Auteur : Nebelhime

Sujet : Dir en Grey

Disclaimer : Bien sûr, ces personnages n'en sont pas vraiment, les originaux appartiennent à eux-même --

Déclaration de l'auteur : Au tour maintenant de l'épilogue ... Je voulais une fin ouverte sur l'avenir. Alors voilà ... Je tiens à m'excuser du retard considérable, et remercier ceux qui ont suivi et apprécié cette histoire. J'ai reçu un ou deux mails alors que je pensais avoir posté ici la fin, et ça m'a touchée. Malheureusement, je n'ai pas toujours pu répondre, je n'avais pas toujours l'adresse de la personne pour le faire, etc. Bref ... L'histoire est là. Je me remets doucement à Luna Defectio également. Avec le rythme de vie, le bac, tout ça, toutes mes histoires sont tombées en poussière, à mon plus grand désarroi. Je vais essayer d'y remédier, promis. Encore merci à vous pour votre soutien, et bonne lecture.

Chapitre 6

«

Le 18/04/2001,

Ai'nt afraid to die sort aujourd'hui en single. Il doit être bientôt minuit. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que c'est comme si on livrait une partie de mon cœur à l'intérieur de chaque boîte. Je n'aime pas ça. Je me disais, en finissant de la composer « Ils ne voudront pas l'enregistrer. Tant mieux. Ce sont des paroles de lendemain, des paroles qu'il ne faudra plus dire. Je finirais par y croire. Ce sont des paroles d'après, des paroles de fin. Il ne le sortiront pas. »

Shin-chan, lui, était d'accord. Il voulait même tout leur montrer. Du début. Ça fait cinq mois. Ça a passé vite, en fait. Mais j'ai l'impression que notre premier baiser remonte à hier. J'sais pas si je peux dire que je l'aime. Ce sont des mots trop lourds à porter, mais trop durs à dire. Lui, il aimerait, les entendre. Il attend. Ça fait cinq mois qu'il attend. Quand je fais semblant de m'endormir, le soir, je crois qu'il sanglote un peu, silencieusement. Il sait. Je pense.

Je voudrais lui offrir un immense bouquet d'orchidées. Je voudrais qu'elles caressent son cœur, que je n'arrive pas à toucher. En fait, je dois certainement l'aimer, pour avoir osé remuer mes conventions pour être avec lui, pour me sentir pas assez bien pour lui. Je suis pas assez bien, non. Pas assez fort. Deux fragiles en pétales de verre. Nous nous briserions au moindre souffle.

De tout façon la chanson sort. Ce sera ma chanson d'adieu. Ce cahier restera ouvert, là. C'était un cahier de paroles. Ce sera un cahier d'adieu. Ou d'au revoir. Je le brise en mille morceaux à chaque mot que je prononce. Une insulte à la place du mot doux. Des silences à la place des « je t'aime ». Faut pas me demander ça à moi. Faut pas demander à quelqu'un de protéger une personne aussi douce et aussi pure, quand on se met dans la peau d'un fou dès qu'on saisit un crayon, faut pas demander à quelqu'un qui ne peut pas enlever son masque de révolte, toujours plongé dans ses utopies, de jouer l'amoureux intentionné.

Je me sens pas prêt. Pas prêt à renoncer à mes amis, aux seules personnes en qui j'ai confiance pour quelqu'un … Pas prêt à être vu de travers dans la rue, pas prêt à annoncer à mes parents que leur fils aime les hommes. Pas prêt non plus à affronter les moqueries, les regards, les jugements …

Excuse-moi Shin-chan.

Il reste encore une fine couche blanche dehors. Je vais marcher, dans la neige. Je penserais à toi. Je voudrais pas être la cause de tes larmes. Au moins je ne le serais plus.

J'ai laissé une orchidée de chez moi dans la salle.

Je reviendrais. Un jour. Je te le promets.

' La façon dont nous marchions tous les deux est maintenant perdue,
Nous marchions toujours ensemble, pourrais-je te revoir un jour ?
Sur le versant de la colline , la neige tombe doucement, j'ai compris que je ne pourrais jamais t'atteindre,
Encore maintenant dans ta chambre, il y'a une fleur de l'espèce que tu aimais …
L'année dernière, le dernier jour de neige, une promesse solidement échangée
Quand je m'en souviens, la neige fond dans le creux de ma main
Sur le versant de la colline , la neige tombe doucement, j'ai compris que je ne pourrais jamais t'atteindre,
Encore dans ta chambre, maintenant il y a une fleur de l'espèce que tu aimais …
Tout seul devant la fenêtre, admirant la neige, pendant que je me souvenais de toi
Au travers de la vitre je me rappelle de toi et te donne un dernier baiser …

Hey souris, ne pleure plus d'avantage
D'ici où ailleurs , je serai toujours avec toi,
Sur le versant de la colline , la neige tombe doucement, j'ai compris que je ne pourrai jamais t'atteindre,
Encore dans ta chambre, maintenant il y a une fleur de la sorte que tu aimais …
Les contrastes colorent calmement les rues de la ville blanche
Tu vois les couleurs finales de la saison
Une larme coule, la réalité est cruelle, n'est-ce pas ?
Tu vois les couleurs finales de la saison
Les quatre saisons et tes couleurs trop vite disparaîtront
La neige fond ,
Au coin de la rue , les fleurs fleurissent
Les couleurs s'en vont doucement
Cette année, le dernier jour de neige, au coin de la rue, une seule fleur
Quand je regarde vers le ciel , le dernier flocon fondra dans le creux de ma main. ' «