Salut tout le monde… merci… un grand merci pour l'intérêt que vous portez à cette fic… D'ailleurs ceux qui me laissent des reviews anonyme laissez moi une adresse mail que je vous réponde… Enfin un réel merci…
Titre : Mon petit mec et moi
Auteur : Dinoushette…
Béta : ma jumelle d'amour et de date de naissance (si on enlève quelques années à mon grand age avancé… lol) Vert émeraude. (JE T'ADORE)
Couple : Draco & Harry (encore des hésitations ?) (donc YAOI donc Homosexualité donc homophobe y'a la croix rouge en haut pour vous!)
Rating : M pour Yaoi et lemon probables… (Euh beaucoup plus que probables en fait.)
Résumé : une femme, un homme, un divorce, un enfant, une bataille entre les parents… Et l'amour on en fait quoi ? Yaoi drarry. Pas de M-preg. Résumé pourri…
Disclamer : Toujours pas JKR…
CHP 4 : SAVOIR OUBLIER LES PREJUGES…
Il court dans le froid de ce mois de décembre, la neige tombe sur lui, il est fatigué. Il voudrait s'arrêter mais ne peux pas ; s'il s'arrête, ils mourront tous.
Il sait qu'il est là. Il le sent.
Chaque respiration le brûle de plus en plus. Un manoir se dessine au loin, il se sent soulagé. Il accélère le rythme de sa course.
Il ne doit pas s'arrêter pas maintenant. Ses sens sont à fleur de peau, tout comme sa magie. Il courre trop vite pour un humain. Sa magie le fait aller vite… Très vite.
Il arrive enfin devant les grilles entrouvertes d'un vieux manoir en ruine… Il ouvrit une besace en cuir qu'il portait autour de sa taille et attrapa une bouteille de potion régénérante et l'avala d'un trait.
Il attendit quelques secondes devant la grille à l'affût du moindre bruit. Il n'entendit rien pas même un crissement de pas dans la neige fraîchement tombée. Il poussa la grille.
Elle émit un cri strident. Il avançant doucement dans la propriété. La baguette à la main, complètement sur ses gardes.
Il avait un masque froid, une douleur significative dans le regard. Il avait malgré tout un regard déterminé. Mis à part son visage il était entièrement caché par sa cape de voyage. Il entendit un bruit à ses cotés. Il n'y prêta aucune attention. Il avait reconnu l'aura qui le suivait depuis fort longtemps. Il se contenta de soupirer. Il se rapprocha de l'autre et se pencha à son oreille avant de lui parler tout doucement dans un son inaudible pour les autres.
« Je t'avais dit de ne pas me suivre. Je ne veux pas me reprocher ta mort par-dessus le reste. Vas t'en, tant que tu le peux encore. Je le ferais seul. Je n'ai pas besoin de toi. » La personne en question ne bougea pas. Il se contenta de le regarder dans les yeux. Il avançât vers le manoir sans se soucier des paroles de l'autre personne.
Il arriva même le premier devant la grande porte de la battisse en ruine. Il attendit l'autre avant d'ouvrir la porte et c'est ensemble qu'ils franchirent le seuil.
Ils avancèrent parmis des dédales de couloirs sombres dont certains montraient le ciel, laissant les flocons de neige envahir les couloirs. Le plus petit des deux hommes savait parfaitement où il devait aller. Le grand savait parfaitement que dès qu'il le trouverait, ses sbires le rejoindraient. Heureusement, il n'avait qu'un geste à faire et tout le monde les rejoindrait également.
Ils arrivèrent devant une pièce à la porte entrouverte. Un homme ou ce qu'il paraissait être se trouvait dans un fauteuil en velours vert. Il se trouvait devant la cheminée, cette dernière était éteinte.
Le plus petit fit signe à l'autre de le laisser entrer seul. L'autre resta faire le guet.
Il pénétra dans la pièce. L'homme ne se retourna pas, mais se mit à parler.
« Harry, sais-tu ce que représente ce manoir pour moi ? » Le jeune homme s'approcha un peu plus de la forme assise.
« Non, j'imagine qu'elle représente autant pour vous que Godric's Hollow pour moi. Rien si ce n'est un tombeau. »
« Tu te trompes Harry. Rien, si ce n'est ton tombeau. » Harry ri doucement.
