Note de la traductrice : Guède = Plante autrefois utilisée pour faire de la teinture bleue.


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Chapitre 5

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Alors, ce n'était pas que Stiles était lent ou quoi que ce soit, mais il lui semblait que peut-être, possiblement, Derek et Rupert ne s'aimaient pas. Ce n'était pas quelque chose d'évident qui l'avait amené à cette conclusion, c'était plutôt des petites choses. Comme Rupert qui trouvait autre chose à faire pour Stiles et lui au lieu d'aller chez Derek à chaque fois que Stiles le suggérait. Ou peut-être Derek évitant d'être dans la même pièce que Rupert et demandant à Stiles de venir dans une autre partie de sa maison pour vérifier quelque chose de telle sorte que Rupert n'était pas invité avec lui. Ou ça aurait pu être les quelques fois où Derek avait l'appelé et lui avait demandé de faire quelque chose qui aurait rendu bizarre d'inviter Rupert.

Le père de Stiles semblait aussi essayer de séparer Rupert et Derek. Il envoyait Stiles chez Derek pour des broutilles comme un article de journal qu'il pensait que Derek trouverait intéressant ou il demandait à Stiles de lui emprunter un livre sur les légendes des loups-garous que Stiles aurait juré que son père connaissait déjà et ensuite Derek essayait de garder Stiles chez lui un peu plus longtemps en lui demandant de regarder un film avec lui ou de l'aider à trouver quelque chose sur Internet. Stiles n'était jamais gêné de passer plus de temps avec Derek, il avait toujours ce sentiment chaleureux et paisible à chaque fois qu'il devait être avec lui, alors il ne se plaignait pas.

Il voulait juste que son vieux meilleur ami s'entende avec son nouvel ami, parce qu'il pensait qu'ils s'amuseraient beaucoup à jouer ensemble.

Le père de Stiles avait des problèmes avec l'enquête. Il essayait de négocier des traités avec les trois parties et il les invitait souvent à dîner. Stiles était fermement maintenu hors du coup, il n'avait toujours aucune idée de ce qui se passait là-bas.

Cela devenait frustrant pour lui, il savait qu'il se passait des choses et personne ne lui disait quoi que ce soit.

Le changement de Rupert en faisait partie. Il était étrange que quelqu'un qui avait eu l'air d'avoir neuf ou dix ans durant toute la vie de Stiles soit soudainement coincé dans le corps d'un adolescent. Ça craignait aussi que, tandis que ce corps était nouveau pour Rupert, il semblait avoir une grâce presque féline dans ses mouvements. Il dansait beaucoup dans la maison et Stiles était frappé de jalousie chaque fois qu'une quelconque chanson passait à la radio. Et Rupert avait un meilleur sens de la mode que tous ceux avec qui Stiles traînait. Il était juste content que Rupert n'aille pas à l'école avec lui, parce qu'il savait qu'il serait instantanément l'enfant le plus populaire là-bas et qu'il pourrait ne plus vouloir jouer avec Stiles à cause de ça. Mais il ne pouvait tout simplement pas comprendre ce qui avait fait grandir Rupert du jour au lendemain.

Pour ajouter à l'insulte de… Eh bien, son ignorance auto-admise à ce stade, Stiles ne s'intégrait pas vraiment à l'école non plus. Il ne s'agissait pas seulement du fait qu'il ne comprenait jamais les blagues de qui que ce soit ou qu'il avait été immédiatement accepté par la meute de loups-garous que tout le monde appelait « les animaux errants de Derek » ou qu'il était un fae dans une école où tout le monde associait sa race à une créature appelée « Fée Clochette » ou qu'il était plus intelligent que tout le monde, y compris la plupart des enseignants… Stiles parlait trop, il s'habillait bizarrement et toutes les machines agissaient étrangement autour de lui. Ce n'était pas comme s'il pouvait contrôler tout ça, bien qu'il pourrait peut-être faire quelque chose à propos de sa façon de s'habiller. Il était juste distrait quand il avait du temps libre et se concentrait sur d'autres choses, comme ses amis et Internet.

