Note de l'auteur.e : Les statistiques que j'ai utilisées sont les plus récentes découvertes des archéologues lors de l'estimation des décimations des peuples amérindiens. Je comprends que la plupart des livres d'histoire attribuent la victoire européenne sur les tribus autochtones en Amérique du Nord en raison de la technologie supérieure; mais quand on prend en compte que les Autochtones se moquaient des Vikings (qui possédaient essentiellement l'Europe et où qu'ils allaient) pendant cinq cents ans, que les premières observations enregistrées par les marins européens parlent de tant de feux de camp que le littoral de l'Amérique était couvert de fumée, et que le Massachusetts a connu un taux de mortalité de 96% parmi les populations tribales dans les dix ans suivant le débarquement à Plymouth, qu'ils sont maintenant en train de déterrer d'énormes villes sur le sol nord-américain qui avaient été abandonnées dans les années suivant l'arrivée européenne, et le fait que toutes les unités des Forces Spéciales du monde utilisent désormais spécifiquement des tactiques de combat sioux, il n'est pas facile d'oublier que l'histoire est écrite par les conquérants et ça sonne tellement mieux pour que les gens pensent que leurs ancêtres ont pris la terre sur laquelle ils vivent maintenant en étant meilleurs au combat que l'opinion opposée qu'ils ont pris une terre qui venait de connaitre l'Apocalypse. /Fin du coup de gueule
Note de la traductrice : ¯\_(ツ)_/¯
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Chapitre 11
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Stiles était nerveux au sujet de la bataille. En fait, il était terrifié. Tous ces gens et ces créatures surnaturelles dépendaient de lui et il était assez sûr qu'il n'était pas prêt à être un général contre les Faes de l'Ombre à l'âge de seize ans. Pourquoi n'y avait-il personne d'autre pour prendre sa place ? Quelqu'un de plus compétent et sage et, eh bien… adulte ? Où étaient les commandants des dernières armées Faes ? Pourquoi, parmi tout le monde, faisaient-ils confiance à Stiles pour faire ça ?
Il avait un million de plans de bataille prêts, de plans de secours et de plans de secours pour ses plans de secours. Il avait étudié la guerre moderne au point où il avait l'impression que la connaissance allait s'écouler par ses oreilles, la tactique et les évolutions dans les armes et les styles de combat, et ensuite il avait étudié les généraux en charge et lu leurs journaux et discours historiques sur chacune de leurs décisions. Stiles craignait toujours qu'il n'y ait aucun moyen qu'il puisse battre les Faes de l'Ombre, parce qu'ils n'avaient rien à faire en Faerie pendant les mille dernières années à peu près, à part s'entraîner pour se venger contre la Cour Seelie.
Stiles remarqua que Derek vint le voir avec inquiétude tard dans la nuit alors qu'il fixait les plans éparpillés autour de lui. Il avait plusieurs cartes de Beacon Hills accrochées sur les murs de la salle à manger, plusieurs plans détaillant le mouvement des troupes, les itinéraires de ravitaillement, les chemins de retraite, les frappes offensives et défensives, les aides et obstacles naturels et artificiels dans le paysage basés sur des modèles d'autres troupes face à des terrains similaires partout dans le monde. Il avait des listes d'armes et d'autres fournitures à sa disposition, des listes de codes et de mots de passe, des documents super secrets que le gouvernement américain lui prêtait et des listes de noms de personnes qu'il allait envoyer pour être tué.
Derek enroula ses bras autour de lui et le ramena au lit, où Stiles restait éveillé jusqu'à ce que Derek dorme et puis il en sortit en rampant pour étudier un peu plus.
Quand le cavalier entra, sur un cheval squelettique, des bannières rouges sang accrochées à l'avant et sur les côtés avec un emblème d'araignée cousu dessus, son visage blanc pâle et ses longs cheveux blancs fouettant au vent, Stiles pouvait sentir la peur de tout le monde autour de lui dégouliner comme du poison.
Le cavalier se tenait devant la maison, portant la bannière d'une maison perdue depuis longtemps, se tenant si immobile qu'il ressemblait à la Mort.
