Note de la traductrice : Warning, conversation What The Fuck en approche : comment on fait les bébés. J'vous jure. Non j'déconne. Un peu.


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Chapitre 7

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Derek put à peine dire bonjour à Zee avant de rejoindre Adam pour une réunion. Ça ne dérangeait pas Stiles, parce qu'il y avait beaucoup de choses dont il voulait parler à Zee et certaines d'entre elles auraient été embarrassantes devant Derek.

Zee ressemblait à un vieil homme dégarni avec de longs cheveux blancs et portant une vieille paire de jeans et un débardeur. Son gros ventre semblait étrange pour son corps mince, mais Zee pensait que c'était amusant de ressembler à ça et qui était Stiles pour lui dire qu'il ferait mieux de trouver un meilleur glamour ? Il l'avait vu sans son glamour de toute façon et il était très intimidant, alors peut-être qu'il voulait juste ressembler à un vieux hippie parce que ça rendait les gens plus à l'aise.

Zee avait une bouteille de whisky à la main et était assis sur le porche avec Stiles. « Alors, ton père a pensé que ce serait une bonne idée de venir me voir ? Tu as dû découvrir quelque chose que tu n'aurais pas dû. »

Stiles haussa les épaules, sirotant le thé sucré que Zee lui avait donné. Personne ne le faisait correctement en Californie et il appréciait que Zee se soit rendu compte que ça lui avait manqué. « Je ne sais pas. Je pense qu'il essaie de me tenir à l'écart de tout ce truc de traité qu'il est en train d'établir avec les gens de Beacon Hills. Il m'envoie souvent ailleurs. »

« Cet Alpha qui t'a déposé a quelque chose à voir avec cette décision ? » Zee regarda l'endroit où avait été garée la Camaro de Derek.

« Je ne sais même pas, » dit Stiles. « Cette femme au garage, Mercy ? »

« Mercedes, ma mécanicienne spécialisée en Volkswagen. » Zee soupira le nom comme un parent qui devait traiter avec un enfant endormi au milieu d'un magasin et que son nom n'était pas une blague en soi. « C'est une métamorphe. »

« Ouais, elle a dit mon nom comme si elle savait qui j'étais. Pourquoi ? »

« Tu n'as pas compris à quel point tu es célèbre ? » Zee rit. « Pour un garçon si brillant, je suis choqué que tu ne l'aie pas encore fait. »

« Désolé, je pensais que tout le monde savait qui j'étais à Toad Suck parce que, eh bien, il y a moins de 200 personnes là-bas. Et puis j'ai pensé que tout le monde savait qui j'étais à Beacon Hills parce que mon père a été appelé pour arbitrer quelque chose... »

« Stiles, les gens te connaissent parce que tu représentes quelque chose d'important, » dit Zee. « Ça n'a rien à voir avec l'endroit où tu as grandi, ni avec ton père. Toi, surtout pour ceux qui savent, tu es le symbole de quelque chose, tout autant qu'un présage. »

« Quoi ? » demanda Stiles. « Mais ça veut dire quoi, ça ? »

« Que sais-tu de ta mère ? »

« Eh bien, je viens de découvrir qu'elle n'était pas une métalzauber, » dit Stiles. « Sinon, elle était ma mère. Papa a dit qu'elle m'aimait beaucoup et qu'elle était un être très puissant, et qu'elle est morte. Il ne dit pas grand-chose d'autre sur elle. »

« C'est dommage, » déclare Zee. « Pourquoi tu ne me dirais pas plutôt d'où viennent les bébés ? »

« Quoi ? » crie presque Stiles. « Tout le monde le sait. Amour et magie... »

« Et les bébés humains ? D'où viennent-ils ? »

« Eh bien, la plupart des humains n'ont pas de magie, » tente-t-il de comprendre.

« Les humains se reproduisent avec le sexe. Ne me demande pas comment, ça n'a pas beaucoup de sens pour moi, mais c'est comme ça qu'ils font. Dis-moi comment les dragons se reproduisent. »

« Ils ont juste besoin de magie, » dit Stiles, lentement.

