Bonjour à tous !
Et voici le chapitre 4 ;) en espérant qu'il vous plaise !
Pour ceux qui ont laissé une review, je suis désolé, je n'aurai pas le temps d'y répondre aujourd'hui. Mais je vous remercie d'avoir pris le temps de laisser un avis :)
Bonne lecture
Chapitre 4
20 novembre 2005
Harry était tendu. Blaise n'avait pas tardé à le contacter à nouveau, proposant une date pour une entrevue avec Ginny et son avocat, comme ils l'avaient convenu. C'est ainsi qu'il se trouvait dans une salle de réunion aux Bureaux de Blaise, face à Ginny et Cormac McLaggen. Cet enfoiré avait accepté d'être son avocat. Ça faisait des heures qu'ils étaient là et Ginny refusait toujours les propositions plus que raisonnables d'Harry.
- Comme je le disais, reprit Blaise, les héritages de M. Potter ne concernent en rien Mme Potter. Il accepte toutefois de partager les fruits de divers placements, s'élevant à près de 300 000 gallions.
- Ma cliente ne peut se permettre de perdre son train de vie quotidien simplement parce que M. Potter décide de mettre fin à leur mariage.
- N'oublions pas que Mme Potter a commis divers adultères, conduisant ainsi mon client à demander le divorce. Elle est en tort dans cette affaire et il serait plus judicieux pour elle d'accepter l'arrangement.
- Je veux Square Grimault, intervint-elle tout à coup.
- Tu plaisantes, s'exclama Harry. Tu détestes cette maison !
- J'ai changé d'avis. Et puis, notre enfant mérite de garder un peu de son patrimoine.
- Si et seulement si cet enfant est bien le sien, intervint à nouveau Blaise. Quand bien même, M. Potter vous laisse la maison. Square Grimault lui a été légué par son parrain. Vous n'avez aucun droit dessus.
Elle grimaça fortement, ne supportant pas cet avocat. Elle savait qu'Harry aimait cette maison, raison pour laquelle elle voulait l'en lui priver.
- Avez-vous effectué comme demandé le test de paternité ?
- Nous ne voyons pas pourquoi ma cliente devrait s'abaisser à un tel procédé…
- Pardon ?! s'insurgea Harry.
Il se calma quand Blaise posa une main apaisante sur son avant-bras droit.
- Mais, poursuivit Cormac comme si Harry n'était pas intervenu, le test a effectivement été fait. Vous recevrez les résultats courant de semaine prochaine, directement de la part du laboratoire de Sainte-Mangouste.
- Bien. Pour en revenir aux biens.
- Je refuse sa proposition ! Que voulez-vous que je fasse de 300 000 gallions ! s'exclama Ginny.
- C'est une perte de temps, souffla Blaise. Maitre McLaggen, veuillez s'il vous plait raisonner Mme Potter. Elle a trahi les liens sacrés du mariage, par conséquent, elle n'a aucun droit sur les actifs de mon client. Il fait preuve de bonne foi en acceptant de lui laisser cette somme. Mais si elle poursuit sur cette voie, elle n'aura rien.
Sur ces mots, il mit fin à l'entrevue, invitant Harry à le suivre jusqu'à son bureau. Ce dernier fulminait et s'exclama enfin une fois à l'abri du bureau de Blaise.
- Non mais c'est quand même incroyable ! Elle me trompe et elle voudrait encore tout me prendre !
- Je n'ai pas dit mon dernier mot Harry. Mais ne t'en fais pas, nous n'allons pas nous laisser faire.
oOo
22 novembre 2005
Harry avait repris le travail depuis plusieurs jours déjà. Ça lui faisait du bien de penser à autre chose qu'à son divorce et pouvoir se plonger dans une enquête avec Ron. Pourtant, ce matin-là, il regretta d'être sorti de chez lui. Quand ils étaient arrivés dans leur bureau comme tous les matins, ils l'avaient trouvé envahi de beuglantes, toutes adress.ées à Harry. Puis Hermione s'était précipitée de les rejoindre, un exemplaire de la Gazette à la main. Harry parcourut l'article que lui désignait sa meilleure amie avant de blanchir et de se laisser tomber dans son siège.
Ron lut à son tour l'article qui avait mis son meilleur ami dans un tel état.
