Blabla de l'auteure : tout d'abord merci encore à tous et à toutes pour vos rewiew et voici enfin le chapitre tant attendu de la visite chez les Dursley, j'ai eu du mal à le composer et j'espère que le résultat vous plaira. Quoi qu'il en soit bonne lecture et n'oubliez pas les rewiew !

Chapitre 4 : par les yeux d'un chat.

Minerva Mac Gonagal, vêtue comme une simple moldue, était accompagné d'un jeune homme en costume cravate en ce samedi après midi. Ce jeune sorcier était en faite un auror tout juste diplômé et qui l'accompagnait pour sa visite surprise d'inspection chez les Dursley.

Les deux protagonistes avaient reçu la consigne d'agir avec le jeune Harry comme avec n'importe quel enfant moldu de son âge étant donné que nul ne savait s'il était au courant de ses origines sorcières. Ce serait un comble s'il ne le savait pas avait tout de même pensé Minerva. Ils devaient également en tant qu'inspecteurs poser des questions directes ou plus subjectives à l'enfant afin de pouvoir juger de ses conditions de vie ; sans pour autant le harceler de question, il ne fallait pas l'effrayer, ce n'était après tout qu'une visite de contrôle et pas un procès en règles.

La sorcière sonna à la porte et attendit patiemment avec son collègue qu'une femme avec un coup de girafe et un visage chevalin vienne lui ouvrir. La femme les dévisagea quelques instants, regardant particulièrement leur tenue vestimentaire, puis, semblant juger qu'ils étaient assez présentables pour leur adresser la parole, elle leur demanda d'une voix mielleuse ce qu'il voulait.

Ce ton irrita le professeur de métamorphose dès le premier abord – trop hypocrite pour être honnête.

Bonjour madame, répondit le jeune auror répondant au nom de Silverson d'un ton courtois, suis je bien chez Mr et Mrs Dursley ?

Oui parfaitement, je suis Mrs Dursley. Que me voulez vous ?

Je me présente John Richard et voici ma collègue Sarah Mac Leich. Nous travaillons au département de l'enfance du ministère de la justice. Nous avons été mandaté pour effectuer chez vous une visite de contrôle pour le jeune euh… Harry Potter. Dit il en regardant un papier comme si le cas d'Harry n'était qu'un dossier parmi les autres. Il vit bien chez vous n'est ce pas ?

Oui parfaitement c'est mon neveu, nous l'avons recueilli après le décès de ses parents. Que me vaut l'honneur de cette visite ?

Oh ne vous inquiétez pas Mrs, dit alors Minerva d'un ton aimable. Nous effectuons ce genre de visite de contrôle pour tous les orphelins reçus dans des familles d'accueil.

Oh je vois, dit alors la femme avec un sourire soulagé. Et bien entrez. Malheureusement ni mon mari, ni mon fils, ni mon neveu ne sont à la maison aujourd'hui. Comme nous sommes samedi, mon mari à emmener mon fils Dudley à la pèche et le petit Harry est chez des amis pour de courtes vacances. Il a été malade de la grippe toute la semaine dernière et nous l'avons envoyer à la campagne prendre un peu d'air pur pour se remettre comprenez vous ?

Oh oui bien sur, dit Minerva. Je comprends, vous ne pouviez pas savoir que nous viendrions, ce genre de chose arrive lors de nos visite ne vous inquiétez pas. En tout cas je vous félicite d'avoir une maison si bien entretenu avec deux enfants en bas âge madame, dit la sorcière en regardant la maison étincelante de propreté.

Merci, c'est très gentil à vous, répondit pétunia en se gonflant d'orgueil.

Pourrions nous parlez avec vous dans ce cas de l'enfant- Harry c'est cela ? ajouta la sorcière

Bien sur. Je vous ne prit asseyez vous.

Ils s'installèrent tous les trois au salon.

Bien que puis je vous dire sur mon neveu ? Commença Pétunia hésitante. Tout d'abord il est très timide et ne parle quasiment pas aux étrangers, pas sans la présence de mon mari, mon fils ou moi même en tout cas. Il a un très mauvais caractère quand il s'y met et il lui arrive de se battre avec des enfants de son âge ce qu'il lui vaut quelques hématomes. Plaisanta la femme. Il est cependant obéissant quand il s'agit de mon mari ou de moi, de même avec son institutrice car nous le lui avons appris…. Je ne vois pas trop quoi vous dire d'autre.

Minerva eu un sourire indulgent pour la femme mais son cerveau fonctionnait à cent à l'heure. En tant que professeur depuis plus de trente ans elle avait un sixième sens pour déceler les mensonges et les excuses maladroites. Or, selon la description de sa tante, Harry serait un enfant si timide qu'il ne parlerait à personne de lui même mais qui serait en même temps bagarreur avec ses camarades ? Cela ne se tenait pas.