« C'est un héraut, » chuchota Stiles, fasciné. Tout le monde protesta lorsqu'il sortit, mais il se tourna vers eux. « Restez là. »
Ils le regardèrent avancer vers le héraut, observant par les fenêtres tandis qu'il tendait à Stiles un morceau de parchemin, roulé et scellé avec de la cire imprimée de la même araignée sur ses vêtements. Le héraut s'inclina, puis regarda Stiles surpris quand il ne lui trancha pas la tête lorsque l'occasion se présenta.
Tout le monde retint son souffle pendant que le cavalier s'éloignait, mais Stiles rentra dans la maison, ferma la porte derrière lui et puis il s'esclaffa. Il regarda Tokala un instant, puis Erica et il se mit à rire de plus belle.
« Tu veux partager la blague ? » demanda Derek, un peu impatient avec la compréhension apparente de Stiles.
« Oh mon Dieu, » dit Stiles en essuyant une larme. « Oh mon Dieu, c'est hilarant. »
« Stiles, chéri, » dit Lydia en tapotant du pied. « Il est temps de partager avec le reste de la classe ce que tu as trouvé de si drôle à propos de l'homme qui montait un cheval squelette et qui était la chose la plus effrayante qu'on ait jamais vue. »
« Il montait un cheval squelette, » rit Stiles, se repliant sur lui-même alors qu'il cherchait de l'air. « Il portait plein de blasons, sur un cheval squelette. Oh merde, » dit Stiles en riant un peu plus. Il regarda Tokala, qui le fixa un instant comme s'il était idiot. Stiles se mit à rire à nouveau. « Oh mon Dieu, Tokala, si tu ne comprends pas celle-là... »
Tokala jeta un coup d'œil à tous les autres, qui lui lançaient un œil mauvais maintenant. Il les regarda, puis il regarda Stiles, et ensuite il regarda les autres, mais ils purent tous le voir dans ses yeux quand il comprit ce que Stiles pensait, et puis il riait aussi.
« C'est comme la Première Guerre mondiale ? » demanda Tokala, « Le Front Russe ? »
Stiles était assis par terre, haletant, car il ne pouvait plus arrêter de rire. Tokala ne riait pas aussi fort que Stiles, peut-être parce qu'il avait plus dormi que lui au cours des dernières semaines, mais il riait encore un peu chaque fois que quelqu'un d'autre montrait son impatience.
« Stiles, » cria Derek.
« D'accord, d'accord, » dit Stiles, le visage rouge de rire et de larmes qui coulaient. « Donc, pendant la Première Guerre mondiale, les Russes se sont alignés sur le champ de bataille avec leurs chevaux, tenant leurs mousquets et leurs sabres et se sont tenus fièrement… » Stiles s'essuya le visage « contre les chars allemands ».
« Quoi ? » demanda Derek.
« Les Russes étaient l'armée la plus redoutable au monde, à leur époque. Mais le monde continue. De nouvelles tactiques se développent. De nouvelles méthodes de combat, de nouvelles armes… nous venons d'être accueillis par la réponse de l'Unseelie aux Chevaliers de Camelot. Ils sont enfermés en Faerie depuis si longtemps qu'ils ne savent pas comment nous avons progressé… »
« Sûrement pas, » dit Derek. « Ils auraient vu quelque chose, entendu quelque chose... »
« Ils n'en ont aucune idée ! » dit Stiles et il avait l'air presque triste. « Ils ne savent rien d'Internet, de la télévision ou même des tourne-disques. Ils ne savent pas comment obtenir de l'information de nos jours et c'est à ce moment-là que les guerres sont menées. Non, Tokala, toi et moi allons les rencontrer sur le… » et Stiles sourit un instant, « sur le champ de bataille demain matin. Nous allons négocier avec eux. Maintenant, j'ai quelque chose à faire, mais tout le monde rentre à la maison et se prépare au pire. Je vous appellerai si j'ai besoin de vous. Tokala, tu vas rester ici avec moi. »
Tokala hocha la tête et Derek se hérissa un peu, mais il hocha la tête. « Je veux être dans le coup. »
« C'est juste. Tu peux l'être. N'importe qui d'autre ? »
« Moi, » dit Boyd en regardant son père. « Je peux me battre. »
Stiles eut l'air d'y réfléchir. « Tu peux venir, mais s'il y a le moindre soupçon de problème, tu pars avec Rupert. »
« Je serai là ? » demanda Rupert, un peu surpris.