« Nous venons d'apprendre une terrible nouvelle, chers lecteurs ! Harry Potter divorce de sa tendre épouse.
Mais ce n'est pas tout, son épouse a déclaré en exclusivité que son mari souhaitait divorcer parce qu'elle était enceinte !
'Quand je lui ai appris la nouvelle, il s'est mis en colère. Je ne l'avais jamais vu comme ça ! Et il a menacé de me quitter si je refusais d'avorter. Mais je ne pouvais pas… Alors il a demandé le divorce, me laissant seule, avec un enfant à naître. Je ne le reconnais plus…'
Autant dire chers lecteurs que nous sommes plus que déçus par notre héros national. Il semblerait que sa célébrité lui soit finalement un peu trop montée à la tête ! »
Et ça continuait comme ça sur plusieurs paragraphes, le traitant de monstre sans cœur pour oser abandonner femme et enfant. Ron fulminait.
- Comment a-t-elle osé ! s'énerva-t-il en balançant le journal à travers le bureau.
C'est alors que Blaise entra rapidement, un papier à la main.
- Potter, j'ai rédigé un communiqué. Nous devons au plus vite rétablir la vérité ! Est-ce que tu valides ?
Harry parcourut rapidement le document, avant de le tendre à Blaise en acquiesçant, incapable de parler. Blaise ne perdit pas de temps avant de se rendre au journal et exiger qu'une édition spéciale ne soit communiquée pour rétablir les faits. Malheureusement, le mal était fait pour Harry. Il avait mis un temps fou à se défaire des beuglantes, toutes plus horribles les unes que les autres. Il ne comprenait pas comment Ginny pouvait en arriver aussi bas.
oOo
« Edition spéciale : la vérité sur le divorce Potter !
L'avocat d'Harry Potter rétablit les faits :
'Les propos de Mme Potter sont absolument inacceptables ! Mon client a demandé le divorce à la suite de plusieurs adultères de sa femme. Quant à l'enfant, nous sommes toujours en attente des résultats du test de paternité. S'il s'avère que mon client en est le père, il assumera ses responsabilités, et aimera son enfant, qu'importe le mal commis par sa future ex-épouse'
Il semblerait finalement que nous ayons été dupés… »
Harry relisait l'édition spéciale de la Gazette, adossé au comptoir du bar. Il prit son verre de Wiskey pur-feu en main et en but une bonne rasade. Il s'était laissé entraîner par des collègues pour lui changer les idées. Mais il n'arrivait pas à s'amuser. Même si les faits avaient été rétablis, il avait été profondément marqué par les propos du journal et de ses détracteurs. Il n'avait jamais songé une seule seconde à abandonner son enfant. Et le pire dans tout ça, c'était qu'une fois l'article paru, il avait reçu cette fois-ci des lettres de compassion et d'encouragements.
Quelle bande d'hypocrites ! Ils l'insultaient sans même connaître tous les faits et ensuite revenaient vers lui en se désolant pour lui… C'était tellement pathétique ! Il n'en revenait pas. Il but une nouvelle gorgée, l'alcool lui brulant l'œsophage au passage mais il s'en fichait. Il voulait boire pour oublier. Alors il buvait.
- Harry ?
Il tourna la tête vers l'homme qui l'avait interpellé avant de le reconnaitre.
- Heeyyy ! Dracooo… Qu'est-ce-q-tu fais là ?
Draco fronça les sourcils devant l'air ivre d'Harry. Ça ne lui ressemblait pas de boire autant, bien que vu les circonstances, il pouvait totalement le comprendre.
- Allez viens Harry, je te ramène chez toi.
- Ooh mai-non… J'suis bien là ! rit Harry.
Draco soupira et s'assit finalement à côté de lui, attendant le moment où Harry finirait par s'écrouler de fatigue sur le comptoir, ce qui ne tarda pas. Il l'attrapa sous les épaules avant de le mener vers une zone de transplanage. Une fois arrivé chez Harry, il le monta à l'étage et le fit s'allonger sur son lit. Il lui enlevait ses chaussures alors qu'Harry se réveilla.
- T'fais quoi ? marmonna-t-il.
- Je te borde, plaisanta Draco. Rendors-toi. Ça ira mieux demain.