« Magie et sagesse, » acquiesça Zee. « C'est pourquoi Rupert n'a pas eu d'enfants. Il est vieux, mais il n'est pas sage. Il court trop alors qu'il a besoin de s'asseoir et d'apprendre. Alors dis-moi, qu'est-ce que ta mère était ? »

Stiles réfléchit pendant un certain temps. « Je ne sais pas, je n'ai jamais rencontré ses parents. »

« Tu ne le feras jamais, » dit Zee. « Ta mère était faite de magie. »

« Ma mère était un dragon ? »

« Non, » dit Zee. « Bien que Rupert l'ait peut-être vu de cette façon, après l'avoir tuée. Il a eu des remords, pour la première fois de sa vie, quand il a pris la vie de ta mère. Il avait tué quelqu'un qui aurait pu comprendre ce qu'il était, qui aurait pu sympathiser avec le fait d'être la seule créature encore faite de pure magie. »

« Je ne comprends absolument pas où tu veux en venir, Zee. »

« Combien d'enfants il y avait à Toad Suck quand tu es parti, Stiles ? » lui demanda Zee comme s'il ne l'avait pas du tout entendu.

« Il y en avait neuf plus jeune que moi, » dit Stiles.

« À quelle fréquence les Faes choisissent-ils d'avoir des enfants? »

« Pas souvent, » dit Stiles. « Il faut beaucoup de magie pour avoir des enfants. Je ne pourrais pas le faire, » se jaugea-t-il.

« Pourquoi penses-tu qu'il y avait tant d'enfants, s'il y avait moins de deux cents Faes sur Toad Suck ? »

Stiles haussa les épaules. « Je n'en ai aucune idée. »

« Alors laisse-moi te demander ceci, » dit Zee. « Qu'est-ce qui garde les Unseelies en Faerie ? »

« Le Sceau, » dit Stiles. « Ils ont été Scellés par Merlin le Magicien après la Guerre des Dragons. » Stiles connaissait au moins cette réponse.

« De quoi était fait le Sceau ? »

« Magie. »

« Alors, » dit Zee, en regardant enfin Stiles. « Quel être magique est récemment mort, poussant certains des Faes les plus puissants au monde à avoir des enfants à un rythme effarant malgré le coût pour eux-mêmes et ayant pour conséquence le fait qu'un dragon jure allégeance à la descendance d'une race contre laquelle son genre était allé à la guerre, anéantissant ainsi tous sauf lui-même ? »

« Ma mère était le Sceau ? » demanda Stiles. Il sentait son cœur battre rapidement et il aurait soudainement aimé que Derek soit près de lui pour le réconforter.

« Ta mère était le Sceau, » confirma Zee. « Ton père et ta mère se sont tellement aimés qu'ils ont voulu t'avoir, même si cela ébranlait sa capacité à garder les Unseelies hors de cette réalité et tu es maintenant la seule chose qui se tient entre notre monde et eux. »

Stiles s'affala dans son siège, agrippant fortement sa tasse de thé. « Zee… »

« Le Sceau ne tiendra pas, nous sommes en fait surpris qu'il ait tenu aussi longtemps, » dit Zee. « La grâce de ta mère prend fin, mais aucun de nous ne sait quand ni comment cela arrivera. Nous nous attendions à une attaque dès ta naissance et ensuite à une attaque quand ta mère a été tuée. Personne ne sait ce qui brisera le Sceau parce que Merlin n'a jamais rien écrit à ce sujet et il n'a même pas dit à son professeur Rupert ce qu'il y a mis. C'est peut-être ton anniversaire, c'est peut-être la première fois que tu feras l'amour, c'est peut-être la première fois que tu feras face à un Unseelie qu'il se brisera. Ce n'est pas de ta faute et personne ne te reprochera jamais ce que tu feras, car ton existence même nous donne le temps de nous préparer à une guerre comme celle que cette réalité n'a pas connue depuis très, très longtemps. »

Stiles fixa Zee. Il se demanda comment il était censé répondre à ça parce qu'il n'en avait absolument aucune idée. « Tu penses que ça pourrait arriver n'importe quand ? »

« Je pense que tu devrais te concentrer sur la séduction de ce jeune homme qui t'a regardé comme si tu étais de la crème glacée un jour de canicule, » déclara Zee. « Crème glacée au chocolat. »

« Tu penses... »

