Et paf ! Encore une chapitre ! Yeah. Amusez-vous bien pendant que j'écris la suite (encore).
Un jour s'était écoulé depuis la libération de Mustang. La vie semblait reprendre son cours comme si rien ne s'était passé. Sauf que maintenant, Roy se surprenait souvent Riza depuis son bureau. Celle-ci discutait jsutement de son dernier rapport avec Meiling sur le divan. Leur discussion semblait les absorber.

En fin de compte, il était ravi que la jeune fille ait intégré son équipe. Elle avait été d'une aide précieuse lors de son sauvetage. Et puis il était également content de voir son lieutenant se réchauffer quelque peu. Toujours d'un abord froid elle souriait rarement. Sauf quand elle se trouvait avec son amie. Là, Roy découvrait une tout autre Riza.

" Et le type qui est mort là ... comment s'appelait-il ?" demanda Meiling.

"John Brackman, le pauvre venait tout juste de fêter son vingtième anniversaire. Pourquoi cette question ?" dit Riza.

" Je l'ai croisé dans un couloir. Il avait les yeux noirs."

Riza sut tout de suite où elle voulait en venir. Malgré elle, elle jeta un coup d'oeil à Roy qui s'empressa de retourner à ses papiers.

" Tu crois qu'il acceptera ?" reprit Meiling.

" Il n'y a pas trente-six façons de le savoir. Mais il y a un autre paramètre à prendre en compte."

" Lequel ?"

" Les parents de la victime."

" Exact. Et quand est-ce qu'il arrivent ?' interrogea Meiling.

" Dans une heure."

Riza referma le dossier, pensive. Elle aurait juste le temps d'aborder la question avec le colonel. Mine de rien, c'était un peu délicat comme sujet. Mais puisque Meiling était en mesure, de le faire, pourquoi ne pas tenter la chose ?

" Alors ? Tu te lance ? Moi je mon côté je pourrais parler aux parents." reprit la rouquine.

" J'y vais. Croisons les doigts !" répondit Riza en se levant.

" Je croiserais même ceux des pieds ! Enfin si j'y arrive." plaisanta Meiling.

Roy entendit venir sa subordonnée d'un pas martial. Que se passait-il encore ? Il faisait son travail pour une fois.

" Hum ... Colonel ?"

" Oui Riz ... lieutenant ?"

" Pourrais-je vous parler en privé ?"

Aïe.

" Euh ... oui bien sûr."

Il se leva, et la suivit sous les regards suspicieux de ses collègues. Il haussa les épaules en signe d'ignorance.

" Le grand moment serait-il arrivé ?" chuchota Breda.

" Espérons." répondit Falman sut le même ton.

Fuery fit son entrée suivi d'Havoc, et salua Meiling en rougissant. Alphonse, qui était dans la pièce, remarqua le sourire qu'elle lui rendit et qui accentua la rougeur du soldat.

" On est jaloux frangin ?" demanda Ed avec un regard en coin.

" Ne sois pas stupide." rétorqua Al.

" Je ne le suis pas, c'est pour ça que j'ai remarqué que tu avais le béguin pour Meiling. Y'a pas de quoi avoir honte."

" Je n'arrête pas de penser à elle ... le jour comme la nuit ..."

Edward sourit. Son petit frère avait eu un véritable coup de foudre pour la piquante rousse.

" Et toi, où en es-tu avec Winry ?" demanda Al innocemment.

" Nous sommes censés en être quelque part ?"

" Allez rigolo ! Il n'ya que toi qui ne vois pas qu'elle en pince pour toi !"

Fuery amena un café à Meiling, qui le remercia chaleureusment. Il fut tenté de s'asseoir près d'elle.

" Fuery ! Cessez de faire le joli coeur on a du travail !" lança Havoc.

L'intéressé devint rouge comme une pivoine, tandis qu'un sourire un brin étonné étirait les lèvres de Meiling.

" Alors lieutenant, de quoi vouliez-vous me parler ?" demanda Mustang en entrant dans une pièce vide.

Durant le trajet, les milles et une raisons de cette discussion avaient dansé la conga dans son esprit. En particulier une, relative aux sentiments de la jeune femme à son égard.

" Eh bien ... c'est un peu délicat ..." commença-t-elle.

