Série : Gundam Wing
Auteur : Fuu, et son Yami, Kaze
Genre : Yaoi, OOC, prise de tête...
Couples : Grande originalité ! lol 2+1 (courage Duo !), 3+4+3
Disclaimer : Ils habitent tous à la maison maintenant, squattent allègrement le frigo et pourtant je peux rien dire !
Fuu : Tria est ma propriété exclusive !
Note : Cette petite fic m'est venue comme ça à l'approche de cette charmante fête pleine de sucreries qu'est Halloween. Mais finalement cette histoire n'a plus grand-chose à voir avec Halloween ! --
Réponses aux reviews :
Echizen D luffy : Ça me fait très plaisir que tu aies finalement décidé de me reviewer, merci des encouragements !Syt the Evil Angel : C'est sûr que le pauvre Hee-chan ne sait plus où donner de la tête avec les jumeaux, mais ne t'inquiète pas, il arrivera à s'y retrouver dans ses sentiments. XD Merci des encouragements !
Babel121 : Je suis vraiment contente que tu continues à lire ma fic ! Merci beaucoup des compliments, c'est vraiment gentil !
Danse Mystérieuse
Chapitre Huit : Indices.Un après-midi, le portable du japonais reçu un e-mail pour une nouvelle mission. Ce qu'il y lut ne lui plut guère, c'était une mission pour trois et manifestement Tria serait de la partie. Même s'il connaissait les talents de la jeune fille, c'était plus fort que lui, quelque part il voulait l'épargner, la protéger de tout ça. Mais la mission étant ce qu'elle était, il comprit qu'il ne pouvait rien y changer. Il mit donc les jumeaux au courant.
- "On a une mission tous les trois ?" répéta Duo.
- "Oui."
- "Avec Tria, toi et moi ?"
- "Oui."
- "T'es sûr ?"
Le pilote de Wing semblait sur le point d'exploser comme une cocotte minute. Cela faisait x fois que l'américain demandait les mêmes choses, quand une voix vint couper l'échange.
- "Mission acceptée."
- "Imouto !"
- "Ben quoi, faut bien faire son boulot quand même ! Je me disais justement que ça commençait à faire longtemps que je n'avais pas eu un peu d'activité, ce sera parfait comme remise en jambe."
Jugeant la discussion close, Heero s'éloigna sans ajouter un seul mot. Si ça n'avait tenu qu'à lui, évidemment qu'ils n'auraient pas emmené la jeune fille. Cependant elle l'avait dit elle-même, elle était également un soldat dévoué à ses missions, et sur un champ de bataille on ne fait pas la différence entre un homme et une femme. De plus, refuser sa participation aurait blessé son ego de combattante.
A 22h, les trois jeunes gens quittèrent la planque, se dirigeant vers leur cible qui se trouvait à une centaine de kilomètres de là. Le travail en lui-même était plutôt simple : il fallait pénétrer dans un relais de OZ qui contenait un certain nombre d'informations sur les membres de la Fondation Romefeller et leurs fournisseurs d'armes, ce serait l'occasion d'attaquer le mal à la racine. La mission à première vue semblait facile, presque trop facile d'ailleurs : ces données étaient stockées dans la maison d'un particulier.
Mais voilà où était le problème, le coffre qui permettait l'ouverture à ces secrets était à double système d'ouverture, les deux devaient être ouverts exactement en même temps sous peine de déclencher l'alarme. Quand on avait la clé du coffre, on pouvait ouvrir les autres serrures sans qu'il soit nécessaire d'être dans le même mouvement, mais pour eux qui devaient ouvrir le coffre par effraction toutes les opérations devraient être opérées en parfaite synchronisation. C'est pourquoi le coffre en question était réputé pour être inviolable. Evidemment, les seuls capables de faire ça en parfait synchronisme étaient les jumeaux Maxwell, le Perfect Soldier se chargerait de hacker l'ordinateur se trouvant dans le coffre et qui contenait les données requises.
Sur le chemin, le frère et la sœur discutèrent gaiement de tout et de rien, et Heero hésitait entre rester calme ou s'énerver sur leur manque de sérieux à quelques minutes d'une importante mission qui devrait être menée en un temps limite avec une grande précision. Même maintenant il n'arrivait toujours pas à comprendre comment des personnes comme les Maxwell pouvaient être des terroristes et des spécialistes en infiltration et discrétion. Tout ça était en parfait contraire avec leur nature confiante, gaie et extravertie.
