Heyy ! Comment allez-vous ? Presque un mois depuis le dernier chapitre... Que le temps passe vite... Je m'excuse pour cette attente, mais au moins vous allez assister à une légère évolution dans la relation Kagami et Aomine !
Il n'y a pas de warning cette fois-ci, tous les sujets abordés sont clean XD Je m'excuse pour les fautes d'orthographe ou de grammaire... Et sur ce, bonne lecture ;D
Shadow : Merci pour ta review ! Mon chapitre a eu l'effet escompté à ce que je vois ;) Oui, c'est horrible qu'un enfant puisse vivre ça... Tu as une vie sacrément chargé, mais tu es engagé dans plein de bonnes actions alors c'est parfait, je te souhaite beaucoup de courage ! (Je me suis engagée dans Amnesty cette année, particulièrement) Eh oui, Aomine a perdu l'un des éléments les plus précieux de sa vie... Comment va-t-il de nouveau faire confiance à présent ? Le lien entre Aomine et Kagami va encore évolué dans ce chapitre, en bien, en mal, à toi de voir ;) Merci d'être toujours présent sur cette fic, ça me fait plaisir de lire tes reviews, bonne lecture, bises ;D
[Aomine]
- Putain, souffla Kagami quand j'eus terminé.
Je fixai le sol, me remettant de mes émotions. C'était la seconde fois que je parlais de mon passé. La première fois c'était au bar avec Kise et j'étais totalement torché donc je n'en ai aucun souvenir. Là, je l'avais raconté consciemment.
J'étais partagé entre les émotions provoquées par ce récit, le stress car je prenais conscience que nous avions atteint un point de non-retour avec Kagami et le soulagement de m'être délesté d'un poids. Je relevais le regard sur le carmin qui avait les larmes aux yeux.
Je fus touché. Il n'y avait pas de pitié dans ses yeux, une forme de compassion peut-être… De l'inquiétude aussi. Je ne me souvenais pas avoir inspiré ces émotions à un grand nombre de gens et me dire qu'un semi inconnu, que je ne connaissais que depuis une semaine, éprouvait de l'inquiétude à mon égard au point d'en avoir les larmes aux yeux, c'était touchant et déstabilisant. En fait, je ne savais pas trop comment réagir. Alors il le fit à ma place.
- Je suis désolé pour toi, renifla-t-il en s'essuyant les yeux.
- Ce n'est sûrement pas toi qui dois t'excuser.
- Je sais mais…
Il se tut et ne continua pas sa phrase même quand il se tourna vers moi après un énième reniflement.
- Mais ? l'encourageai-je donc.
Il ouvrit la bouche pour répondre mais un grognement de son ventre le coupa. Il me regarda, aussi étonné que moi. Il esquissa un petit sourire amusé et gêné.
- Moi aussi j'ai faim, confirmai-je en m'étirant. L'émotion ça creuse…
- Je ne te le fais pas dire.
- Je prépare juste le canapé avant de faire à manger, comme ça s'est fait.
- Le canapé ?
- Bah ouais, j'ai qu'un lit, il faut bien que je dorme quelque part. Et il est parfaitement à ma taille.
Il me regarda, perplexe, pendant que je me dirigeais vers ma chambre pour prendre une couette et un oreiller.
- Attends, attends, m'arrêta-t-il. Pourquoi c'est toi qui dors sur le canapé ? Je peux y dormir, moi. Puis c'est ta maison, je ne veux pas te piquer ton lit.
- Oui, sauf que tu es blessé. Je ne vais pas te donner un mal de dos en plus des douleurs que tu as déjà. Puis t'es pas ici pour toujours, c'est juste le temps que tu trouves la force de retourner chez toi. Je peux bien dormir quelques nuits sur mon canapé.
Il soupira, sachant que cette dispute était perdue d'avance.
- D'accord… Mais laisse-moi au moins t'aider à le préparer !
Je soupirai, mais acceptai malgré tout. Ça ne valait pas la peine de l'arrêter, je sentais qu'il était décidé à m'aider.
Il me rejoignit dans la chambre de sa démarche boitillante. Je lui tendis un oreiller et sa housse pour qu'il l'enfile et je fis de même avec ma couette. Il se moqua de moi en me voyant galérer à l'enfiler et après un regard meurtrier de ma part, il se dévoua pour me venir en aide.
- Et mon merci ? demanda-t-il quand on eut terminé.