" Je suis au courant ! Voilà je ne sais combien de temps que je refoule ce que j'éprouve pour toi !" pensa-t-il.

" Comment dire euh ... vous vous souvenez du soldat qui est mort la nuit de votre enlèvement ?"

" ? Oo ! Que vient-il faire là-dedans celui-là ? Parler d'un mort pour introduire le sujet, quelle brillante idée !"

" Oui ... je crois. Il était jeune c'est ça ? répondi Roy désarçonné.

" Exact et euh ..."

" Je suis curieux de voir la suite."

" Avec Meiling nous étions justement en train de chercher quelqu'un pour vous. Enfin je me comprend."

" --... Moi par contre j'y pige que couic. Essaierait-elle de me caser avec un mec ? Mort en plus !"

" Je ne vois pas du tout où vous voulez en venir, Riza." fit Roy, les yeux ronds.

Réalisant qu'elle avait mal commencé son explication, elle décida de rectifier le tir en lui parlant du "don" de Meiling pour la chirurgie.

" Je vous ai dit que Meiling était avec moi à Léontine. Ce que vous ne savez pas en revanche, c'est qu'elle a soigné quelqu'un qui venait de perdre un doigt. Elle a transmuté celui d'un mort sur cette personne."

" Oh. Ben c'est pas du tout ce que j'avais imaginé:(("

Il hocha la tête pour montrer qu'il avait enfin compris. Il reconnut que c'était un petit exploit.

" Et donc, quand nous étions sur le champ de tir ..."

" Vous lui avez demandé de refaire la même expérience avec moi. Pour remplacer mon oeil j'imagine." acheva-t-il.

" Exact. Nous ne pensions pas le faire à partir d'un oeil humain, mais puisque l'occasion s'en présente ... Vous pourriez y voir à nouveau comme avant, il a exactement la même couleur d'yeux que vous." ajouta Riza.

Roy la regarda un instant un silence. Il trouvait ça mignon qu'elle veuille lui rendre ce qu'il avait perdu. Restait à savoir s'il pourrait supporter de vivre avec l'oeil d'un autre. Riza semblait anxieuse.

" Je ne sais pas Riza. Cet oeil me rappelle les erreurs que j'ai commise, je ne suis pas sûr de vouloir que ça change."

" Mais vous n'avez commis aucune erreur !" protesta-t-elle.

Il lui sourit tendrement. Elle culpabilisait encore pour ce qu'il lui était arrivé, et voulait réparer.

" Que vous croyez."

Riza baissa les yeux avec tristesse. Il refusait visiblement.

" Votre proposition me tente, je l'avoue. Mais j'aimerais pouvoir y réfléchir." reprit-il.

Un sourire passa sur le visage du lieutenant, rassurant Mustang.

" Nous allons en parler aux parents de la victime. S'ils acceptent, il ne manquera plus que votre accord."

" Je vous le ferais savoir dès que possible." conclut Roy.

Riza eut une expression de joie qu'il trouva adorable. Ils revinrent ensuite dans leur bureau. Leurs collègues les reagrdaient attentivement, mais rien ne trahissait quoi que ce soit.

" Vous pariez qu'ils ne se sont rien dit ?" fit Breda, l'air blasé.

" Dans ce cas pourquoi s'isoler. Et puis ils ne veulent peut-être pas que ça se sache." lança Havoc.

Riza se dirigea vers Meiling, qui était à côté d'eux.

" Bon, je lui ai parlé. Il va réfléchir. Les parents devraient être là dans une minute, tu pourras leur parler. Ou plutôt non, je vais le faire." annonça Riza.

Les hommes se jetèrent des regards d'incompréhension.

" Oui, ça passera mieux s'ils ont affaire à un militaire. Gradé en plus. Déjà que c'est pas la joie d'apprendre ça ..." approuva Meiling.

Mais de quoi parlaient-elles, se demandèrent les autres. Les filles retournèrent à leurs occupations. Un peu plus tard, Havoc lança l'idée, puisque le week-end arrivait, de célébrer la libération du colonel.

" Allons en boîte !" lança Breda.

" Bonne idée ! Je suis partant !" répondit Falman.

" Et toi Meiling ?" demanda Fuery.