Bien, bien, dit son collègue qui avait lui aussi trouvait quelque chose de louche. Pourrions nous voir sa chambre je vous prie ?

Oui bien sûr suivez moi.

La femme les mena à l'étage et il découvrir une chambre plutôt petite , encombrée de jouet casés avec un lit placé au milieu mais sans draps, notèrent les inspecteurs et comprenant une étagère pleine de livres qui ne semblaient jamais avoir servis vu leur état neuf.

Bien, c'est donc ici que dort votre neveu ?

Oui comme cela il est près de la chambre de son cousin et de la notre en cas de problème. Et les enfants peuvent jouer ensemble.

Bien sur, à cet âge là les enfants sont très joueurs, répondit Silverson avec un sourire aimable.

Bien, reprit Mac Gonagal, nous allons donc vous laisser. Pourriez vous nous dire quand votre neveu sera de retour que nous prenions un rendez vous pour venir le voir ?

Oh pas avant une quinzaines de jour je pense, répondit la femme hésitante. Nous n'avons pas encore fixé de date exacte mais je pense que dans quinze jours il sera revenu.

Bien nous nous verrons dans trois semaines dans ce cas là qu'en dites vous ? Demanda Silverson

C'est parfait !

Les deux inspecteurs quittèrent donc la maison des Dursley et traversèrent plusieurs rues avant de se parler sérieusement.

Bien qu'en pensez vous ? demanda le jeune auror en regardant le professeur de métamorphose.

Je ne sais pas trop quoi en penser très cher, mais je suis sur d'une chose cette femme nous a menti. Un enfant timide à l'extrême mais bagarreur ? Très peu pour moi !

Je mettais fait la remarque également, dit Silverson. Que faisons nous ?

Je pense qu'il serait bon que vous alliez faire votre rapport au juge, moi je vais retourner près de chez les Dursley sous ma forme animagus, si le petit n'est vraiment pas là peu être qu'une conversation entre les parents nous renseignera plus. Je me rappelle quand Dumbledore avait laissé Harry ici il y a six ans, je les avaient observés et il ne m'avaient pas semblé très correct quand à l'éducation de leur fils. Et puis avez vous remarquez que sur toutes les photos de la maison on ne voit qu'un seul petit garçon ? Et ce n'était pas Harry vu le physique. Non décidément quelque chose cloche.

Ajoutez à ça une chambre ne semblant pas vraiment habitée, rajouta Silverson. Vous avez raison professeur je rentre au ministère et vous restez ici. Quand comptez vous revenir ?

Demain matin ou ce soir tout dépend de ce que je vais découvrir.

Bien alors à demain au pire.

A demain.

Sur ce le jeune auror transplana en direction du ministère en la femme disparu dans un pop laissant alors apparaître un chat qui se dirigea vers le 4 Priver Drive.

----------------------------------------------

Le chat regarda discrètement par la fenêtre de la cuisine pour constater que Pétunia Dursley était en train de faire cuire un gâteau au chocolat.

L'animal eu à peine le temps de se cacher dans les buissons qu'une voiture arriva, laissant descendre un homme avec un coup ridicule mais une grosse moustache et un jeune garçon bien trop gros pour son âge, ressemblant plus à un cochon avec une perruque qu'à autre chose.

Aller vient duddy, dit alors l'homme. Nous allons raconter tes exploits à la pèche à maman.

Oui papa.

Les deux nouveaux arrivant entrèrent dans la maison et saluèrent Pétunia avec enthousiasme.

Je t'ai fait un gâteau au chocolat mon Dudychou.

Ouai génial

En attendant qu'il finisse de cuir si tu aller jouer dans ta chambre.

D'accord.

Le petit garçon monta les marches et les deux adultes commencèrent à discuter, ignorant qu'au même moment un chat les observait et les écoutait par la fenêtre restée ouverte.

Vous êtes vous bien amusés Vernon ?

Oui Pétunia chérie, dudley deviendra un grand sportif j'en suis sur.

Tant mieux.

Et l'autre immonde bâtard ne t'a pas ennuyé ?

Non comme il était encore puni j'ai eu la paix, il est resté enfermé dans sa chambre toute la journée. Mais en parlant de lui, j'ai reçu la visite de deux inspecteurs aux affaires familiales aujourd'hui

Ah bon ?

Oui quelques minutes avant que tu rentres

Et que voulaient ils ?

Ils voulaient savoir comment on le traitait, s'il était heureux chez nous, ce genre de chose. Ils 'mont dit que ce genre de visite était effectuée pour tous les orphelins placés en famille d'accueil.

Et que leur a tu dis ?

La même chose que pour l'école qu'il avait eu la grippe toute la semaine et que nous l'avions envoyé respirer le bon air de al campagne chez des amis pour qu'il se remette.