- "T'es trop sérieux, Hee-chan."
- "C'est toi qui prends ça trop à la rigolade, Tria," répondit l'intéressé.
- "Décidément," fit Duo, "quand il s'agit de mission, Hee-chan deviendrait presque bavard..."
- "Baka."
- "A ton service," répondit l'américain.
- "Tu parles beaucoup trop."
- "Et toi, tu ne parles pas assez."
- "Hn."
- "Si, si, je te le dis, c'est pas très sain d'être aussi renfermé sur soi-même."
- "Hn."
L'américaine se mit à rire tandis que les deux garçons se "disputaient", enfin Duo reprochait à Heero son mutisme et le japonais répondait à coup de "hn".
- "Qu'est-ce qui te fait rire, Imouto ?"
- "C'est vous deux," fit la jeune fille. "On dirait un vieux couple !"
Les deux intéressés rougirent pour le coup. Tria les avait comparés à un vieux couple ! C'était incroyable ! L'américain jeta un regard foudroyant à sa sœur, avant de lever timidement le regard vers le japonais qui était redevenu impassible entre temps.
La jeune fille, elle, ne perdait pas son sourire, elle adorait taquiner son frère à propos de son amour secret pour son coéquipier. Amour qui n'était pas si secret que ça puisque apparemment tous leurs coéquipiers étaient au courant du gros faible du pilote de Deathscythe pour celui de Wing.
- 'C'est bon, pensa Duo, il a pas l'air en colère. Ouf ! Mais quand même ! Tria et la subtilité, ça fait deux.'
- "Au fait, Tria," reprit le japonais, "il y a une chose que je me demandais."
- "Quoi donc ?"
- "OZ connaît le visage de Duo alors comment effectues-tu tes missions d'infiltration ?"
La jeune fille se permit un petit sourire, le japonais semblait s'inquiéter pour elle. Le jeune homme n'était vraiment pas aussi froid que ne le laissait supposer sa réputation.
Duo, lui, en entendant la question, se rendit compte à sa grande honte qu'il n'y avait jamais songé. Sa sœur avait exactement le même physique et visage que lui, il devait être très difficile et risqué pour elle de faire ses missions. Il se sentit embarrassé de ne pas y avoir pensé avant. L'américain se mordit la lèvre du bas.
Tria le remarqua aussitôt, elle connaissait bien son frère et ses petites manies. Elle posa une main apaisante sur l'épaule de son aîné et il se tourna vers elle. Les deux regards améthyste se rencontrèrent et entamèrent une discussion silencieuse, rapidement terminée par un sourire de chaque côté.
- "En fait," répondit la jeune fille, "il se trouve que j'ai quelques autres talents en dehors du fait d'être une combattante et une hakeuse hors pair."
L'américain se mit à rire tandis que le japonais attendait silencieusement la suite de la réponse. Il avait déjà beaucoup trop parlé, et cela n'était vraiment pas dans ses habitudes. L'atmosphère détendue qui régnait grâce aux jumeaux ne lui réussissait vraiment pas. C'était bien pour ça qu'il leur reprochait de ne pas être assez sérieux, comment peut-on aller en mission comme on va en pique-nique ?
- "En fait," reprit la jeune fille natté, "je suis très douée pour le maquillage et la transformation des visages. C'est pourquoi je n'ai aucun mal à m'infiltrer dans quelque lieu que ce soit. Changeant de visage comme de couverture."
- "Hn."
Même si Heero avait répondu par son habituel grognement d'homme des cavernes, on voyait qu'il était appréciateur. Son frère, lui, faillit se taper le front avec sa main. Evidemment ! Il avait lui-même constaté à quel point elle était douée pour changer un visage. A tel point que son propre coéquipier ne l'avait pas reconnu, même de près.
Quelques instants plus tard ils arrivèrent à proximité de la propriété. Ils laissèrent leur véhicule caché à proximité des grilles et sautèrent le mur. Les propriétaires étaient tellement sûrs de leur système de sécurité intérieur qu'il n'y en avait aucun à l'extérieur de la maison. Les jumeaux eurent un immense sourire en arrivant à proximité de la grande maison.
- "Nous ne savons pas dans quelle pièce se trouve le coffre," souffla Heero.
