Bonjour à tous !

J'espère que vous ne m'en avez pas trop voulu de couper le précédent chapitre à un moment, disons, crucial :p

Mais bon, c'est mon petit côté sadique ;)

J'espère que la suite vous plaira !

Un grand merci à vous tous, qui suivez cette histoire !

Bonne lecture !


Chapitre 8

25 septembre 2007 (suite)

Kingsley Shackelbolt restait figé au milieu de la panique ambiante, le corps traversé de sueurs froides. Autour de lui, les civils hurlaient d'effroi et de peur. Certains Aurors étaient désorientés, touchés par des débris. Il se réveilla enfin et commença à hurler des ordres. Les civils devaient être pris en charge, les Aurors blessés emmenés à Ste Mangouste mais surtout, il leur fallait une équipe de déblaiement de toute urgence.

- Mais chef… personne n'aurait pu survivre à une telle explosion, le contredit une nouvelle recrue.

- Ne discutez pas les ordres ! Tant que nous n'avons pas de preuve du contraire, les Aurors Potter et Weasley sont considérés comme disparus et ont besoin d'assistance. Alors faites-moi venir cette équipe rapidement avant que je ne m'énerve !

La jeune recrue déguerpit plus vite que son ombre. On ne contredisait jamais les ordres de son chef dans de telles circonstances et il venait de l'apprendre à ses dépens. Kingsley se retourna vers les restes de l'immeuble, priant Merlin pour que l'on retrouve ses hommes en vie. Il reprit sa radio, cherchant à prendre contact avec eux.

- Auror Potter, Weasley, ici Shackelbolt. Si vous me recevez, répondez !

Seul un grésillement lui répondit sur la radio.

- Auror Potter ! Auror Weasley ! Répondez !

Encore un grésillement. Il recommença encore et encore et ne s'arrêterait que lorsqu'il aurait une réponse. Il refusait d'accepter l'idée que ses meilleurs hommes ne soient morts. Ils étaient doués, ils avaient de la ressource. Ils avaient forcément trouvé un moyen de se protéger, d'une manière ou d'une autre. Il ne pouvait en être autrement.

A peine une dizaine de minutes plus tard, l'équipe de déblaiement arriva enfin sur place, au plus grand soulagement de tous. Ils étaient une petite vingtaine, vu l'ampleur de la tâche, ça ne serait pas de trop. Un homme s'avança vers Kingsley.

- Chef Shackelbolt, le salua-t-il. Je me présente, Dylan Sanchez, je suis le chef de cette équipe.

- Enchanté. J'ai deux hommes là-dessous, répondit le chef des Aurors en désignant les décombres. On ne sait pas s'ils sont en vie mais nous devons considérer qu'ils le sont. J'ai besoin que les décombres soient déblayés aussi vite que vous le pourrez.

- Il y a une procédure Chef. Si nous allons trop vite, on pourrait aggraver la situation de vos Aurors coincés là-dessous.

- Je ne vais pas vous dire comment effectuer votre travail. Je vous demande de faire aussi vite que vous le pourrez. La vie de mes hommes en dépend.

- Compris.

Il se tourna vers son équipe et donna ses instructions. Rapidement, tous se mirent au travail, déblayant les décombres un à un. Cela prendrait sûrement des heures avant qu'ils ne retrouvent Harry et Ron. Kingsley priait seulement pour qu'ils soient toujours en vie, et qu'ils tiennent jusqu'à ce que les secours puissent atteindre leur position.

Il reprit sa radio en main et retenta d'établir le contact avec eux. Toujours le même grésillement lui répondait, mais il ne perdait pas espoir d'entendre la voix d'un de ses deux hommes lui répondre.

oOo

- Auror Potter ! Auror Weasley ! Répondez !

