Bonjour à tous !

N'étant pas sûr de pouvoir poster demain (grosse journée qui s'annonce !), j'ai préférer poster ce soir ;)

Un grand merci pour vos reviews, et tous ceux qui ajoutent cette histoire dans leurs favoris.

Bonne lecture ! ;)


Chapitre 3

12 novembre 2005

- Bonjour Draco, salua Harry en entrant dans le bureau.

- Salut Harry. Si tu es venu voir Hermione, elle s'est absentée pour la matinée.

- En fait, c'est toi que je venais voir...

Draco, qui n'avait pas encore cessé de remplir un parchemin, posa finalement sa plume, invitant Harry à s'installer sur le fauteuil faisant face à son bureau. Harry s'y installa en soupirant et passa une main lasse sur son visage.

- Tu as l'air épuisé, constata Draco.

- Je ne dors pas très bien ces derniers jours...

- Hum... Oui, je comprends. Pourquoi voulais-tu me voir ?

- J'aurais besoin que mon rendez-vous avec Blaise soit avancé... Je sais qu'il avait déjà eu du mal à me trouver un créneau pour le mois prochain mais là... Je... La situation se complique. Ça devient urgent.

- Que s'est-il passé ? s'inquiéta aussitôt Draco.

- Elle est enceinte... lâcha Harry.

- Ah.

- Oui. Ah.

Draco accusa le coup. Elle était enceinte ? En effet, la situation se compliquait pour Harry. Son entrevue avec Blaise ne pouvait attendre un mois...

- Je vais le contacter et lui expliquer la situation.

- Merci, soupira Harry en s'enfonçant dans son siège.

- Comment tu le vis ? demanda doucement Draco.

Harry lâcha un rire jaune, ne sachant même plus ce qu'il ressentait.

- Je ne sais même pas si cet enfant est de moi. Le jour où elle m'annonçait qu'elle était enceinte aurait dû être le plus beau jour de ma vie ! Et finalement, c'est presqu'un cauchemar. Je ne peux même pas me réjouir à l'idée d'être père puisque je n'en suis même pas sûr ! Elle a vraiment tout gâché.

- Je suis désolé pour ce qui t'arrive. Sincèrement.

Il ne savait que dire d'autre. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était au moins être là pour lui. Harry lui sourit doucement, comme pour le remercier, avant de détourner le regard pour cacher les larmes qu'il sentait monter. Draco ne perdit pas de temps et écrivit une missive urgente qu'il confia à son hibou. Harry observa d'un air absent l'oiseau s'envoler avant de se reprendre.

- Je suis désolé, je ne vais pas te déranger plus longtemps.

- Tu ne me déranges pas, ne t'en fais pas. N'hésite pas à venir me voir si tu as besoin de parler. Je te contacte sitôt que j'ai des nouvelles de Blaise.

- Encore merci Draco. Je ne sais pas comment te remercier pour ton aide...

- Tu n'as pas à le faire, le coupa Draco. Tu es mon ami et je veux t'aider. Comme tu m'as aidé par le passé.

Harry hocha la tête, se rappelant de son intervention durant son procès. Il avait témoigné en sa faveur, lui évitant ainsi la prison. Il en avait d'ailleurs fait autant pour sa mère, qui avait décidé de quitter l'Angleterre pour aller s'installer dans une des résidences que possède la famille Malfoy en France. Draco aurait pu la suivre, mais il avait décidé de se battre pour gagner à nouveau le respect de la société sorcière. Et il avait plutôt bien réussi.

Bien sûr, il savait que son amitié avec Harry y avait été pour beaucoup. Mais Hermione lui assurait souvent que c'était aussi dû aux dons qu'il avait fait pour les familles démunies après la guerre. Son père se retrouvant en prison, Draco s'était retrouvé en charge des actions familiales. Et il avait décidé qu'il ferait quelque chose de bien avec tout cet argent. Lui qui avait toujours été égoïste avait décidé de venir en aide à ceux dans le besoin.

Harry était fier d'être l'ami du Malfoy qu'était devenu Draco. Il avait beaucoup changé depuis la guerre, admettant ses erreurs et faisant ce qu'il faut pour se repentir. Et aujourd'hui encore, il lui venait en aide sans rien lui demander en retour. Il avait de la chance de l'avoir.

