Hello! Me revoici! Comme mes légères insomnies continuent (je suis sûre que tu y es pour quelque chose,Ouki...lol), je vous poste un demi-chapitre. Merci aux 2 reviewers du chapitre précédent (Gryff et Ouki) et aux autres de la dernière fois.
Vu que peu de personnes me donnent leur avis, j'ai quelques doutes pour la fin de l'histoire (en gros l'autre moitié du chapitre). Celle que j'avais écrite ne me plaisait plus alors je vais en refaire une. J'aimerais avoir votre avis:
1) Voulez-vous que Ron, Hermione et Harry se réconcilient (ou non)? Moi, je dirais oui mais...
2) Voulez-vous une fin plutôt dramatique ou "normale"?
3) Que pensez-vous de cette moitié de chapitre (en bien ou en mal)?
Bon allez, on for the show! Voici le demi-chapitre promis!
Emmeraude
Harry ouvrit totalement les yeux et une vague de sons l'engloba. Il regarda à nouveau la silhouette et reconnut la personne au-dessus de lui. Elle lui parlait et pas d'une façon très amicale...
Harry essaya faiblement de se relever mais il ne pouvait pratiquement pas bouger. Il était là, étendu sur le dos sur le sol humide de la forêt, et Alastor Maugrey le menaçait de sa baguette en vociférant :
"Je t'avais dit de m'attendre, Potter ! Tu n'écoutes donc jamais ce qu'on te dit ? Maintenant t'as intérêt à me suivre bien sagement sinon je te jure que c'est un endoloris que tu te prends ! COMPRIS ?"
Harry ne comprenait plus rien. Qu'est-ce qui se passait ? Pourquoi Maugrey, célèbre chasseur de mages noirs le menaçait-il ? Un moment auparavant, il était attaqué par le brouillard et maintenant il était menacé par son professeur de défense contre les forces du mal.
"Je ..." commença Harry, "que... qu'est-ce qu'il se passe ?" demanda-t-il d'une voix faible. Tout son côté droit radiait de douleur, il avait mal à la tête et avait apparemment perdu ses lunettes.
"TU ME DEMANDES CE QU'IL SE PASSE ? Endoloris !" hurla Maugrey.
Jamais Harry n'avait ressenti une telle douleur. Il avait l'impression que ses os étaient en feu, que sa tête se fendait de part et d'autre de sa cicatrice. Il hurla plus fort qu'il n'avait jamais hurlé dans sa vie. Il n'avait qu'une envie... mourir. Puis, d'un coup, la douleur s'arrêta. Harry était allongé sur le sol, des larmes coulant sur ses joues se mêlant au sang de sa cicatrice qui s'était ouverte. Sa respiration était sifflante et il avait de plus en plus de mal à respirer. "Sûrement un autre effet du gaz..." pensa Harry, l'esprit assez embrouillé.
"Heureusement que je te surveillais ! Mon maître n'aurait pas était content si je ne t'avais pas ramené... Viens maintenant et dépêche-toi !" somma-t-il, son visage se déformant de folie.
Il l'attrapa par le bras et le releva brutalement. Harry gémit. Il avait si mal. Il ne tenait pas debout et chancela dangereusement.
"Je peux pas..." bredouilla-t-il.
"Tais-toi et avance !" ordonna Maugrey en le traînant à moitié. Harry laissa échapper une exclamation de douleur et essaya faiblement de se défaire de son emprise. CLAC ! La main de Fol Œil s'abattit sur sa joue à une vitesse surhumaine.
"Tu essayes encore une fois de t'échapper et t'es mort Potter !" menaça-t-il. Il se remit à marcher pour passer la barrière anti-transplanage.
"Qu...qui êtes-vous ?" demanda Harry faiblement, qui, impuissant, se laissait à demi traîner par son ravisseur. Il ne voyait presque plus rien, le monde lui paraissait flou, il sentait le sang couler de sa blessure, tout commençait à tourner autour de lui.
"Qui je suis ?" ricana le faux Maugrey. "Je suis un serviteur du Seigneur des ténèbres ! Son plus fidèle serviteur !" dit-il avant d'éclater d'un rire démoniaque.
Harry suppliait pour qu'il ne s'évanouisse pas. Mais la perte de sang était trop importante et le manque de nourriture n'arrangeait rien... Sans prévenir, il s'effondra. Il voyait le ciel au-dessus de lui se mettre à tourner. Il pensa à Ron et à Hermione qui devaient être en train de faire la fête dans la salle commune.
"Relève-toi !" braillait l'imposteur. "Dépêche-toi !"
Quand il vit que Harry était en train de perdre connaissance, il jura :
"Comme tu veux... Quelques gouttes de ton sang devraient suffire pour le maîtr... Haaa !" hurla-t-il soudain en prenant son visage dans ses mains.