Ron se réveilla difficilement, sentant une horrible douleur pulser à l'arrière de sa tête. Il était désorienté et mit un certain temps avant de se rappeler les derniers évènements. Il regarda autour de lui, tout n'était plus que gravas et poussières. Il se rendit compte en voulant se relever que sa jambe était coincée sous un bloc de pierre. Il chercha près de lui sa baguette sans la trouver. Il avait dû la lâcher au moment de l'impact… elle pouvait être n'importe où. Il se débrouilla comme il put pour se dégager. Il poussa sur le bloc de pierre criant de douleur alors qu'il arrivait enfin à se dégager. Il se laissa retomber en arrière, étourdi par la douleur. Il se força à se redresser, il devait trouver Harry, ce n'était pas le moment de reperdre connaissance.

- Harry ? cria-t-il, espérant un signe de son ami. Harry ! Tu m'entends ?

- Auror Potter ! Auror Weasley ! Si vous m'entendez, répondez !

Il reconnut la voix de son supérieur dans la radio. Il s'empressa de répondre, afin de signaler qu'il était toujours vivant.

- Chef ? dit-il d'une voix rauque.

- Weasley ! Par Merlin vous êtes en vie ! Comment allez-vous ?

- Ça peut aller, dit-il en trébuchant à cause de sa jambe. Je crois que j'ai une jambe cassée, et peut-être une commotion.

- Ne vous en faites pas, l'équipe de déblaiement est déjà sur place. On va tout faire pour vous sortir de là rapidement ! Comment va Potter ? Il est vivant ? Et l'otage ?

- Je ne sais pas, souffla-t-il en s'asseyant, épuisé par les quelques mètres qu'il venait de parcourir difficilement à travers les décombres. Je le cherche. Il était plus près de l'explosion… Mais je vais le trouver ! L'otage est mort…

- Si Potter était près de l'explosion…

Kingsley ne termina pas sa phrase mais Ron comprit très bien où il voulait en venir. Mais il refusait cette éventualité ! Harry était vivant, il ne pouvait en être autrement !

- Non ! Il est vivant ! J'en suis sûr. Il faut juste que je le trouve…

- Weasley…

- On parle d'Harry ! Du putain de Survivant ! Je vais le trouver.

- Très bien, soupira son chef. Contactez-moi dès que vous le trouverez.

- Compris Chef.

Il prit une profonde inspiration et se força à se relever, progressant comme il le pouvait dans les décombres en appelant son ami. Il regardait partout, à l'affut du moindre signe d'Harry. Plusieurs minutes passèrent, paressant être une éternité pour Ron tant il s'inquiétait de ne jamais le retrouver quand il vit la chevelure caractéristique de son meilleur ami dépasser des décombres.

- Harry !

Il se précipita vers lui et retira les gravats sous lesquels était coincé le brun. Il vit avec horreur une tige de fer empalée dans son abdomen, lui faisant perdre beaucoup de sang. Il ne perdit pas de temps et posa deux doigts dans le cou de son ami, priant pour sentir la moindre petite pulsation. Il soupira de soulagement en constatant que son ami était toujours vivant. Il déchira un morceau de sa cape d'Auror pour l'appliquer autour de la tige et faire un point de compression, tentant tant bien que mal de stopper l'hémorragie.

- Harry ! Hey mon pote ! Tu m'entends ?

Il vit le brun plisser les yeux avant de les ouvrir doucement, papillonnant légèrement. Il semblait à peine conscient.

- Hey, souffla Ron. Ça va aller ok ? Kingsley est sur le coup, il va nous sortir de là. Il faut juste que tu tiennes un peu plus longtemps, d'accord ? Tu peux faire ça pour moi ?

Mais il n'obtint à peine un grognement, ce dernier semblant plonger à nouveau dans l'inconscience.

- Merde ! jura Ron avant de prendre sa radio. Chef ? Vous êtes toujours là ?

- Oui Weasley, je t'écoute.

- J'ai trouvé Harry. Il est plutôt mal en point… Il a une tige de fer plantée dans le ventre. J'ai fait un point de compression mais ça ne suffira pas. Il a déjà perdu beaucoup de sang ! Il… Il est à peine conscient… Il ne va pas tenir longtemps comme ça. Il faut l'évacuer au plus vite !

- On fait le maximum, on va vous sortir de là. As-tu pu lui lancer les sorts de premiers secours ?