« Oui et tu seras prêt à abandonner ton glamour si je te l'ordonne, » déclara Stiles.
« Choc et crainte ? » demanda Rupert.
« La meilleure tactique de combat entre toutes, » dit Stiles.
« Alors je veux y aller aussi, » dit Isaac en prenant la main de Boyd.
Stiles eut l'air d'y penser à nouveau et il a dû effacer un sourire de son visage. « Même règle que Boyd, si je l'ordonne, tu partiras avec Rupert. »
Derek fronça les sourcils, n'appréciant de toute évidence pas la façon dont Stiles pensait.
« Tu me fais confiance ? » demanda Stiles, ignorant tout le monde dans la salle.
« Pas là-dessus, pas vraiment… non, » dit Derek.
« Eh bien, désolé, » dit Stiles. « Ça va fonctionner. »
Derek hocha la tête. « Ce n'est pas parce que je ne te fais pas confiance que je ne serai pas derrière toi demain. »
Stiles hocha la tête. « Quelqu'un devra s'assurer que je ne suis pas complètement fou. »
« Je préférerais que nous fassions cette évaluation avant de décider de ne pas aller au combat, » déclara Lydia.
« Ça fonctionnera, croyez-moi, » dit Stiles.
« Pourquoi… pourquoi tu m'as regardé ? » demanda Erica à Stiles. « Après avoir regardé Tokala, pourquoi tu m'as regardé ? »
« Parce que tu étais là quand ce garçon m'a intimidé, » Stiles haussa les épaules. « C'est comme lorsque les sportifs de l'école intimident les nerds, ils ne se rendent pas encore compte que ces nerds vont grandir et devenir leurs patrons et décider s'ils obtiennent ou non une augmentation de salaire. Parce que la hiérarchie sociale humaine n'est plus déterminée par qui est le plus fort, elle est déterminée par qui a le cerveau, qui peut faire le calcul et qui peut comprendre la science. Alors oui, quand nous étions enfants, et quand les Unseelies parcouraient la terre, les muscles importaient. Ce n'est tout simplement plus le cas. »
« Tu penses que nous pouvons aller à l'encontre de leur magie ? » lui demanda Lydia, comme si Stiles avait oublié que les Unseelie n'étaient pas que des muscles.
Stiles sourit. « Oh, j'ai aussi une réponse à ça, » dit-il en jetant un coup d'œil à Tokala et Boyd. « Parce que s'il y a une chose dont chaque créature a peur, c'est de la magie inconnue. »
Stiles passa quelques coups de fil et tout le monde essaya d'écouter, mais Tokala appela l'amant de son cousin, qui mit une sorte de bouclier autour de la salle à manger depuis l'autre bout de l'Amérique. C'était de la magie intimidante en soi, mais Stiles continuait à se déplacer, à manipuler de nouvelles cartes et leurs copies. C'était angoissant de voir son cerveau en action, terrifiant de le voir pointer des coordonnées, prendre des notes et recevoir des conseils des forces spéciales de l'armée américaine.
Personne ne dormit vraiment cette nuit-là, l'adrénaline et la peur les gardant debout et les faisant fixer la salle à manger depuis le salon. Il y eut beaucoup d'arpentage et de cent pas, mais vint finalement le temps pour Stiles de sortir de la salle à manger avec un bruit de claquement audible alors qu'il cassait le sort de l'ami de Tokala.
Stiles accrocha une carte au mur, leur montrant la disposition de l'endroit où il pensait que les Unseelies seraient. Il pointa du doigt le lieu des pourparlers dont il avait été informé. Puis il commença à expliquer ce qu'il avait prévu et à la fin, tout le monde souriait.
« C'est trop facile, » dit Jackson, mais même lui semblait convaincu.
« Peut-être, mais si tout va bien, mon plan de secours devrait fonctionner, » Stiles haussa les épaules. « Vous êtes prêts ? »
Tout le monde se retourna pour prendre leurs armes et Stiles s'arrêta pour serrer fort Derek dans ses bras. « Quoi qu'il arrive, » murmura Stiles à l'oreille de son loup-garou. « Je t'aime ».
Derek maintint Stiles contre lui et embrassa son front avant d'embrasser ses lèvres. « Je pense vraiment que tu es fou. »
Stiles sourit, mais s'écarta et tendit un fusil à visée laser à Allison et Scott. « Vous êtes prêts? »
Tout le monde quitta la maison pour prendre position, puis Stiles hocha la tête à Tokala.