Harry, les yeux à demi ouverts vit la silhouette de son ravisseur se tordre dans tous les sens. Soudain, elle arrêta de gesticuler et se redressa. Harry plissa légèrement des yeux et s'aperçut que ce n'était plus Maugrey. C'était un homme grand et maigre avec des cheveux mi-long bruns. Il s'avança vers Harry d'un air menaçant.
Harry ne pouvait pas bouger, il ne pouvait qu'apercevoir la silhouette s'approcher de lui. Il paniqua et il commença à tousser faiblement. Ses membres étaient encore endoloris à cause du sortilège de douleur.
"Ne bouge pas..." dit l'homme en sortant un couteau de sa poche. Il avait dans son regard cette lueur folle qu'Harry avait aperçut le jour précédent. "Juste un peu de sang..."
Harry, impuissant, le vit se pencher vers lui, couteau à la main. Il ouvrit la bouche et murmura difficilement :
"Vol... Voldemort est... mort".
"Plus pour longtemps alors", susurra l'homme en retour. Il brandit son poignard et...
"STUPEFIX !" hurla quelqu'un.
Harry ferma les yeux et se sentit glisser dans l'inconscience. De très loin, il entendit quelqu'un crier son nom.
Ron, Hermione et tous les Gryffondor attendaient dans la salle commune le retour de Harry. Fred et George étaient allés chercher des litres de bièraubeurre et toutes sortes de friandises dans les cuisines de Poudlard. Dean avait préparé une grande banderole où il avait dessiné Harry souriant nonchalamment face au Magyar et Cédric hurlant de terreur la tête en feu. Tous les Gryffondor étaient tournés vers le portrait de la Grosse Dame, attendant que Harry arrive. Cela faisait bien vingt bonnes minutes qu'ils attendaient et ils commençaient à devenir impatients.
"Vous croyez qu'il est où?" demanda soudain Seamus.
"Il est peut-être encore à l'infirmerie?" proposa Colin Crivey. "T'as vu comment il s'est fait griffer…", continua-t-il avec de l'admiration dans la voix.
"Non, il est pas à l'infirmerie justement", dit violemment Hermione. Elle était anxieuse pour Harry. Il aurait dû être là depuis longtemps… "Ron et moi sommes allés voir Mme Pomfrey et elle nous a dit qu'elle ne l'avait pas vu."
Ron, assis à ses côtés, aquiesca vigoureusement de la tête, lui aussi très inquiet pour Harry. Il n'était ni à l'infirmerie, ni dans les gradins, ni dans la salle commune… Peut-être était-il allé voir le directeur?
"Ne vous en faîtes pas, chers amis…", commença Fred qui était monté sur une table.
"Notre Harry-presque…", continua son jumeau, George.
"Tueur-de-dragons…"
"Ne devrait pas tarder…"
"A arriver!" finit Fred. "En attendant, nous allons vous raconter comment…"
"En première année", ajouta George.
"Nous avons enfermé Miss Teigne et Rusard dans les toilettes de…"
Tous les Gryffondor écoutaient attentivement sauf Ron et Hermione qui, debouts près du feu, attendait Harry anxieusement.
Les professeurs Dumbledore, Rogue et McGonnagal observaient les sorciers venus de Roumanie s'occuper des dragons qui avaient servi pour la première tâche. D'ailleurs, Hagrid (accompagné de Madame Maxime) les regardait avec envie. Quelques élèves qui s'étaient attardés pour les regarder se pressaient vers le château pour aller faire les montagnes de devoirs qui les attendaient. Mme Pomfrey rangeait son attirail d'infirmière et, ayant fini, fit disparaître la tente de premiers secours d'un coup de baguette.
Ludo Verpey et Karkaroff, discutaient d'un ton houleux en avançant vers les trois professeurs qui se tenaient près de la forêt.
"C'est honteux!" vociférait Verpey. "Vous avez donné dix points à Krum et…"
"Viktorrr a parfaitement rrréussi alorrrs que Potterrr a été blessé", l'interrompit Karkaroff.
"Krum aussi a été blessé! C'est du favoritisme! Harry a été le plus rapide et vous lui avez donnez trois points!"
"Ne m'insultez pas, vous espèce de…"
"Allons, allons, messieurs, que se passe-t-il", intervint Dumbledore d'un ton courtois. "Tout s'est bien passé, non? Les champions ont tous été particulièrement efficaces, vous ne trouvez pas?"
Verpey et Karkaroff s'étaient tus mais continuaient à se fixer en serrant des poings. Rogue laissa échapper un rictus méprisant devant cette scène infantile.
"On se dispute à cause de Potter? Il n'en vaut pas la peine…" dit-il d'un ton sarcastique.
"Severus…" dit le directeur en lui jetant un regard d'avertissement.
"Albus! Vous ne voyez pas que c'est du favoritisme!" braya Verpey avant que le directeur Bulgare ait eu le temps d'ouvrir la bouche.
"De quoi parlez-vous?" demanda poliment Dumbledore.