« Si sa rencontre avec Adam se passe bien, le Marrok pourrait nous soutenir dans cette guerre, si tu le séduisait. »

« Qui est le Marrok ? Et vous voulez que je séduise Derek pour des raisons politiques ? »

« Le Marrok est l'alpha de l'Amérique du Nord, » dit Zee. « Peu importe la puissance d'un loup-garou, ils lui répondent tous. Il est venu dans l'Ouest avec Lewis et Clark, il s'est marié dans une tribu ici et est resté. Lorsque tous les autres ont accepté d'aller dans les réserves, le Marrok a dit qu'il refusait et ce n'est pas comme si le gouvernement américain pouvait vraiment nous forcer à faire quelque chose comme ça sans notre plein consentement. La plupart d'entre nous avons choisi de le faire pour que le gouvernement puisse penser qu'ils ont le contrôle, mais après le traitement que le peuple de sa femme a reçu dans les réserves indiennes, le Marrok n'allait certainement pas se conformer à cette idée. Ça aurait été plus facile pour nous tous s'il l'avait fait, cependant.

« Le Marrok est né au même endroit que Merlin, mais quelques siècles plus tard. Il est vieux et puissant, et il a nommé Adam Hauptman comme son second. Derek ne fera peut-être qu'informer le Second qu'il visite son territoire, mais il pourrait en faire plus s'il est respectueux et fait bonne impression. Les loups-garous seraient de puissants alliés contre la cour Unseelie. Mais même s'il ne le fait pas, Stiles, tu devrais quand même le séduire. La passion et l'amour ne sont pas des choses à ignorer sans bonne raison, et si cela ne suffit pas comme argument en soi, alors la politique le sera. Derek Hale vient d'une vieille famille, l'une des rares qui donne encore naissance à des enfants loup-garou. Ils sont bien respectés par la plupart des loups-garous et beaucoup n'auraient pas besoin de beaucoup de persuasion pour les suivre dans la guerre, surtout si la meute se vante à la fois d'un metalzauber et d'un dragon. »

« Quel est le nom du Marrok ? » demanda Stiles, ne voulant pas vraiment discuter de stratégies ou de possibilités de séduction avec Zee.

« Bran. Ironique, n'est-ce pas, qu'il s'appelle Corbeau dans la vieille langue ? »

« Et Mercy est au Marrok ? » demanda Stiles.

« Le père de Mercy était un métamorphe, un coyote. Pas un marcheur de peau, tu sais que ce sont deux choses terriblement différentes, n'est-ce pas ? »

Stiles leva les yeux au ciel. « Bien sûr que je le sais. »

« La mère de Mercy ne savait pas quoi faire avec un coyote dans son berceau, mais elle connaissait quelqu'un qui connaissait quelqu'un et elle a conduit Mercy chez le Marrok. Il était prêt à l'accueillir, même si tout le monde sait que les loups-garous ne s'entendent pas avec les métamorphes. C'est une autre chose que tu devrais garder à l'esprit, Stiles. Quand tu iras à la guerre, il y aura des parents qui mourront. Mais il y en a d'autres qui élèveront leurs enfants avec fierté, d'autres qui ont un cœur assez grand pour ne pas laisser les orphelins de guerre seuls. »

« Zee, est-ce que tu insinues que je vais faire la guerre et que d'autres me suivront ? » demanda Stiles, mais il connaissait déjà la réponse.

« Qui d'autre la cour Seelie qui se chamaille tout le temps choisirait-elle de suivre ? Notre espèce est particulièrement talentueuse pour la guerre, c'est dans notre sang. Bien sûr, pour la plupart, les nôtres préféreraient être coincée dans une forge ou dans une bibliothèque, mais une fois engagée, nous faisons des généraux effrayants. C'est pourquoi c'est nous qui avons gagné la Guerre des Dragons, que nous sommes l'espèce que ton dragon déteste le plus. »

« Pourquoi moi ? Pourquoi pas Tad, ton fils ? »

« Tad a déjà dit qu'il t'aidera. Mais Stiles, Tad n'est pas le fils du Sceau. Tad n'est pas celui qui a retenu les Unseelie pendant seize ans. »

« Comment peut-on savoir que c'est moi et pas quelque chose d'autre qui les en a empêchés ? »

« Parce que Stiles, ceux qui peuvent voir la magie peuvent dire d'où elle vient. »

« Mais cela ne fait-il pas de moi une cible ? »

« Je suis sûr que tu n'as jamais été attaqué sans raison valable ? » demanda Zee avec un mouvement de sourcil bizarre et Stiles se souvint de la nuit où il s'était précipité chez Derek.