- J'ai perdu ma baguette dans l'explosion… et Harry avait posé la sienne pour gagner la confiance du preneur d'otage… Je ne peux rien faire !

- D'accord, essaie de garder ton calme. L'équipe ne peut pas faire plus vite sans risquer de tout faire effondrer sur vous et vous tuer… Continue le point de compression, je te tiens au courant de l'avancée des secours.

- Compris…

Ron se sentait désespéré. Il sentait son ami en train de mourir sous ses mains et il ne pouvait rien faire pour l'aider. Il ne lui restait plus qu'à prier pour que les secours les trouvent rapidement et qu'Harry tienne jusque-là…

Une heure plus tard…

Quand Harry sortit pour la deuxième fois des brumes de l'inconscience, la première chose qu'il sentit fut une douleur fulgurante à l'abdomen. Il ouvrit les yeux et voulut se redresser, encore désorienté, mais une main ferme le maintenait au sol.

- Hey mon pote, doucement ! lui dit Ron. Tu es salement amoché mais ça va aller, d'accord ?

- Qu'est-ce qui… qu'est-ce… Putain j'ai mal !

Machinalement, il porta ses mains à la source de la douleur et constata avec horreur le sang sur celles-ci. Il redressa la tête avant de la faire retomber lourdement au sol, la respiration erratique. Il venait de voir ce qui lui causait tant de douleur, et à cette vue, cette dernière semblait bien plus forte.

- Je sais que tu as mal Harry mais j'ai besoin que tu te concentres sur ma voix, ok ?

Il reporta son attention sur son meilleur ami. Du sang avait coulé le long de sa tempe et son visage était couvert de sueur et de poussière.

- Tu… Tu es… blessé ? souffla Harry, qui avait du mal à parler tant il souffrait.

- Juste un coup sur la tête, rien de grave.

- Ok… Ok…

Harry tentait d'analyser la situation. Quand l'otage avait voulu agir, il avait provoqué l'explosion, les propulsant lui et Ron à l'autre bout de la pièce. Il avait conscience qu'ils devaient leurs saluts qu'à la réactivité de son ami, qui avait eu le temps de lancer un sort de protection autour d'eux, sans quoi, l'explosion les aurait tués sur le coup eux aussi.

- Tu… tu nous… as sauvés.

- J'aurais voulu faire plus… on ne peut pas dire que mon sort ait été efficace…

- On est… vivants… c'est… suffisamment… efficace… pour moi.

- Ouais… Essaie d'économiser tes forces.

Ron voyait bien que son ami peinait à parler, depuis qu'il avait repris connaissance. Il sentait le thorax d'Harry monter et descendre au fil de ses respirations difficiles. Son visage tordu par la douleur était d'une pâleur inquiétante. Il lui fallait des soins de toute urgence et ils étaient coincés là, condamnés à attendre que l'équipe de déblaiement puisse les atteindre.

Harry regardait encore de tous les côtés, semblant chercher à se focaliser sur autre chose que la tige plantée dans son corps. Mais son regard revenait sans cesse sur elle. Il l'entoura de ses mains, voulant la retirer.

- Harry non ! l'arrêta Ron catastrophé. Si tu l'enlèves, ce sera pire.

- Mais j'ai… mal…

- Je sais… Je sais mon pote mais si on la retire, tu perdras deux fois plus de sang. Je sais que ça fait mal, mais elle te maintient en vie. On doit la laisser, ok ?

- Hum… gémit seulement Harry.

Ron aurait vraiment aimé avoir sa baguette ! Il aurait pu faire en sorte d'apaiser sa douleur, mais il était impuissant. Il ne pouvait rien faire pour le soulager, à part l'encourager à tenir… Il recontacta leur chef, profitant que l'oreillette d'Harry ne soit plus dans son oreille. Ainsi, il n'entendrait pas Kingsley s'il ne donnait que des mauvaises nouvelles.

- Weasley ? répondit aussitôt ce dernier. Tout va bien ?

- Ça va. Harry s'est réveillé mais il faut vraiment le sortir de là.

