Note de la trductrice : Alors, je n'avais pas prit la peine de traduire Toad Suck quand je suis tombé dessus dans le chapitre 1, même pour ma propre culture. Je me suis dit que contenir le mot Suck (sucer) serait suffisant pour que tout le monde se dise que c'est pas cool de venir de cet endroit. Je pensais que Toad voulait dire champignon, parce que, vous savez, le personnage de Toad dans Mario ressemble à un champignon. Bah Toad, ça veut dire crapaud… Donc il vient de la réserve Crapaud Suceur… Ouais. C'était déjà pas cool avec le mot champignon, mais alors là, je sais même plus quoi dire.

De même pour Jackass dans ce chapitre, je ne traduis pas parce que le jeu de mot se perd complètement. Cela veut dire imbécile. Je pourrais potentiellement remplacer par Klaxon, ça sonne assez bien, mais ce serait vraiment un humour de gosse de 6 ans. Je vous laisse imaginer lorsque vous y serez.


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Chapitre 2

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Stiles n'avait jamais vu autant de gens au même endroit auparavant. Il y avait trente-trois enfants du même âge que lui dans la classe et ils le regardaient tous. Chacun d'entre eux. Stiles commençait à transpirer.

« C'est… Stiles Stilinski ? » lui demanda l'enseignant dans un discours très, très lent.

« Oui, monsieur. » Stiles avala le couinement dans sa voix.

« Est-ce vraiment ton nom ? » lui demanda l'enseignant.

« Non, » dit Stiles, choqué. Comme s'il allait donner son vrai nom à trente-trois personnes et à un enseignant.

Le professeur le fixa du regard, comme s'il attendait.

« Les faes ne donne pas leurs vrais noms, » déclara l'une des filles. Elle avait de longs cheveux roux et elle était magnifique.

« Pourquoi ? » demanda l'enseignant, comme s'il ne le savait pas.

Stiles ne dit pas un mot. Il n'aurait pas répondu à un enfant posant une question aussi stupide. Il croisa les bras devant sa poitrine et attendit une vraie question.

« Tu es de la réserve Toad Suck ? » L'enseignant regardait la paperasse devant lui.

« Oui, » dit Stiles, même si la plupart des autres enfants riaient de ce nom.

« Est-ce un vrai nom? » demanda l'enseignant.

Stiles ne pouvait pas croire qu'il n'avait pas entendu parler de Toad Suck. Peut-être que Rupert avait raison sur le fait de ne pas parler.

« Quel autre type de non-humains vit à Toad Suck ? » demanda l'enseignant à Stiles.

« Il n'y a que des faes, » dit Stiles. Il n'expliqua pas qu'il était le dixième plus jeune fae sur la réserve, qu'il était simplement le fae le plus puissant de la réserve ou que son dernier cours d'économie avait été enseigné par un dragon qui était aussi son principal et son professeur en métallurgie, et semblait avoir neuf ou dix ans. Il pensa juste à ces choses et garda sa bouche fermée.

« Eh bien, je suis l'entraîneur Finstock et c'est mon vrai nom, » dit-il comme s'il n'y avait rien à craindre en donnant le vrai nom d'une personne.

Stiles regarda l'homme avec des yeux ronds. Etait-il stupide ?

« Alors va t'asseoir. Il y a une place libre à côté de McCall. McCall ! » cria Finstock. « Réveille-toi ! »

Les autres de la classe gloussèrent alors qu'un garçon levait la tête et clignait des yeux ensommeillés vers le professeur. « J'ai fait mes devoirs hier soir, » grommela-t-il.

« C'était la pleine lune hier soir. J'en doute sérieusement, » dit Finstock. « Lève la main pour que Bilinski puisse venir s'asseoir à côté de toi. »

McCall leva la main puis reposa sa tête sur le bureau.

Stiles marcha doucement à travers la forêt de bureaux pour s'asseoir à côté du garçon endormi, qui sentait beaucoup le loup. Il essaya de ne pas regarder, mais vraiment, c'était le premier loup-garou qu'il avait jamais vu. Il savait à quel point ils étaient féroces et comment ils essayaient de flairer les choses, et Stiles se demanda brièvement si le garçon allait renifler son entrejambe ou quelque chose comme ça.

McCall se lécha les babines, bava un peu sur son bureau et sombra dans un sommeil plus profond.