"Taisez-vous Verpey! Krrrum a été le plus forrrt et…" commença Karkaroff.
Il fut soudain interrompu par un cri lointain qui résonna à travers les arbres. Tous les adultes avaient en un instant sorti leurs baguettes et scrutaient la forêt en retenant leur respiration. Ce n'était pas un cri de quelque animal blessé, non, ils avaient tous reconnu ce cri comme étant humain.
"Severus, Minerva, vous venez avec moi. Igor et Ludo, rentrez au château et prévenez les autres professeurs de vérifier si tous les élèvessont là", ordonna Dumbledore gravement avant de s'enfoncer dans la forêt, baguette à la main.
Il commençait à faire sombre dans la forêt, il n'était que quatre heures de l'après-midi mais c'était l'hiver. Dumbledore, malgré son âge avancé, marchait d'un pas rapide et Rogue et le professeur McGonagall devaient trottiner pour rester à sa hauteur. Ils arboraient tous les trois une expression inquiète. Le cri était un cri humain, ils en étaient sûrs. Au bout de deux minutes, ils entendirent des bribes de conversation. Dumbledore accéléra le pas, comme s'il savait ce qu'il se passait.
"Juste un peu de sang", entendirent-il.
Le directeur, une fureur évidente dansant dans ses yeux leva sa baguette et se mit à courir.
"Plus pour longtemps..."
Les trois virent à une dizaine de mètres un homme brandissant un poignard étincelant au-dessus d'une forme affalée par terre. Avec un rictus sadique, l'homme s'apprêta à poignarder sa victime.
"STUPEFIX" hurla Dumbledore, son aura apparaissant soudainement autour de lui.
L'homme fut projeté en arrière contre un tronc d'arbre et s'affala, inconscient.
"Oh par Merlin! Potter!" s'écria le professeur McGonagall en accourant auprès de Harry. Elle s'agenouilla à côté de lui et vit qu'il était inconscient. "Harry! Harry! Reste éveillé!" supplia-t-elle inutilement en prenant sa main inerte dans la sienne.
Dumbledore accourut lui aussi et s'accroupit précipitamment auprès de Harry. Il mit sa main sur son poignet et, trente secondes plus tard, déclara anxieusement :
"Son poux est beaucoup trop lent et il a perdu beaucoup de sang; je l'emmène à St Mangouste".
Il passa ses bras sous les genoux et les épaules de Harry et le souleva doucement. Sa tête retomba contre la poitrine de son mentor.
"Severus, Minerva, rentrez au château et surveillez Croupton Junior. Fermez les grandes portes du Hall et attendez-moi dans mon bureau", dit-il précipitamment en sortant une mornille de sa poche pour en faire un portoloin.
"Pas question Albus! Je viens avec vous! Harry est mon élève!" protesta McGonagall.
"Minerva, je n'ai pas le temps de discuter alors…"
"Alors je viens avec vous", conclut le professeur de métamorphose fermement.
Dumbledore soupira, et, sachant que le portoloin allait s'activer dans quelques secondes, se tourna vers Rogue et lui dit:
"Le mot de passe est "hoquet de coq", vous savez quoi faire...". Et il disparut avec Harry dans ses bras et la directrice de Gryffondor pour réapparaître aux urgences de St Mangouste quelques secondes plus tard.
Rogue fixa l'endroit où ils se trouvaient quelques instants plus tôt puis fit jaillir d'épaisses cordes de sa baguettes qui s'enroulèrent autour de Croupton Junior.
Le renommé et respecté Albus Dumbledore commençait à devenir impatient. Voilà déjà une heure que lui et Minerva McGonagall attendaient anxieusement dans la salle d'attente bombée de monde. La plupart des sorciers et sorcières présents étaient d'anciens élèves des deux professeurs et,par conséquent, étaient assez surpris de les voir ici.
Dumbledore, assis sur une chaise non loin de la porte, suçait un de ses fameux bonbons au citron tandis que McGonagall feuilletait la "Gazette du Sorcier" d'il y a deux jours. Ils avaient bien essayé d'avoir des nouvelles de Harry mais les médicomages, malgré le respect et l'admiration qu'ils avaient envers eux, les avaient littéralement jeté hors de la salle où se trouvait Harry. "Pour sa santé", disaient-ils. Quand ils avaient apparu à l'hôpital, on avait immédiatement pris Harry en charge mais personne n'avait posé de questions, trop intimidé par le professeur Dumbledore, et depuis ils n'avaient aucune nouvelle.
Soudain, un médicomage entra dans la salle d'attente, un parchemin à la main. Il était grand, brun et avait de petits yeux bleus-gris qui brillait derrière une paire de lunettes argentées. Il devait avoir une quarantaine d'années et paraissait très professionnel.
"Professeurs", dit-il en s'adressant à Dumbledore et McGonagall. "Suivez-moi s'il-vous-plait".
Ils se levèrent et suivirent le médicomage dans les couloirs de l'hôpital.
TBC...