Et ils t'ont cru ?

Je pense. Heureusement qu'il n'a pas fait de bruit comme tu le lui avais ordonné. Mais ils reviennent dans trois semaines il va falloir faire attention d'ici là qu'il ne dise pas n'importe quoi lors de leur prochaine visite et qu'il soit présentable.

Aussi présentable que puisse l'être ce monstre tu veux dire ?

Mais la dernière réplique de l'homme était plus une affirmation qu'une question. De l'autre côté de la vitre, le professeur Mac Gonagal sous sa forme de chat déchantait. Elle avait suivi toute la conversation et avait remarqué que pas une fois les Dursley n'avaient nommé le petit garçon autrement que par des insultes ou par des pronoms tels que il ou le. Et aussi fou que cela puisse paraître, le garçonnet était présent dans la maison, enfermé dans sa chambre, mais pourtant elle avait regarder dans toutes les pièce pendant que son collègue distrayait Pétunia Dursley avec des propos sur son fils et Mac Gonagal n'avait trouvé aucun petit garçon. Quand à cette histoire de maladie et de remise en forme à la campagne tout n'était qu'un mensonge, sorti à eux comme à l'école. Minerva se demanda avec une angoisse grandissante pourquoi diable caché un enfant de presque 7 ans pendant trois semaines s'il n'était pas malade. Elle eu bien vite la solution à cette énigme et dû se retenir de toutes ses forces de ne pas hurler de colère quand elle le vit.

Car en effet de l'autre côté de la vitre la tante Pétunia était revenu traînant un petit garçon brun très maigre et beaucoup trop petit pour son âge, dans la cuisine. Le garçon était couvert de marques de coups et ses vêtements étaient trois fois trop larges pour lui et visiblement très usés. Le professeur en déduisit qu'ils avaient dus appartenir à l'autre petit garçon avant de revenir à Harry.

Le garçonnet observait son oncle avec crainte et, quand sa tante lui lâcha la main, il ne bougea pas d'un centimètre.

Son oncle se leva et s'approcha du petit garçon et avant même de lui adresser la parole il lui colla une claque monumentale qui le fit saigner du nez.

Alors immonde bâtard, anormalité de la pire espèce, sale monstre, tu arrives maintenant à causer du soucis à ta tante même son sortir de ton placard ? Tu n'es qu'un sale petit ingrat, après tout ce que nous avons fait pour toi, après que nous t'ayons si généreusement recueillit, nourrit et vêtit voilà comment tu nous remercies ?

L'homme attrapa le petit, qui ne comprenait visiblement pas ce qu'il avait pu faire, par le menton et le força à le regarder dans les yeux, de ses yeux émeraudes magnifiques mais emplis de crainte dans les yeux marrons et remplis de haine.

Alors écoute moi bien toi, a partir d'aujourd'hui tu a intérêt à te tenir à carreaux tu m'entends ? Plus de petit déjeuner brûlé, plus de mauvaises herbes oubliées dans le jardin, plus rien ! Tu fais toutes tes corvées correctement et si tu les fais mal tu sera puni. Pendant deux semaines tu sera épargné de fessés mais ne prends pas ça comme une victoire, c'est uniquement parce que toi, immonde créature, tu dois paraître présentable pour certaines personnes. Et quand ces personnes viendront à la maison te demander comment tu vas, tu répondra bien, quand elles te demanderons où tu dors, tu leur montreras la deuxième chambre de Dudley et quand elle te demanderons si tu es heureux de vivre ici tu dira oui. Est ce clair ? Et si tu ne respectes pas ces consignes mon garçon tu auras le droit à la pire correction de ta vie !

Le petit garçon regardait son oncle avec terreur et acquiesça silencieusement.

Bien et maintenant tu retournes dans ton placard et tu es privé de repas ce soir, ça t'apprendra à avoir cassé un verre se matin en mettant le couvert. Aller dégage !

L'homme fini son discours en poussant le petit tellement fort qu'il tomba par terre, mais loin de se plaindre il se releva et disparu du champs de vision de son oncle sans demander son reste.

De l'autre côté de la vitre, Mac Gonagal était choquée et furieuse. C'était décidé elle interviendrait ce soir. Le chat couru à toutes pattes vers une maison proche et la femme se remartérialisa devant la porte. Elle sonna et attendit qu'une vieille dame vienne lui ouvrir.

Minerva ? Que puis je pour vous ?

Bonsoir Arabella, j'aurais besoin de vous emprunter un parchemin et un hibou s'il vous plait.

Mais bien entendu entrez.

Minerva Mac Gonagla composa rapidement un mot qu'elle recopia ensuite une deuxième fois, puis elle prit le hibou que lui tendait l'autre femme et expliqua au volatil : le premier mot est pour Albus Dumbledore, le second pour le juge aux affaires familiales.

