Petite pause dans ma série de drabbles-sur-commande pour poster un truc que j'ai déjà écrit depuis longtemps et que j'aime particulièrement n.n Le HoroxRen de tsuunami et Miss Goupil est commencé mais ira pas loin j'ai l'impression (è.é), mais par contre je rajouterai ce week-end une suite à mon one-shot HxR "Insomnies" n.n (pub à l'avance, et même pas honte, wé!). Je ferai le AnnaxJeanne de Sen... bientôt, chais pas, faut que je trouve une idée, et Katoryu, désolée mais FRANCHEMENT, le RyûxSaati c'est bizarre. Je voulais dire que j'attendrais le tome 26 pour mieux connaitre le caractère de Saati, mais j'ai lu le 26 et on apprend pas grand-chose de plus sur elle... donc beuh. Mais v essayer komem x.x

Warnings: Un tout petit peu spoilerifique, et death-fic. Shônen-ai si vous voulez, mais même pas forcément.

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Le jeune homme était agenouillé devant lui, impassible, le regard fixé sur le sol avec un respect machinal. Il ne savait pas encore ce que son aîné avait à lui dire.

Ses lèvres craquelées s'entrouvrirent pour lui permettre de murmurer trois mots, trois mots qui, il le savait, resteraient à jamais gravés dans la mémoire du plus jeune. Mais il devait les dire; personne ne le ferait à sa place.

Trois mots.

— Il est mort.

Seulement trois mots.

L'adolescent leva brutalement la tête et le regarda avec des yeux ronds.

— P-pardonnez-moi?

Le vieil homme baissa résolument le regard sur sa pipe, incapable de soutenir les yeux écarquillés en face de lui.

— Ton frère. Il est mort, répéta-t-il.

Il y eut un long silence, puis le jeune homme se leva brutalement dans un froissement de tissu.

— Vous mentez.

Le vieillard posa sa pipe et secoua doucement la tête de droite à gauche, les yeux toujours baissés. Il sentait presque le regard du plus jeune lui transpercer le crâne.

— Je ne vous crois pas, insista le garçon.

— Comme tu veux, répondit-il dans un souffle en reprenant sa pipe.

A nouveau le bruit du tissu se froissant tandis que l'adolescent se rasseyait brusquement, puis à nouveau le silence.

— Quand.

Le vieux eut un sourire amer. Même ce garçon devait parfois se rendre à l'évidence.

— Hier soir.

Un autre silence, puis:

— Comment.

— A ton avis...?

Les mains du garçon se crispèrent sur ses genoux.

— Qui.

Le vieillard chercha un moment les yeux du jeune homme, mais ils étaient cachés dans l'ombre des cheveux sombres qui tombaient devant son visage. De toutes façons, il n'était pas tout à fait certain de vraiment vouloir voir leur expression.

— Je ne te le dirai pas, répondit-il. D'abord parce que nous n'en sommes pas absolument sûrs, ensuite parce que je ne tiens pas à ce que tu partes essayer de te faire justice.

Le silence fut plus long cette fois, et le vieux fit la grimace en devinant quelle serait la prochaine question.

Et puis soudain, il réalisa que le silence n'en était pas vraiment un, parce que des sanglots étouffés le troublaient. Il reposa sa pipe et releva les yeux sur le jeune garçon devant lui. C'était lui qui avait la tête baissée, maintenant, et il tremblait. Les traits du vieillard s'adoucirent encore, mais il ne dit rien. Cet enfant avait toujours détesté qu'on lui témoigne de la pitié.

— Est-ce que... murmura enfin le garçon. Est-ce que je peux... le voir... ?

Les vieilles lèvres sèches se tordirent en un sourire triste et fatigué et la pipe revint se glisser entre elles.

— Bien sûr.

Le jeune homme se releva, les poings serrés pour les empêcher de trembler — ce qui n'était pas très efficace, mais le vieillard ne fit pas de commentaire. Il se leva à son tour, s'étirant avec majesté de toute sa petite taille, et mena l'adolescent à travers les couloirs jusqu'à une certaine pièce.

— Il est là, souffla-t-il en s'arrêtant devant la porte.

L'adolescent inspira profondément et serra les dents avant de poser la main sur la poignée de la porte.

Elle sembla mettre une éternité à s'ouvrir.

Puis le jeune garçon fit un pas dans la pièce, ses yeux fixés sur les paupières fermées de son frère, allongé sur le lit au milieu de la pièce. Le vieillard resta discrètement en retrait, mais ses yeux pleins de pitié reposaient toujours sur le garçon.

Celui-ci avança lentement, pas après pas, et il y eut encore ce bruit de tissu froissé lorsqu'il se laissa tomber par terre à côté du lit.

Il tendit une main vers le visage pâle et serein, une main qui tremblait très visiblement, mais il ne sembla pas s'en apercevoir. Il effleura la joue glacée de son frère, et brusquement son bras retomba et il se cramponna au rebord du lit en hoquetant.

— Grand frère...

Goldova referma silencieusement la porte, laissant Nichrome pleurer en paix.

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n-n Que tous ceux qui croyaient que c'était l'un des jumeaux qui était mort lèvent la main n-n

Bon, sinon, je suis juste dans une phase Nichrome actuellement. N'est-ce pas qu'il est adorable?

Mares: Vwi, mais tu vas te faire tabasser par tous les fans de Ren komem.

M'en fous, on parle pas assez de Nichrome ici ;P

En tous cas, l'inspiration m'a frappée comme l'éclair et je suis partie d'une traite avec juste l'idée "faire passer Nichrome pour un des jumeaux et Goldova pour Yohmei". Parce que Goldova et Yohmei sont tout petits, vieux, et fument la pipe ; et Nichrome a les cheveux foncés, et est le seul garçon à avoir un frère à part Hao et Yoh — dans toutes les autres "familles" c'est des paires frère-et-soeur. D'ailleurs y a pas de paire de soeurs /blinks/