- Tenez encore un peu, l'équipe a beaucoup avancé. Ils estiment pouvoir vous atteindre dans une heure environ.

Une heure… Les espoirs de Ron tombèrent comme un soufflé raté. Harry ne tiendrait pas une heure. C'était ce qu'il voulait répondre à leur chef mais Harry l'entendrait. Et il refusait qu'il l'entende être aussi pessimiste…

- Weasley ? s'inquiéta Kingsley en ne recevant pas de réponse de sa part. Je sais que c'est long mais… essaie de le faire tenir, ok ? Tout va bien se passer.

- Ok, répondit simplement.

Les encouragements de son chef ne le rassurait pas vraiment. Pas du tout même. Harry dut voir son désespoir sur son visage car il souffla :

- Je vais… mourir… ici… pas vrai ?

- Non ! réagit aussitôt Ron. Non ! Les secours ne vont plus tarder, ils…

- Ron… Je le… vois bien… à ton… visage… Ils arrivent… bientôt mais… ce sera… trop tard pour moi… ?

- Je…

Des larmes traitresses roulèrent sur ses joues. Il les essuya rageusement contre son épaule, ses mains appuyant toujours fermement la blessure d'Harry.

- Je t'interdis de perdre espoir ok ?! Tu vas t'en sortir. Tu n'as pas le choix !

- Je suis… fatigué… Ron…

- Je sais ! Je sais mais… Pense à ton fils ! Il a besoin de toi. Il n'a déjà pas de mère… il ne peut pas perdre son père… Et Draco ! Tu dois encore lui parler ! Vous devez arranger les choses entre vous… vous avez la vie devant vous pour être heureux… Tu n'as pas le droit d'abandonner ! Pas maintenant. Pas comme ça.

- Tu crois… que je… ne pense pas… à mon fils ? souffla Harry, des larmes s'échappant de ses yeux. J'ai peur… j'ai peur de… le laisser… mais rends-toi à… à l'évidence… Je ne vais… pas sortir d'ici… vivant…

Ron secoua la tête de gauche à droite, refusant en bloc cette éventualité.

- Tu es le putain de survivant ! Alors tu vas nous prouver que tu mérites ce surnom et tu vas survivre !

Un sanglot s'échappa du brun, bien trop conscient de ses forces qui l'abandonnaient. Il pensait à son fils, son petit garçon, qu'il allait rendre orphelin. Il pensait à Draco, à la façon horrible dont il lui avait parlé. Il allait mourir sans avoir le temps de s'excuser. Il allait mourir alors que Draco pensait sûrement qu'il le détestait.

C'était injuste. Après tout ce qu'il avait vécu, après toutes ses souffrances qu'il avait dû surmonter. Il allait simplement perdre la vie comme ça, coincé sous des décombres, sans avoir le temps d'embrasser une dernière fois son fils. Sans avoir le temps de dire à Draco combien il l'aimait. Il allait mourir le cœur rempli de regrets, d'avoir laissé la peur l'empêcher d'être heureux avec cet homme formidable qui avait été son pilier durant ces deux dernières années.

- Ron… Tu… Vous veillerez bien… sur James ?

- Harry… le supplia Ron.

- Je t'en… prie… j'ai besoin… de l'entendre…

- On prendra soin de lui, je te le promets !

- Merci… souffla Harry. J'aurais… tellement… voulu pouvoir… parler à… Draco…

Ron renifla peu élégamment, vu la situation, il s'en foutait totalement ! Il sentait son meilleur ami partir. Il le sentait faiblir à vue d'œil. Mais il pouvait peut-être faire quelque chose pour lui… et pour Draco.

- Chef ? appela-t-il dans sa radio.

- Weasley, je t'écoute.

- J'aurais un service à vous demander. Est-ce que vous pouvez faire venir Draco Malfoy ? Harry voudrait… il a besoin de lui parler…

- Ce n'est pas dans le protocole de…

- Je n'en ai rien à foutre du putain de protocole ! s'énerva Ron. Je… S'il vous plait, dit-il en se calmant. C'est important ! Il a besoin de lui parler… Ne le laissez pas mourir sans lui donner cette chance…

De son côté, Kingsley ferma douloureusement les yeux, comprenant qu'Harry Potter était en train de mourir.

