Note de la traductrice : Babylon, tu es en guest alors je n'ai pas pu te répondre ;) je peux tout à fait comprendre la difficulté qu'on peut rencontrer quand on ne connaît pas cet univers ! J'avais justement cet avantage et c'est ce qui m'a branché dans cette histoire, avec le côté décalé et les différences culturelles… Et tu as bien raison, mais l'illumination de Stiles ne sera pas pour tout de suite. Il a vraiment la tête dans le sable. Et bien profond, en plus…
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Chapitre 4
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Lorsque Stiles se mit à l'aise avec tout le monde, il commença à parler. Il parlait de tout, c'était la première fois qu'il y avait des enfants de son âge autour de lui et ils étaient fascinants. Ils supportèrent ses questions pendant des semaines avant de commencer à lui donner du fil à retordre, mais Stiles aimait qu'on ne lui fasse pas de cadeaux parce que cela signifiait qu'ils l'acceptaient.
Non seulement ça, mais le père de Stiles semblait vraiment aimer qu'un Alpha prenne la responsabilité du temps libre de son fils. Il encourageait la relation entre Stiles et Derek, allant même jusqu'à inviter régulièrement Derek chez eux pour le dîner. Le père de Stiles et Derek se détendaient dans le salon après un repas pendant que Stiles nettoyait et il se plaignit de se sentir comme la femme au foyer. Derek lui dit de se taire et de lui apporter une autre bière, et le père de Stiles trouva que c'était une bonne blague. Stiles ne s'en soucia pas trop parce que ça lui donnait une excuse pour tacler Derek et lutter au sol, et il commençait à aimer la sensation de Derek le maîtrisant, mais il ne l'admettrait jamais à personne.
Bientôt, il n'y eut plus du tout de manières entre eux. Scott entrait toujours dans sa maison, Lydia et Allison n'éprouvaient aucun scrupule à lui demander de réparer leurs bijoux, Jackson était autorisé à le plaquer au sol chaque fois qu'il parlait trop et Danny essayait de corriger la façon dont Stiles s'habillait. Derek regardait tout cela avec un sourire amusé et Stiles finissait toujours les nuits qu'ils passaient ensemble recroquevillé quelque part près de lui.
Pas sur lui et sans le toucher, mais près de lui. Stiles aimait la façon dont il se sentait autour de l'Alpha, mais le toucher le conduisait à des pensées étranges qu'il ne voulait tout simplement pas avoir alors qu'il avait seulement seize ans. Après tout, ses parents ne s'étaient rencontrés qu'à l'âge de cinq cents ans. Derek était un loup-garou et le plus vieux loup-garou qu'il ait jamais rencontré avait deux cents ans, bien qu'il ait lu à propos de plus vieux qu'il n'avait jamais rencontrés. L'idée de ne passer que deux cents ans avec son compagnon était terrifiante, donc Stiles n'envisagea jamais l'idée que Derek pourrait l'être.
Mais ce n'était pas tout ce qui le préoccupait. Son père le chassait toujours de la maison durant des heures à cause de son enquête et Stiles avait l'invitation permanente de Derek de rester chez lui une fois qu'il avait découvert qu'il dormait parfois dans sa Jeep. Derek avait également le Wifi et Stiles aimait pouvoir transporter son ordinateur chez lui pour chercher tout un tas de choses. Il lisait toujours Wikipédia comme s'il n'y aurait pas de lendemain et la plupart des membres de sa nouvelle meute disaient que son taux de mémorisation des informations était ridicule.
Quoi qu'il se passait vraiment avec la situation politique à la réserve de Beacon Hills, cela ne semblait pas avoir d'importance pour Derek ou sa meute et le père de Stiles le gardait en dehors de cela du mieux qu'il pouvait. Il y avait cependant un problème, parce qu'à la troisième pleine lune après que Stiles ait déménagé à Beacon Hills, quand Stiles était censé être enfermé dans sa maison, Derek l'appela.
« Ils nous attaquent ! » s'écria Derek. « Tu peux faire venir ton père ici ? Je n'arrête pas d'appeler le Central et ils continuent de me mettre en attente avant que je puisse dire quoi que ce soit. Il doit voir ça ! »
« Derek, mon père est de garde ce soir… »
« Très bien, je vais m'en charger… » dit Derek, mais Stiles pouvait entendre à travers le téléphone le son des loups qui chantaient, entourant la maison de Derek.