Stiles était déçu.

Le cours était simple. Le professeur resta fidèle au sujet et ne fit pas de comparaison économique avec d'autres pays et d'autres siècles, il se contenta de s'en tenir à l'économie américaine de base et résuma proprement le tout à la fin, quand une cloche sonna et que tout le monde commença à bouger. Stiles cligna des yeux à quelques reprises, se demandant comment fonctionner dans une classe qui n'était pas constamment interrompue par des gens qui posaient des questions sur d'autres époques et les comparaient à ce qui s'était passé il y a dix ou vingt ans. C'était les quarante-cinq minutes les plus étranges de toute sa vie.

« Tu as quel cours ensuite ? » lui demanda une jolie fille aux cheveux noirs bouclés tombant dans son dos.

Leurs cours étaient tous consécutifs, se rappela Stiles, au lieu de se tenir chaque fois que les gens avaient envie de se rencontrer. Il sortit le papier qui les énumérait, se demandant si ce morceau de papier avait une valeur particulière, et le remit à la fille. Il espérait ne pas lui devoir une faveur pour le récupérer parce qu'il ne l'avait pas encore mémorisé.

« Tu as anglais avec Scott et moi, » dit la fille. « Je m'appelle Allison et c'est Scott, » dit-elle avec un joli sourire qui fit ressortir ses fossettes.

Stiles hocha la tête. Elle ne sentait rien et il se demanda pourquoi. Il se pencha un peu plus près pour pouvoir la sentir, mais tout ce qu'il a pu dire de cette observation était qu'elle sentait l'humain, beaucoup de savons et un peu comme les fleurs.

« Je ne suis qu'un être humain, » dit-elle en souriant plus largement. « Scott est mon petit ami. »

« Tu sors avec un loup-garou ? » lui demanda Stiles.

« Yep, » dit Allison. « Mes parents ne sont pas très contents de toute cette histoire de loup-garou, mais nous sommes censés laisser le passé rester passé, n'est-ce pas ? »

Stiles était confus, mais il hocha la tête quand même. Pourquoi voudrait-on simplement ignorer le passé ?

Stiles suivit un Scott endormi et sa petite amie vers la classe d'anglais, les fixant quand ils s'embrassèrent plusieurs fois au milieu du couloir. Il se demanda s'ils étaient plus âgés et si c'était la raison pour laquelle ils étaient déjà si impliqués l'un avec l'autre. « Quel âge avez-vous ? » leur demanda-t-il.

« J'ai seize ans, » dit Scott. « Allison a dix-sept ans. »

« Est-ce que tout le monde a 16 ou 17 ans ? » demanda Stiles.

« Dans notre classe, oui. » Scott hocha la tête. « Ce n'est pas l'âge que les gens ont habituellement en première ? »

Stiles haussa les épaules, ne voulant pas répondre. Il se demanda ce que ses camarades de classe de son ancienne école diraient. Ils affirmaient toujours qu'il y avait tellement de temps et il se demanda ce qu'ils penseraient de classes entières de personnes de l'âge de Stiles.

Les cours étaient tous si courts, surtout après les périodes d heures auxquelles il était habitué, qui se déroulaient deux ou trois fois par semaine, chaque fois que les professeurs avaient envie de se présenter. Il se demandait comment quelqu'un obtenait la moindre information, mais tout le monde semblait comprendre parce qu'ils ne posaient pas de questions. Stiles avait un million de questions à poser, d'autant plus que ses enseignants semblaient tous incroyablement jeunes. Stiles n'en avait jamais eu de moins de quatre cent cinquante ans et pas un seul de ses nouveaux enseignants ne paraissait même avoir cent ans.

Le dernier cours de la journée fut quand Stiles eut réellement l'impression qu'il avait trouvé la chose la plus précieuse au monde. Il y avait une salle remplie d'ordinateurs.

Pas le vieux Commodore auquel il avait été limité dans son ancienne école, non, c'était plus comme sa tablette. Stiles fut choqué quand l'enseignante lui dit qu'il pouvait s'asseoir seul et après qu'il se soit habitué à la plate-forme, il fut choqué à nouveau quand il pu aller sur de nouvelles pages Web qui n'avaient pas été écrites en langage de programmation C-DOS. Il semblait ne pas y avoir de pare-feu du tout et il pouvait regarder toutes sortes de sites.