- Très bien, je le fais venir.

- Merci, souffla Ron soulagé.

Il regarda dans les yeux son meilleur ami, en remettant son oreillette en place.

- Draco va venir Harry. Tu… Tu vas pouvoir lui parler.

Le regard du brun sembla s'illuminer à ces paroles.

- C'est vrai ? souffla-t-il.

- Oui. Il faut juste que tu tiennes encore un peu, ok ?

- Ok…

oOo

Draco était plongé dans son travail quand un Auror entra en trombe dans son bureau, le faisant sursauter lui, et Hermione, elle-même plongée dans la rédaction d'un rapport important.

- En voilà des manières Seamus ! grogna Hermione.

- Je… Désolé ! s'excusa ce dernier, essoufflé par sa course folle. Il y a eu un accident avec Harry et Ron.

- Quoi ? Que s'est-il passé ?! s'inquiéta aussitôt Hermione tandis que Draco sentit des sueurs froides lui parcourir le dos.

- Pas le temps de vous en dire plus ! Malfoy, il faut que tu viennes avec moi ! répondit Seamus avec urgence.

Malfoy ne prit pas le temps de réfléchir et laissa tout en plan, suivant Seamus qui repartait déjà d'un pas pressé, sortant un portoloin d'urgence. Hermione en fit autant et les suivit, inquiète pour son mari et son meilleur ami. Ils atteignirent la zone de transplanage rapidement, et Seamus leur tendit le portoloin qui les emmènerait directement sur les lieux de l'accident.

Une fois sur place, Draco et Hermione ne purent que constater avec horreur les Aurors et une équipe de déblaiement s'affairer dans les décombres de ce qui était autrefois un immeuble. Seamus les mena face à Kingsley Shackelbolt. En voyant la mine désolée de ce dernier, ils comprirent rapidement que l'état d'un des deux était grave, certainement Harry. S'il s'agissait de Ron, jamais on n'aurait fait venir Draco en urgence ici.

- Kingsley ! demanda Hermione d'un ton pressant. Que s'est-il passé ?

- Une négociation avec un preneur d'otage qui a mal tourné… Potter et Weasley sont là-dessous, dit-il en pointant du doigt les décombres. L'équipe de déblaiement les a presque atteints mais… Weasley craint que Potter ne tienne pas jusque-là…

- Quoi ? souffla Hermione, choquée. Mais…

- M. Malfoy, la coupa Kingsley, nous vous avons fait venir parce qu'il vous réclame, dit-il en lui tendant une radio.

- Mais… ça reviendrait à montrer à Harry qu'on n'a plus d'espoir pour lui…

- Je sais mais… Ron ne veut pas le laisser mourir sans lui laisser une chance de parler à M. Malfoy.

- Mais... souffla Draco à son tour.

Il n'était pas préparé à ça. Rien n'aurait jamais pu le préparer à une telle épreuve. Il savait que le métier d'Harry était dangereux. Il le savait et pourtant, être confronté aujourd'hui à la réalité qu'il allait le perdre lui brisait littéralement le cœur…

- M. Malfoy, l'appela le chef des Aurors, voyant le manque de réaction de Draco, sous le choc. On ne sait pas combien de temps il pourra encore tenir…

Draco se ressaisit et d'une main tremblante, prit la radio, glissant l'oreillette dans son oreille. Il sentait son cœur battre à toute vitesse, alors qu'il était sur le point de perdre l'homme qu'il aimait. Il devait se montrer fort pour Harry, qui ne voulait pas mourir avant de lui avoir parlé…

- Harry ?

à suivre...


Bon, j'avoue, je fait encore ma méchante en coupant à ce moment là... mais comme je l'ai dit en début de chapitre, j'ai un petit côté sadique qui a un peu trop tendance à ressortir quand j'écris une fiction :p

A samedi prochain pour la suite ! ;)