Annexe

Heu, c'est bon, jsuis à l'abri ? Bon je voulais juste rajouter une petite annexe qui ne fait pas vraiment partie de la fic mais il fallait que je la case quelque part. La scène se passe avant que les pilotes ne soient envoyés sur Terre. En fait cela a lieu durant la construction des Gundam et le recrutements des pilotes. Peu avant que Wufei ne renie sa sœur…

Mon frère et moi habitions sur L5. Notre père était l'un des dirigeants les plus importants de l'Alliance terrestre, enfin c'est ce que je pensais. Il prévoyait de faire de Wufei l'un de ces grands soldats qui marque l'Histoire. Quant à moi, il ne s'en occupait pas. Je faisais ce que bon me semblait du moment que je n'expose pas son si grand nom à la honte éternelle… J'étudiais dans un lycée de la colonie malheureusement les matières que l'on étudiait parlaient essentiellement d'astrophysique, de tactique militaire et d'armement technologique. J'aurai préféré étudier ma bonne vieille Terre, ce dont je ne me privais pas en passant des heures à la bibliothèque. Mais je n'avais pas vraiment le choix : si je n'allais pas en cours, mon père aurait été prévenu, ce que je voulais éviter à tout prix. Il me traitait déjà comme une moins que rien, une incapable, sa domestique et son animal de compagnie, il ne manquait plus qu'une inculte. Même si je doutais qu'il maltraite autant un chien.

Mon frère, lui, suivait les enseignements de mon père. J'ignore quel était le contenu de ses leçons mais il ne devait pas être très éloigné du mien, à part bien sûr, la morale sur la dignité et l'honneur sur laquelle il se faisait réprimander quelques fois devant moi. Lorsque notre père partait sur Terre, Wufei avait ses journées de libres (avec la consignes de travailler quand même). Ce qu'il faisait d'habitude, mais plus à cette époque : je compris qu'il passait beaucoup de temps avec un homme noir toujours habillé en blouse blanche, très grand et carré, le crâne rasé et qui s'appelait Maître O. Wufei l'avait amené un jour et celui-ci était revenu de nombreuses fois. Il ne craignait pas que je le dise, je n'avais même pas la moindre considération de sa part. Un jour que Maître O m'adressa la parole, il lui déclara que ça ne valait pas la peine de me parler, que je n'étais qu'un être insignifiant et sur ce, il me chassa d'un geste de la main. Ce jour là, j'étais vraiment furieuse après lui, mais j'oubliai pourtant : il était mon frère…

Enfin, mon père dû partir en campagne militaire sur la Terre : l'Alliance commençait à décliner et de nombreux dirigeants lui reprochait son gouvernement qui ressemblait maintenant plus à une dictature qu'à une démocratie. La population de la Terre ne faisait que s'en rendre compte. Le voyage de mon père devait durer plusieurs mois, c'était un soulagement pour moi. Maître O renouvela encore plus souvent ses visites. N'y tenant plus, voulant savoir de quoi ils parlaient, enfermés dans la chambre de Wufei, je collai un jour l'oreille contre la porte. Ce que j'entendis fut un choc pour moi. Ils critiquaient ouvertement l'Alliance mais aussi une autre organisation nommée Oz. A travers le trou de la serrure, je vis qu'ils s'apprêtaient à sortir. Je m'éclipsai rapidement et en silence.