La professeure dû lire son choc en voyant une telle merveille et elle lui demanda ce qu'il avait appris dans son ancienne école. Il expliqua les ressources informatiques limitées qu'ils avaient et elle lui dit de s'habituer à celui-ci, qu'il pourrait commencer à rattraper tout le monde vers la fin de la semaine.

Stiles était au paradis. Personne ne tombait malade autour de tout ce métal, donc il n'avait pas à s'inquiéter pour quelqu'un d'autre dans la même pièce que lui. Il pourrait concentrer toute son attention sur l'ordinateur.

Le pare-feu de l'école était une telle blague. Stiles pouvait regarder n'importe quel site web qu'il voulait et il regarda les chatons et la politique, le porno et la fanfiction, les statistiques et l'histoire, mais sa chose absolument préférée de tous les temps était Wikipédia. Il n'avait jamais vu autant d'informations au même endroit auparavant, à part dans la tête de certains de ses professeurs. S'il devait se faire enseigner par des enfants dans cette école, il pourrait aussi bien profiter des opportunités qui lui étaient présentées.

Il leva les yeux quand il remarqua que tous les autres ramassaient leurs affaires pour partir. Il supposa qu'un agenda si strict était nécessaire pour coordonner tant de personnes différentes. Il aurait été impossible pour l'un d'entre eux de simplement envoyer un oiseau ou de passer un appel téléphonique rapide ou autre chose pour lui dire que l'école commençait s'il y avait tant de gens. Et le planning simplifiait évidemment les choses pour que tout le monde se rappelle qui était censé être où et quand.

Stiles s'étonna que Scott et Allison l'aient attendu sur les marches de devant.

« Comment s'est passé ton premier jour ? » lui demanda Allison avec ce sourire contagieux.

« Bien. Très différent de ma dernière école, » dit Stiles.

« Qui est-ce ? » Un nouveau garçon s'approcha avec le bras autour de la fille aux cheveux roux.

« C'est le fae, » annonça la jeune fille. « Il s'appelle Stiles. »

« Stiles la fée, » ricane le garçon.

« Oui, » dit Stiles, ne comprenant pas de quoi le garçon riait. Il pensa que c'était quelque chose de mauvais, parce que Scott le frappa.

« C'est Jackass, » dit un garçon à la peau foncée derrière le blond. « Je suis Danny. »

« Danny aussi est une fée, » dit Jackass.

Stiles fronça les sourcils, reniflant un peu. « Non, il ne l'est pas, » dit Stiles. « Mais vous êtes tous des loups-garous pour la plupart, n'est-ce pas ? »

« Tu peux le sentir ? Comme nous ? Comment se fait-il que tu ne sentes pas comme les fleurs, si tu es une fée ? » demanda Scott.

« Pourquoi est-ce que je sentirais les fleurs ? » demanda Stiles.

« Les fées sentent toujours les fleurs. Lorsque nous sommes allés sur le territoire de la réserve à Washington, un de ces échanges interculturels, ils sentaient tous une sorte de fleur. Sauf celui qui sentait l'océan et le poisson. C'était bizarre, » dit Jackass, « Tu sens comme… beaucoup de différents types de métaux. »

« C'est bizarre, Jackass, » dit Stiles. Il ne savait pas quoi dire d'autre.

« Je m'appelle Jackson, » dit Jackass, ses yeux se rétrécissant alors que ses amis riaient tous.

« Oh, je suis désolé, » dit rapidement Stiles. Il regarda Danny, qui avait présenté son ami, mais qui se tordait maintenant de rire. « Pourquoi t'a-t-il traité de fée ? Tu sens le loup. »

« Danny est gay, » expliqua Scott.

Cela n'avait aucun sens pour Stiles. C'était apparemment hilarant pour Jackass… Jackson, cependant.

« Tu penses que les fées sont gays ? » demanda Stiles. « Je peux t'assurer qu'elles ne le sont pas toutes. Mes parents n'étaient pas gays. »

Jackson le fixa du regard. « Tu es gay ? »

« Je ne sais pas, » dit Stiles. « Je n'ai pas trouvé mon compagnon. Je ne sais pas si mon compagnon est un garçon ou une fille, alors... je ne peux pas encore répondre à cette question. »

Ils regardèrent tous Stiles comme s'il était fou. Il pensait que c'était une explication parfaitement logique. Il revint sur ses paroles dans sa tête pour s'assurer qu'elles avaient un sens.