- Non… ça n'ira pas… plus jamais…
Il se mit à sangloter alors que Draco finissait de lui enlever ses chaussures, puis sa veste et son pantalon. Il le força à se mettre sous la couverture avant de s'assoir près de lui.
- Je te promets que ça finira par aller mieux. Tu verras.
- J'suis paumé… j'comprends pas pourquoi elle a fait ça, pleura Harry. Elle… elle disait qu'elle m'aimait… mais en fait… elle se foutait juste d'ma gueule…
- Chut Harry… ça va aller.
Il lui caressa tendrement les cheveux avant d'aller lui chercher une potion de sommeil sans rêve. Ça lui ferait du bien de dormir un peu sans cauchemar. Il le força doucement à boire la potion avant de lui embrasser le front.
- Dors Harry. On parlera demain.
Il quitta la chambre d'Harry et alla s'installer dans son salon. Il aimait autant être là pour lui le lendemain matin. Il sentait qu'Harry avait besoin de vider son sac. Il prenait trop sur lui depuis le début de cette histoire. Ce n'était pas bon pour lui…
Ça lui faisait mal au cœur de le voir comme ça. Cette garce de Ginny était en train de le briser. Et tout ça pour quoi ? Par méchanceté gratuite ? Par cupidité ? Il ne méritait rien de tout ça !
oOo
23 novembre 2005
Quand Harry se leva, il dut se précipiter aussi vite que possible aux toilettes pour vomir. Il avait un peu trop abusé la veille au soir du whisky pur feu. Il avait beaucoup bu, mais pas assez pour oublier à quel point il s'était tourné en ridicule devant Draco, à pleurer comme un enfant.
- Harry ? Tout va bien ? demanda ce dernier.
Il avait passé la nuit ici ? Harry ne s'en sentait que plus gêné. Il avait été si pitoyable que le blond avait préféré rester pour veiller sur lui ? Il se redressa et se rinça la bouche avant de sortir de la salle de bain attenante à sa chambre, trouvant Draco au milieu de la pièce, une fiole à la main.
- Ça va… j'ai juste eu un peu la nausée…
- Juste un peu hein ? se moqua gentiment Draco. J'ai pensé qu'une potion anti gueule de bois te ferait du bien, ajouta-t-il en montrant la fiole.
- Merci ! dit Harry en prenant la fiole.
Il ne fallut que quelques minutes à peine pour que la potion fasse effet, soulageant son ventre et sa tête douloureux.
- Je suis désolé pour hier soir… je ne sais pas ce qui m'a pris.
- T'en fait pas. Avec ce que tu vis, ça peut se comprendre. Habille-toi, je t'ai préparé un petit déjeuner.
Il ne laissa pas à Harry le temps de répondre, sortant déjà de la chambre et laissant un peu d'intimité à Harry. Ce dernier ne traina pas à s'habiller. Il s'estimait chanceux d'être tombé sur Draco hier soir, et pas sur quelqu'un qui aurait pu se servir de cette anecdote contre lui. Il rejoignit Draco dans la cuisine où un délicieux petit déjeuner l'attendait. Le blond était déjà assis à table, sirotant un café bien chaud devant la gazette du sorcier.
- Quelles sont les nouvelles ? demanda avec appréhension Harry.
- Pas grand-chose. La société sorcière se désole encore pour toi. Quand on pense que hier matin, ils étaient tous prêts à te mener au pilori…
- Ouais… une belle bande d'hypocrites, commenta Harry amèrement.
- Ils ne t'ont jamais vraiment épargné…
Draco se souvenait parfaitement de ces années à Poudlard, où la Gazette du sorcier avait trainé Harry dans la boue avant de finalement recommencer à l'aduler. Malheureusement, Harry devait à nouveau faire face au « quand dira-t-on ». Les gens feraient mieux de se mêler de ce qui les regardent au lieu de s'intéresser à la vie d'Harry, dont ils ne savent rien…
Il fut interrompu dans ses pensées par la sonnette de la porte d'entrée, signalant un visiteur. Etonné, Harry alla ouvrir avant de revenir moins d'une minute plus tard avec Blaise.
- Je te sers un café ? proposa Harry.
- Je veux bien, merci. Salut Draco, s'étonna le métis. J'ignorais que je te trouverais ici.
- Il m'a trouvé au bar hier soir. Disons que je n'étais pas en très bon état alors il m'a ramené.