Ils sortirent de la maison, j'attendis un temps en les regardant par la fenêtre et décidai de les suivre discrètement. Ils avançaient sans se douter que j'étais sur leurs talons, mais évitant les soldats qui patrouillaient dans les rues. Ils finirent par arriver à l'autre bout de la colonie et entrèrent dans un grand hangar. J'en fis autant. A l'intérieur régnait un grand bruit, mêlant le choc sonore du métal et les cris d'ouvriers. Je perdis au bout d'un moment la trace de Wufei et Maître O. J'errai au milieu des couloirs lorsque soudain, j'arrivai dans une salle gigantesque d'où provenait toutes les rumeurs de bruits. Au centre de la pièce se trouvait une armure mobile d'un genre nouveau : dix fois plus haute et cinq fois plus large qu'une armure mobile classique. Je n'eus pas le loisir de la détailler plus car l'un des ouvriers me vit et donna l'alerte (apparemment les femmes ne devaient pas être autorisées à être ici)… Après une fuite effrénée je sortis de là et me retrouvai à la maison en un rien de temps. J'étais persuadée d'avoir battu des records. Cependant ces hommes m'avaient vu, ils pouvaient donc me reconnaître ou donner ma description aux soldats de l'Alliance… Mais cette pensée me frappa. Il n'y avait pas de soldats de l'Alliance dans cette usine de fabrication d'armures mobiles. Cela signifiait que c'était une usine clandestine. Mais que faisait Wufei là-bas ? Jamais il ne transgresserait les enseignements de notre père à ce point, à moins que… C'est là que je me rendis compte de la distance qu'avait réussit à mettre notre père entre nous deux. Je ne savais pratiquement rien de mon frère, lui non plus d'ailleurs (est-ce que ça l'intéressait au moins ?), et pourtant, nous étions jumeaux. Je ne m'en aperçu pas au début mais je pleurais, j'étais complètement seule… Je voulu chasser ces pensées de mon esprit en préparant à manger pour le soir, mais sans succès.

Soudain la porte s'ouvrit violemment.

- Katsumi, il va falloir que l'on parle toi et moi ! s'écria Wufei.

- Cela tombe bien, moi aussi il faut que je te parle, répondis-je.

Il entra dans la cuisine.

- Où étais-tu cet après-midi ? demanda-t-il.

- Ici, pourquoi ? fis-je en essayant de paraître indifférente.

- N'essaye pas de jouer ce jeu là avec moi !

- Et toi, où étais-tu donc Wufei ?

- J'étais… ça ne te regarde pas ! Et arrête de me répondre avec des questions !

- Vas-tu donc cesser de me cacher des choses !

- Je te préviens Katsumi, si tu ne me réponds pas, je ne serais pas responsable de ce qui t'arriveras après, m'avertit Wufei.

Je ne fis pas un geste et essayai de prendre un air de défi tout en réprimant ma colère. Mon frère perdit patience. Il voulu me gifler, j'arrêtai sa main à quelques millimètres de ma joue. Je n'en revenais pas : mon propre frère, mon jumeau venait presque de me frapper !

- Tu as passé tellement de temps avec père que tu es pratiquement devenu celui qu'il voulait que tu sois : un homme sans cœur, un bon petit soldat qui obéit bien à son commandant adoré ! En tout cas il a réussit à faire ce qu'il voulait, t'éloigner complètement de moi. Il t'a préservé de ma faiblesse de femme !

Je lui jetai la vérité en pleine figure, en gémissant, et criant. Je lâchai sa main comme si elle était brûlante et me précipitai vers la porte de la cuisine. Mais je ne pu pas sortir car Maître O se trouvait dans l'entrée.

- Laissez-moi passer !

Il se contenta de me repousser brutalement d'une main de la taille d'une planche à découper.

- Hélas après ce que vous venez de voir cela est impossible. Il va falloir que je m'assure que vous ne parlerez pas.

Il laissa planer la menace.

- Qu'est-ce que vous comptez faire ?

Ma voix n'était pas très assurée mais je restai face à lui.

- Cela dépendra de vous, dit-il.

Il essaya de me prendre le bras mais je l'esquivai et me réfugiai derrière la table. A défaut d'être suffisante, la distance de sécurité était raisonnable. Celle avec Wufei en revanche était nulle puisqu'il n'avait pas bougé de place.

- Kat… gronda-t-il.

Il s'avança vers moi, Maître O fit le tour de la table et je me retrouvais coincée entre mon frère et lui. Je saisis un couteau de cuisine derrière moi et les menaçai tous les deux. Aucun ne semblait vraiment impressionné.

- Ne m'approchez pas, avertis-je.

- Qu'as-tu vu au hangar ? demanda Wufei.

Il ne servait à rien de mentir.

- Une armure mobile que je n'avais jamais vue auparavant. Pourquoi critiques-tu l'Alliance et Oz ? Je croyais que tu étais de l'avis de père pour tout ce qui concerne cette guerre.

Wufei tiqua mais ne répondit pas.

- Visiblement vous n'avez pas fait que nous suivre, constata Maître O.

Je secouai la tête. Profitant de mon inattention il m'attrapa le poignet et le serra au point de me faire lâcher mon arme.