Il quitta le bureau après avoir salué une dernière fois Draco avant de rentrer chez Ron et Hermione. Il trouva son meilleur ami dans la cuisine, se préparant un petit encas.

- Tiens, salut Harry. Tu as faim ?

- Pas vraiment... j'étais seulement rentré pour préparer mes affaires.

- Pour aller où ? s'étonna Ron.

- Je vais aller m'installer au Square Grimault. Je vous suis reconnaissant de m'avoir accueilli chez vous mais je ne veux pas abuser de votre hospitalité.

- Tu ne nous déranges pas mon pote. Tu peux rester autant que tu veux.

- Je sais et je vous en remercie. Mais je vais quand même aller m'installer au Square.

- Comme tu veux.

Il laissa Ron manger tranquillement avant d'aller boucler ses valises. Il retournerait plus tard chez lui – enfin, son ancien chez lui – récupérer le reste de ses affaires. Mais pour le moment, il ferait avec ce qu'il avait. Il ne voulait pas croiser à nouveau Ginny. Plus sans la présence d'un avocat.

Il transplana dans la demeure que lui avait légué son parrain. Il resta dans l'entrée quelques minutes, se laissant envahir par la nostalgie que lui faisait ressentir cette demeure. Il y avait vécu quelques temps après la guerre. Mais après leur mariage, Ginny avait refusé qu'ils y vivent. Il avait pourtant fait un excellent travail de rénovation, rendant la maison autrefois lugubre et effrayante, chaleureuse et accueillante. Harry aimait vraiment cet endroit et était heureux d'avoir tenu tête à Ginny quand elle lui avait demandé de vendre. Elle n'avait jamais compris son attachement pour cette maison. Ce n'était pourtant pas difficile à comprendre, elle était tout ce qui lui restait de son parrain. Mais aujourd'hui, Harry doutait que Ginny n'ait jamais essayé de comprendre ses sentiments.

La femme douce et aimante qu'il croyait avoir épousée se trouvait n'être finalement qu'un mirage, laissant place à une femme avide de son argent et de sa célébrité. Et Harry n'avait rien vu, trop aveuglé par son amour pour elle. Mais il y voyait clair aujourd'hui. Elle qui tenait tant à son argent pourrait lui dire adieu. Il ne la laisserait pas mettre la main sur ses héritages des familles Potter et Black. Il ne la laisserait pas sans le sou, il n'était pas si cruel. Mais il ne se laisserait plus berner par sa future ex-femme, qu'elle porte son enfant ou non. Il avait hâte de pouvoir enfin rencontrer Blaise et mettre tout ça au clair.

Il alla déposer ses affaires dans sa chambre et s'attela à nettoyer le plus gros de la maison. Il venait régulièrement l'entretenir, mais cela n'empêchait pas la saleté de revenir. Après plusieurs heures de nettoyage, il reçut une lettre de Draco, lui donnant rendez-vous le lendemain au Manoir pour rencontrer Blaise. Harry ignorait comment le blond avait pu convaincre l'avocat de le voir aussi rapidement mais il lui en était extrêmement reconnaissant. C'était un soulagement pour lui.

Avisant l'heure tardive, il alla prendre une douche avant d'aller se coucher. Il lui tardait d'être au lendemain et une nuit de sommeil lui ferait le plus grand bien. Il aurait besoin d'avoir les idées claires pour cette entrevue don't il attendait beaucoup.

oOo

13 novembre 2005

Une bonne nuit de sommeil... c'était toujours beau d'espérer. Il avait à peine dormi trois heures quand il fit un horrible cauchemar. Il avait tenté de se rendormir en vain, cogitant une bonne partie de la nuit. Et si l'enfant était le sien ? Et si Ginny parvenait à l'en priver ? Après tout, c'était lui qui demandait le divorce. Peut-être estimerait-on que Ginny en aurait la garde exclusive, n'ayant pas demandé que cet enfant naisse de parents divorcés.

Il bailla une énième fois quand il signala sa présence au Manoir Malfoy. Les grilles s'ouvrirent aussitôt, laissant Harry pénétrer dans la propriété. Cela lui rappelait de mauvais souvenirs et en même temps, l'endroit avait beaucoup changé. Le jardin qu'il avait connu asséché et fané était aujourd'hui resplendissant.

Il aperçut Draco qui l'attendait sur le perron et pressa le pas. Ce dernier le fixa quelques secondes.