« Je ne suis plus l'étudiant malingre. Ne croyez pas qu'il sera facile de me battre. Depuis que Dumbledore n'est plus là pour m'en venir en aide, j'ai développé des capacités que vous n'imaginez même pas atteindre un jour. Je suis celui qui a survécut à un Avada Kedavra. Je pourrais survivre à d'autres. Même sans ma mère pour me protéger. Maintenant vous avez le choix soit je vous tue maintenant sans personne pour y assister, soit on convoque tout le monde et vous mourrez dans une boucherie où l'odeur du sang nous rappellera toute notre vie durant combien de mort nous devrons pleurer… » Un rire sinistre s'éleva dans la pièce un rire qui vous glace le sang et qui vous fait frissonner comme jamais. Un rire plus effrayant que le passage de détraqueurs, le rire dément du lord noir.
Mais Harry ne frissonna pas, il ne réagit pas à se rire démoniaque. Voldemort prit la parole.
« Potter, dans ce cas, tu n'aurais pas du venir accompagner. Me craints tu tant que cela ? Tu as besoin des couards et des peureux pour t'aider ? » Il s'arrêta quelques instants, Il inspira profondément l'air humant chaque fragrances des deux corps qui se trouvaient avec lui dans cette battisse. « Tu as fait un bon choix pourtant. Malfoy. Il a fallu qu'il te suive alors que dans mes rangs ses facultés auraient étés tellement plus utiles. Il aurait été un de mes meilleurs mangemorts. » Sa voix se fit plus amère et froide alors qu'il avançait dans ses élucubrations. « Tout comme Severus, il a suivi effrontement Dumbledore et j'ai cru en son allégeance. Je veux qu'ils soient tous là et qu'ils meurent tous de ma main après que je t'aurais tué petit Harry… » L'homme serpentesque se leva et se dirigeât vers le brun.
Sans que ce dernier ne puisse faire un seul mouvement, le lord s'approchait de lui, trop prêt. Il s'approchait, baguette à la main. Harry commençait à sentir des picotements dans sa cicatrice. Elle commençait à rougir fortement. Voldemort s'approcha encore un peu plus et du bout de sa baguette appuya sur la cicatrice. Harry eut l'impression que sa boite crânienne implosait. Il tomba à terre sous la douleur alors qu'autours de lui arrivait, par petits groupes, des mangemorts, tous encapuchonnés et masqués.
Harry se releva rapidement et se mit sur ses gardes.
Draco de l'autre coté de la porte observait la scène attentivement attendant le moindre fait suspect pour appeler des renforts. Lorsque Voldemort se leva, il saisi la plume de phoenix dans sa main et la fit brûler d'un sort. Alors que le survivant se trouvait encore à terre, plusieurs membres de l'ordre arrivèrent en silence derrière le jeune blond. Ils entrèrent dans la pièce alors que les mangemorts encerclaient l'ancien gryffondor.
Il n'y avait plus aucun bruit, tout était ralenti, les sorts semblaient se figer avant de reprendre leur course pour s'écraser en pleine poitrine de l'adversaire pour le tuer ou le blesser. Rien ni personne n'avait été épargné, la pièce n'était plus que sang, les affrontements se poursuivaient même à l'extérieur teintant la neige d'un rouge sang. Et l'odeur du sang mêlé à celle de la mort.
Harry, lui se tenait face à Voldemort. Il le regardait dans les yeux. Ses pupilles rouges étaient vides d'émotion. Ils ne parlaient pas, ils respiraient à peine. Ils évitaient les sorts de l'un et de l'autre. Les deux ennemis n'étaient plus que magie pure. Les baguettes ne marchaient même plus et ils se battaient à coups de boule d'énergie.
Alors qu'Harry sentait ses forces faiblir, il remarqua quelque chose de particulier sur la peau de Voldemort, dans son dos… Il s'arrangeât pour se trouver derrière lui et étudier le tatouage. Puis se fut le déclic dans sa tête.
Il se mit à courir le plus vite qu'il pu et lançant des sorts d'une main au passage de mangemorts voulant le ralentir ou le tuer.
Il arriva enfin à la hauteur de l'ancien serpentard. Il se rapprocha de lui et le regarda dans les yeux. Sans un seul mot, le blond comprit. Il acquiesça. Il releva sa manche.
Le brun le regarda une dernière fois dans les yeux et lui prit la main. Ils firent le vide en eux.