Stiles était fasciné par Internet. Cela lui prenait tellement de temps que les heures passaient sans qu'il ne s'en rende compte. Il y apprenait tant de choses et Rupert l'écoutait divaguer pendant des heures, comme il le faisait toujours quand Stiles apprenait quelque chose de nouveau quand ils vivaient à Toad Suck.

Derek était irrité par Stiles quand il faisait ça et Stiles ne savait pas comment gérer ça. Parfois, Stiles divaguait sans fin sur quelque chose et Derek écoutait pendant environ quinze minutes avant qu'il ne se lève, quitte la salle pendant quelques minutes, puis revienne avec une canne à pêche et traîne Stiles dehors pour pêcher. Parfois, il emmenait simplement Stiles à son atelier où il travaillait sur les commandes de meubles sur mesure que les gens avaient choisi au magasin de meubles que Derek avait au centre-ville et il écoutait Stiles parler pendant qu'il travaillait sur les meubles. C'était vraiment différent de la façon dont Rupert s'asseyait et l'écoutait parler, le regardant comme fasciné.

Au bout d'une semaine, Derek donna à Stiles le marteau qu'il avait utilisé pour fabriquer des chaises. « Va clouer quelque chose, » dit-il.

« Mais je pourrais avoir des échardes, » bredouilla Stiles. « Ça ferait mal. »

« Oui, c'est vrai, » convint Derek.

« Être blessé, c'est nul, » se plaignit Stiles.

« Non, être blessé fait partie de la vie, » corrigea Derek. « Va marteler quelque chose. »

Stiles prit le marteau et le fixa. Il ramassa un clou et Derek lui montra comment le tenir avec ses doigts et tapoter avec quelques coups légers du marteau, puis le frapper pour le reste du chemin.

Stiles aimait ça, en fait. Alors il mit un clou dans la planche juste à côté. C'était comme travailler avec du métal, mais c'était beaucoup plus dur de le mettre en ligne droite parce que le bois ne pouvait pas bouger comme le métal. Si vous faisiez une erreur, vous ne pouviez pas le faire fondre et tout recommencer, et si vous vouliez essayer de le démonter, cette erreur vous dévisagerait pour le reste de l'éternité.

Après une autre semaine, Derek lui montra comment faire une boîte. C'était beaucoup plus difficile qu'il n'y paraissait, parce qu'il fallait découper le bois et pour découper le bois, il fallait le mesurer. Derek avait dit qu'il fallait le mesurer deux fois avant de le découper et Stiles n'avait pas vraiment compris, mais cela s'était avéré vrai.

Derek construisait des armoires quand Stiles eut quatre planches de la même taille. Derek lui montra comment mesurer le contreplaqué pour le bas et le haut et il laissa même Stiles avoir quelques charnières pour que son couvercle de boîte puisse s'ouvrir et se fermer.

Derek lui montra comment brûler le bois de manière contrôlée, pour qu'il puisse faire des dessins dessus. Il avait un outil qui assombrissait le bois et il gribouilla sur sa boîte avant d'y mettre un grand « D » à côté d'un « P ».

Stiles sourit aux lettres et il les montra à Derek.

« Le « D » est pour quoi ? » lui demanda Derek en lui souriant.

« C'est parce que tu m'as montré comment faire la boîte, » dit Stiles en lui souriant juste parce qu'il le devait.

« Et à quoi sert le « P » ? »

« C'est pour mon nom… » dit Stiles, puis il fit une pause. Il avait presque dit son nom à quelqu'un qui n'était pas son compagnon. Il ne pouvait pas le croire. Il ne pouvait pas croire qu'il l'avait presque dit à Derek et se sentit rougir. Il attrapa la boîte et se précipita vers l'outil avec l'intention de gratter la lettre et de la transformer en quelque chose d'autre, un papillon ou n'importe quoi, mais Derek était juste derrière lui et lui enleva la boîte de la main.