" Ah je veux mon neveu ! Et vous les gars ?" interrogea-t-elle en se tournant vers les frères Elric.

" Ca marche pour moi." décréta Ed.

" Moi aussi." répondit Al.

" Oh ! Tu n'es pas un peu jeune ?" contredit Havoc.

" Pas du tout ! Je n'ai pas 13 ans comme j'ai cru au départ. J'avais quinze ans quand j'ai récupéré mon corps, plus deux passés à ramené mon frère et un an dans l'autre monde !" protesta Al.

" Ce qui nous fait un total de 18. C'est bon t'es des nôtre !"

" Et vous pensez inviter Riza aussi ?" demanda Meiling qui finissait son café.

" Ben ... c'est pas trop son truc pour ce qu'on sait." dit Breda.

Meiling avala de travers, et toussa pendant un moment.

" Pas son truc ? Qui est-ce qui vous a dit ça ?"

" Elle ! Enfin ... pas directement."

Meiling fronça les sourcils. Voilà du nouveau ...

" On dirait que ça t'étonne." remarqua Ed.

" Un peu que ça m'étonne ! Je vais aller lui parler."

Meiling se leva, et alla trouver Riza. Celle-ci parlait encore aux parents du soldat décédé, aussi patienta-t-elle dans le couloir. Quelques instants plus tard, ceux-ci sortirent la mine défaite. Meiling attrapa Riza par le bras.

" Alors ?"

" Ils sont d'accord." lâcha-t-elle.

" Bonne nouvelle. Au fait, on va aller célébrer la libération du centaure ce soir en boîte. Tes potes m'ont dit que c'était pas ton truc. C'est quoi ce délire ?"

" C'est vrai. Je ne suis pas une fana des boîtes de nuit." répondit Riza.

Yeux ronds de la part de Meiling.

" Celle-là c'est vraiment la meilleure !" s'exclama-t-elle.

" Pas du tout je suis sérieuse. J'ai changé, tout comme toi."

" Na na na ! J'te connais comme si je t'avais tricotée. Et sur ce point-là je suis prête à parier ma montre d'alchimiste, que tu n'a pas changée d'un iota." répliqua Meiling, les mains sur les hanches.

" Bon ... peut-être pas." admit Riza.

" C'est bien ce qui me semblait. Tu nous suit alors ?"

" Tout de même ... je n'étais pas accro à ce point-là ? Si ?"

" Euuuh ... rappelle-moi qui me passait un coup de biniou tous les samedi sans exception, pour savoir si on sortait ?"

" C'est bon t'as gagné !" capitula Riza.

" Génial ! Tu va voir ça va être comme au bon vieux temps ! On va enflammer la piste toutes les deux !" exulta Meiling.

Riza sourit à son tour. Après tout, elle avait de s'amuser un peu. Toutes deux revinrent au bureau.

" Messieurs, votre premier lieutenant sera de la partie ce soir!" annonça Meiling.

" Sérieux ?" demanda Breda.

" Comment as-tu fait pour la convaincre ?" demanda Roy.

" Facile : je la connais. Riza Hawkeye qui n'aime pas les boîtes de nuit ! Hou que ça sonne mal à mes oreilles !"

Tous échangèrent un regard surpris. A ce point ? Leur supérieure était une petite cachottière.

" Eh bien ! J'ai hâte de voir ça ! Vivement ce soir." fit Falman.

" Ouais ! Riza et moi en boîte ça vaut le détour, pas vrai ma Zaza ?" lança Meiling.

Des sourires apparurent en entendant le surnom ... suivi d'un déclic trop familier.

" Le premier qui rigole je lui vide mon chargeur dans les parties." avertit Riza calmement.

Cela suffit à ce que tout le monde retourne à ses affaires. Sauf Ed, Al et Mieling, qui pour une fois n'avaient pas de mission. Al put ainsi s'adonner à son activité préférée : contempler l'Elemental Alchemist, à savoir Meiling.

" Dis donc mon petit Full Metal, je reprendrais bien un café." lança Mustang.

On peut voir Ed tenter de contenir sa rage.

" Mais je vous en prie faites-vous plaisir !" dit-il entre ses dents.

Roy leva les yeux vers lui. Voilà bien la deuxième fois que ses sarcasmes ne semblaient pas l'atteindre.