« AVADA KEDAVRA. » Le sort avait été jeté. Les mangemorts s'écroulèrent à terre. Voldemort également. Il suffoquait. Il gémissait et se contorsionnait. Il regarda une dernière fois Harry. Dans ce regard Harry comprit que tout était fini. Que tout était réellement fini. Le lord des ténèbres était mort. Le jeune Gryffondor venait de le détruire en défaisant le lien avec ses mangemorts. En visant la marque de Draco, il avait simplement visé Voldemort en détournant son attention. Il était heureux. Simplement heureux.
§§§
Il se réveilla en sursaut dans son lit. « DRACO ! »
Il était en sueur et essoufflé. Il regarda la pièce et se rendit compte qu'il se trouvait dans son lit. Simplement dans son lit. Il regarda le réveil posé sur sa table de chevet. 2H37. Il venait de refaire ce cauchemar, toujours le même cauchemar.
Enfin ce n'était pas un cauchemar, il revivait la nuit ce qu'il avait déjà vécu il y a bien longtemps. Il se leva et ouvrit la fenêtre de sa chambre. Il regarda au dehors quelques instants avant de conjurer un verre de rhum ambré. Il le sirota en regardant le voile de la nuit sur la ville.
Il resta longuement dans ses pensées torturées. Il n'était plus totalement ici, un peu ailleurs comme tous les soirs où il faisait se rêve… Il termina sa boisson et fit disparaître le verre. Il se passa la main sur le visage et sembla réaliser quelque chose.
« Il me faisait entièrement confiance. Qu'est ce que tu me caches Malfoy… »
Ce soir là Harry ne pu se rendormir. Il tourna et vira dans son lit.
Et si tout avait été différent. Et si Draco n'avait pas survécut. S'il l'avait tué…
Il s'en voulu de l'égoïsme dont il avait fait preuve. Il venait de se rendre compte que Malfoy était prêt à donner sa vie pour la paix, et lui ? Et lui, il l'aurait fait évidement même si mourir signifiait la victoire de Voldemort.
Pour la première fois de sa vie, Harry Potter se dit qu'en fait, Draco Malfoy n'était pas un si grand connard que ça…
Il n'arrivait pas à chasser de sa tête l'image d'un Malfoy mort. Il tenta plusieurs fois de se rendormir, sans succès. Il finit par abandonner l'idée de se rendormir.
Lorsque le petit Charly se réveilla, Harry avait rangé et nettoyé quasiment toute la maison, avait pu faire 127 pompes et aurait volontiers été faire un footing dans les rues sombres de son quartier si son fils n'avait pas du rester seul.
Il le leva, le changeât, le fit manger, le lava, l'habilla, le fit un peu jouer dans un parc improvisé pendant qu'il s'habillait lui-même.
Deux heures après le début de ces opérations, le père et le fils étaient prêts beau, adorable et sentaient délicieusement bon. C'est ainsi qu'en ce samedi matin, un des plus beau de cet mi saison, ils se rendirent au terrier pour fêter les 5 ans de Laurianne Gabrielle Weasley. Harry décida de s'y rendre par un des moyens des plus moldus et des plus calmes qui existent : la voiture.
Il attacha son fils avant de prendre le volant, de conduire jusqu'à la maison de ses beaux parents.
Une ambiance bonne enfant régnait sur la campagne et dans le véhicule. Les oiseaux sifflaient leur douce musique au plus grand plaisir de Charly qui lui gazouillait en suçant ses pieds… Harry lui s'amusait plus que jamais. Ils arrivèrent une heure après au village de Loutry Sainte Chaspoule qu'ils traversèrent rapidement avant de se garer dans la cour devant la maison.
Il n'eut pas le temps de couper le moteur qu'Arthur se trouvait déjà devant lui. Il descendit de voiture.
« Harry, quel plaisir de te voir. » Arthur semblait gêné et lançait de nombreux coups d'œil vers la maison. Harry le regarda surprit. Une lueur d'inquiétude régnait au fond de ses grands yeux bleus.
« Je vois ça… Comment allez vous ? » Arthur sera Harry dans ses bras en lui répondant.
« Bien parfaitement bien. Et mon petit fils ? » Il se pencha vers la vitre de la voiture et se mit à faire des signes à son petit fils. Harry contourna la voiture et ouvrit la portière. Il détacha son fils qui tendit les bras vers son grand père, que ce dernier s'empressa de prendre. Arthur se retourna une dernière fois vers la maison, alors qu'Harry attrapait les affaires de Charly dans le coffre.