« Stiles, » commença Derek, mais Stiles se mit à pleurer.

« J'ai une écharde, » dit Stiles en regardant les gouttes de sang qui coulaient de la paume de sa main. Il ne pleurait pas juste parce que ça faisait mal, il pleurait parce qu'il ne pouvait pas croire qu'il avait presque trahi son futur compagnon en disant à quelqu'un d'autre son nom.

« Stiles, » commença-t-il à nouveau, mais Stiles le regarda avec de grosses larmes aux coins des yeux et Derek soupira. Il tira la main de Stiles jusqu'à sa bouche et mordit l'écharde, la crachant sur le côté avant de lécher sa main.

Stiles haleta, la sensation de cette langue sur sa peau était électrique et la façon dont Derek le regarda dans les yeux quand il fit cela rendit le souffle de Stiles plus court. Derek déplaça lentement sa langue contre sa paume, ne clignant même pas des yeux, puis il les ferma et lécha une troisième fois, comme s'il savourait son goût ou quelque chose comme ça.

« J'aime ton initiale à côté de la mienne, » dit doucement Derek, avant d'ouvrir les yeux et de regarder Stiles. « Ne la change pas. »

Le cœur de Stiles battait si vite et si fort que cela faisait mal, mais Derek fit semblant de ne pas pouvoir l'entendre et s'éloigna de lui, retournant travailler sur les armoires qui devaient être installées dans quelques semaines. Il posa la boîte par terre où il se retrouva assis parce que ses jambes ne le retenaient plus et il fixa Derek en silence alors qu'il travaillait.

Il travaillait habituellement en jean et boots et il laissait tomber son T-shirt parce qu'il transpirait dedans de toute façon. Ses muscles bougeaient sous sa peau alors qu'il déplaçait les morceaux de bois, serrait les pinces et ajustait d'autres choses dont Stiles ne connaissait pas encore le nom. Stiles le regardait fixement alors qu'il utilisait un pistolet à clous électrique, le regardant secouer le corps de Derek avec le recul.

Stiles sentait son cœur battre vite et bégayer. Cela l'effrayait, plus que l'écharde qui était déjà en train de guérir. Il se demandait ce qui se passait et il devait réfléchir, mais il ne pouvait pas parce que Derek était juste là et qu'il était difficile de penser autour de lui en ce moment.

Stiles traversa le magasin, voulant rentrer chez lui. Il était presque à la porte quand Derek parla franchement.

« Stiles, » dit Derek. « Tu es très intelligent. Tu comprends beaucoup de choses. Mais les réponses dont tu as besoin, tu ne les trouveras pas sur un ordinateur. Certaines réponses ne peuvent être découvertes qu'en vivant. »

Stiles écouta, il n'entendit pas seulement les mots qui sortaient de la bouche de Derek. Il écouta Derek et avant de partir, il réalisa que le cœur de Derek battait aussi fort que le sien.

Il y avait beaucoup de choses que Stiles ignorait, il le savait. Il y avait beaucoup de questions qu'il avait peur de poser, beaucoup d'idées qu'il voulait prétendre ne pas avoir. Derek était seulement l'une d'entre elles.

Pourquoi les plus vieux faes se reproduisaient-ils à nouveau ? Pourquoi un dragon jurerait-il protection à un metalzauber alors que ces deux races étaient ennemis jurés depuis des millénaires ? Pourquoi le père de Stiles s'intéressait-il aux affaires des loups-garous et des métamorphes ? Pourquoi Stiles était-il encouragé à fréquenter des écoles humaines alors que la plupart des autres enfants de la réserve se contentaient d'attendre ? Pourquoi Stiles n'avait-il posé ces questions à personne ?