- Ouais, ouais, répondis-je en le contournant pour retourner dans le salon.
Il me suivit en riant, sachant que je ne comptais pas le remercier après qu'il se soit ouvertement foutu de ma gueule. Je lançais mon oreiller sur le canapé ainsi que la couette qui s'échoua à moitié par terre.
- Bon, tu veux manger quoi ? lui demandai-je tandis qu'il remettait ma couverture correctement.
- C'que tu veux.
J'ouvris mon frigo pour voir quels étaient nos choix. Le vide me répondit. Il n'y avait que des restes de viande que je n'avais pas terminés et des algues wakame pour une soupe miso. Je le fermai pour regarder mes placards qui étaient tout aussi vides.
- Euh… Tu sais quoi ? Attends ici, je vais chercher des plats tout prêts au konbini en bas.
- T'as rien ?
- Euh, ouais… J'ai des restes de viandes, d'algues et un peu de riz, mais je peux pas faire un repas avec ça… Je ferai des courses en rentrant demain.
- D'acc.
Je mis ma veste, pris mon porte-monnaie et sortis. Heureusement, le konbini était au bout de ma rue. Malgré l'heure tardive, il était plein de monde avec les mêmes intentions que moi, c'est-à-dire trouver un plat à réchauffer et pas cher. J'allais directement au rayon où les gens s'agglutinaient pour trouver mon bonheur. Grâce à ma taille, je pus prendre deux derniers Oden (*un genre de pot-au-feu japonais avec des œufs, de la viande, des nouilles, des légumes, etc…) en hauteur. Sans plus de cérémonie, je payais et rentrais chez moi.
Nous étions au milieu de l'automne et la nuit était déjà tombée. Du vent s'engouffra dans mes habits, mais je ne ressentis pas la fraîcheur. La rue n'était éclairée plus que par la lueur blafarde des lampadaires et la faible lumière de la lune. La rue était calme. Je n'aimais pas la nuit.
- Tadaima, m'annonçais-je.
- Okaeri, me répondit Kagami depuis le salon.
Je me déchaussai et entrai dans la pièce où il m'attendait, téléphone négligemment en main. Comme s'il s'en était servi que pour passer le temps.
- Tu t'es pas trop ennuyé ?
- Si un peu, admit-il.
- Tu peux regarder sur la table basse, y'a peut-être des jeux vidéo qui t'intéressent.
J'ouvris les deux sachets que je venais d'acheter pour les mettre sur deux assiettes lavées à la va-vite et les mis au micro-onde. Je me retournai pour voir Kagami qui lançait un regard douteux sur la table basse, sûrement à cause de certains magazines que j'avais oublié d'enlever. J'avais déjà fourni un effort presque surhumain pour retirer les affaires qui traînaient dans ma chambre, j'avais peut-être oublié de retirer certaines revues. Mais j'étais fatigué hier et c'est moi qui vais dormir sur le canapé, je peux bien me permettre de prendre mes magazines favoris.
Mon micro-onde s'annonça par une sonnerie que je ne connaissais que trop bien. Je l'ouvris et pris les deux assiettes chaudes. Je rejoignis Kagami sur le canapé et fis un petit ménage vite-fait des résidus de nourriture, des emballages et des magazines pour pouvoir poser nos plats. Puis je repartis pour prendre les couverts et les boissons par la même occasion.
- Tu veux une bière ?
- Non, juste de l'eau pour prendre mes médocs.
- Comme tu veux.
Je revins muni de ce dont nous avions besoin et me posai devant mon assiette. Je joins les mains et remercier je ne sais qui pour le repas et Kagami me copia.
- Tu manges toujours comme ça ? demanda le carmin en prenant une bouchée de légumes.
Je pris un temps pour comprendre ce qu'il sous-entendait par « comme ça ». Sur le canapé ? Avec des plats tout prêt ? Tard le soir ? Avec une bière ? En regardant une télé éteinte ? Je fronçai les sourcils et l'interrogeai, dans l'incompréhension.
- Aussi peu, je veux dire…
- Ah… Nan, ça dépend enfaite. Quand je reçois ma fiche de paye je m'achète plus de choses, parfois je mange au Maji-Burger et parfois quand j'ai la flemme, comme aujourd'hui, je vais juste m'acheter un truc tout prêt, comme ça j'ai pas à cuisiner.