En tout cas, Scott haussa les épaules. « Eh bien, » dit-il, « On va traîner ce soir chez notre Alpha. Tu veux venir avec nous ? »

Stiles se figea. C'était la première fois qu'on l'invitait à aller chez quelqu'un d'autre. « Est-ce que ça dérangera votre Alpha ? On m'a appris qu'ils sont très territoriaux. Je ne suis peut-être pas le bienvenu et je ne voudrais pas empiéter pour mon premier jour ici. »

« Derek est cool, » dit Scott, mais cela se heurta à un rire bruyant de Jackass… Jackson.

« Non, il l'est vraiment. Il sera ravi de te rencontrer, » dit Allison et elle semblait vraiment être une fille humaine si douce. Stiles décida qu'il l'aimait bien.

« Il pourrait même faire une expression faciale, » dit la fille rousse. Stiles voulait connaître son nom, parce qu'elle semblait intelligente. Stiles avait toujours aimé l'intelligence.

« Quel est ton numéro de téléphone ? » lui demanda Danny. « Je t'enverrai l'adresse par sms et à quelle heure tout le monde se retrouve. »

« Je n'ai pas de numéro de téléphone, » déclara Stiles. Il connaissait les téléphones portables, il avait lu à leur sujet sur sa tablette, mais il n'en avait jamais vraiment eu besoin avant.

« Tu n'as pas de téléphone ? » demanda Jackson. Stiles se félicita de ne pas l'appeler Jackass dans sa tête.

« Non, » dit Stiles.

« C'est bon. Tu vis en bas de ma rue, » dit Scott, « Je passerai te chercher... »

« Les fées ne peuvent pas monter dans une voiture, » dit la fille aux cheveux roux.

« Je peux, » dit Stiles. « J'ai ma Jeep juste là. » Il la pointa du doigt dans le parking.

Les yeux de la fille devinrent vraiment grands, ce qui était bien parce que ses yeux étaient jolis. « Es-tu un gremlin ? »

Stiles testa le nom dans sa tête. « Je pense que c'est comme ça qu'on nous appelle, » dit-il.

« Wow, » dit la fille. « Tu es vraiment rare, n'est-ce pas ? »

« Cela dépend de ta définition de rare, » dit Stiles.

« Pourquoi ta peau n'est-elle pas verte, alors ? » demanda Jackson.

Stiles fut encore confus. « Je suis censé avoir l'air humain, » dit-il. « Mais même quand je ne le fais pas, ma peau n'est pas verte. »

« Tu regardes trop la télévision, Jackson, » souffla la fille et ne pas savoir son nom commençait à irriter un peu Stiles. Ce n'était pas comme s'il n'avait jamais rencontré quelqu'un qui ne lui avait pas donné son nom avant, cependant.

« Lydia, tu sais que tu m'aimes, » dit Jackson en la suivant jusqu'à sa voiture pendant qu'elle s'éloignait.

« Je viendrai chez toi alors, tu pourras me suivre chez Derek ce soir, » proposa Scott.

Stiles hocha la tête, puis s'éloigna de ses nouvelles... connaissances ? Amis ? Était-il trop tôt pour avoir une amitié avec ces gens ? Il les aimait, même s'ils étaient très étranges.

Stiles retourna chez lui, ravi de voir que les militaires n'avaient toujours pas déballé les cartons de sa chambre. Ils s'étaient occupés des pièces du bas, mais la chambre de Stiles était encore un désordre de boîtes. Il en trouva une qui n'allait dans aucune pièce et poussa presque un cri de joie en voyant que c'était un ordinateur flambant neuf.

Il n'y avait pas de pare-feu quand il l'ouvrit.

La première chose qu'il chercha était Toad Suck. Il la trouva sur la carte et il chercha un article de Wikipédia dessus, mais il y avait seulement la mention que c'était une réserve et qu'elle était limitée aux faes. Stiles fronça les sourcils. Pas étonnant que personne ne sache rien à ce sujet. Il pensa brièvement à éditer la page, mais il supposa que c'était quelque chose qui mettrait en danger les faes y vivant alors il ne fit rien.