Pourquoi son cœur avait-il battu comme ça quand Derek l'avait léché ?

Stiles rentra et pour une fois, son père n'était pas entouré de dossiers et de papiers. Il était simplement assis à table, les yeux fermés et Stiles reconnut qu'il avait l'air très, très fatigué.

« Papa, » dit Stiles, en s'asseyant en face de son père.

Son père sorti simplement un flacon de whisky, souriant à son contenu. « De toutes les choses inventées par les Celtes, je pense que c'est ma préférée. L'Eau de Vie, c'est comme ça qu'ils l'appelaient. Ils étaient très amusants quand j'étais enfant, ils aimaient vraiment leur guède… »

« Papa, j'ai quelques questions, » commença Stiles.

« Tu as toujours eu des questions, » dit son père en sirotant son l'alcool.

« Papa… » Stiles se demandait par où commencer. « Pourquoi suis-je né ? »

Le shérif sourit en coin dans son verre. « Oh mon fils, qui ne pose pas cette question à un moment donné ? »

« Papa, ma mère était la dernière femme metalzauber, n'est-ce pas ? »

« Mmm… non. »

« Mais il n'y a plus de femme metalzauber dans le monde, n'est-ce pas ? »

« C'est vrai, » dit le père de Stiles. « Mais ta mère n'était pas un metalzauber. »

« Quoi ? Je ne le suis qu'à moitié ? »

« Non, pas du tout, mon fils. » Son père sirota un peu plus à son verre. « Tu l'es totalement. Les fées n'ont pas d'enfants métis. Nos gènes sont porteurs ; soit tu l'es totalement, soit tu ne l'es pas. »

« Donc, cela ne signifie pas que mon compagnon sera un metalzauber ? »

« Ce serait difficile, à moins d'avoir un faible pour Zee ou Tad… Je ne sais pas qui est l'autre metalzauber, je n'ai entendu que des rumeurs à son sujet. »

« Mais cela signifie que peu importe avec qui je m'accouple, ils mourront longtemps avant moi, » dit Stiles, consterné.

« Pas nécessairement, » dit Rupert de la porte de la cuisine. « Tu pourrais t'accoupler avec quelqu'un qui est un autre type de fae. »

Stiles hocha la tête. « Et si je m'accouple avec quelqu'un qui n'est pas du tout fae ? »

« Il y a des moyens de le contourner, » dit le père de Stiles. « Il y a des sorts. Après tout, nous sommes magiques. »

Rupert fronça les sourcils. « Je sais comment faire vivre quelqu'un pour toujours, » dit-il. « Si tu trouves quelqu'un qui n'est pas un fae et que tu veux qu'il soit ton partenaire, dis-le-moi et je le corrigerai pour toi. » Il dit ces mots comme s'ils laissaient un mauvais goût dans sa bouche, comme s'il était obligé de les dire.

Stiles regarda Rupert pendant un moment. « Est-ce que tu détestes les metalzaubers ? »

Rupert partagea un long regard avec le père de Stiles puis il se procura un autre verre et s'assit à la table. Le père de Stiles lui tendit le whisky et Rupert se versa deux doigts avant de le siroter.

« J'ai passé la plus grande partie de mon enfance à me battre contre les vôtres, » dit Rupert. « C'est en partie la raison pour laquelle j'ai choisi de rester dans le corps d'un enfant aussi longtemps. Je n'aime pas particulièrement me battre. Quand j'ai été capturé, » dit-il comme si c'était une énorme blague, « et amené dans votre réserve, je ne m'attendais pas à voir votre famille. Et il n'y avait aucune raison pour le gouvernement américain de m'avertir ; la plupart des humains ne prennent pas la peine d'apprendre la politique des faes. »

Stiles acquiesça. Ce n'était pas comme si les humains devaient interagir avec les faes, vu comment ils les gardaient dans les réserves pour pouvoir prétendre qu'ils n'avaient pas à partager le monde avec eux.