Les Maxwell levèrent la tête et examinèrent le mur.
- "Alors," commença Duo. "Deux étages... Quelle baraque de riche... Une alarme reliée à la fenêtre de gauche... Et celle qui se trouve à côté..."
- "Conclusion," termina Tria, "il y a une pièce extrêmement bien protégée au deuxième étage, à gauche."
Le japonais regarda le mur étonné, puis fixa les jumeaux d'un regard impénétrable.
- "Je ne veux même pas savoir comment vous faites pour le savoir."
Les deux autres eurent un sourire mystérieux.
- "Hum, qui est-ce qui s'y colle ?" demanda la jeune fille.
- "A toi l'honneur Imouto. J'ai bien envie de voir comment tu te débrouilles."
- "J'espérais bien que tu dirais ça. A moi le numéro de voltige sans filet. Huhuhu..."
La jeune fille recula dans les ténèbres et à la stupéfaction de Heero, disparut complètement. Ce dernier jeta un bref coup d'œil à l'américain qui n'avait pas l'air surpris le moins du monde et souriait doucement.
Tria se hissa sur l'étroit balcon, reprenant son souffle le plus calmement possible. Elle s'approcha lentement, détaillant prudemment l'alarme dernier cri qui ornait la fenêtre. Elle glissa ses doigts dans ses boucles et en retira une simple épingle à cheveux dont elle modifia précisément la forme. Elle sortit également un petit couteau de sa manche et s'en servit pour ouvrir légèrement la gaine qui allait jusqu'à la fenêtre. A l'intérieur de cette dernière couraient nombre de fils dont certains étaient factices et déclencheraient l'alarme. Elle inséra son épingle sur deux des fils faisant ainsi fonctionner le système en circuit fermé, il ne se rendrait pas compte de l'ouverture.
- "Pour un peu, je serai presque reconnaissante des entraînements de l'enfer que m'a fait subir papy G," fit-elle en ouvrant la fenêtre.
La jeune fille accrocha la corde fine qu'elle avait amenée avec elle au balcon et l'envoya en bas vers les deux autres garçons qui la rejoignirent en quelques secondes. Le japonais s'apprêtait à pénétrer dans la pièce quand le bras de Duo se mit en travers de son torse, l'arrêtant brusquement.
- "Laser et détecteur de poids au sol," murmura Tria.
L'américain se contenta de hocher la tête tandis que Heero, en baissant la tête, remarqua le fil du détecteur de poids à environ deux centimètres de son pied. Duo sortit une pince de sa manche et coupa le fil.
- "A toi l'honneur pour les lasers, Imouto."
- "Il me laisse les boulots les plus chiants."
La jeune fille jeta un coup d'œil circulaire à la pièce, remarquant un bureau puis une bibliothèque basse séparés par environ deux mètres. Elle prit un peu d'élan, puis tel un félin, prit appui sur ses jambes et sauta les bras en avant sur le bureau. Ses mains gantées (1) se posèrent brièvement dessus, puis poussée par son élan et l'appui de ses mains elle atterrit debout sur le meuble bas. Puis elle se coucha dessus.
Elle sortit une petite boîte d'où elle sortit un peu de poudre blanche (2) qu'elle mit dans sa main. Elle souffla dessus en direction du clavier numérique près du sol qui contrôlait les lasers. Les quatre chiffres nécessaires apparurent, montrant des empreintes de doigts bien nettes. Après deux essais, la combinaison fut acceptée et les lasers disparurent. Tria descendit de son perchoir tandis que les garçons entraient dans la pièce.
- "Alors ?" demanda-t-elle.
- "Une minute cinq secondes."
- "Hum..." fit pensivement l'américaine. "Je crois que je rouille un peu, habituellement une minute c'est largement suffisant. A nous le coffre, Onii-chan !"
- "Ok !"
Les jeunes gens se mirent à chercher à travers la pièce et le découvrirent derrière un tableau. L'éclairant de sa lampe de poche, la jeune fille ne put éviter un commentaire.
- "Vraiment... Quelle originalité, le cacher derrière un tableau, ils ont dû trop regarder de films d'avant AC."
- "Entièrement d'accord avec toi."