- Tu as plus mauvaise mine qu'hier encore.

- Bonjour à toi aussi Draco ! ironisa Harry en riant.

- Excuse-moi, rit à son tour Draco. Bonjour. Tu as encore mal dormi ?

- Je suis un peu stressé je suppose…

- Allez viens, entrons. Ça ira surement mieux après ton rendez-vous avec Blaise.

- Espérons, soupira simplement Harry.

Il suivit Draco jusqu'au petit salon où les attendait Blaise, assis sur un fauteuil. Quand il aperçut Harry, ce dernier se leva aussitôt, allant lui serrer la main pour le saluer.

- Potter, désolé pour ce qui t'arrive.

- Merci Zabini.

- Oh appelle-moi Blaise ! Crois-moi, on va passer suffisamment de temps ensemble pour nous appeler par nos prénoms, expliqua Blaise en reprenant place sur son fauteuil.

- D'accord, répondit Harry en s'asseyant à son tour face à lui.

Draco demanda à un elfe de maison – dument rémunéré après avoir subi des heures de sermon de la part d'Hermione – de leur servir du thé avant de s'installer aux côtés d'Harry. Ce dernier semblait légèrement surpris par la personnalité de Blaise. Il avait beau être Serpentard, il était beaucoup plus chaleureux et amical que la plupart d'entre eux.

- Bon, commença Blaise en prenant un bloc note et un stylo. Draco m'a raconté pour ta femme. Tu l'as surprise à deux reprises dans les bras d'un autre.

- C'est exact, répliqua simplement Harry en serrant les poings à ces souvenirs.

- Le même homme ?

- Non. La première fois, j'étais avec Ron. Nous étions sur la piste d'un suspect qui nous a menés dans un motel moldu. Nous avons trouvé le suspect en train de… enfin en train de… avec Ginny.

C'était idiot mais les mots avaient du mal à sortir tant il était encore autant dévasté par ces découvertes qu'en colère. Toutefois, Blaise ne sembla pas s'en formaliser et l'invita à poursuivre, comprenant parfaitement les difficultés auxquelles était confronté Harry.

- La deuxième fois, c'était après avoir passé une semaine à… réfléchir chez Ron et Hermione. Je suis rentré pour que l'on s'explique. Mais je l'ai trouvée dans notre lit, nue, à dormir dans les bras de l'un de mes amis.

- D'accord. Vous ne vous étiez pas parlé avant ça ?

- Non… j'étais en colère et je n'étais pas prêt à la voir. Quand je suis allé la voir, je voulais entendre ce qu'elle avait à me dire et voir si nous pouvions sauver ce mariage…

- Je vois. Après l'avoir trouvée avec ton ami, vous êtes-vous parlé ? T'a-t-elle donné l'impression qu'elle avait eu d'autres amants ?

- Honnêtement ? Je me suis même demandé si elle ne m'avait jamais aimé… Elle expliquait ses écarts parce que je n'étais pas assez disponible pour elle, et qu'elle avait des besoins. Elle aurait pu m'en parler. Je ne sais pas mais… quand on aime, on se parle, on se respecte. Elle me reprochait même d'être parti une semaine après l'avoir surprise une première fois. Comme si… comme si ce qu'elle faisait était normal…

Il avait tout débité d'une traite. Tout ça lui faisait encore terriblement mal. Il avait passé des années à l'aimer et à penser être aimé en retour. Ils avaient fait des projets ensemble. Et maintenant… Maintenant il en était là, à parler à un avocat pour mettre fin à ce mariage qui ne semblait n'être rien d'autre qu'une mascarade. Il prit une profonde inspiration avant de reprendre.

- Elle est enceinte. Depuis plusieurs mois on essayait sans résultat. Et là, elle est enceinte et il n'est peut-être même pas de moi, souffla Harry.

- Le mieux serait de faire un test de paternité au plus vite. Plus vite tu auras les résultats, plus vite tu seras fixé et tu pourras avancer. Sans compter le fait que s'il y a un enfant, la procédure de divorce diffère. A-t-elle trouvé un avocat ?

- Je… Je ne sais pas. Je ne lui ai pas reparlé depuis le repas chez ses parents.

- D'accord. C'est mieux comme ça. Evite de te retrouver seul avec elle. Ne la laisse pas te faire dire des choses qu'elle pourrait retourner contre toi. Je vais voir directement avec elle comment elle souhaite se défendre.