« J'arrive, ne sortez pas de la maison, » lui dit Stiles.
Stiles prit certaines affaires dans son placard avant de courir à sa jeep et de conduire jusqu'à la maison de Derek en quelques minutes. Il allait peut-être un tout petit peu au-dessus de la limitation de vitesse et peut-être un peu trop vite pour une Jeep standard, mais Stiles ne pensait pas que c'était une raison pour que Derek ait l'air choqué quand il se présenta à sa porte.
« Que se passe-t-il ? » demanda Stiles en essayant de ne pas fixer le visage partiellement transformé de Derek.
« Ils continuent de tourner autour de ma maison, à renifler. » Derek semblait agité, sa voix assez rauque pour vibrer contre les os de Stiles de cette manière qui lui faisait à nouveau penser à des choses qu'il ne voulait pas envisager.
Stiles entendit le reste de la meute se déplacer nerveusement à travers la maison. Jackson était au rez-de-chaussée, presque en forme de loup-garou complet, et il reniflait dans la direction de Stiles.
Il y eut une sorte de signal invisible à l'extérieur et tout devint calme. Derek et Stiles se regardèrent pendant un long moment, puis Stiles prit une profonde inspiration et tourna le dos à Derek.
Stiles sortit sur le porche, ses mains serrées autour des objets qu'il avait tirés de son placard. Ils étaient des cadeaux de Rupert et ils étaient très vieux. « Vous êtes en train d'enfreindre une propriété privée. Vous n'obtiendrez aucun autre avertissement de ma part si vous ne quittez pas ces lieux immédiatement. »
Un hurlement solitaire répondit à son annonce, les oreilles de Derek tressautèrent et sa voix se rapprocha sur la gauche de Stiles. « Ça ne vient pas de la meute de mon père, » dit-il à Stiles.
Un autre loup-garou apparut devant eux. Stiles ne le connaissait ni lui, ni son odeur. Le loup-garou s'accroupit, regardant Stiles, essayant de sentir ce qu'il était. Stiles put voir le moment où il décida qu'il ne s'en souciait tout simplement pas et attaqua.
Stiles put sentir le contrôle du glamour qu'il utilisait pour le faire paraître humain glisser alors qu'il tirait l'épée forgée par le dragon dans une main et la dague en argent dans l'autre. Le métal bleu foncé de l'épée était si sombre qu'il semblait presque noir et les yeux des loups-garous qui l'entouraient s'écarquillaient alors qu'ils essayaient de comprendre de quoi était faite l'arme de Stiles. Le loup-garou qui attaquait Stiles se jeta sur lui, il le fit trop vite pour éviter les coups rapides de métal perçant son corps et mourut presque instantanément alors que Stiles retirait à la fois l'épée et la dague hors de lui.
Derek fut choqué, mais pas assez pour qu'ils ne se mettent dos à dos, le reste de la meute intruse attaquant tous à la fois.
Stiles pouvait voir Jackson se battre et il pouvait entendre Derek derrière lui, déchirant de ses griffes la peau des loups-garous. Stiles prit près de trois loups avant que l'un d'eux lui tire dessus avec un pistolet. Loup-garou stupide, Stiles était un metalzauber. Il frappa la balle avec son épée et la renvoya au loup-garou. Il gesticula un moment devant Derek pour dévier la balle qu'un autre loup-garou lui avait tirée dessus et cette fois, elle fut plus difficile à contrôler parce que la balle n'avait pas de centre métallique ; elle était remplie d'aconit liquide. Il ne put contrôler où elle allait quand il la dévia et elle tomba dans la saleté à leurs pieds.
C'était exagéré de supposer que Stiles s'en sortirait indemne. Un des loups-garous devait savoir ce qu'il était, parce qu'avant qu'il ne s'en rende compte l'un d'eux avait pris un bâton et l'avait coincé dans le muscle de sa cuisse. Stiles tomba et Derek laissa échapper un hurlement à briser les tympans. Les loups restants s'échappèrent dans la nuit d'où ils étaient venus et Derek s'agenouilla à ses côtés.