Les deux serrures se trouvaient à un peu moins d'un mètre l'une de l'autre, Heero faisait le gué tandis que les deux adolescents se mettaient en place. Malgré lui, le pilote de Wing ne pouvait s'empêcher d'observer discrètement chacun des gestes des deux jeunes gens. Et ce qu'il vit ensuite lui fit affaisser la mâchoire de quelques centimètres. Les jeunes gens s'installèrent debout devant les serrures, ils se lancèrent un très bref coup d'œil, comme voulant se mettre d'accord sur un petit détail. Puis c'est ce qui se passa ensuite qui stupéfia le japonais.
Les deux jeunes gens écartèrent les bras dans un même mouvement avant de les ramener devant eux et de se mettre à attaquer chacune des serrures les unes après les autres dans un mouvement tellement synchrone que le japonais voyait littéralement double. Etant habillés de la même façon, faisant les mêmes gestes, la natte bougeant légèrement dans leur dos exactement de la même façon, c'était une sensation quasi indescriptible que de voir les deux adolescents travailler en si parfaite coordination. Ils n'avaient pas échangé le moindre regard ni parole depuis le très léger coup d'œil, comme s'ils étaient sûrs que l'autre faisait exactement la même chose.
- 'Ce n'est pas possible, pensa Heero. 'Ils n'ont pas pu se mettre d'accord sur la méthode à employer avec ce tout petit coup d'œil. Ils ont dû se regarder à peine une seconde. Et pourtant... Comment peuvent-ils être en si parfaite coordination ? Dans tout ce qu'ils font, ils sont toujours comme ça. Même quand ils mangent, je ne sais pas s'il s'en sont rendus compte mais ils font exactement les mêmes gestes. J'en ai parlé à Trowa et lui aussi l'a remarqué et puis ce mystère avec l'empathie de Quatre, qui n'arrive pas à faire la différence entre Duo et Tria.'
Flash-back
Le lendemain du jour où les Maxwell étaient rentrés très tard, Trowa vint voir Heero. Le japonais comprenait bien l'autre pilote et il sut immédiatement en le voyant qu'il voulait lui parler de quelque chose. Personne n'était dans les environs, tous les autres étaient occupés : Duo et Tria étaient couchés (sur l'ordre du Soldat Parfait), Wufei méditait et Quatre cuisinait. Le pilote de Wing fit signe à Trowa pour qu'ils sortent à l'extérieur et le français acquiesça.
- "Qu'est-ce qu'il y a ?" commença le japonais.
- "Quatre m'a dit quelque chose d'étrange à propos de Duo et Tria."
Il y eut un instant de silence, et les deux jeunes hommes pensèrent tous les deux que cela allait amener de l'eau à leur moulin à propos du mystère qui entourait les jumeaux.
- "L'autre soir," reprit le pilote de HeavyArms, "Quatre semblait agité. Et j'en ai la confirmation la nuit suivante."
Heero ne fit aucun commentaire, il savait bien que les deux autres faisaient lit commun depuis quelques temps et cela ne lui posait pas le moindre problème. Il était content pour son ami, en vérité.
- "Contrairement à ce que je pensais, ce n'était pas leur façon de s'entraîner ou de se battre qui le travaillait autant, c'était la chanson."
- "La chanson ?" répéta le pilote 01.
- "Hn. Enfin pas la chanson en elle-même, mais il m'a dit que lorsqu'ils s'étaient mis à chanter, son empathie a de nouveau été touchée. Nul besoin d'être empathe pour deviner l'importance et ce qu'elle représente pour eux. C'est tout juste si elle ne raconte pas notre vie à tous."
Le japonais hocha la tête. Quand les deux jeunes gens s'étaient mis à chanter, les sentiments qui émanaient des paroles étaient quasi palpables.
- "Au départ, quand ils chantaient séparément, il a ressenti la même chose que lors du soir précédent, pendant la mission, mais... Ensuite quand ils ont entamé le refrain et se sont mis à chanter ensemble, il a dit qu'une force psychique incroyable émanait d'eux et que son empathie était comme hors de contrôle."
- "Pourtant, il n'a pas eu l'air de faire de crise."
- "C'était bien ça le plus étrange. Il sentait que son empathie était totalement sollicitée et pourtant il n'a pas fait de crise. Apparemment ce n'était pas les sentiments qui émanaient d'eux qui surchargeaient son empathie, donc il n'a pas fait de crise."
- "Hum..."