- Entendu.

- J'ai apporté un contrat, stipulant que je suis officiellement ton avocat pour cette affaire, dit-il en sortant une liasse de parchemins.

Harry lut rapidement avant de signer. Il rendit les parchemins à Blaise qui les signa à son tour avant de les ranger dans sa mallette.

- Pour finir, je voudrais parler avec toi du partage des biens.

- Oui, j'ai apporté tous les contrats des coffres que je possède. Et les documents concernant la maison que nous partagions et Square Grimault. Je lui laisse la maison. Je me suis déjà installé au Square.

- Tu es sûr ? s'étonna Blaise. C'est une belle propriété…

- Je me fiche de cette maison. C'est elle qui l'avait choisi. Je ne l'ai jamais vraiment aimé, j'ai accepté d'y vivre seulement pour lui faire plaisir.

- Bien. Et pour les coffres ?

- Tout ce qui concerne les héritages de ma famille et des Blacks, je ne veux pas qu'elle en touche un centime. Je les ai acquis avant notre mariage, ils ne lui appartiennent pas. Mais j'ai fait des placements qui ont rapporté. Je suis disposé à lui laisser 50% des fruits de ces placements.

- Tu es bien généreux.

- Je ne veux pas me battre. Je veux garder ce qui m'appartient. Le reste, je m'en contrefiche. Tout ce que je veux, c'est tourner la page.

- Je comprends. Je vais rédiger une première proposition du partage des biens.

Il rangea les copies des documents qu'Harry avait apporté avec lui dans sa mallette avant de se lever, sonnant la fin de leur entrevue.

- Je te contacte dès que possible pour une première entrevue avec elle. Concernant l'enfant, j'aime mieux ne rien prévoir tant que nous ne savons s'il est de toi.

- D'accord. Merci Blaise, dit Harry en lui serrant la main.

- Je t'en prie. Et prends soin de toi. Tu sembles tomber de fatigue ! dit-il en quittant le salon, laissant seuls Harry et Draco.

Cet entretien rassurait Harry dans un sens. Rien n'était encore réglé. Mais il sentait que ses intérêts seraient défendus par Blaise.

- Ne t'en fais pas, Blaise est le meilleur. Il saura faire respecter tes intérêts dans cette affaire.

- C'est l'impression qu'il m'a donnée en tout cas. Encore merci Draco. Tu n'as pas idée à quel point tu m'as aidé en demandant à Blaise de me défendre.

- Je te l'ai déjà dit, ça me fait plaisir de t'aider. J'aurais préféré ne pas avoir à le faire. Que tu n'es pas à vivre tout ça…

- Malheureusement, tu n'as pas le contrôle là-dessus, sourit tristement Harry. Mais tu m'aides beaucoup. C'est tout ce qui compte.

Draco lui sourit en réponse, ne voulant pas en dire plus de peur de révéler ses véritables sentiments. Il avait pourtant envie de lui dire que s'il avait été avec lui, jamais il ne lui aurait fait autant de mal, qu'il l'aimait trop pour ça. Mais il n'en avait pas le droit. Pas maintenant en tout cas. Ou peut-être jamais…

oOo

Ginny était furieuse. Elle venait de recevoir un parchemin d'un certain Blaise Zabini, l'avocat d'Harry, proposant une date pour une première entrevue avec lui et son mari avant de discuter des modalités du divorce. Il lui demandait également les coordonnées de son avocat, afin qu'il puisse échanger directement avec lui.

Alors Harry avait vraiment engagé un avocat pour divorcer. Elle avait vraiment cru que l'enfant qu'elle portait le dissuaderait de la quitter. Qu'il prendrait quelques jours encore pour se morfondre dans son coin avant de lui revenir en rampant. Elle s'était lourdement trompée. Mais elle ne comptait pas en rester là. Il voulait la guerre ? Alors il l'aurait.

Elle marchait d'un pas sûr dans les bureaux luxueux d'un grand cabinet d'avocats. Elle snoba la secrétaire qui lui demandait si elle avait pris rendez-vous et entra dans le bureau, sous les protestations de cette dernière.

- Bonjour Cormac

Ce dernier redressa la tête de ses papiers, surpris de cette visite impromptue. Derrière elle, sa secrétaire accourut toute essoufflée.