Tokala prit son téléphone portable et composa un numéro. « Prêt, Jiyong, » dit-il à l'amant de son cousin.
Il ne se passa rien, tout d'abord, puis Stiles, Derek, Boyd, Isaac, Tokala, et Rupert étaient debout sur un champ à la place des pourparlers, en face de cinq des plus magnifiquement effrayants et généraux Unseelie se tenant devant leur horde de presque cinq mille guerriers parfaitement alignés.
Les Unseelies clignèrent des yeux à leur apparition, puis fixèrent les enfants qui se tenaient calmement devant eux. « C'est un pourparler pour la guerre et ils envoient des enfants ? » dit l'un d'eux, montant une grande araignée qui feulait vers Stiles.
« Je suis le Général de la Cour Seelie, » annonça Stiles, se tenant debout droit et immobile. « Je vous donne l'occasion de déposer les armes et de vous replier dans votre prison. »
Celui sur l'araignée rit et les autres le suivirent aussi. « C'est ce que les Seelies envoient contre nous ? Des enfants qui n'ont même pas eu la chance de faire tomber leurs couilles ? »
« Les loups-garous se battent-ils avec les Seelies maintenant ? » dit un autre général en fixant Derek. « Ils ont besoin des loups ? Et les géants de glace ont-ils été réduits à un enfant à peine sorti des couches ? »
« Écoutez, il y a des choses qui ont changé depuis votre départ, » dit Stiles.
Les généraux fixèrent Stiles. « As-tu un Dragon avec toi, Seigneur du Métal ? » siffla l'un d'eux et Stiles reconnaissait un vampire quand il en voyait un. Ce n'était pas non plus un humain vampire, non il était de l'Ancienne Cour.
« Comme je l'ai dit, les choses ont changé. Par exemple, savez-vous même où vous êtes ? » dit Stiles, patiemment.
Les généraux s'arrêtèrent, jetant un coup d'œil à Stiles.
« Vous vous tenez au milieu de la Californie, » les incita Stiles. « Vous savez où c'est ? »
« Calédonie ? » demanda le blanc sur l'araignée. « La terre au sud des Écossais? Cela ne ressemble pas aux plaines... »
« La Californie, » dit Stiles. « Vous êtes en Californie, qui est un État des États-Unis d'Amérique, qui est un pays sur le continent de l'Amérique du Nord, qui est presque à l'autre bout du monde de la Caledonie, qui n'existe même plus, soit dit en passant, parce que cette terre appartient aux Royaumes-Unies. »
« Peu importe, nous sommes ici pour nous venger de vous et de la Cour Seelie, » feula le vampire.
« Ouais, mais vous ne l'obtiendrez pas. Vous avez été absent pendant plus de mille ans, vous ne comprenez plus comment la guerre se déroule. Je veux dire, regardez-vous, » dit Stiles. « Vous êtes alignés. Personne ne s'est aligné pour la guerre depuis 1865, et même là, c'était démodé. Nous nous battons tous comme son peuple maintenant, » dit-il en pointant du pouce Tokala.
Le Général cligna des yeux.
« Vous savez que c'est vrai. Vous n'avez jamais vu quelqu'un comme Tokala auparavant, n'est-ce pas ? » demanda Stiles.
« Toe-kah-lah? » répéta le général. Il commençait à paraître confus.
« Son peuple a repoussé les invasions vikings pendant plus de cinq cents ans, les a fait faire demi-tour et les a fait rentrer chez eux, » déclara Stiles.
« Vikings ? » répéta un des généraux. « Les Scandinaves ? »
« Oui, les Scandinaves. Vous aviez même des problèmes avec les envahisseurs Scandinaves lorsque vous avez été enfermés, n'est-ce pas ? Et les Scandinaves ont vaincu les Romains une fois ou deux, alors vous savez à quel point ils étaient féroces. »
« Alors pourquoi n'y en a-t-il pas plus ? » se moqua le général. « Vous devriez être encerclés... »
« Mon peuple a été tué par leur guerre des germes. Il leur a fallu près de cent ans pour tuer 90 millions de personnes de mon peuple. Mais ils nous craignent toujours en temps de guerre et tous les pays du monde utilisent maintenant la tactique de mon peuple au combat, » dit Tokala et Stiles entendit la fierté dans sa voix.