Cette conversation avait laissé Heero dans des réflexions profondes, qui n'avaient malheureusement abouties à rien. Manifestement, il leur manquait certaines informations.
Fin du Flash-back
- 'Quelque chose me dit qu'il y a quelque chose là dessous. Mais quoi ? Là est la question.'
Quelques instants plus tard, le coffre était ouvert. Le sourire satisfait qui ornait les lèvres des jumeaux menaçait de faire le tour de leur tête.
- "Du calme," fit Heero. "La mission n'est pas encore terminée."
- "Hee-chan," répliqua l'américain, "t'es jamais content de rien toi, nous venons de réaliser une superbe performance et toi tu te réserves le boulot le plus facile alors ne viens pas briser notre joie."
Le japonais ne répondit pas et sortit le laptop qui se trouvait dans le coffre puis l'alluma et se mit en devoir de le pirater. Quelques minutes plus tard, le travail était terminé et Heero utilisa un virus un peu spécial, qui n'effacerait aucune donnée mais seulement toute trace de leur passage.
Alors qu'il retirait le CD, de très légers bruits de pas inaudibles pour l'oreille ordinaire se firent entendre et une demi-seconde après la porte du bureau s'ouvrait en grand. Heureusement nos pilotes n'étant pas des gens ordinaires, ils avaient juste eu le temps de se planquer hors de la portée de l'arme automatique qui s'était fait entendre à peine la porte ouverte.
Les jumeaux bondirent exactement au même instant hors de leur cachette, et le tireur ne sachant pas sur qui tirer eut un instant d'hésitation qui lui fut fatal, deux lames lui transpercèrent la gorge avant qu'il n'ait fait un seul geste.
- "Comment saviez-vous que l'autre allait surgir en même temps ?" demanda le japonais.
Les deux jeunes gens se regardèrent, complices, et ils firent un grand sourire avant de répondre.
- "Comme ça..."
Quelques instants plus tard, deux coups de feu se firent entendre. En fait, regardons l'action de plus près. Un autre tireur était apparu dans l'embrasure de la porte alors que Duo était quasiment sur le balcon, les adolescents préférant ne pas traîner après le grabuge. A ce moment-là, Heero et Tria, toujours dans le bureau avaient dégainé leurs flingues et avaient tiré sur l'intrus.
- "Joli coup," fit la voix de Duo, ayant remarqué avant qu'il ne tombe que l'homme avait été atteint à la tête et au cœur. "On voit que tu as aussi subi l'entraînement de J."
- "Hum... Je préfère quand même utiliser les lames," répondit sa sœur.
- "Evidemment, tu n'es pas la sœur de Shinigami pour rien."
Pendant le dialogue ils étaient tous redescendus et couraient en direction de l'extérieur de la propriété. Quelques balles eurent le temps de siffler à leurs oreilles avant qu'ils ne passent le mur et rejoignent leur véhicule avant de disparaître dans la nuit.
A deux heures du matin, ils étaient de retour à la planque, la mission étant un succès. La jeune fille leur souhaita bonne nuit avant de se retirer dans sa chambre, impatiente de rejoindre son lit.
- "Bon courage, grand frère," fit-elle avant de disparaître.
- "Pourquoi ?" demanda le Soldat Parfait.
- "Parce qu'elle sait que je vais devoir endurer le bruit de l'enfoncement des touches de ton portable tout le temps que tu taperas ton rapport et que je ne pourrai pas dormir avant que tu n'aies terminé."
Sans un commentaire, Heero prit les escaliers qui menaient à leur chambre et Duo le suivit quelques secondes plus tard, après avoir poussé un soupir à faire tomber un Gundam.
Une heure plus tard...
Duo sortit la tête de sous sa couette, après s'être retourné pour la millième fois dans son lit. Ses yeux étaient rougis et fatigués et il regarda le laptop de Heero avec une haine qui l'aurait fait fuir si seulement il avait pu.
- "Uuuuuuhhhhhhh... Hee-chan... Pitié... Veux dormir."
Le bruit de tapotement sur les touches fut la seule réponse qu'il obtint de son camarade de chambre.
- "Snif... Elle a de la chance, Tria," marmonna le natté. "Une chambre pour elle toute seule, et pas de dingue du portable avec elle pour l'empêcher de se reposer après une dure mission..."
- "J'en ai encore pour cinq minutes, Duo."