« Tu vas mourir, c'est comme ça que tu peux mourir ? » demanda Derek, anxieux et effrayé.
« Rupert, » gémit Stiles. « J'ai besoin de Rupert ! »
« Trouve son père, » commanda Derek à Jackson, qui était toujours tout garou, même si Stiles savait qu'il essayait de redevenir un être humain. « Trouve le shérif ! »
« Rupert, » geignit encore Stiles et le visage de Derek se tordit de douleur de l'entendre appeler le nom d'un homme qu'il ne connaissait pas et qu'il ne pouvait pas joindre.
Il le souleva et le porta jusqu'à la maison, laissant des traces de sang de fée rouge foncé sur son tapis. Stiles voulut rire parce que ça bénirait la maison, mais sa jambe lui faisait si mal qu'il ne pouvait que gémir.
« Je l'ai, » cria Jackson. « J'ai le shérif. » Il remit le téléphone à Derek avant de retomber dans sa forme garou. Scott et Lydia étaient déjà dans la pièce, guignard sur le corps tremblant de Stiles.
« Nous avons été attaqués, » dit Derek. « Stiles est venu et a essayé de nous défendre, mais ils l'ont poignardé à la jambe avec une branche… »
« Merde, » dit le shérif. « Il est conscient ? »
« Il l'est, il appelle Rupert… »
« Ne le laisse pas appeler Rupert ici ! » cria le shérif. « La dernière chose dont on a besoin, c'est de Rupert dans cette réserve. »
« Rupert est son petit ami ? » Derek ne put contrôler le grondement qui sortit de sa bouche à ce moment-là.
« Mon dieu, j'espère que non, » dit le shérif, ce qui ne semblait pas du tout aider Derek à se contrôler. « Assomme-le, si tu le peux. On ne peut pas se permettre d'avoir Rupert dans cette réserve avec tout le reste… »
« Ne touche pas mon garçon ! » dit la voix d'un jeune enfant depuis la porte entre le salon de Derek et son entrée.
« Merde, » jura encore le shérif. « Ne l'énerve pas, j'arrive. » Puis le shérif lui raccrocha au nez.
Derek se retourna pour voir un garçon de seulement neuf ou dix ans, avec une crinière de cheveux roux en pétard et des yeux verts en amandes. Ses oreilles étaient pointues et il avait des taches de rousseur sur le nez se démarquant contre sa peau claire dans une tentative infructueuse de cacher à quel point le garçon était beau.
« Rupert, » dit Stiles avec un sourire sur le visage qui n'énerva pas du tout Derek.
« Gamin, que s'est-il passé ? » Rupert fixa la branche qui sortait encore de la cuisse de Stiles.
Stiles sourit un peu plus puis s'évanouit.
Rupert se retourna et fixa Derek. « Son père a dit que tu veillais sur lui, » réprimanda-t-il l'homme plus grand avant de marcher jusqu'à Stiles. Derek le regarda avec horreur quand le petit enfant arracha la branche de la jambe de Stiles sans même remarquer quand du sang éclaboussa tout son visage.
Derek grogna, se précipitant vers le côté de Stiles pour faire pression sur la plaie, il savait qu'il y avait une artère importante qui avait dû être sectionnée. « Tu vas le faire se vider de son sang… il a besoin d'un hôpital… »
Le garçon éloigna les mains de Derek de la jambe de Stiles avec impatience. « Où un médecin sera incapable de l'inciser parce qu'il est un métalzauber et que les médecins n'utilisent que des couteaux en métal ? Bon plan, loup-garou, et quel est le plan B ? » Rupert fusilla Derek des yeux et cracha dans la paume de sa petite main pâle. Seulement sa salive semblait être faite de feu et il la pressa dans la jambe de Stiles.
Il se réveilla momentanément, juste assez longtemps pour crier avant de s'évanouir. Rupert rit de sa réaction, puis cracha à nouveau dans sa paume.
« Qu'est-ce que tu es ? » lui demanda Derek.
