Auteur : Aèle

Base : Saint Seiya

Disclaimer : comme à tous les ficqueurs, les persos ne m'appartiennent pas.

Note : c'est ma première fic saint seiya, alors soyez gentils si ce n'est pas parfait. merci

prologue

«-Un mois que nous sommes revenus. Un mois que nous apprenons à mieux nous connaître. Et pourtant, certains n'ont pas changés.»

La phrase de Milo brisa le calme apaisant de ce soir d'été grec. Onze chevaliers d'or, cinq de bronze, Kanon et Athéna étaient là. Manquait juste le chevalier du Verseau, reparti dans son temple quelques minutes auparavant.

«- Est-ce un regret, Milo ? Et as-tu une personne particulière en tête ? demanda Dohko, dans son habit de Grand Pope.

Pas des regrets, mais peut être de la tristesse. Après tout ce que nous avons traversés, tous ici présents, on aurait pu s'attendre à ce que certaines différences et certaines barrières soient dépassées. Mais Camus n'a pas changé. Toujours aussi froid, distant envers les autres. Et ces miroirs qu'il a installé dans son temple … Je sais très bien qu'il a arrêté d'en créer, mais pourquoi en garder autant ?

Ne le juge pas si sévèrement, répondit la voix douce de Shun. Il est très triste, tu sais. La plupart du temps, ça ne se voit pas, mais il y a une lueur, parfois, dans son regard, qui ne trompe pas.

Quand aux miroirs, je l'ai interrogé, une fois. Sa seule réponse a été que certains souvenirs ne s'effaçaient pas, compléta Athéna.

Il n'a pas été plus précis ? Les souvenirs, c'est vague. Tout homme en a. Et puis, c'est lui qui dit qu'il faut assumer son passé, remarqua Saga.

Je n'en sais pas plus, avoua Athéna. Mais si un jour il veut se confier, ne le rejetez pas.

Tout le monde a des souvenirs. Le tout est d'en tirer des leçons pour continuer à avancer. Conclut le sage Shaka.

N'empêche je serais curieux de savoir de quels souvenirs il parlait, relança Seiya.

Peut être qu'en ne le harcelant pas il te le dira, répliqua Hyoga.

Je ne harcèle jamais personne, moi. s'indigna Seiya. Et je vais même te le prouver en attendant qu'il s'explique.

Ça lui fera déjà un soucis en moins, rit Aiola.

Regardez moi ça quelles mauvaises langues vous êtes. Je ne suis pas insupportable, quand même. »

Il fit la grimace aux sourires sceptiques qui s'affichèrent sur les visages. Il s'apprêtait à répliquer, mais fut prit de vitesse par Marine qui les appela pour se joindre à une fête.

Et le temps passa. Et les chevaliers oublièrent cette conversation. Jusqu'au jour où …