" Tu pourrais aller m'en chercher. Prends donc une voiture, car avec ta taille je crains qu'il ne soit glacé au retour." reprit le colonel.

" Pourquoi ? Votre fauteuil roulant est en panne aujourd'hui ?"

" Mon ... je peux encore marcher tout seul !"

" Vous m'en voyez ravi ! Depuis le temps que je vous entends craquer de partout je commençais à m'inquiéter." répliqua Ed.

Cette fois ce fut au tour de Mustang de bouillonner.

" C'est bon, j'y vais." marmonna-t-il.

Ed eut un sourire victorieux, et fit un souire de remerciement à Meiling; qui lui adressa un sourire de connivence.

" Eh ben ! C'est bien la première fois que le Full Metal cloue le bec au colonel." fit Falman.

Les autres acquiescèrent.

" Hmmm ... elle a l'air d'avoir des lèvres si douces ... je donnerais n'importe quoi pour avoir juste un baiser d'elle." pensa Al, les yeux rivés sur l' Elemental Alchemist.

Meiling ne s'était pas rendue compte qu'elle faisait l'admiration du cadet des frères Elric.

" Un seul, même rapide ... je ne rêve que de ça depuis que je la connais."

Mustang revint dans la salle, et aperçut Riza qui s'humectait les lèvres. Ce petit geste anondin le fit frissonner.

" Si seulement nous étions seuls, et si j'en avais le cran je l'embrasserais à en perdre le souffle." se dit-il.

Il se rappela qu'elle serait avec uex ce soir, et il avait hâte de la voir sans uniforme. Euh non ! Avec autre chose que ces habits informes. Roy porta sn regar sur Meiling. Elle arborait une tenue qui rappelait celle des militaires, à ceci près qu'elle était moulante, comme d'habitude.

" Riza devait prendre exemple sur elle. Quoi que si jamais je vois ma Riza habillée comme ça je risque de lui sauter dessus."

Pourtant, Riza arborait un certain changement dans son apparence. Il se situait au niveau de la coiffure. En effet, ce n'était plus les cheveux rattachés par leur sempiternelle barettes, mais une natte, une queue de cheval ... cela lui allait à ravir.

" Colonel ! Finissez votre travail !" lança Riza sans lever la tête.

Mais comment faisait-elle, se demanda-t-il.

" Bravo pour le sixième sens Zaza." commenta Meiling qui lisait un livre ramené de chez son oncle.

Le soir tant attendu arriva enfin, et il était convenu de se retrouver là-bas.

Les hommes y étaient déjà entrés, n'attendant plus que ces demoiselles. Qui ne mirent pas longtemps à les rejoindre. Ils le surent à l'air béat de Roy et Al.

Tous suivirent leur regard, pour arborer la même expression en les découvrant.

Riza et Meiling portaient une jupe qui s'arrêtait quelques centimètres au-dessus des genoux. Riza avait un chemisier assez échancré, et Meiling un débardeur. Toutes deux avaient des talons qui accentuaient la longueur de leurs jambes. En un mot elles étaient su-per-bes. Le Dj passa une chanson rythmée au moment où elles arrivaient à la hauteur de leurs collègues et les saluaient.

" Oh ! J'adore ce titre ! On y va Riza ?" demanda Meiling.

" Ouais ! Et vous les gars ?" fit Riza.

" Non ... ça va ... merci." répondit Havoc, la mâchoire pendante.

Mais il eut l'impression qu'elle allait se décrocher quand il les vit danser. Et il n'était pas le seul. Roy et Al étaient littéralement hypnotisés par leur déhanché sensuel.

" Eh bien ! Tu n'as pas perdu la main à ce que je vois !" constata Meiling.

" Ah ben attends !" sourit Riza.

Havoc sentit à peine sa cigarette lui tomber de la bouche. Tous avaient de matous devant une poissonnerie. Seulement ... ils n'avaient encore rien vu.

En effet ce fut pire (ou mieux question de point de vue) quand arriva un air aux accents latinos. Quelqu'un les fit monter sur une estrade dominant la piste. Elles échangèrent un regard, et reprirent leur danse, en parfait accord avec la chanson.

" Purééééééeeee ! Mais où ont-elles appris à danser comme ça ? " fit Fuery.