- Je vois…
Il avait l'air un peu déçu par la quantité de nourriture présente dans son assiette. Mais au moins il avait la politesse de ne pas me le dire ouvertement. A sa place, je ne me serais pas retenu.
- Si tu veux, reprit-il, je peux faire à manger. Ça occupera peut-être mes journées au lieu de rester assis sur le canapé sans rien faire.
- Comme tu veux. Tu sais cuisiner ?
- Ouais, je pense.
- Alors ça me va.
Il mit ses médicaments en bouche avant de les avaler avec de l'eau. Il avait déjà terminé son repas en même pas une dizaine de minutes. Il était vraiment affamé en fait… Il s'étira en attendant que je termine.
- T'as des nouvelles du bar ? J'ai pas vu Kise aujourd'hui.
- J'lui ai pas parlé non plus mais aux dernières nouvelles, il avait terminé de faire toutes les commandes.
- Il lui reste plus qu'à tout installé du coup ?
- C'est ça.
- Cool, je vais vite pouvoir reprendre alors.
- D'ailleurs, ça me fait penser. T'as quand même une belle baraque, au milieu de Tokyo, etc… Comment t'as pu te la payer alors que t'es juste vigil ? T'avais quoi comme métier avant ?
- C'est mon père qui me la payée quand je lui ai dit que je partais. C'est sa manière de se faire pardonner pour son absence pendant ma relation avec Nash.
Je fronçais les sourcils et regardais Kagami avec une sorte de dégout. Pas envers lui mais pour son géniteur. Utiliser de l'argent pour pardonner ses mauvaises actions était un comportement d'imbécile. Je trouvais ça honteux.
- C'est ça, sa manière de s'excuser ? Il veut juste se soulager l'esprit et faire bonne figure. Utiliser de l'argent ça prouve rien du tout.
- Je suis d'accord. Y'a un dessert ? enchaina-t-il pour changer de sujet.
Je compris qu'il ne voulait pas plus en parler que ça. Je me levais pour débarrasser nos assiettes et nos couverts tout en regardant dans mes placards pour voir si j'avais des choses qui pouvaient nous servir de desserts. J'y trouvais des biscuits à grignoter, et sur mon plan de travail, une banane abandonnée et au bout de sa vie. Je revins avec mes provisions toujours incapables de combler nos deux estomacs, mais permettant au moins de les remplir un peu.
- Tu veux une bière, pour conclure le repas ?
- Non, merci.
- Sinon j'ai un Ice Tea si c'est la bière qui te rebute.
- Je veux bien, je suis plus thé que bière…
- C'est quoi le rapport ? demandai-je, perdu.
Il se tourna vers moi et me rendit mon regard d'incompréhension. Puis sa tête se changea en surprise. Et finalement il fronça de nouveau les sourcils en me demandant :
- Aomine, tu sais ce que ça veut dire Ice Tea ?
Je regardai ses yeux un à un, et secouai la tête presque honteusement. Il fit une tête entre épuisement face à ma médiocrité en anglais et amusement.
- Ice ça veut glace et tea ça veut dire thé. Donc Ice Tea c'est un thé glacé.
- Sérieux ?
Il laissa échapper un petit rire. Je partis donc prendre ma bière et son thé glacé en me remémorant une scène qui m'avait bien énervé à l'époque. J'étais au commissariat et j'attendais mes collègues pour partir quand j'entendis deux policiers discuter.
- J'vois pas ce qu'il y a de drôle à ce que je boive du thé, fit l'un, un peu énervé.
- Nan, mais…
Il se coupa pour rire, se moquant de son collègue qui l'interrogeait du regard.
- Le thé c'est vraiment un truc de pédé !
Malheureusement, ou heureusement pour lui, mes collègues arrivèrent à cet instant-là, me coupant dans mon élan pour lui dire, d'une manière peu douce, que ce mot-là était homophobe.
Mais maintenant que j'y repensais, le policier énervant était bel et bien en train de boire un Ice Tea… Dommage que je ne l'ai pas su à ce moment-là, j'aurais pu bien l'humilier. Un sourire me prit en imaginant la scène. Je me remis au côté de Kagami.
- Dis, ça te dérangerait pas de m'apprendre un peu d'anglais ? Ça pourrait m'être utile…
- Si tu veux… Quoi comme mot, par exemple ?
- J'en sais rien… Juste les bases, c'est déjà un début.
- Tu sais vraiment rien dire ?