- Je vois, répondit Blaise. J'ai reçu les résultats du test de paternité, dit-il en désignant le dossier qu'il tenait dans sa main.
- Je vais vous laisser… dit Draco alors qu'il s'apprêtait à se lever.
- Non, reste, dit Harry. Je… enfin…
Harry préférait être en présence d'un ami au moment où il découvrirait s'il serait père ou pas. Ça lui faisait peur… il ne savait plus où il en était. S'il voulait ou non de cet enfant. Alors il préférait ne pas être seul dans un moment pareil. Il y avait Blaise bien sûr, mais il n'était pas suffisamment proche de lui pour le considérer comme un ami. Draco sembla le comprendre car il hocha simplement la tête et resta à sa place.
Harry fit signe à Blaise d'en finir avec tout ça et ce dernier ouvrit l'enveloppe avant d'en sortir le document où était écrit noir sur blanc si Harry était le père de l'enfant, ou non. Blaise quitta les yeux de la feuille pour fixer Harry.
- C'est toi le père.
Une vague de froid traversa Harry à ce moment-là. Il allait être papa. Il ne savait même pas comment réagir. Il ne savait même pas quoi dire…
- Putain, parvint-il seulement à souffler.
Les deux anciens Serpentards ne dirent rien, laissant à Harry le temps d'intégrer la nouvelle. Il se leva de table, marmonnant le besoin d'être seul une minute et courut vers les toilettes pour y rendre son petit déjeuner. Pour la deuxième fois de la matinée, il se rinça la bouche avant de se passer de l'eau fraiche sur la figure avant de se regarder dans le miroir.
Il allait être papa… Un père célibataire. Une boule se forma dans sa gorge alors que sa respiration se faisait erratique. Quelques larmes coulèrent sur ses joues avant qu'il ne les essuie d'un geste rageur, se forçant à reprendre son calme. Mais comment rester calme dans une situation pareille ? Comment…
Au bout de plusieurs minutes, il se décida à retourner dans la cuisine. A peine passait-il le seuil de la pièce que les regards de Draco et Blaise se posèrent sur lui, inquiets. Harry reprit la place qu'il avait quitté, toujours aussi silencieux.
- Harry… souffla Draco.
- Ça va… Je… Qu'est-ce qui va se passer maintenant ? demanda-t-il à l'attention de Blaise.
- Eh bien tout dépend de toi.
- Comment ça ?
- Est-ce que tu veux demander la garde exclusive ?
- Je… Je n'en sais rien… j'imagine que le mieux pour l'enfant serait une garde partagée ?
- Ce serait l'idéal en effet. Mais c'est à toi que revient cette décision. Tu as parfaitement le droit de demander la garde exclusive, après tout ce qu'elle t'a fait…
- Non… Quand bien même j'en veux à Ginny… Cet enfant a une mère et je ne veux pas l'en priver.
- Tu sais qu'elle n'aura pas forcément autant de scrupules que toi.
- Je sais. Mais je ne veux pas m'abaisser à son niveau. Tout ce que je veux, c'est en finir avec ce divorce et pouvoir enfin tourner la page.
- Je comprends. Je vais rédiger la proposition et fixer un nouveau rendez-vous. Après son coup avec la presse, est-ce que tu veux changer ta proposition pour le partage financier ?
- Non, souffla Harry. Non… Je veux juste en finir au plus vite.
- Très bien. Je te tiens au courant pour la date. Prends soin de toi Harry.
- Ouais… répondit Harry dans un haussement d'épaule las.
Draco raccompagna son meilleur ami jusqu'à l'entrée. Ce dernier s'arrêta sur le pas de la porte, fixant son ami d'un air inquiet.
- Je sais que tu veux l'aider, et vu comme il en a besoin, je ne t'en empêcherai pas. Mais fais attention à toi… je sais ce que tu ressens pour lui et… je ne veux pas que tu souffres.
- Ne t'inquiète pas pour moi. Je suis là en tant qu'ami, je n'espère rien d'autre de lui.
- D'accord, répondit simplement Blaise avant de partir.
Draco rejoignit Harry qui était toujours dans la cuisine, la tête posée sur ses bras sur la table. Il semblait accablé par tous les malheurs du monde et cette vision lui serra le cœur. Il s'approcha doucement de lui, et posa une main sur son épaule.