« Il y a une fois où les loups-garous ont attaqués la maison de Derek et nous ne comprenions pas pourquoi, » chuchota Stiles.

« La cour Unseelie met ses liens à l'épreuve, » dit Zee en pensant à haute voix.

« Hm, » dit Stiles. À ce moment-là, Derek s'arrêta dans sa Camaro et Stiles fit ses adieux à Zee. Cela lui avait semblé n'être que quelques minutes passées ensemble, mais lorsqu'il regarda son téléphone, il fut surpris de voir que cela faisait en fait environ trois heures.

« Garde à l'esprit ce que j'ai dit au sujet de… » commença à dire Zee en regardant Derek.

« Ouais, d'accord, je le ferai, » dit Stiles, ne voulant pas que Zee dise quoi que ce soit quand Derek pourrait l'entendre. Il était déjà gêné par tout cela et Stiles n'était pas d'humeur à expliquer cette facette particulière de la culture Fae, le fait d'avoir de multiples raisons pour faire quelque chose comme choisir un compagnon au lieu d'une seule comme à la télévision. Si Stiles avait appris quelque chose en regardant la télévision, c'était que les humains détestaient avoir de multiples raisons pour faire les choses, ils préféraient insister sur de simples motivations pures.

Non pas que Stiles aurait un problème à prendre Derek comme compagnon même s'il n'y avait pas de motivation politique. Il l'aurait fait malgré tout cela, mais il savait juste que les gens avaient des problèmes avec les multiples raisons sous-jacentes. Il décida à ce moment-là que si Derek n'en parlait pas, Stiles ne le mettrait jamais sous cette pression.

« Comment s'est passée ta conversation avec Adam ? » demanda Stiles en s'installant sur le siège de la Camaro. C'était en fait assez confortable.

Derek grogna.

« C'est bon, hein ? » demanda Stiles. Son cœur se serra un peu. Derek se battrait peut-être à ses côtés juste parce que Stiles faisait partie de la meute, mais ça aurait été bien d'avoir tous les loups-garous nord-américains comme alliés également.

« Adam m'a accueilli sur son territoire, » dit Derek. Il resta silencieux pendant un certain temps.

« On dirait qu'il y a un « mais » à cette déclaration. »

« Il était surtout intéressé à entendre parler de toi, » cracha Derek.

« D'accord, » dit Stiles après un instant.

« En particulier, notre relation, » poursuivit Derek, s'arrêtant devant un restaurant. Il sortit de la voiture et Stiles le suivit de près.

« Quoi à propos de notre relation? » voulu savoir Stiles

« Il voulait savoir si nous sommes dans une relation. »

« Eh bien, nous sommes amis. Tu es mon meilleur ami depuis que j'ai déménagé à Beacon Hills, » déclara Stiles.

Derek le regarda, un peu surpris. « Vraiment ? »

Stiles hocha la tête. « Tu ne le savais pas ? »

« Non, » dit Derek. « Je lui ai dit qu'on est amis et que tu fais partie de ma meute. »

« Il était fâché que tu ais ajouté un metalzauber à ta meute ? »

« Non, il était plutôt content de ça, » dit Derek. Il commanda pour lui et Stiles, et Stiles apprécia le fait que Derek savait ce qu'il voulait manger sans qu'il n'ait besoin de le lui dire.

« Alors pourquoi tu es en colère ? » demanda Stiles.

« Il a laissé entendre, assez fortement, que toi et moi devrions avoir une… relation plus intime, » dit Derek et Stiles fit presque un bruit stupide quand Derek se mit à rougir en buvant de l'eau pour s'occuper les mains.