Ce dernier remarquant un comportement réellement étrange finit par lui demander. « Arthur, que se passe t'il à l'intérieur ? On vous a envoyé en éclaireur ? » Arthur acquiesça. « Je vois. Elle est là n'est ce pas ? » Il avançât rapidement vers le terrier sans attendre de réponse du patriarche Weasley.
Alors qu'il fit un pas dans la cuisine une tête rousse s'approcha de lui passablement énervée. Tout le monde les regarda étonnés.
« Je viens de recevoir une lettre de ton avocat Potter. Tu me dégouttes. Quand tu m'as dit que ton avocat était Malfoy, je me suis dit que tu rigolais mais non. Comment as-tu pu prendre ce connard fini ? Franchement, tu es répugnant. Tu ne mérites même pas la garde de Charly… » Elle s'arrêta et reprit son souffle. « En fait, tu es comme tous les autres, tu es un connard toi aussi et j'en ai marre de te voir toujours dans le coin. Tu n'es pas chez toi et… Je ne suis même pas sure que Charly soit ton fils ! » Harry qui s'évertuait à ne pas répondre ne put s'empêcher à ces mots d'élever sa main dans les airs qui retomba lourde, puissante, douloureuse, brûlante, sur la jour parsemée de taches de son de la rousse.
Pendant quelques instants personne ne bougeât et le bruit de cette claque résonnât sur tous les murs de la maison. Harry sortit de la pièce, prit Charly des bras d'Arthur alors qu'il venait de repasser la porte et retourna à la voiture.
« Mon chéri, ta mère est folle. » Il l'accrocha dans la voiture et fit le chemin inverse jusqu'à leur maison.
Bill fut le premier à réagir mais n'eut pas le temps d'attendre la voiture avant qu'Harry ne démarre. Il ralentit sa course puis fit demi tour alors que les jumeaux le suivait de près. Il regarda ses frères.
« Elle dépasse les bornes. On va lui remettre les pendules à l'heure. » Ils entrèrent dans la maison pour trouver leur sœur attablée dans la cuisine, une poche de glace sur la joue. Hermione était assise en face et la regardait méchamment, Ron était adossé devant une des fenêtres, regardant partout sauf sa sœur. Bill passa derrière Hermione et lui posa une main sur l'épaule. Il commença les hostilités.
« Tu me déçois. Tu es quoi ! Ma petite sœur ou une pute ! » Tu le monde se tourna outré vers le plus âgé de la fratrie. « Franchement, jamais je n'aurais cru que tu aurais pu sortir une chose si infâme à quelqu'un. » Il regarda la table et soupira. Les jumeaux en profitèrent pour prendre la parole.
« Tu sais, tu n'es pas la seule qui éprouve des sentiments…
« Harry mérite mieux…
« Mieux que toi…
« Retourne à ton travail.
« Il s'occuperas de son fils. »Elle fixa George à moins que ce ne fût Fred d'un regard noir. Puis voulant revenir sur son point de départ à savoir un point dans le vague entre l'horloge magique et une porte, elle croisa le regard blessé d'Hermione.
Bien qu'elle n'en pensât pas moins cette dernière ne dit rien. Une voix s'éleva d'un coin de la pièce. Ron, assis dans un fauteuil complètement défoncé regarda sa sœur au travers de la pièce, une voix haineuse sortait de sa bouche.
« A partir de maintenant, tu peux considérer que tu n'es plus ma sœur » Il se leva attrapa une poignée de poudre de cheminette, la lança et sauta dans les flammes.
§§§
Harry se gara difficilement dans le quartier de Londres ou il se rendait. Il trouva une place malgré tout et sortit de la voiture. Il prit son fils et le mit dans la poussette. Il verrouilla la voiture.
Il marcha quelques minutes, regardant un immeuble il vérifia un nom plaque. Il sonna et on le fit entrer. Il monta grâce à l'ascenseur jusqu'au dernier étage. Il sonna. On lui ouvrit.
« Malfoy, j'ai un gros problème. Je dois te parler… »
Fin du chapitre !
Moi cruelle ? Non… enfin peut-être un peu…
Allez vos impressions par review et un prochain chapitre très vite ! Promis !
Bisous Dinoushette