« Comme si tes petits sens de loup-garou ne pouvaient pas te le dire, » se moqua Rupert. « Tu ne veux tout simplement pas les croire. »
Derek regarda derrière lui pour voir le reste de sa meute blottie dans un coin, les yeux grands ouverts et regardant le garçon assis à côté de Stiles avec quelque chose qui ressemblait à de la terreur.
« Rupert ? » Stiles était réveillé, mais à peine.
« Chut… tais-toi, mon enfant, » dit Rupert en baissant la main sur le visage de Stiles.
« Qu'est-ce que tu fais ici ? » demanda Stiles.
« Je t'ai dit que je viendrais toujours quand tu appellerais, » dit le petit garçon en souriant à Stiles, caressant son visage jusqu'à ce qu'il s'endorme.
Derek n'avait aucune idée de ce qu'était cet enfant, mais s'il avait fait tout ce chemin depuis l'Arkansas après que Stiles eut seulement gémit son nom, il avait un peu peur du genre de pouvoir qu'il y avait dans le corps de cet être. Il crachait du feu et ça n'était jamais bon signe quand il s'agissait de pouvoir combattre quelque chose. L'enfant regardait Stiles avec une expression qu'il n'avait jamais vu un enfant porter avant et il ne fallu pas longtemps à Derek pour décider que quoi qu'était ce putain d'être, il ne l'aimait pas. Il suivit le conseil du shérif de ne pas faire chier le petit avorton et resta silencieux.
Il y eut des coups à la porte. Lydia changea assez longtemps pour y répondre, le shérif Stilinski entrant après elle en jetant à peine un coup d'œil sur les loups-garous dans le coin. « Bordel, Rupert, » dit-il dès qu'il vit l'enfant penché sur son fils. « Comment je suis censé expliquer non seulement ta disparition de Toad Suck, mais aussi ton apparition magique ici ? Comment on peut laisser les humains penser qu'ils sont en sécurité quand on fait ce genre de merde ? »
« Tu as dit qu'il serait sous protection, » cria Rupert au shérif. « C'est ta protection ? Mieux vaut que je change de réserve... »
« C'était un conflit de meute, » dit le shérif. « Je l'ai laissé avec un Alpha... »
« Ce garçon ? » Rupert fit un geste vers Derek. « C'est un gamin ! Il a peut-être un certain pouvoir, mais c'est un gamin ! Comment peut-il être Alpha alors qu'il a... » Rupert le renifla. « Il n'a que 24 ans, cela me dépasse. Les loups-garous sont-ils si faibles maintenant qu'ils nomment des enfants comme Alpha ? »
L'ironie du fait que cette créature dépassait à peine les un mètre vingt n'échappait pas à Derek, mais il était trop effrayé pour en rire.
« Tout le monde est un enfant comparé à toi, Rupert, » dit Stilinski. « C'est un adulte sur le plan humain. »
On aurait dit que l'enfant allait cracher. « Je vais le ramener avec moi. » Il tourna son attention vers Stiles, lui frottant la cuisse blessée comme un parent… ou un amant. Il n'y avait évidemment aucune règle physique quand il s'agissait de l'espace personnel entre Stiles et cet enfant.
Derek ne put plus se contrôler et grogna vers l'enfant quand il menaça de lui prendre Stiles.
Rupert étudia Derek et son visage déjà pâle le devint encore plus. « Non, oh non, » dit-il, debout devant Stiles. « Tu ne peux pas… Pas mon bébé… »
« Ce n'est pas ton bébé, Rupert, » dit le Shérif, comme s'ils avaient eu cette dispute un million de fois auparavant. « Stiles est presque adulte… alors que tu es encore un enfant par rapport à ton espèce. »
« Je grandirai, si c'est ce qu'il faut, » dit le petit garçon. « Je grandirai et je prendrai la place de cet Alpha aux côtés de Stiles pour l'en préserver. Les loups-garous ne peuvent vivre que cinq cents ans, tu condamnerais ton enfant à vivre plus longtemps que son compagnon ? »
Stilinski avait l'air choqué, mais il n'était pas le seul. Tous les loups-garous semblaient choqués, surtout Derek. « Comment... »
« Je peux le sentir, » dit le garçon, mais Rupert grandissait sous leurs yeux, son corps s'allongeait, ses épaules se remplissaient, les os de son visage devenaient plus définis. « Je ne le permettrai pas... »
« Tu as promis à ma femme que tu prendrais soin de Stiles, » dit doucement le shérif, mais tout le monde pouvait entendre la panique dans sa voix. « Je t'ai haïe pour l'avoir tuée, mais je préfère avoir eu mes trois cents ans avec elle que de ne l'avoir jamais eu du tout. On ne peut pas non plus enlever cela à Stiles. »
Rupert se figea, fixant le sol. « Très bien, » dit-il d'une nouvelle voix plus profonde, plus riche et il leva les yeux, mais pas trop haut parce qu'il était presque dans le corps d'un adulte. « Alors laissons Stiles choisir. Je vais rester ici et il pourra choisir entre son meilleur ami et cette chose mourante qui pense être son compagnon. » Rupert jeta un coup d'œil à Derek.