- Allez-vous dire à votre père que finalement Wufei ne l'écoute pas ? interrogea Maître O.

Je réfléchis un instant.

- Non, il n'y a aucune raison.

- Et les soldats ? enchaîna Wufei.

A nouveau je leur dis que non et leur demandai s'ils faisaient partie des rebelles.

- Tout dépend de ce que vous considérez comme rebelles, mais nous sommes rebelles dans le sens où nous estimons que les conflits sur Terre ont trop duré et n'ont pas de raison d'être. Ils risquent de contaminer l'espace, c'est pourquoi nous avons construit cette armure mobile, c'est un Gundam.

- Mais Maître, protesta Wufei.

Il semblait très étonné que Maître O me raconte tout cela et celui-ci lui fit signe de se taire.

- Gundam… Comme le gundanium ?

Ma curiosité faisait place à la peur de tout à l'heure.

- Exactement. Es-tu d'accord avec les raisons qui nous ont poussé à le construire ?

- Bien sûr ! m'exclamai-je.

- Tu sembles avoir les qualités nécessaires. Voudrais-tu le piloter ?

Les yeux de Wufei s'agrandirent subitement.

- Mais c'est une femme ! s'indigna-t-il. Elle n'a aucune notions de pilotage !

Pour une fois j'étais contente de voir que mon frère avait tort.

- Au lycée, on nous apprend les fonctions de base d'une armure mobile car il est probable qu'on soit amené plus tard à en manipuler, expliquai-je. Je sais parfaitement comment ça marche.

Mon frère sembla détester l'idée d'être placé au même niveau que moi.

- Très bien, le problème est réglé. Nous commencerons les leçons dès demain. Pas en même temps que Wufei bien sûr, vous n'avez pas le même niveau, ce serait une perte de temps.

- Mais… tenta à nouveau Wufei.

- Ca suffit, le coupa Maître O. Ta sœur fera partie des pilotes potentiels un point c'est tout.

Il n'avait pas osé le ton mais le calme déconcertant avec lequel il parlait marquait très bien ses intentions. Mon frère se tut et Maître O partit. La porte claqua et il se retourna vers moi.

- Tu es contente de toi ?

- Quoi ?

- Tu m'as ridiculisé et tu t'es lancé dans un entraînement qui n'est pas à ta hauteur.

On aurait dit qu'il y avait de l'inquiétude derrière sa colère.

- Wu, si j'y arrive alors tant mieux, mais l'important c'est qu'au moins l'un de nous réussisse, non ?

Wufei parut pensif puis il se résigna.

- Ouais. En tout cas tu es bien une femme, toujours à mettre son nez où il ne faudrait pas qu'il aille.

Et il partit à son tour et je lui fis une jolie grimace dans le dos. Ce n'était pas très franc mais je préférai ne pas rouvrir les hostilités.

Les mois suivants passèrent à la vitesse de la lumière avec les leçons de Maître O pour les rythmer ( de la mécanique aux arts martiaux). Je rattrapai considérablement mon retard sur les autres concurrents et réussis même à dépasser Wufei une fois. Ce qui me valut des compliments de la part de Maître O. Enfin jusqu'à ce que je bloque sur le système de requalibrage des systèmes hydrauliques (satané système à la c !).

Wufei semblait avoir accepté que finalement j'avais sans doute des capacités. Mais de là à les trouver exceptionnelles… Il ne fallait pas trop en demander, je restais bien inférieure à lui dans son esprit.

Les épreuves finales approchaient, Maître O avait éliminé au fur et à mesure les pilotes qui ne possédaient pas les compétences requises. Nous n'étions plus que quatre : deux garçons que je ne connaissais pas (j'avais préféré lier avec les quelques filles que Maître O avait sélectionné mais malheureusement, aucune n'était assez douée pour arriver jusque là), mon frère et moi.

C'était la dernière épreuve technique : simulation d'un combat réel. Le but était de descendre les adversaires et d'être le dernier en piste.

- Rappelez-vous, déclara Maître O. Le dernier qui restera pilotera le Gundam. Les combats qu'il affrontera seront bien réels cette fois. Il ne s'agira plus d'une simulation, vous devez prendre conscience de ça.