« J'ai réagit par instinct. Les instincts d'un dragon veulent toujours que nous tuions les compagnons de metalzaubers d'abord, pour les rendre furieux, assombrir leur jugement, les rendre imprudents. Ton père, après que j'ai tué ta mère, a couru vers toi pour te tenir et te protéger, et je n'avais jamais vu un bébé metalzauber avant. Je n'avais pas pensé que votre espèce pouvait se reproduire. Je t'ai regardé et tu étais intrépide et beau, tes yeux étaient dorés et clairs, et je savais que je ne pourrais jamais te faire de mal. Ton père a parlé si vite, m'a expliqué combien tu étais précieux, mais il n'a pas eu à me le dire parce que je pouvais voir juste en te regardant que tu étais spécial. Alors j'ai juré de te protéger en tout temps. »

Stiles ne savait pas tout cela, mais il hocha la tête. Il avait tellement plus de questions maintenant et il n'avait pas toutes les réponses qu'il voulait. Mais il y avait des choses qu'il voulait découvrir par lui-même, alors il s'excusa et monta dans sa chambre, verrouillant la porte derrière lui pour ne pas avoir de compagnie.

Il savait que la réponse de Rupert était une non-réponse. Ce n'était pas vraiment une bonne explication de pourquoi un dragon protégerait l'un des siens et il savait qu'il y avait des choses qu'on ne lui disait pas. Les faes étaient rarement directes lorsqu'ils répondaient à une question, mais aucun d'entre eux n'était capable de mentir sans conséquences graves. Les humains semblaient faire une blague sur « Avec un grand pouvoir vient une grande responsabilité », mais en Faerie le dicton allait plus dans le sens « Un grand pouvoir entraîne une grande noirceur si ce pouvoir est abusé et voici cinq cents règles sur ce que tu peux et ne peux pas et ne devrais pas faire dans toutes les situations auxquelles nous pouvons penser et toutes les circonstances que tu pourrais rencontrer. »

Stiles décida donc de penser à quelque chose d'un peu plus simple. Derek. Il était possible que Derek soit son compagnon et si c'était le cas, il allait devoir agir rapidement parce que Derek n'allait pas vivre très longtemps. Il n'avait qu'environ deux cents ans, à moins qu'il négocie une faveur de Rupert pour le faire vivre plus longtemps. Il ne voulait pas penser au prix qu'il aurait à payer pour obtenir cette faveur de Rupert et il souhaita soudainement pouvoir traiter en papier-monnaie comme les humains le faisaient pour gagner des faveurs. Rupert n'allait rien lui donner pour du papier, Stiles le savait.

Il était possible qu'il aime juste Derek. Les fées étaient connues pour avoir des engouements passagers avec les mortels, qui brillaient vivement parce que leurs vies étaient si courtes. Stiles avait été averti, avant de quitter la réserve, que la plupart des gens qu'il verrait dorénavant auraient un aspect très brillant. C'était difficile à décrire, mais plus la durée de vie d'une personne était courte, plus son énergie semblait poussée vers l'extérieur.

Et Derek était brillant. L'énergie de Derek remplissait Stiles de quelque chose de merveilleux et de terrible en même temps. Stiles en voulait plus, il voulait se rouler dedans et en réclamer une partie pour lui-même. L'énergie de Derek était apaisante et il y avait des soupçons d'obscurité, quelque chose qui semblait faire réagir Stiles de beaucoup de manières différentes.
Et alors qu'il pensait à la langue de Derek glissant contre sa peau, la façon dont Derek l'avait regardé dans les yeux pendant qu'il le léchait, la façon dont les longs cils de Derek avaient flotté contre ses pommettes hautes à la fin, le corps de Stiles répondit d'une manière très physique.
Peut-être que penser à Derek n'était pas plus simple que de penser à la politique des fées.