

Chapitre 16

Elle arriva au café hors d'elle, suivie d'un Neji apparemment perdu. Les trois konoichis attablées lancèrent des regards interrogatifs à leur amie ; la rencontre avec Gaara c'était-elle si mal passée ?

Mais la question ne fut pas prononcée et Su prit bien soin de ne pas y répondre, se contentent de lancer un vague « 'vais faire un tour ». Sa voix vibrait de colère et ses yeux lançaient des éclairs malgré les larmes qui les embuaient.

Quand elle fut assez loin pour ne pas les entendre, les trois filles se jetèrent sur Neji et le harcelèrent avec milles questions. Il les envoya bouler froidement, comme à son habitude et dit simplement :

« Je l'ai trouvé devant le bâtiment du Kazekage en pleure en train d'essayer d'enfoncer ses poings dans le mur. Alors je vous l'ai ramenée…Mais vu le temps record que vous avez réussit à la retenir, je pense que la laissée là-bas aurait eu le même effet… »

Les jeunes ninja déglutirent et se regardèrent, gênées : Neji avait vu juste, laisser Su partir dans cet état ne pouvait mener qu'à une chose : une catastrophe ! Au mieux elle se ferait très mal, au pire elle tuerait quelqu'un…peut-être même Gaara…

-Bon, on fait quoi, demanda Sakura.

-On ferait mieux de la suivre, lui répondit Tenten, Neji à raison, la laisser partir seule n'est pas une bonne alternative.

-Hum, renchérie Temari, et toi tu viens aussi, ajouta-t-elle au brun.

-Moi ?

-Non, l'arbre derrière toi ! Aller, bouge toi, on ne sera jamais trop si il faut arrêter Su.

-Pff…

Neji suivit les trois konoichis avec une pointe d'inquiétude : l'ensorceleuse semblait plus qu'haineuse. Il ne savait pas encore ce qui n'allait pas, même s'il se doutait que Gaara y était pour quelque chose, mais ça n'était apparemment pas rien.

Il fut tout de même soulagé de voir qu'elle se contentait de tournée en rond au milieu des arbres ; enfin…

-Hyuuga ! si tu pointe encore une fois ton truc ne serait-ce qu'une fraction de seconde sur moi je te rend aveugle ! On t'as jamais appris le respect bordel ! Eteint moi ça !

-Bon, avança le ninja pour lui-même, c'était pas une bonne idée d'utiliser le byakugan (et oui, ce n'est que ça le « truc » )

Préférant rester à l'écart, il laissa les trois adolescentes régler le problème de Su qu'il ne comprenait pour ainsi dire pas vraiment. Elles paraissaient bien plus anxieuses que lui et c'est sans trop se bousculer qu'elles s'approchèrent.

Au début, le shinobi n'entendit pas grand-chose et d'un côté ça ne l'intéressait pas. Mais lorsque le premier arbre explosa, il adopta la même attitude que les autres et n'osa plus bouger d'un pouce.

La suite lui fut tout a fait audible et pour cause, l'ensorceleuse s'était mise à hurler, haussant brusquement le ton et appuyant particulièrement certains mots au rythme des explosions.

Nous ne retranscrirons pas la tirade que débita la jeune fille au vu du nombre d'insanité qui la composait. En bref, elle passa son dictionnaire d'insulte pour traiter le Kazekage de tous les noms et, accessoirement, expliquer avec quel courage il l'avait embrassé en se la jouant Neji.

L'intéressé mit bien trois minutes à comprendre que le ninja du sable avait utilisé un justu de transformation, prenant son apparence pour passer impunément devant elle…enfin, théoriquement, parce qu'à voire l'état de Su il avait plutôt foutu la merde…

Mais les arbres volaient toujours en éclat autours des cinq adolescents qui devaient éviter les projectiles meurtriers qui en résultaient. Enfin, Su ne s'en préoccupait pas trop, toute son énergie étant réquisitionnée pour faire exploser les dits arbres. Un moyen comme un autre de passer ses nerfs…

Finalement, au bout d'un quart d'heure, et surtout quand les arbres furent trop loin pour être touchés par la folie destructrice, le calme revint et la jeune fille aux tresses se laissa lourdement tomber sur le sol de la nouvelle clairière.

L'Hyuuga se demanda si elle soufflait à cause de la colère ou de l'épuisement mais préféra ne pas poser la question.