Disclaimer: Rien ne m'appartient tout est à J.K Rowling.
Pairing: On pourrais le califier de Drago/Hermione mais ce n'est pas dit.
Rating: T, tout est implicite mais c'est assez fort.
Genre: Drama.
C'est un One-shot.
Une unique larme coule.
Elle a froid. Elle a faim. Elle a mal. Ces muscles endoloris et quelques os cassés l'empêchent de bouger. Ils on fait d'elle une loque, ils ont voulu la briser mais elle est plus déterminée que jamais.
La porte s'ouvre. Lumière aveuglante.
Elle lève la tête et plisse les yeux. Une silhouette se découpe, puis une deuxième et encore une troisième. Son heure n'est pas encore arrivée.
Le calvaire ne fait que commencer.
Elle se réveille, elle est poisseuse de sang et de sperme. Elle se sent sale. Une larme coule. Ils ont peut-être eu son corps mais jamais ils n'auront son âme.
Un coup. Un cri. Un rire. Voilà ce qu'on entend du couloir. Il s'approche, ouvre la porte. Ce qu'il voit lui glace le sang, le cœur. Son visage n'exprime rien mais ses mains tremblent.
Il doit l'amener. Il fait sortir l'autre d'un ordre. Il se tourne vers le corps allongé au sol. Il s'approche. Le cœur au bord des lèvres.
Ils marchent en silence. Il doit la soutenir. Il sait qu'elle a mal mais elle ne dit rien. Elle n'a jamais rien dit.
Ils sont devant la porte. Une atmosphère sinistre règne. Le mal. Il pousse la porte. La fait rentrer dans la pièce.
Elle est au centre, nue. Ils la regardent avec leurs yeux avides.
Excité d'un désir curieux,
Cette nuit je l'ai vu arriver en ces lieux,
Triste, levant au ciel ses yeux mouillés de larmes,
Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes ;
Belle, sans ornements, dans le simple appareil,
D'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil.
Que veux-tu ? Je ne sais si cette négligence,
Les ombres, les flambeaux, les cris et le silence,
Et le farouche aspect de ses fiers ravisseurs,
Relevaient de ses yeux timides douceurs,
Quoi qu'il en soit, ravi d'une si belle vue,
J'ai voulu lui parler mais ma voix c'est perdue.
Elle lève la tête, fière. Son âme lui appartient, pour toujours.
Une question. Le silence. Une menace. Le silence. Un coup, plusieurs. Toujours et encore le silence.
Il la regarde ; si belle. Il détourne les yeux du spectacle. Il ne peut la regarder. Elle est si... et lui... un être méprisable.
Une nouvelle question. Le silence. Une ultime menace. Comme mue par une force, il se retourne et la regarde.
Dans sa souffrance, son inconscience elle le cherche, le trouve. Elle plonge ses yeux dans les prunelles glacées, s'y accroche comme si elle voulait lui faire passer un message.
Il fixe ses yeux. Il les sent lui brûler, s'emplir d'eau, pour la première fois.
Elle voit ses yeux briller. Ils ne se connaissent pas, mais elle sourit, ferme les yeux et se laisse partir.
Une unique larme coule.