- M. McLaggen, je suis vraiment navrée. Elle est entrée avant que je n'aie eu le temps de l'en empêcher.

- Ce n'est rien Monica. Apportez-nous du thé s'il vous plait.

Cette dernière quitta le bureau, non sans lancer un regard noir à Ginny. Cette dernière ne s'en formalisa pas et alla directement s'installer face à son futur avocat.

- Ma chère Ginny, dit-il suavement. Cela fait bien longtemps que je ne t'ai pas vue. T'aurais-je manqué ?

Ginny rit en remettant en place ses cheveux derrière son épaule, l'air aguicheuse.

- Je ne dirais pas non à un petit rappel du bon vieux temps, minauda-t-elle.

- Quel bon vent t'amène ? demanda-t-il, comprenant que sa visite n'était certainement pas désintéressée.

- Harry demande le divorce. J'aurais bien besoin d'un avocat.

- Wow ! Si je m'y attendais. Pourquoi demande-t-il le divorce ? Laisse-moi deviner… tu as fini par te faire prendre la main dans le sac.

- Oui bon ça va. Tu acceptes de me défendre ou non ?

- Je crains de n'être un peu cher pour toi ma grande.

- Oh allez, dit-elle en se redressant légèrement, exposant ainsi sa poitrine pulpeuse. Je suis sûre que l'on pourrait trouver un arrangement.

- Hum… il s'interrompit quand sa secrétaire vint leur servir le thé. Que proposes-tu ? demanda-t-il une fois à nouveau seuls.

- D'abord, si tu me défends et que tu m'aides à le dépouiller, il y aura une très belle somme d'argent à la clé.

- Mais encore ? la poussa-t-il, sachant parfaitement où elle voulait en venir, sentant déjà son sexe pulser à l'intérieur de son pantalon devenu soudainement trop serré.

- Eh bien… dit-elle de façon aguicheuse. Je pourrais te payer en nature ?

- Plus précisément ?

Elle rit avant de se lever et de lancer un collaporta. Elle marcha lentement, relevant doucement sa robe le long de sa cuisse, contournant le bureau pour s'agenouiller juste devant lui. Elle dégrafa son pantalon en le fixant dans les yeux. Il souleva légèrement les hanches alors qu'elle le faisait glisser en même temps que son caleçon, dévoilant ainsi le sexe tendu de son ancien amant.

- Je pourrais commencer par ça, dit-elle en léchant le membre, arrachant un gémissement de plaisir à l'avocat.

- Et ensuite ? l'invita-t-il à continuer.

- Je pourrais le prendre en bouche…

Elle ne perdit pas de temps et s'exécuta, prenant dans sa bouche le membre et glissant sa langue contre lui, descendant et remontant sa tête, toujours en le regardant dans les yeux pour mieux l'exciter. Cormac eut la bonne idée de lancer un sort de silence avant de lâcher un gémissement de plaisir sous la torture qu'elle lui offrait. Elle continua ses caresses encore un peu avant de se relever et de venir s'installer à califourchon sur lui.

- Et il se pourrait que je ne porte pas de culotte, murmura-t-elle à son oreille, lui coupant le souffle.

Il l'agrippa au niveau des hanches pour la soulever et s'enfoncer brusquement en elle, leur arrachant à tous deux des râles de plaisir. Ginny se déhancha sur lui, accélérant de plus en plus, sentant l'orgasme monter. Cormac n'était pas en reste, enfonçant à chaque coup de butoir son sexe plus profondément en elle. Ils gémirent ensemble, sentant l'extase les envelopper dans un cocon de plaisir.

- Alors ? Tu acceptes ma proposition ? demanda-t-elle essoufflée.

- Tout ce que tu veux ! dit-il avant de l'embrasser langoureusement.

Il délogea son sexe de Ginny avant de la faire se redresser.

- Reviens demain pour que l'on parle des détails. Je ne peux malheureusement pas te recevoir plus longtemps, j'ai un rendez-vous dans une dizaine de minutes.

- Alors retrouve-moi plutôt chez moi demain ? Je me ferais un plaisir de commencer à te payer demain, dit-elle en l'embrassant. Harry est parti de la maison de toute façon.

- Demain, 14 heures, sans faute !

Elle rit en l'embrassant une dernière fois avant de partir, satisfaite. Harry allait regretter sa décision. Elle venait d'engager un requin pour la défendre.