« Guerre des germes ? » demanda un des généraux, complètement confus.
« Ça me fait penser, » dit Stiles et il ne pouvait pas cacher l'acier dans ses yeux. « Je vous dois ce que vous avez fait à la famille de mon amant. Tokala, si tu n'y vois pas d'inconvénient, ils n'ont vraiment pas besoin de leur flanc gauche. »
Tokala hocha la tête et il leva les bras si vite que les Généraux Unseelies reculèrent et regardèrent avec horreur tandis qu'il appelait du ciel tant de coups de foudre qu'il décima plus d'un millier de leurs guerriers qui tenaient le flanc gauche, laissant le chaos dans leur sillage.
« Un de mes guerriers vient de tuer un millier de vos hommes, messieurs. Voulez-vous une autre leçon sur la guerre moderne ? »
Un des généraux se mit à ricaner, mais Stiles leva la main cette fois et un escadron de l'armée des États-Unis survola sa tête, assez bas pour qu'ils puissent sentir les vibrations de leurs moteurs.
« Nous avons des machines de guerre que vous ne pouvez pas concevoir. » La voix de Stiles était froide et ferme, et ils le fixèrent alors qu'il abandonnait complètement son glamour, devenant de plus en plus grand alors qu'il parlait : « Nous avons des tactiques dont vous n'avez jamais entendu parler. Nous avons des armes en acier et en métal qui peuvent tirer à plusieurs lieues de vous. Je vous donne cette occasion, messieurs, de rappeler vos troupes en Faerie pendant que vous avez encore la chance de survivre à cette rencontre. »
Les généraux avaient peur, mais Stiles pouvait dire qu'ils étaient encore têtus jusqu'à ce que Boyd, Isaac et Rupert abandonnent aussi leurs glamours. Ils fixèrent Boyd, ne sachant pas ce qu'il était, et Isaac alors que le sol autour de lui se gelait, et Rupert tandis qu'il étendait ses ailes et devenait dix fois la taille de l'enfant qu'il était. Derek se transforma, se penchant au ras du sol, mettant en évidence ses griffes et ses crocs, puis Stiles fit de nouveau signe et des lumières rouges apparurent, pointant vers les troupes d'une manière qui provoqua la panique parmi eux.
Les généraux se regardèrent, puis regardèrent Stiles, qui attendait qu'ils répondent en tenant son bras levé. « Mon bras se fatigue, mais nous allons vous tuer dès que je l'aurai abaissé, » leur promit Stiles. « Voulez-vous encore réduire vos chiffres d'un millier ? »
« Il ne peut pas recommencer, il bluffe, » dit un autre général.
Stiles laissa tomber son bras.
Allison tira une cartouche au milieu du flanc droit qui répandit de la fumée orange. Les généraux se mirent à ricaner, mais un jet revint, larguant des bombes à guidage laser sur les troupes, détruisant le flanc droit.
« Trois autres flancs messieurs et nous y sommes depuis environ dix minutes, » déclare Stiles. « Voulez-vous déclarer votre retraite ou dois-je m'occuper du reste de vos troupes au sol ? »
« Retraite, » dit nerveusement l'araignée, son araignée s'élevant sous lui, « Retraite ! »
Son peuple, apparemment le flanc intérieur gauche, se retourna, courut sur ses talons, et ils disparurent tous dans une sorte de hublot.
Stiles leva un sourcil et fixa les quatre autres généraux. Deux d'entre eux, apparemment ceux qui avaient déjà perdu leur peuple, détournèrent les créatures qu'ils chevauchaient du pourparler, mais Stiles leur laissa la fierté de remonter lentement vers le portail.
Cela provoqua ce que certains pourraient appeler de la dissension parmi les deux mille restants.
« Ce n'est pas fini, metalzauber, » sifflèrent les généraux. « Nous serons de retour… »
« Vous devez encore huit mille ans de fidélité à la Cour Seelie, » dit Stiles. « Nous ne serons pas aussi miséricordieux la prochaine fois. »
Et avec cela, la Cour Unseelie quitta le royaume de l'homme pour la deuxième fois dans leurs millénaires d'existence.