- Si, euh, lay-up, dribble, dunk, time-out…
- Et autre que des termes de basket ?
- M'en demande pas trop non plus !
Il soupira en se passant la main sur le visage.
- On est pas sorti de l'auberge…
- Bon, c'est oui ou c'est non pour m'apprendre l'anglais ?
- J'peux essayer. Mais, fait attention, j'suis exigeant.
Je ne sais pas trop pourquoi mais une puissante envie de la charrier me prit. Peut-être par vengeance parce qu'il s'était moqué de mon niveau d'anglais, ou parce que les cours me rappellent mon arrogance de l'époque… Il n'empêche que j'avais de m'amuser avec lui et faire redescendre la pression qu'il y avait entre nous deux.
- Exigeant, hein ? fis-je en me rapprochant de lui. Et qu'est-ce qu'il va m'arriver si je ne suis pas les règles, sensei ?
Il piqua un fard monstrueux, sa tête pouvait rivaliser avec ses cheveux tellement elle était rouge. Et son expression faciale n'était pas des moindres non plus, sa surprise était palpable dans chaque trait de son visage. Je ne pus me retenir et j'explosai de rire face à sa tête décontenancée.
- Tu verrais ta tête ! ricanais-je.
- Mais ça va pas de balancer des trucs comme ça sans prévenir !
Je ne lui répondis pas, trop concentré à calmer mon rire. Il s'énerva et commença à me donner des coups pour que j'arrête de me moquer de lui. Et évidemment ça ne fit qu'accroitre mon euphorie. Il finit par croiser les bras et détourner la tête.
- Eh ben alors Kagami ? Tu boudes ? souris-je, m'amusant à l'énerver.
- Pas du tout !
- Mais oui, c'est ça… Oh… Il est vexé le petit Kagami…
J'appuyai mes paroles en essayant de lui caresser la joue comme le ferait une maman avec son enfant. Il retira pressement ma main et se tourna encore plus pour que je n'ai pas accès à son visage. Je laissai un nouveau rire m'échapper face à la puérilité de sa réaction.
- Laugh, laugh, you'll see who's going to have fun when we'll start the lessons, se moqua-t-il. (Rigole, rigole, on verra qui s'amusera quand on commencera les cours)
- Hein ?
- Rien. Bon, on devrait pas aller se coucher ? demanda-t-il pour noyer le poisson.
- Pas bête. J'vais prendre ma douche tu peux regarder la télé en attendant, à moins que tu veuilles te brosser les dents pendant que je prends ma douche ?
- Ça ira, je vais regarder la télé, répondit-il avec de légères rougeurs aux joues.
Je haussai les épaules, et pris la direction de ma chambre pour prendre un pyjama puis rejoignis la salle de bain. Je mis l'eau au plus chaud possible pour que la douche s'habitue à la température tandis que je me déshabillais. Quand elle fut prête, je baissais la température et m'introduis dedans.
Je crus entendre la porte claquer pendant mon lavage mais ça devait juste être une hallucination ou le bruit de la télé. Quelques minutes plus tard, je m'extirpai de cet endroit merveilleusement chaud et m'empressais de prendre une serviette pour me réchauffer. Une fois propre, j'appelais Kagami pour qu'il me rejoigne. J'attendis un peu mais aucune réponse me parvint. Je réitérai mon action, cette fois un peu plus fort, mais toujours aucun bruit. Je reposai ma brosse à dents et sortis de la salle de bain pour le rejoindre, mais le salon était parfaitement vide.
Je l'appelai de nouveau, inquiet, mais seul le silence me répondit. Je sortais mon téléphone pour l'appeler quand j'entendis la porte s'ouvrir et la voix de Kagami souffler un : tadaima, seulement pour lui. Je me précipiter dans l'entrée pour voir Kagami en train de se déchausser, aussi étonné que moi de me voir là.
- T'as terminé ta douche ?
Je le dévisageai essayant de comprendre qu'est-ce qu'il avait foutu dehors en fin de soirée alors qu'il était censé ne pas bouger à part en cas de nécessité majeur.
- T'étais où ?
- Partis m'acheter une brosse à dents.
Je tombai des nues, affligé. Tout ça pour ça ?
- 'Tain, je me suis inquiété pour rien, tu pouvais pas me prévenir ?
- T'étais dans la douche, je te rappelle… Puis tu pensais que j'étais parti faire quoi ?