Le volatil acquiesça et s'envola par la fenêtre ouverte.

Que sa passe t il Minerva ? demanda alors l'autre femme.

Le professeur lui fit un rapide résumé de la situation et l'autre femme se mordit les lèvres avec fureur.

Je me disais bien que c'était bizarre de ne pas le voir pendant une semaine mais tout le monde croyait qu'il avait la grippe. Quand à ces marques de coups dont vous me parlez je n'en ai jamais remarquées, sûrement parce qu'elles étaient mieux cachées au paravent. Mais là Vernon a dû dépasser les bornes ce qu'y les a obligé à cacher le môme le temps que ça cicatrise.

Sûrement

Que comptez vous faire ?

Je vais attendre qu'ils aient finis de manger et que l'autre garçon soit couche pour aller récupérer Harry, je ne voudrais pas traumatiser un pauvre gamin pour rien ; même si ses parents sont de véritables porcs l'autre petit n'y est pour rien.

Une heure se passa et le professeur de métamorphose se rendit de nouveau au domicile des Dursley avec fureur. Elle frappa à la porte et cette fois ci c'est l'homme qui vient lui ouvrir.

C'est pour quoi ? demanda t il peu aimable.

Mais le professeur sorti sa baguette magique et l'autre homme recula de plusieurs pas.

Je suis venu récupérer votre neveu Mr Dursley, cracha t elle, et ce que j'ai vu ce soir me suffit amplement à savoir que vous n'en méritez pas la garde, et que vous n'auriez même jamais dû l'avoir. Vous ! lança t elle à Pétunia qui était devenu livide. Aller me chercher Harry !

La femme se dirigea alors sous le regard surpris de Minerva vers le placard sous l'escalier et en souleva le verrou. Puis elle ouvrit la porte et fit sortir de force le petit garçon terrorisé.

Mr et Mr Dursley, reprit alors Minerva d'une voix glaciale, je vous retire officiellement la garde de l'enfant Harry James Potter qui sera par la suite confié à quelqu'un de plus compétant que vous l'êtes. Et vous serez poursuivit par la justice magique et moldue pour maltraitance à enfant. Je suppose que ce petit n'a aucune possession ? C'est bien ce que je me disais ! Sachez en plus que vous êtes de véritables monstres, infâmes et sans cœur et que s'il n'y avait que moi, vus seriez déjà transformés en cafards ! Maintenant hors de ma vue, aller donc rejoindre votre fils tant que vous en avez encore la garde car je doute qu'après votre procès on vous laisse encore approcher un enfant !

Les deux Dursley s'exécutèrent et montèrent les marches de leur escaliers paniqués et regardant la femme à l'allure sévère qui était toujours dans le hall d'entrée de leur maison.

Minerva rangea alors sa baguette magique et s'accroupi pour être à la hauteur du petit garçon qui tremblait de peur.

Bonjour Harry mon chéri. Je m'appelle Minerva. Tu veux bien venir me voir ? Aller viens mon poussin je te ferai pas de mal tu sais. Ton oncle et ta tante ont été très méchant avec toi donc on va te donner une autre famille d'accord mon cœur ? Aller approche…

Le garçonnet regarda Minerva terrifié tandis qu'elle lui tendait la main. Puis très lentement il s'approcha d'elle tandis qu'elle gardait un sourire rassurant et ne bougez pas d'un centimètre pour ne pas l'effrayé. Enfin il s'arrêta quand il fut arrivé à un mètre d'elle.

Minerva se releva alors et s'approcha doucement de lui mais quand elle tendis la main pour le prendre dans ses bras, l'enfant recula d'un pas par reflex.

allons Harry viens on s'en va d'ici …

Mais le petit garçon avait bien trop peur de la colère de son oncle s'il désobéissait et il ne voulait pas se retrouver à l'orphelinat comme le lui avait si souvent menacé son oncle s'il ne lui obéissait pas.

Dursley, s'exclama alors la sorcière. Si vous devez faire une seule chose de bien pour votre neveu faites le maintenant !

L'oncle Vernon passa alors sa tête par dessus la rambarde de l'escalier et dit au petit garçon d'une voix brutale : Obéis !

Harry saisit alors brusquement la main de Minerva comme si les paroles de son oncle l'avaient brûlé ; et celle ci l'emmena dehors.

Ok mon cœur je vais te prendres dans mes bras et tu vas fermer les yeux d'accord ? N'ai pas peur.

Le petit garçon se laissa faire, mais la sorcière senti bien que le simple contact de quelque chose sur son dos faisait souffrir le petit garçon, maudissant encore une fois les Dursley elle transplana et emmena l'enfant battu, sauveur du monde sorcier, vers un avenir meilleur.