Puis le test commença. Bientôt l'un des garçons fut éliminé : il n'avait pas vraiment combattu, peut-être avait-il réfléchi aux paroles de Maître O ? Je n'eus pas le temps d'émettre d'autres hypothèses car j'échappai de peu à un tir croisé. Wufei et l'autre garçon se combattait volontiers mais c'était sur moi que retombait le plus souvent leurs attaques. Enfin j'arrivai à me débarrasser de lui. Il ne restait plus que Wufei.

Nous armures mobiles virtuelles s'immobilisèrent un instant puis un combat effréné s'ensuivit. Attaque, contre-attaque, feinte, attaque, replis, esquive, attaque. Sans nous en apercevoir, le temps passa rapidement, au bout de cinq heures, aucun de nous deux n'avait pris l'avantage.

Wufei voulait piloter le Gundam, je le savais. De toutes ses forces il se battait pour montrer qu'il était digne et fort. Pourquoi tant de hargne ? Et moi, pourquoi je me battais ? Je compris que l'honneur de piloter le Gundam ne me revenait pas. Wufei voulait faire respecter la justice, une justice qu'il avait chèrement payé avec la mort de Meiran. C'était ça, son combat, il le menait en sa mémoire !

Wufei, mon frère, c'est toi qui piloteras le Shenlong, j'en suis sûre.

Toutes ses pensées détournèrent mon attention et Wufei remporta la victoire. Maître O lui annonça qu'il était le nouveau pilote, il sembla ravi. Mais l'instant d'après il se retourna vers moi, furieux.

- Pourquoi m'as-tu laissé gagner ?

- Je ne t'ai pas laissé gagner, protestai-je énergiquement. Sinon on aurait fini depuis longtemps.

- Non, tu mens. Tu n'étais plus dans le combat à la fin, c'est pour cela que je t'ai eue ! J'espérais au moins un combat honorable de ta part ! Père avait raison, tu n'es vraiment pas digne.

- C'est vrai, j'ai été distraite parce que j'ai pensé que c'était toi qui méritais le plus d'être pilote. Tu as une cause à défendre plus digne que moi, admis-je. Et tu sais, père n'a pas toujours raison, il s'est bien trompé pour l'Alliance.

- Oui, trancha Wufei. Mais pour toi, il ne se trompait pas. Je compte combattre pour lui montrer que je suis son digne fils, une fois la guerre finie, nous formerons à nouveau une famille.

- Pourquoi dis-tu cela ? balbutiai-je. Père n'a jamais voulu d'une famille, il n'aurait pas tué maman sinon…

- Encore cette histoire de folle ! s'écria-t-il. Père est l'homme le plus digne que je connaisse, il n'aurait jamais pu faire une chose pareille. C'est toi qui a détruit la famille en inventant ça. Si tu ne veux pas en faire partie, libre à toi. Il ne te regrettera pas et moi non plus d'ailleurs. Je préfère de loin être fils unique !

Il s'éloigna et ce fut la dernière fois que je le vis. Pour avoir de ses nouvelles, je dû regarder les informations pour savoir où le Shenlong avait attaqué et s'il s'en était sorti. Je trouvai un peu de réconfort mais il me manquait tellement mon jumeau, ma moitié qui m'avait reniée.

Fin de l'annexe

Wufei - Moi j'aime bien cette histoire, c'est vraiment bien écrit et puis c'est très réaliste.

Grands pleurs derrière lui.

Katsumi - Ouuuiiinnn !

Quatre - Heu… c'est rien (tapotant l'épaule).

Heero - Au secours ! Inondation ! Sauvez mon ordi portable !

Duo - Wuffy ! T'es pas gentil, dis pardon s'il te plaît.

W - Dans tes rêves.

Trowa - Mmaniakducrayon putain c'est long à dire ce truc… tu pourrais pas faire quelque chose avant qu'on soit noyé?

Mm - Désolé, j'ai oublié d'installer un bouton off. Peut-être que si j'arrive à atteindre mon clavier… Bllluu, bloop…

Tous - Blluuppp.

C'est vraiment du n'importe quoi ça. On fait un remake de Némo ? Désolée pour les lecteurs.

W - Blublu blooop. Bloooww !

K - Bllii blup.

Traduction :

W - Je m'excuse, t'arrête !

K - Oui d'accord.