Je m'apprêtai à répondre mais aucun son ne sortit. C'est vrai, je m'étais imaginé quoi ? Il n'avait nulle part où aller à part ici et chez lui. Et, à moins que ma nourriture l'ait traumatisé à ce point, je pense qu'il n'avait aucune envie de retourner chez lui. Je fis une grimace agacée, énervé de rien avoir à répliquer.
- Bon tu viens te brosser les dents ou tu comptes rester dans l'entrée toute la nuit ?
- C'est toi qui es venu m'embrouiller !
- Mais oui, c'est toujours ma faute !
Je l'entendis rager derrière moi et je sentis un sourire fleurir sur mes lèvres. Il prenait très vite la mouche et je prenais du plaisir à le faire tourner en bourrique. Je sentais que ça allait rapidement devenir un de mes passe-temps favoris.
On se mit en face à face pour nous brosser les dents, lui accoudé au mur et moi à la vitre de la douche. Je le vis juger mes habits et ma serviette par terre, ainsi que mon évier mal rangé, d'un œil critique. Puis son regard remonta sur mon miroir brisé et ses yeux se firent plus vitreux et je compris qu'il s'était perdu dans ses pensées. Doucement, ses yeux se posèrent sur moi et toujours de son regard perdu, il détailla mon corps. Je fronçais les sourcils, me demandant à quoi il pouvait bien penser.
- Tu brosses les dents ou quoi ? le rappelai-je à l'ordre.
Il sembla se réveiller brusquement et reprit le geste de son poignet. Je crachai mon dentifrice et nettoyai ma bouche, suivit par Kagami.
- Tu dors habiller ?
Il bugga deux secondes le temps de comprendre la question qui lui était posé puis hocha la tête.
- Euh, j'ai pas pris d'habits pour mon « séjour » chez toi, tu pourrais m'en prêter ?
Mes lèvres s'étirèrent et ses sourcils se froncèrent.
- Je serais tenter de te dire que je n'ai rien à te passer pour te voir en slip… Mais malheureusement j'en ai.
Ses joues devinrent rouge pivoine. Il se tourna et jura en américain en cachant son embarra. Je ne pris pas la peine de remuer le couteau dans la plaie, il avait eu son quota de surprise pour la journée. Puis la fatigue commençait à se faire sentir de mon côté, mieux valait ne pas trop tarder. Je partis dans la chambre, Kagami sur mes talons.
- Tu dors avec quoi comme habits ?
- Un T-shirt à manche longue et un jogging habituellement.
- Parfait, de toute manière j'avais rien d'autre à te proposer.
Je lui tendis ses habits. Il les prit. Puis il resta là. Et je restai là. Personne ne bougeait.
La chambre n'était éclairée que par la lumière de la lune et des lampadaires à travers la fenêtre. Nous étions dans une pénombre où seuls quelques reflets clairs venaient illuminer le contour de nos visages. Nous n'avions pas envie de nous coucher car cela signifiait dire au revoir au moment hors du temps que nous vivions depuis que notre deal avait commencé. Demain serait un nouveau jour et nous devions assumer le fait qu'une personne connaisse notre passé en détail et vive sous le même toit que nous, sans pouvoir rien y faire, plus de retour en arrière. Je n'avais jamais senti une aussi grosse pression rien qu'à l'idée de dormir.
Finalement j'avalai ma salive avec difficulté et passai à côté de lui en lui pressant l'épaule. Mon départ de la chambre se fit en silence, Kagami ne fit aucun mouvement. Je rejoignis mon canapé et m'y installai avec la boule au ventre. Je n'avais plus aucune envie de dormir.
Tada ! Un peu d'évolution ;) Mais reste à savoir ce qu'il va encore se passer ! Pour l'instant, leur relation a l'air d'aller bien, mais est-ce que ça va rester ainsi ?
Je suis désolée du temps qu'a prit ce chapitre à sortir... J'ai eu une petite perte de motivation quand j'ai commencé à l'écrire et je n'écrivais que quelques paragraphes par-ci par-là... Mais ces derniers jours ça allait mieux, j'ai écrit avec beaucoup de plaisir ;) J'espère que ce chapitre vous a plu, ce n'est pas mon préféré pour l'instant mais il est un peu court, j'ai préféré m'arrêter maintenant pour pouvoir écrire toute la journée du lendemain en un chapitre ;D
Merci de m'avoir lue, à la prochaine, bises ;D