« Oh, » dit Stiles en jouant avec le papier de son emballage de paille. « Eh bien, si ça peut te réconforter, Zee me dit la même chose. »

Derek releva les yeux pour le regarder. « Quoi ? »

« Mon père aussi, » dit Stiles. « Rupert ne semble pas être fan de cette idée. »

« Ton père ? » demanda Derek.

Stiles hocha la tête.

« Il n'est pas dérangé par toute cette histoire d'âge ? »

« Quelle histoire d'âge ? »

« Que j'ai huit ans de plus que toi. »

« On a le même âge, je veux dire, on est en fait assez proches en âge. Quand tu es à moins de cent ans de quelqu'un, la plupart des Faes considèrent qu'ils ont le même âge... » dit Stiles sans le regarder.

Derek le fixait, Stiles le savait sans même vérifier.

« Je suppose que c'est un écart d'âge assez important pour les humains, » dit Stiles en se demandant pourquoi il avait soudainement l'impression qu'il allait pleurer.

« Tu es fâché ? » demanda Derek, tendant la main vers l'autre côté de la table pour attraper celle de Stiles. « Est-ce que Zee a dit quelque chose qui t'a contrarié ? »

« Non, » dit Stiles. « Il y avait juste beaucoup de choses à prendre en compte… » Il s'essuya les yeux, souhaitant ne pas être soudainement aussi émotif. « Il y avait juste …beaucoup... »

C'était beaucoup et découvrir que Derek le considérait comme trop jeune pour être son compagnon était en quelque sorte le pire dans tout ça. Il pensait qu'il pourrait gérer ça si Derek était à ses côtés, mais l'idée d'avoir à faire face à tout ça tout seul était tout simplement effrayante. Derek était son ami, se rappela Stiles à lui-même, et il ne semblait pas qu'il allait partir juste parce qu'il ne trouvait pas Stiles attirant de cette façon. S'il attendait, peut-être que Derek le verrait comme un homme bientôt et peut-être même comme un amant plus tard.

« Stiles, ne pleure pas, » dit Derek. Il se leva et dit quelque chose à la serveuse qui hocha la tête. Elle regarda au-delà de son épaule pour jeter à Stiles un regard sympathique et elle se retourna pour repartir en cuisine.

Stiles ne pouvait pas supporter la sympathie des étrangers alors il rabattit la capuche de son sweat sur sa tête pour que personne ne puisse le voir pleurer. Derek prit la nourriture que le cuisinier avait mise dans un sac en plastique et il conduisit Stiles hors du restaurant et dans sa voiture. Il ne dit rien en rentrant à l'hôtel et il lui fit couler un bain.

C'était trop. Derek prenait tellement soin de lui et il savait qu'ils auraient été des partenaires fantastiques si seulement Derek lui donnait une chance, mais Stiles ne pouvait pas se remettre du fait qu'il le voyait comme un enfant.

Il s'assit dans le bain après avoir pleuré toutes les larmes de son corps derrière la porte fermée et se mit à rire de lui-même. Il était là, faisant face à une guerre entre Seelie et Unseelie, avec la plupart des Faes l'imposant comme leur général et il pleurait comme un petit enfant parce qu'un homme ne semblait pas s'intéresser à lui de la même façon. A quel point était-il stupide ? Stiles essaya de se convaincre qu'il n'y avait pas de quoi avoir le cœur brisé, d'ailleurs, il ne s'était jamais laissé penser à Derek de cette façon avant, alors il n'aurait pas dû agir comme si c'était la fin du monde.

Il sortit de la baignoire et Derek s'assura qu'il mangeait. Il n'avait pas très faim après tout ça.

« Qu'est-ce que Zee t'a dit ? » demanda Derek quand Stiles eut terminé.

« Il va y avoir une guerre. »

« Nous le savons tous, » dit-il en l'amenant sur le lit comme si Stiles était un petit enfant qui avait besoin de faire une sieste. Il fut surpris quand Derek s'étendit à côté de lui et attendit qu'il parle.

« Zee a dit que j'allais probablement devenir général. »

Derek hocha la tête. « Je sais. Les loups le savent. »

Stiles ferma les yeux. « Je ne veux pas de ça. »

« Personne ne veut la guerre, Stiles, » dit Derek et il commença à frotter le dos de Stiles avec sa grande main chaude. « Dors, on parlera plus quand tu te réveilleras. »