- Tu veux en parler ?
- Pour dire quoi ? Que j'ai peur ? Eh bien oui, j'ai la trouille. Ce n'est pas comme ça que j'imaginais ma vie… Trompé par une femme qui se foutait bien de ma gueule. Divorcé et père célibataire… Putain… Je ne sais même pas si j'en serai capable.
- Hey, dit Draco en s'accroupissant à côté de lui de manière à être à sa hauteur. Ne te torture pas comme ça. Tu vas y arriver. Déjà, tu as quelques mois pour t'y préparer. Et tu n'es pas seul. Tu seras peut-être un père célibataire, mais tu ne seras pas seul. Ron et Hermione seront là pour t'aider. Et je suis là moi aussi. On ne va pas te laisser tomber. D'accord ?
Harry hocha seulement la tête avant de se pencher vers Draco, posa sa tête sur son épaule. Ce dernier se tendit légèrement, puis passa ses bras autour du brun, comprenant son besoin de réconfort. Il le serra contre lui jusqu'à ce qu'Harry n'esquisse un mouvement pour s'éloigner.
- Merci Draco. Je sais que je me répète ces derniers temps, mais merci. Ça me fait du bien de savoir que je peux compter sur vous. Sur toi.
- Tu pourras toujours compter sur moi, lui assura Draco.
- Je devrais probablement aller l'annoncer à Ron et Hermione…
- Oui. Je dois rentrer moi aussi. Ça va aller ?
- Oui, merci Draco.
Draco lui sourit doucement avant de partir à son tour. Harry ne tarda pas à prendre la cheminette et se rendre chez ses meilleurs amis. Quand il leur annonça les résultats du test de paternité, Hermione le prit doucement dans ses bras, tandis que Ron posa une main réconfortante sur son épaule, lui tenant à peu de chose près le même discours que Draco. Ils l'invitèrent à rester avec eux pour la journée, afin de se changer les idées, ce qu'il fit.
Quand il rentra chez lui à la fin de la journée, il se sentait mieux. Ce n'était effectivement pas la vie qu'il avait imaginée, mais il s'en sortirait. Il s'en sortait toujours après tout, cette fois ne ferait pas exception à la règle. Et il n'était pas seul, c'était le plus important.
Ne restait plus qu'à en finir avec la procédure de divorce, et il pourrait avancer et essayer de reconstruire ce que Ginny avait brisé en lui…
oOo
Cormac reposa brusquement sur le bureau la parution du jour de la Gazette du sorcier, devant une Ginny penaude.
- Non mais qu'est-ce qui t'a pris ?! Tu n'étais déjà pas en posture de réclamer les biens de Potter, mais avec ce que tu viens de faire, tu pourras t'estimer heureuse s'il maintient sa proposition financière !
- On parle de St Potter ! Bien sûr qu'il va la maintenir. Et je suis persuadée qu'on peut lui prendre bien plus en touchant là où ça fait mal et…
- La ferme ! la coupa Cormac. Avec ton petit tour de la Gazette, tu t'es totalement discréditée. Contente-toi de son offre, car crois-moi, si le divorce passe au tribunal, je ne donne pas cher de ta peau ! Tombe sur un juge du côté de Potter, ce qui est plus que probable, et il te fera payer très cher !
- Comme quoi ? demanda Ginny d'une voix blanche, réalisant seulement maintenant les retombées que ses efforts pour nuire à Harry pourraient avoir sur elle.
- Ce que tu as fait, ça s'appelle de la diffamation publique. Au lieu de recevoir de l'argent de Potter, tu pourrais être condamnée à lui verser des dommages et intérêts. Et peut-être même de la prison !
- De la prison ? bafouilla la jeune femme.
- Oui. Alors maintenant, tu me laisses faire. On va accepter son offre, quoi qu'elle soit. Et espérer qu'il ne souhaite pas engager de poursuites contre toi !
Sur ces mots, il quitta le bureau, laissant Ginny réfléchir aux conséquences de ses actes. Il était hors de lui. Jamais il n'aurait dû lui faire confiance ! Elle lui avait promis un beau pactole. Il espérait vraiment pouvoir plumer Potter. Malheureusement, il avait misé sur le mauvais cheval. Ils ne sortiraient pas vainqueurs de cette procédure de divorce.
à suivre...