L'américain faillit en tomber de son lit de surprise. C'était bien la première fois que son colocataire prenait la peine de lui répondre quand il lui reprochait de lui casser les oreilles avec son tapotis incessant. Une odeur bien connue arriva tout à coup au nez du pilote de Deathscythe et il se leva aussitôt. Il alla dans la salle de bains et revint alors que le japonais venait juste de terminer et d'envoyer son rapport. Avant qu'il ne se soit levé, Duo l'apostropha.
- "Ne bouge pas, Heero !"
L'ordre et le fait qu'il l'avait appelé par son prénom complet retint l'interpellé à sa place. L'américain s'approcha de lui et releva le bras du pilote 01 avec douceur, découvrant une plaie sanglante sur le côté de son torse qu'il avait dissimulé avec son bras.
- "Je le savais."
- "Ce n'est rien."
- "Non, ce n'est pas rien," fit Duo d'un ton sérieux et sévère, les yeux brillants de colère retenue. "Alors maintenant tu vas rester tranquille et te laisser faire ou je t'attache !"
Le japonais connaissait bien le pilote 02 maintenant, il savait comment il réagissait à chaque fois qu'il n'accordait aucune importance à ses blessures alors il décida de se laisser faire.
Duo regarda la blessure, qui était apparemment superficielle, une balle avait dû effleurer le jeune homme. Cependant il savait que s'il lui demandait d'enlever son débardeur il devrait lever les bras et cela lui ferait mal, donc il prit sa décision. Il posa le désinfectant, le coton et les pansements qu'il avait apporté et s'approcha de Heero.
- "Ce débardeur est inutilisable alors, tu permets ?"
Et sans plus d'avertissement, il saisit le tissu et le déchira d'un coup sec, dénudant le torse du japonais, qui resta immobile. L'américain jeta le tissu dans un coin et se mit en devoir de soigner avec toute la douceur qu'il avait la blessure de l'autre pilote. Il savait qu'il ne le devait pas, mais il ne pouvait s'empêcher d'apprécier et de profiter des contacts que ses doigts devaient avoir avec la peau du blessé. Il ne se lassait pas de caresser légèrement la peau incroyablement douce et musclée qui s'offrait à ses soins. Le japonais savait qu'il appréciait beaucoup trop les gestes que son ami avait pour lui, mais il rejeta cette idée et profita sans arrière-pensée des sensations que ces mains si douces lui offraient.
Au même moment, ailleurs...
Une silhouette indistincte regardait des photographies montrant deux systèmes de serrures et un coffre ouvert, et esquissa un sourire de satisfaction en lisant un rapport.
- "C'est par hasard mais... Nous vous avons enfin retrouvés, projet HYTDM023..."
A suivre...
J'espère que la suite vous a plu. Envoyez-moi des messages, ça motive vous vous imaginez pas ! Review please !
L'auteuse et les persos...
Duo : Le mystère s'épaissit là, Onee-chan.
Kaze : A moins que tu ne sois pas assez doué pour trouver. Je trouve qu'on en a trop dit moi, Aibou !
Fuu : Ah là là, de toutes façons, avec toi faudrait garder tout jusqu'à la fin.
Kaze : Ou ne pas faire de révélations du tout, histoire que les lecteurs devinent tous seuls. (attention, le sourire sadique est de retour) Je suis sûre que les lecteurs vont tout comprendre.
Wufei : Moi, en tout cas, je devine pas !
Duo : Moi non plus.
Fuu : Des soupçons, Quatre, Trowa ?
Trowa : Hn.
Quatre : Il dit qu'il a bien une petite idée.
Fuu : Il se venge parce que je l'ai fait parler dans ce chapitre, hein ?
Quatre : Mais non... Pourquoi il ferait ça, il n'a pas de raison !
Kaze : Il est vraiment trop naïf, ce petit Quatre.
Les inévitables et débiles notes de l'auteuse :
1 : Naturellement, ce sont des voleurs, alors ils ne laissent pas d'empreintes derrière eux.
Duo : Nous ne sommes pas des amateurs nous !
2 : Euh non, ce n'est pas une substance illicite !
Duo : Pourquoi tu te sens le besoin de le préciser ?
Fuu : On sait jamais, des fois que certains lecteurs s'imagineraient des choses.
Du 12 Décembre 2003 au 20 Avril 2004.