Il avait déballé dix de ses boîtes, se sentait satisfait de lui-même quand la sonnette retentit en bas. Il ouvrit la porte pour trouver Scott attendant avec un sourire maladroit sur son visage.

« Tu es prêt ? » lui demanda Scott.

« Oui, » répondit Stiles en prenant ses clés sur le support à côté de la porte. Il fut surpris quand Scott monta avec lui dans la Jeep.

« Maman ne m'a pas laissé emprunter la voiture ce soir, alors je vais simplement monter avec toi. Tout le monde est déjà là-bas. C'est la soirée cinéma, » dit Scott avec un sourire et un regard de joie sur son visage.

Stiles hocha la tête. « Quel film regardons-nous ? »

« Quoi ? Oh, personne ne regarde vraiment le film. On traîne tous ensemble, on se jette de la nourriture, on se fait engueuler par Derek et je vois Allison dans un "environnement bien chaperonné". » Scott imita les guillemets pour indiquer qu'il répétait ce que quelqu'un d'autre avait dit.

« Allison est ta compagne ? » demanda Stiles.

« Oui, » dit Scott avec un regard rêveur sur son visage. « Tu sais que les humains n'ont pas de compagnons comme nous ? »

« Vraiment ? » demanda Stiles. « C'est étrange. »

« Alors, que fait un gremlin ? » demanda Scott. « Vous avez des superpouvoirs ? »

« Quoi ? Non, pas vraiment. Je ne pense pas que ce soit le cas, » dit Stiles.

« Vous cultivez du métal ? C'est pour ça que ton odeur est différente de celle des autres faes ? »

« On ne peut pas cultiver du métal, » dit Stiles. « On peut l'appeler, mais on ne peut pas le cultiver. »

« L'appeler ? Comme au téléphone ? »

Stiles fronça les sourcils. Il pensa une minute. « Oui, sauf que tu n'utilises pas de téléphone. »

« C'est un superpouvoir, » annonça Scott. « Comme la façon dont nous pouvons sentir et courir très vite et entendre vraiment bien les choses. »

Stiles hocha la tête. « D'accord, » dit-il. Il suivit Scott et monta les marches jusqu'à une grande maison avec un revêtement de bardage à clins au milieu des bois. Il se demanda brièvement si c'était à ce moment-là qu'ils le tueraient pour ses pouvoirs et s'il devait expliquer qu'une fois qu'il serait parti, son pouvoir partirait avec lui pour qu'il soit inutile de lui faire du mal.

Stiles fut alors surpris quand Lydia ouvrit la porte et les invita à entrer dans la maison. Elle traîna Stiles dans le salon avec une certaine confusion.

« Derek a flippé au sujet de l'odeur de fée, » chuchota-t-elle à Scott. Stiles se demanda brièvement si elle pensait qu'il ne pouvait pas l'entendre. « Il n'arrête pas de nous sentir et de nous demander avec quel genre de créature nous avons eu des problèmes cette fois-ci. »

« Est-ce qu'il sait que Stiles vient ce soir ? » chuchota Scott en retour.

« Je peux vous entendre, » appela une voix du salon. L'attention de Stiles fut immédiatement attirée sur cette voix, il y avait des mots pour la décrire, il en était sûr, mais il ne les connaissait pas. On aurait dit qu'elle faisait vibrer jusqu'à ses os et que sa peau semblait être en pleine tempête électrique. Ses poils se redressèrent et Stiles avait besoin de savoir d'où venait cette voix parce que c'était dangereux pour lui, Stiles Stilinski, personnellement.

Stiles entra dans une pièce remplie d'humains et de loups-garous, mais ses yeux furent attirés par l'homme debout devant la cheminée. Ses yeux étaient pâles, changeant de couleurs avec la façon dont la lumière les frappait, ses cheveux étaient noirs et ils se dressaient sur sa tête. Il avait un beau visage et Stiles ne pouvait pas détourner les yeux pour voir autre chose.

Le temps dû passer, parce qu'il entendit Jackass dire, « Mec, est-ce qu'ils vont se regarder toute la nuit ou quoi ? » et Stiles détourna le regard de l'homme. Il ne savait pas pourquoi son corps réagissait ainsi, mais il allait le découvrir dès que possible. Il savait que sa sécurité en dépendait.