Riza se retourna tout en se déhanchant de plus belle. Mustang crut qu'il allait hurler comme le loup de Tex Avery. Il ignorait complètement qu'elle savait faire ça. En tout cas, il ne remercierait jamais Meiling d'avoir convaincu le lieutenant de venir avec eux. La jeune alchimsite suivait son amie dans son rythme. Al n'avait d' yeux que pour elle. Vint encore un tube dans le même genre, et elles entamèrent une danse à la Shakira.

" Oh ... mon ... dieu." articula Breda.

" Comme tu dis." fit Havoc, bouche bée.

Alphonse se demandait s'il n'allait pas défaillir. Mais lui et Roy revinrent bien vite sur terre quand deux types montèrent avec elles. Mustang avait enfilé ses gants et Al s'apprêtait à claquer des mains.

" Hé ho ! Vous n'êtes pas bien ou quoi ? Ils ne font que danser." fit Ed en retenant le bras de son frère.

" Justement ! Je vais leur apprendre une nouvelle danse !" répliqua Al.

" Ouais ! On va voir s'ils font toujours les malins après ça !" ajouta Roy.

" Ne faites pas ça ! Vous allez leur fiche la honte et gâcher la soirée !" intervint Fuery.

Ils semblèrent se calmer. De toutes façons, la chanson se termina et elles vinrent les rejoindre.

" Dites donc ! Vous nous aviez caché ça lieutenant !" s'exclama Falman.

Riza sourit du compliment. Elle s'assit à côté du colonel qui sentait son sang rugir à ses oreilles. Al n'en menait pas large non plus. Meiling éveillait en lui des sensations pour le moins violentes.

" Tiens ? Vous avez mis vos gants ?" nota cette dernière.

" Hein ? Ah oui ? C'est une habitude." répondit Roy.

Les filles accueillirent les boissons avec bonheur. Elles mouraient de soif.

" Rassurez-moi : vous n'allez pas rester planté là toute la soirée ?" reprit Meiling.

Un "euh" collectif lui répondit, et elle échangea une moue désabusée avec Riza.

Roy se décida à inviter Riza à danser quand retentirent les notes d'un slow.

Al voulut faire la même chose avec l'élue de son coeur, mais il eut peur. Et ... Fuery le devança.

" Tu va finir par te la faire souffler sous le nez." chuchota Ed.

Al soupira de dépit. En voyant Kain serrer Meiling contre lui, il sentit la jalousie lui mordre le coeur. Si jamais il se lève, il lui démolit la figure. Al tenta de se concentrer sur les autres couples. Ses yeux accrochèrent le colonel et sa subordonnée tendrement enlacés.

" Au fait, c'est d'accord pour la transmutation." souffla Roy à l'oreille de sa partenaire.

Riza le regarda surprise.

" Je veux avoir mes deux yeux pour contempler chaque jour la splendeur que vous êtes." ajouta-t-il.

Riza rougit et baissa les yeux. Roy lui releva le menton, et déposa un baiser léger sur ses lèvres. Elle y répondit hésitante. Seule la musique interrompit leur rêverie. Les couples revinrent à leur table pour s'abreuver.

" Euh ... Meiling ?" fit Al.

La jeune fille l'interrogea du regards.

" Tu ...tu veux ... danser avec moi ?"

" Bien sûr."

Le visage d'Al s'illumina de joie. Il se leva, et lui tendit sa main dans laquelle elle mit la sienne. Ed les regarda s'éloigner avec un sourire satisfait.Ce fut au tour de Fuery d'être jaloux. La troupe ne rentra que vers quatre et demies du matin.

Al raccompagna Meiling à sa chambre.

" C'était une bonne soirée non ?" dit-elle.

"Oui, très bonne. Bonne nuit Meiling."

Elle lui fit une bise sur la joue.

" Bonne nuit Al."

Il lui fit un signe d'u air rêveur tandis qu'elle refermait sa porte. Roy de son côté, laissa Riza devant la sienne, non sans l'avoir embrassée passionnément.

" Faites de beaux rêves, ma toute belle." murmura-t-il.

" Vous aussi Roy."

Son coeur battit plus fort en l'entendant prononcer son nom. Il la laissa à contrecoeur, et gagna ses quartiers.