Stilinski hocha la tête. « D'accord. Mais tu conserves ta forme humaine et tu n'utilises pas tes pouvoirs pendant que tu es dans cette réserve. »
Rupert renifla un peu, tirant sur le bout d'une de ses oreilles pointues. « Tant que Stiles ne meurt pas, » accepta-t-il.
« Mourir dans le sens où tout finit par mourir autour de toi ou mourir dans l'immédiat ? » demanda le shérif.
« Tu as passé beaucoup trop de temps à conclure des affaires avec des fées. » Rupert regarda brièvement le shérif.
« Ceci n'est pas une promesse, » dit le Shérif.
« Je promets de ne pas utiliser mes pouvoirs à moins que Stiles ne soit dans les heures proches de sa mort, » déclara Rupert.
Le Shérif regarda Derek et sa meute. « Lorsque vous faites des affaires avec des fées, assurez-vous d'être précis et concrets. N'essayez pas de le rendre compliqué. Et ne remerciez jamais une fée, ce serait reconnaître que vous lui êtes redevables. Vous n'aviez pas besoin de ces règles pour Stiles parce qu'il ne voulait pas profiter de vous, mais Rupert… il est vieux. »
« Je ne suis pas vieux, » protesta Rupert.
« Quand on ne se souvient pas de l'année où on est né parce qu'on n'avait pas de calendrier moderne, on est vieux, Rupert, » dit le Shérif.
« Je n'ai même pas deux mille ans, Stiles, » dit Rupert en caressant la joue de Stiles pendant qu'il dormait, « et ton père me traite de vieux ».
« Pourquoi est-il si loyal envers Stiles ? » demanda Derek.
« Rupert a tué ma femme, » dit le shérif, sans émotion. Les fées étaient bizarres comme ça. « Il a juré de protéger mon fils. »
« Je pensais que la plupart des choses ne pouvaient pas tuer les vôtres, » demanda Derek.
« La plupart des choses. Il y a des choses qui le peuvent et cette branche n'en faisait pas partie. Stiles aurait fini par s'en remettre. Rupert a dit que tu es le compagnon de Stiles, donc ça ne fera pas de mal de te le dire. Cette épée qu'il porte, c'est une arme forgée par un dragon. Ça peut nous tuer, Stiles et moi. L'autre chose qui peut tuer Stiles est juste là à lui caresser le visage. C'est lui qui a forgé l'épée de Stiles, » dit le shérif en jetant un regard significatif à Derek.
Le regard de Derek revint sur Rupert, à présent grand et dégingandé comme Stiles. « Je pensais qu'ils étaient tous morts, » chuchota-t-il sous le choc.
« Rupert est le dernier de son espèce, » dit Stilinski. « Il en est à moitié fou, juste pour que tu le saches. »
« Super, » dit Derek. « Je vais me battre pour mon compagnon avec un dragon fou. Ça devrait bien se terminer. »
Bon. Certaines attitudes de ce chapitre me font grincer des dents et sont, je trouve, légitimées sans plus de justification et laissées entendre comme étant « normales ». Je ne suis pas de cet avis. Cela aurait mérité au minimum un petit approfondissement. Snif.
De mémoire, la description de Stiles sans son glamour arrive plus loin dans l'histoire ;)
Et c'est toujours un Sterek, c'est promis.
